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vant de tester le dispositif établi en amont dans les conditions réelles du terrain, une analyse a priori du dispositif de recherche est nécessaire afin d’anticiper, entre autre, les éventuels obstacles que pourraient rencontrer les élèves.

Du côté des écrits officiels

Comme nous l’avons brièvement vu, si l’on fait un détour par les écrits officiels de l’école primaire genevoise, les objets à enseigner de par la séquence d’enseignement que sont l’image et le slogan dans le contexte des affiches engagées, s’inscrivent dans le Plan d’études 2007 de l’enseignement primaire genevois, ainsi que dans le classeur des objectifs d’apprentissage.

Ces derniers s’inscrivent principalement dans la discipline du français et des arts plastiques.

Concernant le slogan en particulier, cet objet est enseigné dans la discipline du Français I

« Produire et comprendre des textes de genres différents à l’écrit et à l’oral » et plus précisément dans l’action langagière « argumenter », dont la caractéristique principale est de discuter de prises de position controversées avec, pour exemple de genre écrit, celui du slogan publicitaire. On peut retrouver ceci dans le Plan d’études 2007 sous l’item : « Argumenter pour convaincre ».

Tout comme le slogan, l’image a sa place dans les écrits officiels. Cet objet s’inscrit dans le domaine des arts visuels et plus précisément dans le thème « Traitement des images du quotidien » du Plan d’études 2007. Sa spécificité est :

1. de permettre de décoder les images, d’en parler, d’exercer son esprit critique ; 2. après analyse, les images peuvent être manipulées en les classifiant et en les retravaillant ;

3. permet d’aborder le cadrage, la profondeur de champ, la composition, l’éclairage, l’esthétique.

Le but étant « d’être acteur, actrice face aux images avec lesquelles nous vivons au quotidien ». Une des applications proposées par ce même Plan d’études et qui correspond au projet que je souhaite entreprendre, est d’« imaginer une publicité », pour les années 5P-6P.

A

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Dans mon cas, il s’agira de produire une affiche engagée. Ainsi, le slogan s’inscrira lui aussi dans le domaine des arts plastiques puisqu’il sera l’un des composants de la production, au même titre que l’image.

D’après le classeur des objectifs d’apprentissage de l’école primaire genevoise, l’objectif central en expression plastique et artisanat, est : « matérialiser (2D-3D) une idée, une impulsion, un sujet observé, un projet ». Les composantes ou objectifs spécifiques qui entrent en jeu sous cet item ont leur place dans la séquence d’enseignement créée. Il s’agit de :

1. explorer l’univers artistique avec comme objectifs spécifiques de s’exprimer et de s’enrichir ;

2. réaliser une œuvre plastique avec comme objectifs spécifiques d’élaborer, de représenter, de restituer et d’expérimenter ;

3. concevoir une œuvre plastique avec comme objectifs spécifiques de respecter, de s’approprier, de communiquer et d’adapter.

Bien entendu, ce projet s’inscrit aussi dans le domaine des sciences de la nature puisque les affiches engagées à créer auront pour thème un sujet d’ordre environnemental ayant un impact sur les citoyens.

La finalité de la séquence d’enseignement est d’étudier et de travailler avec les élèves les différents sous-objets que sont, essentiellement, l’image, le slogan et l’affiche engagée ainsi que leurs interactions, afin qu’ils puissent, à travers la production d’une affiche de ce même genre, construire des outils d’analyse leur permettant, à long terme, de développer par la suite un esprit critique sur leur environnement. Ceci est également un des buts poursuivis par l’école genevoise. En effet, il s’agit de rendre l’élève autonome dans ses apprentissages, entre autre, et de le préparer à être un futur citoyen avec toutes les responsabilités et devoirs qui lui incomberont. Cet enjeu de taille a toute son importance dans une société de l’image et mérite qu’on s’y attèle le plus tôt possible afin d’acquérir petit à petit les outils permettant de construire, de développer et d’aiguiser son esprit critique face à ce qui nous entoure.

