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n jeune élève qui se retrouve face à une affiche engagée, qu’elle soit politique, à visée préventive ou encore de dénonciation, n’a souvent pas le recul nécessaire pour comprendre le ou les messages sous-jacents que l’auteur de l’affiche souhaite transmettre. Pour compliquer encore un peu plus la tâche, ce dernier peut être à prendre au second degré, être implicite ou encore demander un certain arrière-plan de connaissance du monde pour être accessible. Par exemple, prenons l’affiche politique dite du « mouton noir », lancée par un parti suisse en 2007 et que nous avons évoquée auparavant. Bien qu’à première vue cette affiche ne visait pas les jeunes élèves puisqu’ils ne sont pas encore majeurs et donc pas encore en âge de voter, cette dernière, qui était présente dans les rues et donc aux yeux de tous, les a interpelés et a été prise au premier degré par les enfants interviewés par la TSR.

C’est pourquoi, il est essentiel de leur donner quelques outils afin que, par la suite, ils puissent mieux faire face, aborder et interpréter les affiches engagées. Comme le relèvent plusieurs ouvrages, il est courant que l’Homme se sente, à raison ou à tort, manipulé par l’image et redoute son pouvoir ou encore l’influence dont elle peut faire preuve sur lui. Ainsi, l’analyse de l’image peut être un moyen comme un autre de s’en protéger, « d’échapper à l’impression de manipulation, tellement redoutée par ailleurs » (Joly, 2006, p.39).

Ainsi, il est important de sensibiliser les élèves, dès qu’ils sont en âge de comprendre, au fait que l’affiche engagée n’est pas la reproduction exacte de la réalité, que derrière elle, il y a tout un travail de réflexion et de construction de la part de créateurs pour faire passer leur(s) message(s) ou encore leur(s) interprétation(s) du monde.

C’est en faisant un effort d’analyse et à travers des discussions avec des tiers que les élèves en grandissant pourront se construire peu à peu un esprit critique face à ce type de message. Bien sûr, certains pourront dire qu’il suffit simplement que ces jeunes élèves demandent à leurs parents la signification des affiches qui les intriguent et qu’ils ne comprennent pas. Mais je pense que cela va plus loin, que d’autres enjeux, que celui de comprendre une affiche par soi-même, sont présents. En effet, en tant que futurs citoyens du monde, amenés à donner leur avis, à voter, à faire des choix ainsi qu’à prendre des décisions tout au long de leur vie, il est important, d’aider ces jeunes élèves à devenir autonomes petit à petit dans leur vie de tous les jours. Ceci constitue également une des finalités de l’école. Cela commence par être capable de penser et de réfléchir par soi-même, sans pour autant mettre de côté les échanges avec des tiers, bien au contraire, qui sont sources d’enrichissement et d’apprentissage dans de nombreux domaines, si ce n’est tous.

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Modèle théorique de la lecture inférentielle de messages scriptovisuels

Je tiens tout d’abord à préciser que si dans ce mémoire nous nous centrerons uniquement sur la création et la mise en œuvre d’une séquence d’enseignement sur les affiches engagées, ce même genre de travail est également possible sur les affiches publicitaires, par exemple.

fin de pouvoir lire et comprendre une affiche engagée, le récepteur, comme le nomme Joly (2006), c’est-à-dire la personne qui souhaite décoder l’affiche, doit faire appel à une certaine réflexion. En effet, comme nous allons le voir par la suite, décoder une affiche ne va pas de soi, ce n’est pas une activité innée, elle pose un certain nombre de questions et implique certaines réflexions, ainsi que des connaissances préalables du monde qui l’entoure.

Face à une affiche que l’on ne comprend pas du premier coup d’œil, certaines questions se posent à nous, telles que : « Que veut dire cette affiche ? Quelle(s) signification(s) a-t-elle ? Quel(s) message(s) son créateur veut-il me faire passer ? Que dois-je comprendre ? Qu’est-ce que cette affiche provoque chez moi ? A quoi je pense en la regardant et pourquoi ? » Lorsque l’on se pose ce genre de questions, cela signifie que nous sommes en train d’essayer de décoder l’affiche qui se trouve sous nos yeux, autrement dit, que nous essayons de la lire et de comprendre sa, voire ses significations.

