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D.6 Mise en oeuvre

D.6.3 Compteurs 6 `a 10

L’ensemble des compteurs 6 `a 10 est divis´e en deux blocs. Le premier bloc est

consti-tu´e du seul compteur 6 : il sert `a g´en´erer le signal T/16. Le deuxi`eme bloc est consticonsti-tu´e

des compteurs 8 `a 10 : il permet d’estimer le d´ecalage angulaire entre l’analyseur et le

polariseur tournant au d´ebut de la mesure effective. Ces deux blocs sont contrˆol´es par le

compteur 7 qui permet de fixer le d´ebut de la mesure. Celle-ci commence lorsque

l’analy-seur passe par sa position de r´ef´erence rep´er´ee par une impulsion du signal top0 analyl’analy-seur,

comme montr´e sur le chronogramme D.4.

Le compteur 6 g´en`ere le signal T/16. Il est utilis´e en g´en´eration de signal carr´e. Il

agit donc comme un diviseur de fr´equence du signal roue analyseur. Il est contrˆol´e par un

signal gate ´emis par le compteur 7. Cette op´eration permet d’avoir la g´en´eration du signal

T/16 synchronis´e sur le signal top0 analyseur, comme montr´e sur le chronogramme D.4.

Les compteurs 8 `a 10 ainsi que la porte & permettent effectivement de d´eterminer

le d´ecalage angulaire entre analyseur et polariseur tournants au d´ebut de la mesure

ef-fective. Le compteur 10 permet de synchroniser le d´ebut de cette estimation au d´ebut

de la mesure effective. Il g´en`ere un signal contrˆolant les compteurs 8 et 9 `a la fin de la

phase d’acc´el´eration de l’analyseur tournant, comme montr´e sur le chronogramme D.5. Le

signal en sortie de la porte & permet d’activer le compteur 8 entre le d´ebut de la mesure

effective (qui commence au premier front montant du signal roue analyseur apr`es la phase

d’acc´el´eration) et le moment o`u le polariseur tournant a termin´e son tour en cours et

effectu´e trois tours complets suppl´ementaires. Le contenu du compteur 8 repr´esente donc

le d´ecalage angulaire, en nombre d’impulsions du polariseur tournant, entre le polariseur

tournant et l’analyseur tournant major´e des 768 impulsions correspondant aux trois tours

suppl´ementaires du polariseur. Ces trois tours suppl´ementaires sont inutiles ; ils sont

pr´e-sents par suite d’une limite ´electronique des compteurs. On obtient donc le d´ecalage entre

les deux ´el´ements tournants au d´ebut de la mesure effective par ({compteur 8}-768).

Fig. D.4: Chronogramme des signaux du bloc de comptage responsable de la g´en´eration

du signat T/16.

D.6 - Mise en oeuvre

Fig. D.5: Chronogramme des signaux du bloc de comptage du d´ecalage angulaire entre

analyseur et polariseur tournants au d´ebut de la mesure effective.

D.7 R´esum´e

L’ellipsom`etre `a polariseur et analyseur tournants permet de mesurer directement sans

faire intervenir d’hypoth`eses ou de mod`eles de l’´echantillon ´etudi´e les param`etres

ellip-som´etriques g´en´eralis´es : tan Ψpp, tan Ψps, tan Ψsp, cos ∆pp, cos ∆ps, cos ∆sp. On obtient

´egalement les param`etres«secondaires» : cos(∆pp−∆ps), cos(∆pp−∆sp), cos(∆ps−∆sp).

Ceci est rendu possible grˆace `a l’introduction d’une double modulation de l’intensit´e

lu-mineuse. En cela il constitue un progr`es certain par rapport aux techniques classiques

d’ellipsom´etrie g´en´eralis´ee du type polariseur tournant ou analyseur tournant. Un

ellipso-m`etre `a polariseur tournant et analyseur tournant `a deux ´el´ements a ´et´e propos´e dans la

litt´erature dans le seul cadre de l’ellipsom´etrie conventionnelle et dans un rapport de

fr´e-quence diff´erent du nˆotre [171, 172]. L’ellipsom`etre `a polariseur et analyseur tournant est

une extension simple de la technologie `a polariseur ou analyseur tournant. Un prototype a

´et´e r´ealis´e `a faible coˆut avec le seul ajout d’une carte de comptage. Le d´etail ´electronique

du montage a ´et´e donn´e et valid´e par diff´erents tests. Une partie de ces premiers tests a

n´eanmoins montr´e des erreurs de quelques pourcents par rapport `a la th´eorie qui sont trop

importantes pour ´etudier des effets d’anisotropie. La caract´erisation et l’identification des

sources de bruit et d’erreurs permettraient d’am´eliorer la mesure.

Ces erreurs sont dˆues majoritairement aux fluctuations dans le mouvement de

rota-tion des moteurs. La pr´esence de deux moteurs implique deux fois plus de sources de

fluctuations sur le signal analys´e. La principale difficult´e concernant les instruments `a

double modulation est d’´etablir une synchronisation et un rapport de fr´equence de

rota-tion constant entre les deux moteurs. Une solurota-tion consiste `a utiliser des moteurs pas `a

pas command´es par un mˆeme cr´eneau d’impulsions divis´e aux fr´equences correspondantes

aux deux moteurs. Ainsi un rapport de fr´equences stable est assur´e. Cette solution facilite

de plus la proc´edure de calibrage, la phase d’acc´el´eration se faisant syst´ematiquement

dans un rapport de vitesse constant pour les deux moteurs. Les instruments `a double

modulation impliquent de mani`ere g´en´erale davantage de composants et davantage

d’´el´e-ments `a calibrer et donc davantage de sources d’erreurs. En comparaison, les extensions

d’instruments `a simple modulation `a l’ellipsom´etrie g´en´eralis´ee pr´esentent l’avantage de

la simplicit´e. La d´etermination des param`etres ellipsom´etriques passe n´eanmoins par

plu-sieurs mesures pour diff´erentes configurations de l’instrument. Il est possible dans ce cas

pour chacune de ces diff´erentes mesures de se placer dans les conditions optimales.

L’in-conv´enient de cette approche est qu’elle est indirecte et plus longue.