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II. Partie Méthodologie

4.5 Conclusion générale

Notre recherche s’est essentiellement centrée sur l’analyse des compétences langagières des enfants ASD. Alors que la moitié des ASD (les NG-ASD) se comportent principalement comme des TD au niveau langagier, les résultats indiquent que l’autre moitié (les G-ASD) présente des déficits morphosyntaxiques qui touchent les mêmes structures que les G-SLI, c’est-à-dire les énoncés qui impliquent des mouvements syntaxiques ou un enchâssement (tels que les phrases passives, les questions « qu- », les phrases relatives et complétives). En effet, les données de notre étude ont permis de confirmer les déficits morphosyntaxiques reconnus chez les enfants SLI par de nombreux auteurs (Jakubowicz et al., 1998 ; Jakubowicz, 2003 ; Parisse & Maillart, 2004 ; Tuller et al. 2011, entre autres). De plus, les G-ASD, ainsi que les G-SLI, ont de faibles compétences en MDT phonologique, puisqu’ils échouent à l’épreuve de répétition de non-mots. Des difficultés à cette épreuve sont un marqueur clinique de troubles de langage. Enfin, les compétences langagières de nos deux populations cibles (les G-SLI et les G-ASD) ne sont aucunement liées à leurs compétences non-verbales. Dès lors, ces résultats nous permettent de confirmer notre hypothèse principale, à savoir qu’il existe certainement un chevauchement entre les troubles spécifiques du langage et les troubles du spectre autistique. Toutefois, nous devons rester prudents car les pourcentages ainsi que les erreurs commises par ces deux populations ne sont pas toujours totalement identiques. De plus, nous n’avons pas pu comparer les performances des G-ASD à celles de G-SLI pour la tâche de phrases passives par manque de données. Il serait alors intéressant d’évaluer de façon plus approfondies les compétences de ces deux populations dans cette épreuve impliquant des structures morphosyntaxiquement complexes. Enfin, dans une perspective future, il serait également utile de créer une tâche évaluant la théorie de l’esprit efficace afin d’évaluer l’éventuel impact des processus pragmatiques dans les déficits langagiers, tant chez les enfants ASD que chez les SLI. En effet, comme nous l’avions relevé,

il existe des enfants SLI ayant des troubles pragmatiques avérés (Osman et al., 2011). La confirmation de ces résultats soutiendrait d’autant plus l’existence d’un chevauchement à double-sens et pourrait avoir un impact dans la prise en charge des enfants SLI.

Sur le plan clinique, notre étude permet de mettre en évidence la présence de troubles du langage oral avérés chez certains ASD et démontre qu’il est indispensable d’évaluer cet aspect dans la prise en charge logopédique de cette population. En effet, les traitements des enfants ASD impliquent généralement un travail sur les aspects pragmatiques du langage ; or, comme nous l’avons soulevé à plusieurs reprises, la moitié de cette population présente également des troubles morphosyntaxiques spécifiques. En étant conscients de cela, les logopédistes pourraient adapter le travail effectué avec ces enfants, en conjuguant la remédiation des difficultés pragmatiques à celle des déficits morphosyntaxiques. De plus, des études précédemment réalisées à l’Université de Genève ont établi qu’environ 61% des enfants SLI présentent également un diagnostic de dyslexie (Chapelet, 2014). Les enfants ASD présentant des déficits similaires aux SLI pourraient donc également être sujets à des difficultés spécifiques du langage écrit. Il serait donc indispensable de déceler également ces déficits afin de prendre adéquatement en charge l’enfant ASD dans sa scolarité (en ayant par exemple accès aux mesures « dys » genevoises31, inaccessibles actuellement pour les enfants sur le spectre autistique).

31 http://edu.ge.ch/beph/spip.php?article111

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Annexes

Liste des annexes :

Annexe I : ... 76 Annexe II : Données cliniques ASD ... 83 Annexe III : Données cliniques SLI ... 84 Annexe IV: Protocole de passation ... 85 Annexe V: Type de phrases de la tâche des passives... 98

Annexe I :

a) Recrutement des participants

Pour ce projet de recherche, nous cherchions des enfants atteints d’un trouble spécifique du langage, des enfants atteints d’un trouble du spectre autistique, ainsi que des enfants tout-venant.

Pour les recruter nous avons contacté, par e-mail ou téléphone, les parents d’enfants ayant participé à de précédentes études. Nous sommes également entrées en contact avec des logopédistes, des psychologues, ainsi qu’avec l’association Autisme Suisse Romande. Les associations et les professionnels recevaient une affiche qu’ils pouvaient mettre dans leurs locaux (voir point b) ainsi qu’une lettre décrivant notre recherche (voir point c) Les parents recevaient un document décrivant l’objet et le but de notre recherche, ainsi que le déroulement des séances de passation des tests (voir point d).

Nos critères de recrutement étaient les suivants : les enfants devaient être âgés de 5 à 10 ans, francophones monolingues ou bilingues natifs. Les enfants atteints d’un ASD ont été recrutés en Suisse Romande, en France voisine et à Tours (Centre référence langage). Les enfants atteints d’un SLI ont été recrutés à Tours (Centre référence langage) ainsi qu’à Genève avec la collaboration de logopédistes indépendantes. Les contrôles ont été recrutés à Tours et par le biais d’une école primaire à Genève.

Pour les enfants ASD et SLI, la procédure utilisée lors des séances de passation était la suivante : après avoir convenu d’un rendez-vous avec les parents de l’enfant, nous nous rendions à son domicile pour une première séance. La séance commençait par une prise de contact avec l’enfant ainsi qu’avec sa famille et durant laquelle nous faisions signer un accord de participation à la recherche et d’exploitation (anonyme) des résultats (voir point e).

b) Affiche pour professionnels

c) Lettre aux professionnels

d) Lettre aux parents

e) Formulaire de consentement

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