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CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

4.1 Résultats

4.1.6 Conservation

Du fait que la décomposition soit plus accélérée dans les conditions de température et d’humidité élevées, les commerçants prennent des dispositions pour la limiter ou l’arrêter. Les produits utilisés sont assez courants, variés et relativement bon marché. Il s’agit du sel de cuisine (29,32 %), de la cendre (21,01 %), du pétrole (16,54 %), de l’essence (18,58 %) et des insecticides (14,28 %). La technique consiste à enduire l'extérieur et l'intérieur de l'oiseau ouvert de sel, de cendre ou des deux à la fois, à plonger l'oiseau dans du pétrole, l'essence. Le produit ou mélange doit bien imprégner l'oiseau. L'animal ainsi traité doit être sécher au soleil pendant quelques semaines, puis stocké dans un endroit frais et bien aéré. Le séchage est renouvelé régulièrement. Il faut de temps à autre passer des insecticides ou des insectifuges pour parfaire la conservation. Un traitement bien réussi permet de conserver en moyennes les spécimens pendant cinq ans. Environ 86 % des commerçants réussissent la conservation et ne subissent pas de pertes, 14 % subissent des pertes allant de 2 à 20% de leurs stocks. Les enquêtes montrent que les pertes les plus élevées ont lieu pendant la saison des pluies en raison de l’humidité élevée et du faible ensoleillement.

40 4.1.7 Vente des oiseaux

Dans les marchés visités, les commerçants d'animaux sauvages occupent un seul et même coin de marché. Les étalages de vente d'oiseaux dans certains marchés peuvent appartenir à une seule personne. De même, les commerçants peuvent posséder d’autres étalages dans d’autres marchés de la localité. Les étalages sont plus ou moins fournis selon les saisons de l'année. La saison sèche (octobre-mars) est la plus favorable. Les paysans se reposent pendant la saison sèche et profitent pour chasser et capturer beaucoup d'animaux. La clientèle qui constitue les utilisateurs est assez nombreuse aux lieux de vente et se ravitaille à longueur de journée. Il s'agit soit des thérapeutes traditionnels, des féticheurs ou des patients qui sont de simples individus de toute religion à qui les organes ou restes des oiseaux ont été prescrits par les guérisseurs. La clientèle est aussi constituée par moment des scientifiques qui se procurent les oiseaux aussi bien en entier qu’en morceau (tête, plumes, os…). On en déduit que dans les villes comme dans les villages, la médecine traditionnelle compte encore beaucoup d'adeptes et compte tenu des affluences quotidiennes aux lieux de vente, le commerce des oiseaux est une activité rentable. Les commerçants vendent en moyenne vingt oiseaux par semaine dont le prix varie moyennement de 500 à 30000 francs CFA. Les dépenses relatives à l'approvisionnement en spécimens d'oiseaux commercialisables constituent la charge principale du commerçant. A celle-ci, il faut ajouter les dépenses relatives à l'achat des produits de conservation et aux déplacements. Les montants des dépenses varient d'un commerçant à l'autre.

Photo 8. Etalage d’animaux morts

41 4.2 Discussion

Au total, 106 espèces d’oiseaux sauvages appartenant à 41 familles ont été recensées sur les étalages de quelques marchés au sud et au nord du Bénin. Adjakpa et al. (2002) ont recensé 130 espèces. Cette différence de 21 espèces pourrait s’expliquer par le fait que certaines populations d’oiseaux semblent sérieusement affectées par la perte d’habitat ou d’autres menaces, notamment le commerce à des fins alimentaires et économiques et culturelles qui ont un impact négatif sur leur survie.

Une étude similaire réalisée au Nigéria (Nikolaus, 2001) a permis de recenser 199 espèces.

Tih et al. (2017) ont identifié 44 espèces d’oiseaux que le peuple Gouro de la Marahoué de Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest) utilisait dans la pharmacopée. Kizung et al. (1998) ont étudié les utilisations des oiseaux par les populations humaines en République Démocratique du Congo et ont indiqué 76 espèces utilisées dans des pratiques médicinales traditionnelles.