38 Contenu de la séquence d’enseignement

Pour rappel, les éléments qui entrent en jeu à travers la séquence d’enseignement que vous allez découvrir, sont : la lecture et la compréhension (le décodage) d’une affiche engagée mêlant le scriptural (slogan) et l’iconique (image), afin de voir quels messages en ressortent et de pouvoir mettre en pratique tout ceci dans la création d’une affiche engagée.

Le support principal de travail de la séquence d’enseignement consiste en une série d’affiches tirées d’Internet, imprimées en couleurs en format A4 et plastifiées. Ces affiches ont été sélectionnées sur la base de leur caractère engagé et de la pertinence du sujet traité pour des élèves entre onze et douze ans, ainsi que de leur actualité et de leur présence dans les rues du canton de Genève. Ainsi, les élèves auront dans leurs mains un matériel qui leur est plus ou moins familier, mais néanmoins étranger, puisqu’ils le côtoient en passant devant lui quotidiennement, mais sur lequel ils ne s’arrêtent pas forcément.

Sur la base de ce support bien spécifique, je souhaite également abordé l’image et le slogan, qui sont les deux autres objets d’études de cette séquence d’enseignement et qui font partie intégrante de l’affiche engagée.

La séquence d’enseignement se focalise donc sur les objets d’étude que sont l’image et le slogan dans le contexte de l’affiche engagée. L’étude de l’image et du slogan dans ce contexte bien particulier font l’objet d’un module chacun. Ces modules sont construits de manière à aborder les caractéristiques de chaque objet dans le contexte spécifique de l’affiche engagée, tout en mettant l’accent sur le fait qu’ils sont complémentaires et indispensables, l’un à l’autre, pour décoder le message de ce genre d’affiches.

Au terme de la séquence d’enseignement, je souhaite que les élèves aient travaillé et retiennent les caractéristiques principales suivantes, propres à chacun des trois sous-objets d’étude que sont l’affiche engagée, l’image et le slogan.

A propos de l’affiche engagée, cette dernière s’adresse à tous. Par tous, j’entends une grande partie de la population, si ce n’est son ensemble. Comme nous l’avons vu chez Joly (2006), la fonction du message engagé est essentiellement conative, c’est-à-dire centrée sur le destinataire en cherchant à lui faire faire une action. Ainsi, son but est d’inciter l’humain à

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réfléchir sur ses pratiques, ses habitudes, mais aussi de faire de la prévention, de la sensibilisation pour le bien commun, de faire changer des habitudes, et bien d’autres actions encore. Au contraire, le but d’une affiche publicitaire est de vendre et de faire du profit.

L’affiche engagée se compose d’images et de texte et c’est l’articulation des deux qui permet de décoder/de comprendre son ou ses messages.

Les caractéristiques générales de l’image dans le contexte des affiches engagées peuvent être identifiées comme les suivantes :

1. l’image doit être en lien avec le thème de l’affiche engagée ;

2. elle doit être en lien avec le slogan et le compléter afin de faire comprendre le message de l’affiche engagée ;

3. son but est d’interpeler, de faire réfléchir, de modifier des habitudes ou encore de mettre en garde.

Dans la même optique, les caractéristiques générales du slogan dans les affiches engagées peuvent être les suivantes :

1. le slogan est court ; 2. il s’adresse à tous ;

3. son but est d’interpeler, de faire réfléchir, de modifier des habitudes ou encore de mettre en garde ;

4. il prend la forme d’une interrogation, d’une mise en garde ou encore d’une interpellation ;

5. le slogan est en lien avec l’image afin de faire comprendre le message de l’affiche engagée.