Mais de quoi traite-t-on lorsque nous parlons de décodage ? Quelles implications se cachent derrière ce terme ? C’est ce que nous allons développer ci-dessous. Comme explicité et susmentionné dans l’introduction, dans ce mémoire nous limiterons le décodage à celui de l’affiche engagée.

L’affiche

Tout d’abord, les affiches engagées ne sont définitivement pas le fruit du hasard, mais bien des produits fabriqués dans une certaine optique, celle que son ou ses créateurs veulent nous faire partager. Nous pourrions les comparer, par exemple, à des outils de propagande ou à des moyens de diffusion de messages donnés. Ainsi, la fonction du message scriptovisuel de l’affiche engagée est essentiellement conative, c’est-à-dire centrée sur le destinataire.

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Mais de quoi sont-elles constituées pour y arriver ? De quoi se composent-elles pour nous faire passer leur(s) message(s) ? Afin de procéder au décodage d’affiches engagées, dans notre cas, il faut savoir de quoi elles sont constituées et comment elles fonctionnent. Comme le disent Meunier & Peraya (2004) : « les techniques modernes ont multiplié les possibilités de combinaison entre modes de communications » (p.301). Ainsi, une affiche engagée met en rapport de l’iconique avec du scriptural pour faire passer un message à son ou ses destinataires ou encore récepteurs.

Je tiens à préciser qu’à travers l’iconique et le scriptural qui la constituent, il n’est pas question dans ce mémoire de faire le procès de l’affiche engagée, mais bien d’essayer de la décoder, de comprendre comment elle fonctionne et dans quel but, afin d’essayer modestement d’éduquer à l’image, pour éliminer ce sentiment, s’il existe, de manipulation que semble véhiculer l’affiche. J’ajouterai que ce que nous ne connaissons pas ou mal, nous effraie.

D’après la définition de Joly (2006), les affiches sont des images visuelles fixes médiatiques et l’image en fait partie intégrante. Intéressons-nous donc, tout d’abord, à l’image avant de passer au texte.

Le décodage ou sémiologie de l’image

Une science appelée la sémiologie de l’image s’intéresse au langage de l’image et aux messages visuels qu’elle transmet. Elle a pour origine les mots grecs sêmion qui signifie signe et logos qui signifie discours. En effet, « l’analyse sémiologique des messages visuels consiste à repérer les différents types de signes mis en jeu et à déduire, à partir de leur organisation réciproque, une interprétation globale acceptable par un groupe d’observateurs donnés » (Joly, 2005, p.131). Plusieurs termes entrent en jeu, tels que messages visuels et signes. Cette définition et ces termes sont repris et explicités ci-dessous.

Du côté de l’iconique

Dans ce qui va suivre, nous nous intéresserons aux traits et spécificités de l’image, en d’autres termes à ses propriétés, qui sont en lien avec notre objet central, à savoir le décodage

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d’affiches engagées, en occultant ces autres aspects afin de ne pas nous égarer en cours de route.

Imitatrice, elle trompe pour l’un, éduque pour l’autre. Détourne de la vérité ou au contraire conduit à la connaissance. Séduit les parties les plus faibles de notre âme pour le premier, est efficace par le plaisir même qu’on y prend pour le second. (Joly, 2006, p.13)

Telle est la définition de l’image que nous livrent deux philosophes de renom de l’Antiquité que sont Platon et Aristote, dont les réflexions philosophiques se sont opposées sur la question de combattre ou, au contraire, de protéger l’image. Ainsi, le débat quant au pouvoir effectif, qu’il soit positif ou négatif, de l’image sur l’être humain ne date pas d’hier, loin de là ! Il semble que de tout temps, l’image ait fait et fait toujours parler d’elle.

