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Attend moi…

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Hep Laya !

Attend moi…

J’arrive !!!!

Chapitre Deuxième

Et plus... Si affinités.

Non, pas toi... je t’aime trop... dit Laya en enlevant l’écharpe de laine rouge qu’elle venait de me nouer au cou l’instant précédent.

Elle émettait fréquemment ce genre de phrase sibylline. Elle était aussi coutumière de gestes pour le moins bizarres, mais je m’y étais habitué, tant bien que mal, depuis dix-huit mois que nous vivions ensemble.

Laya était la fantaisie même. Totalement imprévisible.

Désinvolte dans sa cohérence cachée. C’était en grande partie ce qui m’avait attiré vers elle, bien qu’elle eût mille autres charmes sublimes.

Quel jeu avait-elle encore imaginé autour de cette écharpe ? Celle-ci était du genre banal que l’on porte aux sports d’hiver…

alors que nous étions sous les tropiques au plus fort de l’été austral ! Pourquoi ? Nous étions nus, repus d’extase. Que pensait-elle pouvoir ajouter à cet instant de bonheur transcendantal, grâce à ce bout d’étoffe rouge carmin ?

Pour quel motif y-avait-elle renoncé ? Pourquoi cette phrase aussi réconfortante qu’incompréhensible, alors que l’aguichante plaisanterie visait, semble-t-il, à exténuer ma libido ?

Elle n’était pourtant pas du genre à renoncer à une provocation érotique.

Sa fantaisie amoureuse était concrètement sans borne, ou plus exactement celle-ci avait pour limite celle de son imagination, c’est à dire très proche de l’infini. J’étais parvenu à élucider au fil des mois la plupart de ces énigmes fantasques. Souvent à retardement. Je notais mentalement cette nouvelle devinette en espérant trouver, par la suite, quelque indice dans les méandres de son comportement.

Mais l’affaire en resta là. J’oubliais presque cette historiette.

Or, quelques semaines après, alors que ma belle était partie courir les magasins, je renversais par maladresse, fouinant dans un débarras, une petite valise d’allure insignifiante, qui s’ouvrit d’elle-même dans sa chute. Je n’avais pas l’habitude de fouiller dans ses affaires personnelles, bien que nous ayons établi au début de notre idylle que nous n’aurions jamais de secret l’un pour l’autre.

Mais là, ma curiosité fut la plus forte. S’étalaient devant moi trois écharpes rouges de même facture que celle mise autour de mon cou précédemment et centre de l'énigme presque oubliée.

Les cache-nez, soigneusement repassés et pliés, étaient légers, confectionnés dans une laine métissée de mohair, s’achevant à chaque extrémité par une frange rectiligne.

Sur le sol s’étalait également un passeport, ouvert par hasard sur une photo de jeune femme ressemblant fort à ma compagne, mais qui se distinguait pourtant de Laya, telle que je l’avais admirée dans sa beauté juvénile en feuilletant son album de famille.

Le document m’indiqua qu’il s’agissait de Laetitia de Terruel, née trente-deux ans au paravent. Ce patronyme m’était inconnu.

Mais je fis immédiatement la relation en compulsant le livret de famille qui accompagnait le passeport.

Laya était veuve d’un certain Pierre-Xavier de Terruel, et Laetitia était sa fille.

Ma dulcinée ne m’avait jamais parlé de cette période obligatoirement prépondérante de sa vie. Elle disait avoir toujours été célibataire et n’avoir mis au monde aucun enfant.

La personnalité radicalement indépendante de Laya permettait logiquement d’admettre l’hypothèse. Je l’avais acceptée ainsi qu’une évidence, car elle semblait infiniment plus femme que mère et rien ne laissait soupçonner qu’elle put avoir une quelconque frustration liée à une absence de maternité.

Mon monde s’effondrait. Je n’avais aucun secret pour elle.

Fidèle à la petite annonce qui nous avait mis en relation, c’est en

totale franchise que j’avais détaillé par le menu, chaque phase de ma vie mouvementée. Je ne lui cachais jamais rien.

