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Chapitre 1: Etude bibliographique

III. Les infections bactériennes et antibiothérapie

4.2. Capparis spinosa L

Le Câprier épineux (Fig.18) est un sous-arbrisseau à rameau étalé, d’un mètre ou plus, aux tiges lignifiées à la base, vertes et flexibles plus haut, simples ou parfois ramifiées, feuilles glauques, charnues, ovales, alternes, à pétiole court et muni à la base de 2 épines recourbées, fleurs solitaires, grandes, longuement pédonculées ; calice à 4 sépale concave ; corolle à 4 pétales ovales, arrondis, blanc-rosé et nombreuses étamines à longs filets pourprés, la floraison est au mois de mai, les jeunes pousses se développent chaque année grâce aux souches bien développées. Le fruit est une baie déhiscente, coriace, de 2 à 4 cm de long, de forme ovoïde et d’une couleur verte au début du grossissement et rougeâtre à maturité, contenant plusieurs graines réniformes (Baba Aissa, 2000, Messaoudi, 2005).

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Figure18. Capparis spinosa L. (https://godasagardener.com/tag/capparis-spinosa). 4.2.2. Origine et répartition géographique

Le Câprier épineux se trouve depuis les côtes atlantiques des îles Canariens et du Maroc jusqu’à la Mer Caspienne en Iran, il a été naturalisée dans de nombreux pays au climat méditerranéen, l’Australie, Espagne, France, Italie, Grèce, Türkiye, Maroc et l’Algérie. C’est une espèce spontanée répartie dans les régions humides et semi-arides, les expositions Sud et Sud-Est, les sols marneux et schisteux très fragiles, les rochers calcaires, les pentes argileuses, les terres légères, graveleuses et les sols sablonneux secs; le Câprier s’accommode bien des sols les plus mauvais (Benseghir-Boukharie et Seridi, 2007).

4.2.3. Composition chimique

C. spinosa contient des composés volatils à odeur d’ail, principe amer, le sélénium, acides (caprique, rutique, pectique), saponine, tannin, alcaloïde (stachydrine), enzyme (myronase), flavonoïdes (rutine (rutinoside de quercétine 3), rutinoside de la quercétine 7, quercétine 3 glucoside-7-rhamnoside, kaempferol-3-rutinoside, kaempferol-3-glucoside et kaempferol-3- rhamnorutinoside) (Baba Aissa, 2000).

4.2.4. Utilisation traditionnelle et activités biologiques

Le Câprier épineux a un effet bénéfique en tant que plante condimentaire (Baba Aissa, 2000). Les feuilles sont utilisées contre les piqures d’insectes, laxatif, infections oculaires, dépuratifs, astringentes, faiblaisse capillaire (Satynarayana et al.,2008), stomachique, tonique apéritifs, les douleurs de la goutte et des articulations du pied, les plaies et les ulcérations (Baba Aissa, 2000), diurétique (Zeggwagh et al., 2007), Le Câprier épineux est indiqué aussi pour l’atonie intestinale, l’engorgement du pancréas, météorisme, insuffisance hépatique, le rhumatisme, cachexie, excite, céphalique, scorbut (Messaoudi, 2005).

Par ailleurs, la plante s’est révélée une bonne source de composés antiinflammatoire (Rahmani et al., 2013), antidiarrhéique (Satynarayana et al., 2008), activité hépato-protectrice, activité puissante sur la diminution des triglycérides et le cholestérol plasmatique (Eddouks et al., 2005), antihyperglycémiante, anti-obésité, antispasmodique (Baba Aissa, 2000), antioxydante,

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antivirales, immuno-modulatrices, antileishmania,antimicrobienne, antifongique (Lam et Ng, 2008), antimutagène, anticancéreuse et antithyroïde (Rahmani et al., 2013).

4.3.

Lepidium sativum

L.