Il s’agit là d’une liste non-exhaustive de caractéristiques générales que l’on peut relever chez les trois sous-objets d’étude sans entrer, dès à présent, dans leur composition. Ces spécificités ont été établies sur la base d’une observation d’un échantillon d’affiches engagées qui sera présenté aux élèves ainsi qu’avec l’aide de ressources bibliographiques sélectionnées en lien avec les objectifs à atteindre en fin de séquence. Les caractéristiques propres à ces trois sous-objets d’étude que je viens de détailler, serviront également d’indicateurs de progrès lors de l’analyse des données. Par indicateurs, je veux dire qu’ils auront comme utilité, lors de l’étude des productions finales des élèves en lien avec ce qui est attendu du point de vue de la

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composition de ces dernières, d’indiquer s’il y a eu mobilisation chez les élèves de ce qu’ils ont étudié et appris lors des différentes leçons. Ils joueront, en quelque sorte, le rôle de baromètre.

La manière dont les contenus et objets d’apprentissage vont être abordés et traités est décrite de manière approfondie dans la planification de la séquence d’enseignement élaborée que vous retrouvez à l’annexe n°1.

Séquence d’enseignement planifiée

Cette séquence d’enseignement a été élaborée par moi-même et constitue la première question de recherche de ma problématique. Il s’agit de déterminer quels éléments doivent figurer dans une séquence d’enseignement qui vise l’étude du décodage du message scriptovisuel d’affiches engagées par le biais du slogan et de l’image. Cette démarche sera abordée dans l’analyse des données.

Ci-après, un résumé succinct de la planification de la séquence d’enseignement sous la forme d’un tableau organisé pour chacune des leçons : le temps prévu, les objets qui sont à travailler ainsi que les objectifs à atteindre et les activités prévues12.

Le choix des contenus s’est fait en lien avec plusieurs ressources différentes : 1. les objectifs du Plan d’études de l’école primaire genevoise ;

2. les caractéristiques de chacun des trois objets étudiés ;

3. les ressources de professionnels des médias comme Joly et Saro13 ; 4. mes attentes concernant la finalité de cette séquence d’enseignement.

L’objet d’étude de la séquence d’enseignement est défini comme tel: le décodage des messages scriptovisuels des affiches engagées de par l’articulation du texte et de l’image.

12 Pour plus de détails, référez-vous à l’annexe n°1 (déroulement de chaque leçon, temps estimé pour chaque activité, but de chacune d’elle, consignes à donner aux élèves, matériel ou encore modalités de travail).

13 Professionnelle des médias.

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Découverte de l’objet d’étude : le

décodage des affiches engagées par le biais de l’articulation slogan-image.

- il existe différentes sortes d’affiches.

-notre étude portera sur les affiches engagées uniquement (affiches engagées versus affiches publicitaires).

- introduction au fait que les affiches engagées se composent de texte et d’images. d’images et de texte dans les affiches engagées.

-Leur rôle dans le décodage du message de l’affiche engagée.

Leçon n°2 90 minutes

Etude du slogan dans le contexte de l’affiche engagée :

- toutes les petites phrases ne sont pas des slogans ; slogan-image dans le décodage des affiches engagées.

Etude de l’image dans le contexte de l’affiche engagée :

- la lecture de l’image ; - la composition de l’image ;

- le rôle de l’image dans le décodage d’affiches engagées.

- Rappel de la leçon précédente.

- Activité de décodage :

Les élèves mettent en pratique ce qu’ils ont appris lors des trois dernières leçons.

Thématique : la préservation de la planète Terre.

-Rappel sur le slogan, l’image et les affiches engagées

Mise en commun et confrontation sur les affiches produites.

-Bilan de l’activité de production -Activité de décodage.

La séquence d’enseignement se conclut par l’exposition dans le couloir principal de l’école, des affiches engagées produites par les élèves afin de faire partager leur travail aux autres classes et enseignants.