À l’opposé, il se révélait en cet instant qu’elle avait occulté la période majeure de sa vie. Or, une trentaine d’années ne pouvait s’oublier ainsi et le fait d’être maman encore moins.

Je remis soigneusement les objets ainsi que la valise dans leur position initiale. Je décidais aussi de taire ma découverte et de faire en sorte que rien ne transparaisse de cette déception dans mon attitude à venir.

À son retour, je lui sautais au cou et lui fis les quelques minauderies dont nous avions coutume après chaque séparation, même si celles-ci étaient de durée s météorique. Car notre vie était rythmée par mille petites démonstrations de tendresse, alternées de longs moments de béatitude romantique.

Nous étions l'un de ces couples atypiques où l’amour semble éluder les contraintes de la vie sociale. Après avoir erré dans plusieurs métiers techniques nous avions décidé lors de notre rencontre de partager et vivre notre violon d’Ingres : l’écriture.

Elle comme journaliste pigiste, moi comme écrivaillon et scénariste. Nos nouvelles professions nous offraient le privilège de pouvoir exercer à la maison, sans réelle contrainte d’horaire.

Nos idées et nos actes entraient en totale fusion, à plein temps.

Nos frasques intimes s’intégraient également à notre prose et nombre de gestes ou répliques de mes personnages étaient testés et affinés au préalable sur notre propre terrain.

La confusion romanesque culminait ainsi à son comble. Nous évoluions dans un monde quasi-irréel, virtuel, comme on dirait maintenant. Certains nous prenaient carrément pour des fous, d’autres nous enviaient secrètement.

C’était en particulier le cas de Georges LAMART, Commissaire de Police de son état et de sa charmante épouse, Lise, figurant parmi mes vieux amis.

De-temps-à-autre, nous nous recevions mutuellement à dîner ou pour une partie de campagne, généralement avec deux ou trois autres couples amis, quinquagénaires comme nous.

Ils figuraient tous parmi ces soixante-huitards anoblis par une réussite sociale qu’ils avaient dénigrée de toute l’ardeur de leur jeunesse exaltée. Il nous amusait, Laya et moi, de les entendre discourir sur les fléaux politiques, la précarité de leur statut de cadres brimés, les vicissitudes et les aléas de leur carrière, pour au final faire l’apologie de notre mode de vie hors des sentiers battus. Hors de leur enfer.

J’avais retrouvé Georges assez récemment. Nous nous étions perdus de vue depuis la Fac. Il faisait à l’époque très brillamment son droit tandis que je potachais en lettres, voie que j’abandonnais au profit de l’informatique naissante.

Nous nous défoulions alors deux ou trois fois par semaine dans une petite troupe théâtrale, loufoque, irrévérencieuse et pour

tout dire contestataire, ce qui était bienséant à l’époque, pour tout fils à papa qui souhaitait tenir son rang.

Le cher commissaire avait été promu « principal » concomitamment à sa mutation à La Réunion, deux ans au paravent. Nous ne parlions que très rarement de travail lors de nos petites réunions. Sans être formellement interdit, ce sujet était un peu tabou.

Cependant ce jour-là, le hasard, inspiré, fit que Georges évoqua sa dernière enquête en métropole. C’était, selon lui, son plus grand fiasco professionnel, mais il se réconfortait du fait que d’autres limiers réputés avaient été aussi lamentables que lui sur cette enquête.

Je venais de faire subitement le rapprochement le plus odieux et le plus insupportable de ma vie.

L’affaire avait défrayé la chronique pendant des années.

L’égorgeuse au foulard Rouge !

C’est ainsi qu’elle avait été baptisée par tous les médias.

Georges résumait brièvement les faits et ce que la presse en disait alors. Pas moins de douze crimes en trois ans, répartis dans toutes les régions de France. Tous exécutés selon une mise en scène sauvage, digne des atrocités nazies.

Des hommes de trente à cinquante ans, notables provinciaux, égorgés au rasoir sabre, la plaie recouverte d’une écharpe rouge, le sexe tranché et logé dans la bouche !