4.3.1. Description botanique

Le Cresson alénois est un petit arbrisseau (Fig.19), semi parasitique, avec des branches minces, qui peuvent atteindre une hauteur de 18 cm avec l'obscurité gris ou presque noir ou rougeâtre et une écorce rugueuse, l'aubier est inodore et blanc, mais le duramen est parfumé et brun- jaunâtre ou brun foncé, à feuilles persistantes, minces, opposées, ovale, sou ovales-lancéolées, glabres, les fleurs sont brunâtre pourpre, violet et sont pris en charge dans les panicules terminaux et axillaires, les fruits sont globuleux, 1,2 cm à travers, et endocarpe noir violet avec nervurée dur, les graines sont petites, de forme ovale, triangulaire et à une extrémité pointue, lisse, environ 2-3 mm de long, de 1-1,5 mm de large, brun rougeâtre, un sillon présent à la fois des surfaces allant jusqu'à deux tiers vers le bas, une légère aile comme l'extension présente sur les deux bords de la semence (Bigoniya, 2011).

Figure 19. Lepidium sativum L.

(http://www.agroatlas.ru/en/content/related/Lepidium_sativum/index.html).

4.3.2. Origine et répartition géographique

L. sativum est originaire d'Egypte et Ouest de l'Asie du Sud, il est cultivé en Inde, en Amérique du Nord et dans certaines parties de L'Europe. Cette plante aquatique vivace pousse spontanément dans le fond des ravins du Tell, les oueds et autres courants d’eau, elle est cultivée dans les environs des villes où elle est très appréciée comme salade (Lucienne, 2013). 4.3.3. Composition chimique

D’après les études de Doke et Guh (2014); les graines de Cresson alénois sont riches en protéines, fibres alimentaires, minéraux et acides aminés essentiels, des alcaloïdes (la lépidine), glucotropaeoline, l'acide sinapique et de sonester de choline, lecarotène, la cellulose, le

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calcium, le phosphore, le fer, la thiamine, la riboflavine, la niacine, l'acide urique (Lucienne, 2013). Huile de graine connue pour contenir la palmitique, stéarique, oléique, linoléique, arachidique, béhénique, les acides lignocérique, l'isothiocyanate de benzyle, le cyanure de benzyle, de stérol et sitostérol. La feuille contient des protéines, des graisses, des hydrates de carbone, minéraux, calcium et de phosphore, tracedes éléments tels que le fer, le nickel, le cobalt etiode. Les parties aériennes de la plante contient stigmast-5-en-3β, 27-diol-27-benzoate de méthyle comme l'un des produits chimiques clé, elle contient également le glucotropoeolin, 4-methoxyglucobrassicin, sinapine, l'acide sinapique, la calmoduline, sinapoy glucose, esters de caféique, pcoumaric, férulique, l'acide quinique, protéines et minéraux (Billor et al., 2005). L'isolement et le fractionnement du contenu glucosinolates de graines du cette plante délectait l'isolement et l'identification des glucotropaeoline et le 2-glucosinolatesphényléthylique tandis que l'étude du contenu en glucosinolates a révélé la présence de butyle 2-éthyleglucosinolates, glucosinolates de méthyle, butyle glucosinolates et glucotropaeoline (Radwan et al., 2007).

4.3.4. Utilisation traditionnelle et activités biologiques

L. sativum est utile dans les dermatoses, les bronchites, les calculs biliaires, les affections hépatiques et urinaires, l’asthénie, l’anémie et le scorbut, tonique, dépuratif, minéralisant, stimulant digestif (Lucienne, 2013), la dysenterie, la diarrhée (Rahimi et al., 2010), diurétique (Lucienne, 2013 ; Doke et Guh, 2014) comme un carminatif, purgatif, pour soulager le hoquet (Kirtikar et Basu, 2006), guérir les fractures (Doke et Guh, 2014), rhumatisme ( Rahimi et al., 2010) et l’hypertrophie chronique du foie et de la rate (Kirtikar et Basu, 2006).

L. sativum dote de proprieté anti-inflammatoire, antipyrétique, antidiarrhéique, antispasmodique,antidiabétique, hépatoprotectrice, antioxydante, hypocholestérolémiante, galactogogue, néphroprotectrice, nephrocurative, antihypertensive, analgésique (Doke et Guh, 2014), hypoglycémiante, antianémique (lucienne, 2013), fongicide (Radwan, 2007), chimioprotectriceet procinétique (Najeeb et al., 2011).

4.4. Centaurium erythraea L.