Williams et al. (2013) ont signalé qu'au moins 354 espèces d'oiseaux sont utilisées en médecine traditionnelle dans 25 pays africains.

Vingt-deux (22) pratiques médicinales traditionnelles, relatives aux oiseaux se retrouvent chez les populations béninoises. En comparaison avec les travaux de Adjakpa et al. (2002), cinq (5) nouvelles pratiques que sont la guérison de l’hémorroïde, de la candidose chez les enfants, de la faiblesse sexuelle chez l’homme, de l’accouchement prématuré chez la femme et miner une femme qu’on soupçonne d’infidélité sont appliqués. Ce qui atteste que les utilisations des oiseaux sauvages dans la pharmacopée traditionnelle sont multiples et variées (Williams et al., 2014 ; Nikolaus, 2001 ; Kizung et al., 1998 ; Reynaud et al., 1991).

Les espèces de la famille des Accipitridae sont les plus utilisées en pharmacopée traditionnelle, avec 14 espèces. Ce cas est presque identique aux travaux de Adjakpa et al.

(2002), qui ont répertorié au Bénin 14 espèces de la famille des Accipitridae et avec les travaux de Nikolaus (2001) au Nigéria avec 27 espèces. Ces données montrent combien les Accipitridae font partie de la prédominance des oiseaux utilisés dans la médecine traditionnelle dans la vie des peuples africains.

42 Aussi, l’utilisation de ces oiseaux en pharmacopée béninoise est souvent basée sur l’observation comportementale des espèces, de leurs habitats et des histoires et légendes les concernant et aussi les cris et chants des espèces. Ce constat aussi a été fait par Nikolaus (2001) au Nigéria. Pour Tih et al (2017), les différents caractères comportementaux des oiseaux sont des interprétations personnelles des peuples, mais aussi des connaissances reçues après des années d’observation et des enseignements depuis des générations très lointaines. En effet, les espèces de la famille des Strigidae sont utilisées pour le traitement des maladies mystérieuses du fait de leur mode de vie nocturne et du fait qu’elles sont assimilées aux auxiliaires des sorciers pour des fins mystiques.

L'utilisation des oiseaux est multiple et variée et tous les organes de ces oiseaux sont utiles en pharmacopée traditionnelle. La libération du pouvoir pharmacologique des oiseaux est très souvent renforcée par l’association à d’autres ingrédients (Adjakpa et al., 2002). Cette assertion est soutenue par Tih et al. (2017) lorsqu’il a travaillé sur les oiseaux que le peuple Gouro de la Marahoué de Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest) utilisait dans la pharmacopée. Il est parvenu à trouver que certains produits des oiseaux vendus (os, plumes, ongles et autres) sont mixés avec quelques additifs végétaux ou animaux en vue d’avoir l’effet escompté.

Les considérations culturelles de la faune aviaire au Bénin occasionnent une exploitation abusive qui se révèlent comme un handicap à la conservation de la faune aviaire. Autour de ces pratiques culturelles, le commerce d’animaux morts et /ou vivants sur les marchés accentue la vulnérabilité des espèces au Bénin. Le continent africain est une région prioritaire pour les évaluations de la vulnérabilité car une plus grande proportion de l’avifaune est utilisée et vendue sur les marchés pour la médecine traditionnelle. En effet, William et al., (2013) ont identifié au niveau national, 26,6% (134) des 503 espèces d'oiseaux du Bénin, 23,6% (200) des 848 espèces d'oiseaux du Nigéria et 11,1% (84) des 754 espèces d'oiseaux d'Afrique du Sud qui sont commercialisées pour la médecine traditionnelle. Le Bénin constitue donc l’un des moteurs importants du commerce des oiseaux en Afrique.