Aucune concordance totale n’avait jamais pu être établie de manière indubitable entre tous les crimes portant cette singulière et macabre signature.

Quelques points communs entre les victimes étaient évidents : Mêmes tranches d’âge, mêmes statuts social élevé, mêmes statures sportives, mêmes lieux d’assassinat : une chambre d’hôtel de passes et la présence d’une mystérieuse « Dame » les accompagnant, disparaissant comme par enchantement son forfait accompli.

Un vrai casse-tête chinois. Au-delà de ces observations, rien ne permettait de définir un rapport, fut-il ténu, entre les assassinés. Aucun lien familial détecté, aucune amitié connue, aucune profession analogue, aucun lieu de résidence similaire, aucun poste identique, aucune carrière semblable, aucun détail physique ressemblant, aucun profil psychologique comparable...

Tout avait été passé au peigne fin. Leur enfance, leurs études, leur pratique religieuse, leur adolescence, leur service militaire, leurs fréquentations à tous les âges, leur carrière professionnelle, leurs goûts, leurs loisirs ainsi que leurs travers les plus intimes.

La vie de ces défunts-là ressemblait pour les enquêteurs à une interminable litanie de certitudes. Cependant ils ne pouvaient en

tirer le moindre indice, la moindre hypothèse, le moindre petit bout de fil conducteur.

Tant qu’à la femme au foulard rouge, on n’en savait presque rien.

Son âge, son genre, sa race, son habillement et même sa corpulence variaient selon les témoins.

Tout portait à croire qu’il s’agissait d’une congrégation de justicières exécutant une épuration programmée. Mais personne n’osait en évoquer la conjecture.

On avait vérifié toute supposition, de la plus logique à la plus farfelue et mise sur les nerfs la police scientifique, laquelle avait examiné selon les techniques les plus sophistiquées, des milliers d’empreintes en tout genre, des tâches de toute nature, des poils, des résidus, des traces de toute substance. Les médecins légistes avaient déployé le plus grand zèle de leur carrière. Les psychologues et psychiatres de tout poil en avaient fait autant. De plus, pour transcender la conscience professionnelle on avait fait appel à des groupes cynophiles, des radiesthésistes et même, secrètement, à des grands voyants et autres marabouts.

Les Brigades financières et du grand banditisme avaient été mises également sur le coup. Quelques-uns parmi les macchabées ayant eu de leur vivant des activités troubles avec des éléments qui ne l'étaient pas moins car appartenant à quelque Mafia ou groupe subversif. Mais pour autant, aucun lien ne semblait exister entre les victimes.

Enfin, on avait mobilisé l’élite informatique de la P.J. afin d’élaborer des statistiques croisées en tout domaine, allant du nom des rues et des hôtels où s’étaient produits les faits, à d’éventuelles similitudes morphologiques, ou leurs habitudes vestimentaires, alimentaires ou autres ainsi que les configurations lunaires. Échec total ! Rien. Absolument rien.

« Laya » écoutait, paisible, cette synthèse, un petit sourire en coin, sans piper mot, ce qui n’était guère conforme à sa volubilité coutumière. Je l’observais pour tenter de détecter le moindre sentiment de répulsion, un quelconque rictus de dégoût ou de peur, ainsi qu’il est naturel face à l’évocation d’une telle barbarie.

Nos invités étaient horrifiés. Mais elle était résolument calme, presque narquoise. Par intermittence, elle me jetait de petites œillades interrogatives, que je percevais comme une bravade.

Ceci confortait malheureusement ma suspicion grandissante. Je tentais de cacher celle-ci en copiant mon attitude sur sa propre réaction.

Sur sollicitation de l’assemblée, Georges se décida à nous conter

« Son » affaire.