42 Logique d’enchainement des leçons

Abordons à présent la justification de la logique d’enchainement des leçons de la séquence d’enseignement. Les différents contenus d’enseignement, choisis en lien avec les objets à étudier et à transmettre, ont été articulés suivant une logique de progression. En d’autres termes, il convient, dans un premier temps, d’introduire la thématique du décodage d’affiches engagées en mettant ce matériel entre les mains des élèves afin qu’ils le découvrent. Puis, suite à la découverte de ce support spécifique, il convient de développer et d’étudier de manière particulière, les deux grands pôles du décodage des messages scriptovisuels, que sont le slogan et l’image. Si ces derniers font l’objet d’un module chacun, où leurs caractéristiques propres sont mises en évidence et travaillées, ces deux objets d’enseignement-apprentissage sont toujours étudiés en interaction dans le contexte des affiches engagées. Suite à cela, les élèves doivent être en mesure de mettre en pratique des différents objets qu’ils ont travaillés en les mobilisant dans l’esquisse d’une affiche engagée. Par la suite, un moment de remédiation peut avoir lieu sur les esquisses afin d’aboutir à une affiche engagée faite en adéquation avec les objets étudiés et analysés. Suite à la production des affiches engagées, un moment de présentation des affiches sera effectué avec une mise en lien des affiches travaillées et analysées lors des trois premiers modules. Pour conclure, la séquence d’enseignement se terminera par une exposition interne à l’établissement scolaire profitable aux autres classes et enseignants de l’école.

Ainsi, la séquence d’enseignement sera détaillée en cinq modules : 1. introduction de l’objet ou matériel à étudier ;

2. travail sur le slogan ; 3. travail sur l’image ;

4. production d’une affiche engagée ;

5. présentation des productions et confrontation avec les affiches analysées au tout début.

Cet enchainement des leçons et des objets à étudier s’est donc fait dans une logique de progression. En effet, les élèves doivent d’abord découvrir sur quel matériel ils vont travailler.

Puis, deux modules d’analyse sont nécessaires afin de travailler plus en détails les deux objets centraux, à savoir le slogan et l’image, qui permettent d’aller plus avant dans l’analyse, pour aboutir sur un module de production qui demande aux élèves de mobiliser ce qu’ils ont étudié

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et travaillé lors des leçons précédentes. Le dernier module permet la confrontation et la comparaison entre les différentes affiches produites par la classe.

Lieux stratégiques et indicateurs de progrès

Plusieurs lieux stratégiques ou moments critiques peuvent être identifiés en amont de la mise en œuvre en classe de la séquence d’enseignement.

Tout d’abord, c’est dans le premier module (la première leçon) que se jouera l’introduction des objets à étudier. Comme nous l’avons vu dans le cadre théorique, ce module constitue un enjeu de premier ordre puisqu’il s’agit de faire découvrir aux et surtout par les élèves, le matériel sur lequel ils auront à travailler tout au long de la séquence. Ainsi, les savoirs en jeu doivent être construits et amenés de manière à ce que les élèves s’approprient petit à petit le matériel. D’où l’importance qu’ils l’aient en main, qu’ils le manient par le bais de différentes activités et qu’ils se l’approprient peu à peu14.

A propos des indicateurs de progrès oraux et/ou écrits, sans en faire une liste exhaustive, ils peuvent être les suivants : Je pense que la première leçon du module de production constitue en soi un indicateur de progrès ou non. En effet, cette leçon fait suite aux 3 modules abordant les caractéristiques de l’affiche engagée, du slogan et de l’image où un travail d’analyse et de synthèse aura été fait. C’est lors de cette quatrième leçon que je serai à même de constater si les élèves sont capables de mobiliser les savoirs nouvellement étudiés, analysés et travaillés, ou non. Concrètement, les brouillons des affiches engagées produits par les élèves constitueront des indices de premier ordre. Etant donné que les élèves travailleront de manière autonome, je pourrai également circuler entre les différents groupes et récolter à l’aide de la caméra les remarques et réflexions des élèves au sujet de l’élaboration de leur production respective.

Enfin, je pense que la sixième et dernière leçon en classe servira également d’indicateur de progrès puisque les élèves seront amenés à discourir sur les productions réalisées en lien avec les affiches sur lesquelles ils auront travaillées lors des trois premières leçons.

14 Cf. planification de la première leçon de la séquence d’enseignement en annexe n°1.

44 Les éventuels obstacles

Plusieurs obstacles peuvent être envisagés, que cela soit du point de vue de l’enchainement des leçons, du choix des contenus de ces dernières ou encore de la manière de les présenter et de les travailler avec les élèves. C’est également en tenant compte de ces difficultés qui pourraient surgir qu’a été agencée la séquence d’enseignement.