Puisqu’elle est travaillée, ne croyez pas que l’image véhiculée dans les affiches engagées, soit le reflet exact de la réalité telle qu’elle est, pour ce qu’elle est ! Au contraire, nous avons la preuve que l’image sert avant tout le produit ou l’idée que son créateur cherche à faire passer au récepteur. Dans son ouvrage, Chiron (1994) va même jusqu’à parler d’« imitation de l’apparence » (p.509). L’image fait parler d’elle, elle suscite de multiples débats ancestraux et actuels, elle inquiète ou encore fascine par sa capacité de persuasion et des dangers de manipulation qui en découlent.

L’image étant le résultat d’une construction étudiée et complexe, le décodage des affiches qu’elle compose n’est définitivement pas une activité évidente ou passive. D’après Joly (2005) :

Les images sollicitent pour leur déchiffrement toute une activité mentale non négligeable, et nécessite un apprentissage qui, s’il n’est pas fait à temps (à peu près en même temps que l’apprentissage du langage), bloque la lecture et la compréhension des images. (p.86)

Intéressons-nous à présent à ce qui constitue une image. « L’image est composée de différents types de signes : linguistiques, iconiques, plastiques, qui concourent ensemble à construire une signification globale et implicite […] » (Joly, 2006, p.41). Ces trois types de signes

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composent l’image et, pris ensemble, construisent une signification que l’on peut donner à l’image. Ainsi, une fois encore nous aurions tort de penser que la création d’une affiche engagée est laissée au hasard !

Mais qu’est-ce que le signe ? D’après Peirce : « Un signe est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous quelque rapport ou à quelque titre » (Joly, 2005, 28). Autant dire que le signe est beaucoup de choses ! En fait, les signes dont nous parlons ici sont tout ce qu’on peut retrouver sur une affiche et qui nous permettent, à nous récepteur, de décoder une image, c’est-à-dire de faire des hypothèses et d’en dégager un sens, une signification. La définition suivante de Joly résume ce qu’est le signe et la signification qui en découle : « Tous ces signes ne sont signes que parce qu’ils signifient, c’est-à-dire que leur aspect perceptible met en œuvre un processus de signification et donc d’interprétation, dépendant de leur nature, du contexte de leur manifestation, de la culture du récepteur, de ses préoccupations. C’est lui qui « associera », qui interprétera, qui établira tel ou tel type de rapport entre la face perceptible du signe et sa signification » (Joly, 2005, p.27). Nous retenons ici la notion de culture du récepteur qui joue un rôle dans le processus de signification et dont nous parlerons par la suite.

Comment fonctionne le signe ? Le schéma le plus courant et le plus connu, que l’on retrouve également chez Joly (2005), est le suivant :

Signifié

Signifiant Référent

Le signe est l’union d’un signifiant et d’un signifié qui renvoie à un référent. Le signifiant est le côté perceptible ou matériel du signe et que le récepteur associe à un signifié par convention ou par culture, par exemple. Le signifié, lui, correspond à un concept. Quant au référent, celui-ci correspond à une « réalité physique ou conceptuelle du monde » (Joly, 2005, p.28).

A présent que nous savons ce qu’est un signe, voyons ce que sont les signes iconiques et les signes plastiques qui composent l’image. Nous traiterons le signe linguistique lorsque nous

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évoquerons le scriptural. Les signes plastiques et iconiques sont des signes visuels composant le message visuel. Ainsi, c’est la combinaison de ces deux types de signes qui permet la construction et la compréhension du message visuel. Les signes iconiques sont les motifs présents qui composent l’image. Il s’agit de les reconnaitre et de relever leurs connotations.