Après un refus catégorique au nom du secret professionnel et de l’instruction toujours en cours, il s’était ravisé considérant qu’aucun nouveau crime du genre n’avait été commis depuis plus de trois ans. Certes le délai de prescription était loin d’être atteint, mais on pouvait désormais spéculer que, soit la tueuse

était morte, soit que ses pulsions meurtrières étaient définitivement assouvies. En l’absence de nouveaux assassinats, il était donc peu probable qu’un nouvel indice déterminant apparaisse, permettant de relancer valablement l'enquête déterminant apparaisse, permettant de relancer valablement l'enquête.

J’observais en silence que Laya avait débarqué sur l’île précisément il y a trois ans. Mes doutes se faisaient de plus en plus oppressants.

Instantanément mon ami Georges était redevenu le

« principal LAMART ». Du ton détaché qui sied à un vieux briscard de la police, il avait entrepris sa narration par un tonitruant « mon client à moi était un drôle de loustic ».

Avec l’aisance d’un tribun populaire il poursuivit : Élevé dans la rue, fils d’alcoolique, orphelin de mère à dix ans, fréquentations douteuses dès sa prime adolescence... Bref... du Zola en cinémascope, revu et corrigé par José Giovanni !

Après quelques petits séjours en prison pour divers larcins et attaques à main armée, il s’était assez vite acheté (en apparence) une conduite respectable. Il était devenu passablement aisé en développant une petite affaire de récupération de ferraille. Puis, il avait épousé une fille de la grande bourgeoisie locale, en rachetant au passage l’entreprise familiale d’extraction de carrières, au bord de la faillite.

D’une grande générosité avec la piétaille politique locale, il s’était peu à peu hissé en haut de la hiérarchie communale, et

même au-delà, de manière occulte, selon la rumeur. Cette même rumeur prétendait que grâce à des passe-droits, il avait ainsi enlevé certains marchés publics, notamment pour l’empierrement de la voirie et le terrassement, car il avait également investi ce secteur entre temps.

Tout ça pour dire que notre lascar n’était pas vraiment blanc-blanc. Néanmoins avec juste un certif en poche, il s’était très bien débrouillé. Il avait fondé une petite famille qui avait tous les aspects de la tranquillité. Réputé bon père, bon mari, certains croyaient même à la sincérité de sa religion. Seul petit défaut connu, il allait de temps en temps au claque. Mais cette vétille est parfaitement admise dans toutes les villes de province. Il faut dire que sa rombière devait le laisser souvent sur sa faim. Mignonne mais pince-sec, un poil grenouille de bénitier. L’archétype de la bourgeoise provinciale... Sanctuaire et tabernacle quoi !

Lui était plutôt athlétique. Ça devait le démanger un peu aux entournures ! Aussi, on n’a pas été autrement étonné dans le canton quand on l’a retrouvé égorgé dans un hôtel borgne.

Ah ! Si... j’oubliais un truc marrant.

Notre homme s’appelait « Jules Ladoumègue», comme le champion de marathon. Enfin tout le monde l’appelait : « Monsieur Jules » dans le secteur, et ses intimes simplement « Juju ». Je vous dis ça pour l’anecdote car il avait fait une trouvaille.

Il patronnait un marathon local et un club d’athlétisme qui, mine de rien, portaient ainsi son nom.

Tout ça pour dire qu’il s’y entendait pour lustrer son image. Pas cultivé, mais super finaud, le gars.

Toute la France était sens dessus dessous avec cette affaire d’égorgeuse au foulard rouge. Tous les cinq à six semaines on avait droit à un nouvel épisode. A chaque fois dans une nouvelle région. On avait bien tenté de prévoir le point d’impact suivant, mais son itinéraire échappait à toute logique. Dans les commissariats on faisait les paris sur celui qui récupérerait le bâton (Mer…) le prochain coup.

Tout le monde s'attendait à y avoir droit à son tour, mais quand il est arrivé chez moi, à Béziers, ça nous a quand même filé un coup de froid. On était plutôt Pépère dans le coin.

Quand je me pointais sur les lieux, tout était conforme à la légende. Le papier peint « cra-cra » des murs était maculé de sang. Faut dire que du sang il y en avait partout.

Elle avait dû être carrément douchée avec, la douce tueuse.