L’exploitation des oiseaux par l’homme est une cause de mortalité additionnelle. La baisse des effectifs d’une population peut entrainer indirectement la chute des effectifs d’autres espèces liées, et ainsi avoir un impact à l’échelle de l’écosystème. C’est le cas notamment lorsqu’un prédateur voit les effectifs de la population proie chuter. L’exploitation de certaines espèces peut les conduire à se déplacer en dehors de leur habitat vers un habitat de moindre qualité ce qui peut entrainer une baisse du taux de survie et/ou du succès de reproduction de

43 l’espèce ; et ainsi réduire la viabilité de la population. L’exploitation des espèces peut conduire à la destruction involontaire d’espèces non cibles (Daniel et al., 2019). L’autre forme de pression notée sur certaines espèces prélevées est la présence des espèces menacées inscrites dans la liste rouge de l’UICN. On a par exemple la grue couronnée (Balearica pavonina) qui est une espèce vulnérable, le vautour Oricou (Aegypius tracheliotus), une espèce en danger critique.

Ces constats de prélèvement des espèces vulnérables sont contraires aux dispositions légales du Bénin en matière de chasse (Loi n° 2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin) et les articles 31, 32, 33 et 34 de cette loi détaillent ces différentes interdictions. Aussi, l’adhésion du Bénin à la convention de Washington permet de contrôler l’exploitation des espèces de la faune et de la flore inscrites aux annexes de la dites convention.

44

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Au terme de cette étude sur l’utilisation des oiseaux dans la pharmacopée traditionnelle, il ressort que les oiseaux possèdent plusieurs vertus thérapeutiques. Tout comme les plantes médicinales locales et les autres animaux, les produits des oiseaux sont précieux dans les traitements des maladies auprès des communautés. Les Accipitridae sont les oiseaux les plus nombreux à être utilisés dans cette pharmacopée. Ils interviennent soit seuls soit en association avec d’autres éléments organiques ou inorganiques. Plusieurs espèces d’oiseaux peuvent être associées pour servir d’ingrédients dans cette pharmacopée traditionnelle.

Il faut reconnaître au plan méthodologique que les informations recueillies sur les connaissances ethnozologiques lors de cette étude dépendent surtout de l’état d’âme des enquêtés et ne représentent pas toujours les vraies connaissances sur les oiseaux. Mais cependant, cette étude permet de mieux appréhender les relations étroites entre l'homme et les oiseaux. La diversité des connaissances sur les oiseaux, l’utilisation variée de ses organes et produits montrent des faiblesses pour la conservation et la valorisation des espèces aviaires.

Des enquêtes doivent être élargies aux marchés non explorés dans toutes les communes du pays en vue d’avoir une liste exhaustive des espèces d’oiseaux utilisés en pharmacopée traditionnelle au Bénin. Il est aussi nécessaire de se documenter sur les usages des oiseaux dans les communautés autochtones parce que les études de marché ne fournissent pas à elles seules une image complète des utilisations des oiseaux. Il faut aussi sensibiliser les commerçants sur l’exploitation durable des oiseaux commercialisés afin de contribuer non seulement à la préservation d ’une part importante de la biodiversité mais aussi à l’amélioration des conditions de vie des communautés. Des études scientifiques permettront d’élaborer des tableaux des recettes thérapeutiques à partir d'organismes d'origine aviaire. Enfin, des travaux peuvent s’effectuer sur les différents principes actifs contenus dans les différents organes de ces oiseaux en vue de la confection des produits plus élaborés avec des prescriptions bien définies.

xii

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xvii

ANNEXES

Annexe I : FICHE D’ENQUETE

FICHE DE COLLECTE DES DONNEES SUR LES OISEAUX MORTS ET /OU VIVANTS AU BENIN

Arrondissement : ………..Quartier de ville/village :………

Nom du site : ………...Coordonnées géographiques………

1.2 Identités de l’enquêteur et du guide

Nom et Prénoms de l’enquêteur :………

Nom et Prénoms du guide :………

1.3 Identité de l’enquêté (e)

Noms et Prénoms :………Sexe:…………

Date de naissance (facultative) :………Religion :………

Age : Jeune (mois de 30 ans) : Adulte (30 – 60 ans) : Vieux (60 ans au plus) : Langue maternelle :………

