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CHAPITRE 3. MISE EN ŒUVRE DU RESEAU SENTINELLE CANCER AUVERGNE

3.4. M ISE EN APPLICATION POUR LE DEPISTAGE ORGANISE DES CANCERS DU SEIN ET DU COLON

3.4.4. Bilan de mise en place du réseau

L’architecture de RSCA est maintenant déployée, ainsi, comme indiqué précédemment : Dépistage des Cancers

utilisateur

Serveur Réseau Sentinelle

Importation des résultats

Firewall Connexions extérieures Connexions e xtérieures

Santé publique

Client grille de calcul utilisateur

136 Chapitre 3 : Mise en œuvre du Réseau Sentinelle Cancer Auvergne – le noyau central du réseau est mis en service. Il est constitué d’un ensemble de serveurs sous la responsabilité de Maat-G. Ceux-ci hébergent VOMS ainsi que les éléments centraux de la VO, le serveur AMGA maître, le serveur BDII, le LFC et un SE. Un site a été équipé dans le réseau des grilles « Auvergrid » pour le développement, les tests et l’implémentation des services ;

– le cabinet SIPATH a été équipé : l’intégration des données a été effectuée et le modèle de données est défini dans ICD. Le site est maintenant complètement et automatiquement relié à RSCA. Depuis la mise en place de l’export automatisé des données, effectif au 01/01/2010, environ 1000 comptes rendus anatomopathologiques sur le cancer du sein sont expédiés par an, soit entre 10 et 30 par semaine. L’ARDOC doit récupérer environ 600 dossiers par an. Les autres laboratoires de pathologie fonctionnent avec le même logiciel et pourraient ainsi être raccordés sur le même schéma ;

– les deux associations de dépistage organisé des cancers d’Auvergne sont aussi reliées au réseau, et peuvent théoriquement effectuer des requêtes sur les données. En ce qui concerne l’ARDOC, environ 70000 dossiers patient peut être reliés au réseau ;

– les structures de santé publique, et plus particulièrement le service de santé publique du CHU de Clermont-Ferrand peut se connecter au travers de la Gateway dédiée située dans le réseau Auvergrid. Les requêtes sur les données sont gérées directement par AMGA. Un simple poste client doté d’un lecteur CPS est nécessaire.

Cependant, en l’absence d’une autorisation par la CNIL, il n’a pas été possible de procéder à la mise en œuvre effective de transfert de données. Ainsi, les échanges ne sont pas encore effectifs entre les sites.

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CONCLUSION

La mise en place de l’architecture du réseau sentinelle est maintenant établie. Elle prend en considération les différents objectifs et contraintes du cahier des charges et propose une solution adaptée à la spécificité de RSCA.

Les technologies des grilles informatiques sont analysées et réutilisées en fonction de leurs atouts. Ainsi, VOMS et AMGA s’imposent naturellement comme clé de voûte de la sécurité, de l’authentification et de l’autorisation. L’utilisation de la Gateway a permis de faciliter grandement l’intégration des solutions de grille, en réutilisant et incorporant les technologies issues de globus et gLite dans une solution unifiée. Ainsi, un réseau constitué d’un ensemble de Gateways forme une grille informatique dédiée et spécialisée pour la problématique posée par le réseau sentinelle.

La gestion des données et la création d’un modèle conforme aux spécifications d’ICD propose une séparation entre l’identification du patient et données le concernant. Cette dichotomie permet de bien diviser les cas d’utilisation des associations de dépistage et des structures de santé publique. La création du modèle unique dans AMGA au sein des bases distribuées permet de rendre transparent les requêtes sur l’ensemble des sources simultanément, que ce soit pour une demande d’un compte rendu ou pour une analyse statistique.

Une mise en application complète est effectuée pour l’application cancer, en proposant une méthodologie d’import des données anatomopathologiques pour un laboratoire, reproductible sur les autres sites à équiper. En aval, l’interfaçage pour les associations de dépistage organisé et les structures de santé publique est proposé en fonction des cas d’utilisation et des contraintes fixées par le cahier des charges.

Cependant, certains éléments présents dans le cahier des charges n’ont pas tout à fait abouti ou n’ont pas pu être traités :

– la gestion des images médicales, sur le même modèle que les données de pathologie n’a pas encore été intégrée, bien que les outils préalables à la gestion des fichiers aient été mis en place dans la VO Sentinelle en [3.2.2.7] ;

– la mise en œuvre effective du réseau n’a pas pu se faire sur l’ensemble des sites prévus par le cahier des charges. Seul le laboratoire principal d’anatomie pathologique (cabinet SIPATH) a été équipé et relié au réseau avec les deux structures de dépistage des cancers en Auvergne. Les autres laboratoires exigent l’accord CNIL avant toute installation ;

– l’intégration directement au sein des bases de données des structures de dépistage n’a pas encore été implémentée par la société OSI-Santé, éditrice du logiciel Zeus, bien que le modèle ICD et son API leur aient été soumis.

Ensuite, des développements sont encore nécessaires pour compléter objectifs techniques du réseau. En effet, bien que la mise en relation des données médicales soit effective, il manque encore le moyen de les restituer avec la plus grande qualité possible : exemptes de doublons et en rapprochant les identités des patients. Vu le caractère distribué des données, cette étape ne peut se faire de façon classique et un modèle d’identification, de comparaison et de rapprochement des identités patients adapté à l’architecture devra alors être proposé.

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Chapitre 4. Gestion du patient et des