C’était à chaque fois pareille. Pourtant on n’avait jamais retrouvé la moindre trace d’hémoglobine au-delà de la chambre, permettant de savoir comment elle s’éclipsait après ses petites séances d’équarrissage.

Pour un mystère, c'était un mystère. Pas la moindre petite trace de rien, à part le cadavre et son sang, bien sûr !

Tout était passé au crible. Pas un millimètre carré de sol ou de plafond qui n'ait été passé au microscope et à tout un tas d'instruments super-sophistiqués des experts "scientifs".

C'est comme ça qu’on les appelle chez nous. Rien que des cracks.

Des gars qui sont en mesure de te dire le sexe, l'espèce, et l'âge d'un insecte à partir d'une vielle chiure.

On ne s'imagine même pas tout ce qu'ils sont capables de déduire du moindre grain de poussière.

Tiens, une fois, ils nous ont permis de trouver l'auteur d'un crime où on pataugeait lamentablement grâce à quelques milligrammes de glaise comportant des résidus de pollen de je ne sais plus quel type de fougère qu'on ne trouve paraît-il que dans un certain type de forêt. Avec ça, ils ont démontré que le cadavre avait été transporté sur plusieurs dizaines de kilomètres et expliqué toute la mise en scène à partir de la disposition de certains petits osselets qui n'étaient pas en bonne position, et je ne sais plus quoi du genre encore.

Après, on avait quatre suspects. D'après le service scientifique qui avait analysé un minuscule fragment de gomme colorée sous les ongles du mort, celui-ci ne pouvait provenir que du Pérou, pour une histoire d'hévéa qui ne pousse que là-bas.

On avait un seul suspect qui était allé dans ce pays. Petite perquise chez lui. Il en avait ramené un vêtement en toile caoutchoutée de même couleur. Comparaison. Aveux sans même devoir le cuisiner. C.Q.F.D.

Tout ça pour dire que j'étais sûr de ces gars-là.

Pour en revenir à mon « maccab », il était à poil… si l'on excepte sa jolie cravate, comme tous ses prédécesseurs… ce que tout le monde sait grâce à la presse.

Il a été découpé en fines tranches par le légiste. Pas le moindre petit bout de trace de quoi que ce soit qui n'ait été strictement de lui, rien de suspect qui n'ait été apparent. Je veux dire la carotide tranchée et l'émasculation. D'habitude dans les crimes sexuels on retrouve des traces de baiser, de fard, de parfum, voire de sueur ou de sécrétions intimes. Des bouts de poils ou de peau avec lesquels on détermine ton pedigree génétique aussi facilement qu'une contractuelle te colle une prune.

Les « scientifs » ont analysé chaque millimètre carré de peau, d'ongle, de cuir chevelu et de muqueuse, même dans les endroits les plus intimes. Après ils ont filtré le décor. Les tapis, les tentures, le parquet, les fenêtres, les portes, les clenches, la tuyauterie, le lavabo et le bidet... fait des prélèvements d’eau, d’air, analysé le papier toilette et la savonnette. Enfin ils ont évalué l’acoustique, la résonance des murs, la résistance du lit, la flexibilité du matelas et procédé à un million d’autres mesures Néant.

On ne s’attendait guère à mieux que pour les crimes précédents, où on n’avait jamais rien retrouvé. Mais l’espoir fait vivre.

À propos de rien retrouver, là aussi il y avait un mystère.

Car elle embarquait tout, l'étrangleuse. Les vêtements comme les papiers d'identité. Enfin… un quidam qui disparaît dans une petite ville de province ça ne reste pas longtemps une énigme.

D'autant plus que c'était en général des gens assez connus.

Mais, grand Dieu, pourquoi effaçait-t-elle tout comme ça ? Pour retarder l'enquête et disposer d'un peu plus de temps pour changer de secteur ?

Mais, grand Dieu, pourquoi effaçait-t-elle tout comme ça ? Pour retarder l'enquête et disposer d'un peu plus de temps pour changer de secteur ?

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