Comme nous le retrouvons chez Joly (2006), il s’agit d’observer « les processus d’associations déclenchés par des représentations d’objets ou de fragments d’objets socioculturellement déterminées » (p.92). Concernant les signes plastiques, d’après Joly (2006), « une grande part de la signification du message visuel est déterminée par les choix plastiques » (p.80). Pour le groupe Mu7, les signes plastiques sont la couleur, les formes, la composition, la texture. Ce sont donc des signes à part entière – des signifiants reliés à des signifiés – et non la simple matière d’expression des signes iconiques. Nous pouvons relever les signes plastiques suivants qui se rapportent tous à des signifiés8 :

1. le support ; 2. le cadre ; 3. le cadrage ;

4. angle de prise de vue ; 5. composition/mise en page ; 6. formes ;

7. couleurs/éclairage ; 8. texture.

Tout ceci nous amène à considérer ou reconsidérer le pouvoir et l’influence que peut avoir l’image et le rôle qu’elle a à jouer dans les affiches engagées. A ce propos, Joly (2006) résume cette situation et rajoute que :

Considérer l’image comme un message visuel composé de différents types de signes, revient à la considérer comme un langage et donc comme un outil d’expression et de communication. Qu’elle soit expressive ou communicative, on peut admettre qu’une image constitue en effet toujours un message pour autrui, même lorsque cet autrui est

7 Le Groupe µ (Centre d'Études poétiques, Belgique) poursuit depuis 1967 des travaux interdisciplinaires en rhétorique, en poétique, en sémiotique et en théorie de la communication linguistique ou visuelle, travaux qu'il signe d'un nom collectif.

8 Exemple : Prenons comme signifiant plastique le cadre. Si le cadre est absent, hors-champ alors le signifié sera l’imaginaire. Le signifié est l’effet concret du signifiant sur le lecteur, sur son impression de ce qu’il dégage comme sensation, comme signification.

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soi-même. C’est pourquoi une des précautions nécessaires à prendre pour comprendre au mieux un message visuel est de chercher pour qui il a été produit. Cependant identifier le destinataire du message visuel ne suffit pas à comprendre à quoi il est censé servir. La fonction du message visuel est en effet, elle aussi, déterminante pour la compréhension de son contenu. (pp. 45-46)

Concluons par le fait que l’image peut avoir plusieurs sens, être le sujet de plusieurs interprétations possibles puisqu’elle véhicule un grand nombre d’informations. Nous parlons alors de polysémie de l’image. Ainsi, si l’interprétation de l’image peut prendre différentes directions, le message linguistique peut l’orienter et privilégier une des directions identifiées.

Du côté du scriptural

Autre élément d’importance dans la constitution d’une affiche engagée et qui contribue à sa force de persuasion : le slogan. En effet, nous le retrouvons souvent dans les affiches engagées comme, par exemple, dans le cadre de votations ou de campagnes de sensibilisation, pour ne donner que quelques exemples parmi tant d’autres. Mais qu’est-ce au juste que le slogan et quel rôle joue-t-il dans la lecture du message scriptovisuel ?

« C’est une formule concise et frappante, facilement répétable, polémique et le plus souvent anonyme, destinée à faire agir les masses » (p.201). Telle est la définition que l’on peut trouver chez Amossy (2000) et qui nous résume ce terme.

Ainsi, le slogan est cette petite phrase qui se distingue sur l’affiche et que l’on retient facilement pour les raisons données ci-dessus. D’autre part, « si le slogan agit sur le public, c’est parce qu’il amène à activer des significations implicites qui s’appuient sur un savoir commun et des croyances partagées » (Amossy, 2000, p.202). Nous retrouvons ici une caractéristique commune du slogan avec l’image, que nous avons abordée précédemment. Il s’agit du savoir, des connaissances préalables que le récepteur doit avoir en sa possession afin de décoder le message scriptovisuel recherché. Amossy (2000) précise même que ce savoir doit être commun. Par ce terme on peut comprendre que le ou les concepteurs de l’affiche doivent s’assurer que leur message puisse être compris par la majorité de la population, du moins, celle à laquelle ils souhaitent s’adresser par le biais de leur affiche.