Par obstacle, j’entends une difficulté qui pourrait empêcher les élèves ou moi-même d’atteindre le but de la séquence d’enseignement, à savoir enseigner et travailler l’objet d’enseignement et créer une affiche engagée en mobilisant les notions apprises. De ce but découle de nombreuses notions et éléments qui doivent être identifiés, travaillés, compris et mobilisés dans un temps restreint afin d’atteindre cette finalité.

Malgré certaines anticipations touchant à l’organisation des leçons et des activités pensées dans un contexte de progression ou à la planification du temps à accorder par leçon, l’enseignant n’est pas en mesure de tout prévoir. C’est pourquoi on peut essayer d’anticiper quelques éventuels obstacles qui pourraient se poser aux élèves ou à moi-même afin d’en être conscient et de pouvoir faire des régulations s’ils surviennent. Certains obstacles pourraient se situer ou provenir de :

1. contenus trop denses et mal adaptés aux élèves ; 2. notions mal traduites en activités ;

3. la confusion entre affiche engagée et affiche publicitaire.

Un obstacle ou difficulté que pourraient rencontrer les élèves lors de la toute première leçon est la distinction parfois très mince, tout du moins confuse, entre une affiche engagée et une affiche publicitaire. En effet, la distinction n’est pas toujours évidente au premier coup d’œil.

Ainsi, il conviendra de s’assurer que les élèves soient au clair à la fin de la première leçon à propos du support sur lequel ils vont travailler.

C’est sur ce dernier obstacle que nous allons nous attarder quelques instants, puisqu’étant redouté, il a eu un impact fort sur l’élaboration de la première leçon dont le but est justement de prendre du temps pour éviter que les élèves ne fassent pas la distinction entre affiche engagée et affiche publicitaire et que cela se répercute sur les productions finales des élèves.

45 Prenons, par exemple, les trois affiches ci-dessous :

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En haut et en bas à gauche, deux affiches publicitaires pour une voiture vantant ses mérites écologiques dans un décor où la nature a sa place. En bas à droite, une affiche pour un film qui met en garde les spectateurs contre les effets dévastateurs de la pollution et son incidence sur le réchauffement climatique. Alors, affiches engagées ou affiches publicitaires ?

A l’heure où l’écologie et la prévention contre le réchauffement climatique sont pris comme arguments de vente par de grandes chaînes de distribution alimentaire ou de l’automobile, il convient d’autant plus de sensibiliser les élèves au fait que cette distinction n’est pas toujours évidente à faire. Il est donc important de rendre les élèves attentifs à ce fait de société de plus en plus marqué et utilisé dans la vente, à des buts commerciaux, afin que ces derniers puissent avoir l’œil critique face aux messages qui en découlent. Si le fait que l’écologie fasse vendre et que par ce biais, les gens soient sensibilisés et fassent des efforts en ce sens, c’est très bien ! Mais je voudrais que les élèves aient conscience que l’écologie ou la prévention sont, en quelque sorte, à la mode et que souvent derrière ce message plein de bonnes intentions se

A l’heure où l’écologie et la prévention contre le réchauffement climatique sont pris comme arguments de vente par de grandes chaînes de distribution alimentaire ou de l’automobile, il convient d’autant plus de sensibiliser les élèves au fait que cette distinction n’est pas toujours évidente à faire. Il est donc important de rendre les élèves attentifs à ce fait de société de plus en plus marqué et utilisé dans la vente, à des buts commerciaux, afin que ces derniers puissent avoir l’œil critique face aux messages qui en découlent. Si le fait que l’écologie fasse vendre et que par ce biais, les gens soient sensibilisés et fassent des efforts en ce sens, c’est très bien ! Mais je voudrais que les élèves aient conscience que l’écologie ou la prévention sont, en quelque sorte, à la mode et que souvent derrière ce message plein de bonnes intentions se

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