CE QUE L’ON PEUT OBSERVER
CE QUE L’ÉDUCATRICE PEUT FAIRE En matière de communication et de langue
parlée, le trottineur :
Communique de façon non verbale par ses expressions et ses gestes;
Communique verbalement par des mots seuls d’abord, puis par des phrases simples;
Utilise des mots ou des groupes de mots pour exprimer ses désirs, attirer l’atten‐
tion, protester, commenter ou pour saluer;
Nomme les objets ou les gestes dans des livres en pointant les images;
Demande plus d’information (« Pourquoi? »
« Qu’est‐ce que c’est? », etc.).
Pour aider le trottineur à communiquer et à s’exprimer oralement, l’éducatrice peut :
Se servir de ce qui intéresse le trotti‐
neur pour lui enseigner de nouveaux mots et de nouvelles idées;
Utiliser différents moyens de commu‐
nication lorsque la situation s’y prête (signes, gestes, images, etc.);
Donner à chaque trottineur l’occasion de tenir une conversation;
Répondre au trottineur qui tente de communiquer;
Tenir de véritables conversations avec lui.
Dans un milieu qui favorise la langue parlée et la communication, on peut trouver :
Du matériel qui favorise la conversation (livres, marionnettes, poupées, miroirs, etc.);
Des photos de trottineurs et de leur famille.
Volet 3 – Connaissance et appréciation de la langue écrite
L
E BÉBÉPour favoriser la connaissance et l’appréciation de la langue écrite, il faut mettre le bébé en présence d’écrits et de livres dès les premières années de sa vie. Le bébé :
Démontre du plaisir à écouter des livres musicaux;
Explore les livres avec intérêt :
– Il les met dans sa bouche, les touche, les déplace, les lance;
– Il montre et nomme des images.
CE QUE L’ON PEUT OBSERVER
CE QUE L’ÉDUCATRICE PEUT FAIRE Le bébé que l’on met très tôt en
présence de livres:
En explore les caractéristi‐
ques physiques : il les mâche, les touche, les tient, se les met dans la bouche et en tourne les pages;
Vocalise et réagit à la vue des images;
Reconnaît ses livres préférés par la couverture;
Babille avec plus de cohé‐
rence en commençant à prononcer des mots.
L’éducatrice doit amener le bébé à connaître et à aimer les livres. Elle peut :
Mettre à la disposition du bébé des images et des livres adaptés à son âge; des livres qu’il peut manipuler, des livres de textures diverses avec de belles images, une abondance de couleurs et qui produisent des sons;
Regarder des albums avec le bébé et en nommer les images;
Fournir des livres avec des images simples et réalistes et les utiliser pour développer le vocabulaire et la compréhension;
Consacrer une période quoti‐
dienne aux livres.
Dans un milieu qui favorise la connaissance et l’appréciation de la langue écrite, on peut trouver :
Des livres d’enfants de tous genres, de construction solide, en tissu ou en vinyle, de même qu’un tableau feutre;
Des espaces moelleux et confortables pour feuilleter les livres (oreillers, tapis, animaux en peluche, etc.).
L
E TROTTINEURPlus que le bébé, le trottineur s’intéresse aux livres et aux activités liées à la lecture. Il :
Explore les livres;
S’intéresse aux histoires qu’on lui lit;
Fait le lien entre ce que le livre raconte et sa propre expérience;
Améliore ses connaissances au sujet des livres et de la façon de les lire;
Réagit aux images et les décrit.
CE QUE L’ON PEUT OBSERVER
CE QUE L’ÉDUCATRICE PEUT FAIRE L’intérêt du trottineur pour les livres
se manifeste de diverses façons. Il :
Choisit les livres qui l’intéressent;
Demande qu’on lui lise son livre pré‐
féré;
Montre et nomme les images;
Raconte l’histoire en s’exprimant par des groupes de mots;
Tient le livre à l’endroit et tourne les pages dans le bon sens.
L’éducatrice doit guider le trottineur vers la décou‐
verte du livre et de la langue écrite. Elle peut :
Mettre plusieurs livres intéressants à sa portée;
Sur les murs, attacher des pancartes, des affi‐
ches attrayantes avec des mots écrits;
Faire la lecture au trottineur en lui pré‐
sentant des livres avec des images et un vocabulaire riche et descriptif;
Expliquer les mots nouveaux en se servant des connaissances et du vocabulaire qu’il a déjà acquis;
Faire la lecture tous les jours, individuellement ou en groupe;
Enseigner le respect des livres.
Dans un milieu propice à la
connaissance et à l’appréciation de la langue écrite, on peut trouver:
• Des livres de tous genres, en tissu ou en vinyle, de gros livres, de même qu’un tableau et des affiches où l’écrit est pré‐
sent;
• Des endroits confortables pour feuilleter les livres (chaises moelleuses, tapis, oreillers, animaux en peluche, etc.).
Volet 4 – Éveil à l’écrit
L
E BÉBÉLe bébé s’intéresse à tout ce qui l’entoure. Il :
Commence à développer sa coordination œil‐main;
Manipule du matériel avec plus de dextérité; il touche aux jouets, joue avec ses orteils, secoue les clés pour faire du bruit, tire la couverture vers lui pour atteindre un objet;
Explore le matériel écrit qui lui tombe sous la main.
CE QUE L’ON PEUT OBSERVER
CE QUE L’ÉDUCATRICE PEUT FAIRE De nombreux mouvements et gestes
sont nécessaires pour que le bébé prenne conscience de ce qui l’entoure, y compris l’écrit. Par exemple, il :
Suit les objets des yeux, les passe d’une main à l’autre, bouge sa main pour dire au revoir;
Tient des objets entre le pouce et l’index;
Gribouille sur du papier en utilisant des gros crayons ou des crayons à colorier.
Pour amener le bébé à prendre conscience de l’écrit, l’éducatrice peut :
Fournir des crayons à colorier et d’autres accessoires pour écrire et gribouiller;
Considérer le gribouillis du bébé comme le début de l’écriture;
Inscrire le nom du bébé sur ses productions, sur son casier et sur son matériel, tout en expliquant au bébé ce qu’elle fait.