De
convoquerune
fois parmois
les associés deru.
P. en réunions depropagande
et d'action.V.
— Action interdiocésaine et nationale.
Pour
aider lesComités
paroissiaux et diocésains,promouvoir
les Congrès régionaux et Vaction inter-diocésaine, le Comité généralnommera
tous les trois ans,pour chaque
région, son délégué régional, qui sera son représentant direct (1).(1) h* Osserçatore Romano des 26 et 27 avril 1920 fait suivre ces Statuts de l'observation suivante : « Les délégués régionaux du Comité directeur général, chargés de représenter directement celui-ci dans les limites de la région, contribueront à imprimer au mouvement plus de souplesse et d'unité. De plus, ces délégués répondent à une nécessité qui, espérons-le, ne sera pas éternelle.
Organiseràtravers l'Italie des tournéesde propagande en faveur de l'U. P. représenterait une dépense énorme; à moins de frais, les délégués régionaux peuvent tenir le rôle des propagandistes
Chaque année
sera convoqué, àRome, un
Congrès des présidentsou
représentants deS Comités diocésains.Le
Comité généraly
fera son rapportmoral
sur l'action<îatholique
pendant Tannée
écoulée et développerases projets
pour Tannée
suivante. Il présentera lecompte rendu
financier.Tous
les trois ans, le Congrèsnommera
les quatreanembres
électifsdu Comité
directeur etdeux
con-trôleursdu budget
(1).***
Telle est cette
U.
P. italiennecomblée
d'élogespar
les Souverains Pontifes, et qui,en
1914, attei-gnait le chiffrede 200.000
adhérents.Elle est,
comme nos
unions catholiques, àbase
paroissiale et diocésaine,
avec un
fortélément
cen-tralisateur.Le
rôle de Tapostolat laïquey
estmis
en
grand honneur.
Si le prêtre est partout présentcomme
assistant-ecclésiastique^ il'
n'est nulle part directeur ni président.
•qui font défaut».
Un
desvœux
duIV« Congrès des Comitésdio-<iésains de VU. P. que Benoît
XV
souligna avecle plus d'insis-tance fut lafondation d'un groupe depropagandistes, d'une école•de conférenciers chargés de faire rayonner le programme de pensée et d'action de TU. P. par toute l'Italie.
(1) Les statuts particuliers des Comitésdiocésains et des Comités paroissiaux sont calqués sur les statuts généraux qu'on vient
<ie lire.
On
en lira le détaildansla«Documentation catholique a,ioc. cit.
III
PieXIet lesnouvelles directivesde <(l'Actioncatholique»^
substituée à « l'Union populaire ».
Les
troubles suscitéspar
le parti fasciste puis, letriomphe
politique qui vintcouronner
l'audacede son
chef Mussolini devaient créerau
Partipopu-laire et
même à FUnion
populairede
graves diffi-cultés.Les
catholiques italiens étaientmenacés de
connaître à leur tour ces divisions politiquespar
lesquelles les catholiques français furent si
souvent
réduits à l'impuissance.Pour
éviterautant que
possible cet écueil, Pie
XI, par
la lettredu
cardinal secrétaire d'État adressée, le 2 octobre 1922, àrÉpiscopat
d'Italie, rappelleque
les organisations catholiques n'ontpas
à semêler
directementde
politique (1).
(1) Voici quelques extraits de cette lettre : «Votre Grandeur n'ignore pas que, dans ces derniers temps, le Saint-Siège a été l'objet d'accusations et d'attaques de la part de la presse libé-rale, sous prétexte d'accords avec le Parti populaire, comme si
celui-ci était l'émanation du Saint-Siège ou la représentation
officielle des catholiques au Parlement et dans le pays.
« Contre ces insinuations absolument fausses et calomnieuses^
le Saint-Siège n'a jamais manqué de protester énergiquement déclarant à diverses reprises que, fidèle au principe de ne pas se laisser engager dans le jeu des compétitions politiques, il était toujours resté, et il entendait rester totalement étranger au Parti populaire
comme
à tout autre parti politique, tout en se réservant d'adopter à son égard,comme
vis-à-vis d'autrespartis.Il
ne
â'agitpourtant pas
de renoncer à Taction catholique plus nécessaireque
jamais. L'encyclique«
Ubi
arcanoDei
» (1), l'allocution «Gratum
nobis »,prononcée au
Consistoire secretdu 23 mai 1923
(2),insistent sur cette nécessité :
«
Chacun
voit, dit le Souverain Pontife, Fimpor-tance d'une puissante action catholique,non
seule-une attitude de réprobation et de blâme si le Parti populaire venait à se mettre en opposition avec les principes dela religion et de la morale chrétienne.«Le Saint-Siège ne doute pas que l'attitude des évêques et des curés, dans leur généralité, ait été conforme aux instructions données plusieurs fois à cet égard par les Pontifes romains, en
particulierparLéonXIII,auxévêques deBohême,etpar Benoît
XV
à ceux de Belgique et de Pologne, instructions confirmées par
le Saint-Père Pie XI heureusement régnant. Mais
comme
ils'agit d'une matière délicate et complexe, le Saint-Siège croit opportun d'attirer sur ce point, toujours plus vive et vigilante, l'attention des évêques.
«Assurément, on ne peut contester aux évêques et aux curés le droit d'avoir, en tant que citoyens privés leurs opinions per-sonnelles et leurs préférencesr politiques, pourvu qu'elles soient conformes aux exigences de la conscience droite et aux intérêts religieux. Mais il est pareillement évident qu*ils devront, en tant qu^èvêques et que curés, se tenir tout à fait en dehors des luttes des partis, au-dessus de toutes compétitions politiques.
«Il est bien vrai que, dans la pratique, il n'est pas toujours
facile de marquer avec précision la limite de la distinction qu'on vient d'indiquer; et il ne peut, en conséquence, être facile, dans
lavariété des cas particuliers, de décider quand une action déter-minée regarde seulement la personnalité publique qui émane
de la fonction.
En
ces cas douteux, comme aussi en tous ceux où l'action de l'évêque et du curé pourrait nuire aux intérêts religieux des âmes confiées à leurs soins, le zèle éclairé du bon pasteur rChésitera pas à s^abstenir d'actes de ce genre ».(1)
On
peut en lire le texte traduit dans la Docum. cathoL^t. IX, col. 67-87.
(2) Docum. cathol., 16 juin 1923, col. 1475-1476.
ment pour
la vitalité religieuse et le bien de VÉglise,mais
encore dans l'intérêt de la civilisation et de la société. C'est pourquoi dans l'Encyclique (Ubi arcano Dei),Nous
déclarons clairement et avec insistance<iue l'action catholique relève incontestablement