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Quelle est la finalité de l’utilisation du slogan dans une affiche engagée ? Le slogan se caractérise également par un caractère argumentatif. Amossy (2000) nous en donne la raison : L’argumentation dans le discours consiste en la tentative, délibérée ou non, de persuader l’allocutaire ou tout du moins d’influencer sur ses façons de voir et de penser. Elle cherche à modeler des attitudes et, à la limite, à déterminer des comportements. (p.225)

Par rapport à l’image dont nous avons parlé ci-dessus et de son interaction avec le scriptural, le texte peut avoir à son encontre une fonction :

1. d’ancrage qui désigne quoi privilégié parmi les différentes interprétations que peut solliciter l’image seule : il indique, en somme, le bon niveau de lecture de l’image ; 2. de relais qui apporte des informations supplémentaires qui manquent à l’image en disant

par les mots ce que l’image ne peut montrer.

Tout comme l’image, le texte est composé de signes plastiques, tels que la typographie, la couleur, leur mise en page qui participent à orienter le regard du lecteur, à mettre des mots en évidence et provoquent différents types d’associations interprétatives. Une fois ces signes plastiques identifiés, le lecteur peut passer au contenu linguistique, sans oublier la syntaxe, par exemple.

Pour conclure, comme nous avons pu en parler auparavant, nous sommes sensibles au fait que l’affiche, tout comme l’image et le slogan, soit construite dans le but de convaincre une tierce personne.

La sémiologie : un outil au service de tous

Telle que je l’ai présentée tout au long de ces pages, il ne faudrait pas croire que la sémiologie de l’image est seulement un outil au service de ceux qui veulent décoder les affiches engagées, dans note cas. Elle est aussi une aide précieuse pour les créateurs de ces dernières.

En effet, comme on peut le retrouver chez Joly (2005) : « La sémiologie de l’image, théorique ou appliquée, est un outil de travail sérieux et efficace pour l’analyse comme pour la conception des images ou, plus exactement, des messages visuels » (p.7).

19 La lecture inférentielle de messages scriptovisuels

De quoi parle-t-on lorsque nous évoquons la lecture inférentielle ? Comme le dit Peirce (1978), lorsque nous sommes amenés à décoder une affiche, il est rare que nous ne fassions pas d’inférences. En effet, nous faisons souvent des interprétations, des hypothèses, des déductions, ou encore des conclusions sur ce que nous voyons. Ceci peut s’expliquer par la nature même du signe vu précédemment et que Peirce définit comme : « quelque chose (ou representamen) tenant lieu de quelque chose (objet) pour quelqu’un sous quelque rapport ou à quelque titre (un interprétant) » (Peirce, 1978, cité par Joly, 2005, p.29).

Interprétant

Representamen Objet

Comme l’ajoute Joly et qui reprend ce qui a été dit précédemment, la « dynamique du signe met toujours en place une relation d’inférence dans un système d’instructions contextuelles » (Joly, 2005, p.29).

Par exemple, si une affiche nous montre la mort personnifiée avec un drapeau de course automobile à la main9, plusieurs hypothèses sont possibles. En effet, nous pouvons en déduire que faire la course en voiture peut conduire à la mort, par exemple. Mais un proche m’a également fait remarquer que l’on peut aussi en déduire que la mort personnifiée donne le départ d’une course automobile parce que c’est drôle ou encore ironique. Pourquoi pas ?

Certes, comme on le retrouve chez Joly (2006), lorsque nous tentons d’interpréter le message que l’auteur a souhaité nous faire passer, nous formulons des hypothèses et des choix quant à ce que nous voyons, sans savoir si c’est ce que l’auteur a bien voulu dire. Il ne faut pas pour autant s’interdire d’interpréter une image parce que nous ne sommes pas sûrs d’avoir compris

Certes, comme on le retrouve chez Joly (2006), lorsque nous tentons d’interpréter le message que l’auteur a souhaité nous faire passer, nous formulons des hypothèses et des choix quant à ce que nous voyons, sans savoir si c’est ce que l’auteur a bien voulu dire. Il ne faut pas pour autant s’interdire d’interpréter une image parce que nous ne sommes pas sûrs d’avoir compris

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