Ethnie :……….Village d’origine : ………

Statut matrimonial : Marié Célibataire Divorcé Veuf Niveau d’instruction : Primaire Secondaire Université Alphabétisation : Oui Non

Ancienneté dans l’activité : (année)………

_______________________________________________________________________________

2. COMMERCE D’OISEAUX MORTS ET OU VIVANTS 2.1 Quelles sont les différentes activités que vous menez ?

Activités Rang

2.4 Pour quelles raisons pratiquez-vous le commerce des animaux morts et/ou vivants ?

xviii

Par respect à la tradition Pour des raisons économiques Par passion Autres (à préciser)

………

2.5 Il y a-t-il d’autres vendeurs dans la localité ? Oui Non 2.6 Que commercialisez-vous ?

………

………

2.7 Disposez-vous d’un livre de référence pour l’identification des oiseaux ? Oui Non

3. APPROVISIONNEMENT ET CONSERVATION DES OISEAUX 3.1 Auprès de qui achetez-vous les oiseaux ?

Vous-même (chasse) Grossistes Chasseurs Fournisseurs et chasseurs 3.2 Où achetez-vous les oiseaux ?

Ville/villages du Bénin Extérieur du Bénin

3.3 Fréquence d’approvisionnement :

3.4 Avec quels moyens effectuez-vous le transport des marchandises ?

Location de voiture Location de bateau vos propre moyens de transports 3.5 A combien estimez vous les couts du transport en FCFA ?

3.6 Quelle méthode utilise les chasseurs pour se procurer les oiseaux ? Empoisonnement Abattage (fusil) Capture Collecte des carcasses Ne sait pas

3.7 Sous quelle forme vous vous procurez l’espèce :

Animal en entier Organes isolés Les deux à la fois 3.8 Quels moyens de conservation des oiseaux utilisez-vous ?

Utilisation du sel Séchage Les deux à la fois Autre (préciser)

3.9 Quelle est la durée moyenne de conservation ?...

3.10 Enregistrez-vous des pertes dues à la pourriture ? Oui Non 3.11 Si oui, à quelle période de l’année enregistrez-vous plus de perte ?

xix

3.12 . Si non, quelles dispositions prenez-vous ? 4. VENTE DES OISEAUX

4.1 Quels autres marchés fréquentez-vous pour la vente des oiseaux ?

………

……….

4.2 Qui sont vos principaux clients ?

Guérisseurs traditionnels Simple individus

4.4 Sous quelle forme les oiseaux sont-ils vendus ?

Entier surtout En morceau surtout Les deux à la fois 4.5 Combien d’oiseaux vendez-vous par semaine ? ………..

4.6 Combien coute un oiseau ?

4.7 Variation des prix suivant les saisons ? Période de l’année

5.1 Quelles sont les espèces d’oiseaux les plus demandées ?

………

………

5.2 Quelles sont les organes d’oiseaux les plus demandées ?

...

...

...

5.3 Citez les vertus médico-magiques d’oiseaux vendus

xx

Nom local des oiseaux

Nom français

Vertus médicinales

Observations

5.4 Les oiseaux sont-ils ou non utilisés avec d’autres ingrédients incluant les autres espèces animales ou végétales? Oui Non

Pourquoi ?

5.5 Citer autres espèces animales ou végétales associés aux oiseaux en pharmacopée Nom

local des oiseaux

Nom français des oiseaux

Nom local de l’espèce

Nom français de l’espèce

5.6 Quelles sont les autres espèces d’animaux vendus, outre les oiseaux ?

xxi

Nom local des oiseaux

Nom français Pouvoir occulte

6. EVOLUTION DU COMMERCE

6.1 Existe-t-il des dispositions particulières (rituel par exemple) à prendre avant de capturer ou de tuer

6.1 Existe-t-il des dispositions particulières (rituel par exemple) à prendre avant de capturer ou de tuer

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