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Chapitre 3 – De la vie contemplative à la vie active : l’investissement radical de l’ici-bas humain

4. L’appel de la sainteté

Non, notre temps ne nomme plus la sainteté, et il aurait plutôt tendance à s’en gausser, écrasant de sa goguenardise et de son cynisme les moindres manifestations d’élévation de l’âme220.

Le rapport à la vie active qui s’exprime dans Le médecin de campagne, Le curé de village et L’envers de l’histoire contemporaine met au jour ce que nous avons appelé, suivant Philip Knee, le « paradoxe traditionaliste ». Si d’une part, ces romans recommandent, dans leurs passages les plus doctrinaires, la soumission à l’Église et au pouvoir en place ; s’ils s’ingénient même à discréditer l’exercice de la pensée pour ne pas

ébranler les « raisons communes221 », ils ne mettent pas moins en scène des personnages

agissants, démiurgiques, dont la volonté n’a pour limite que leur propre mort – et encore, leur survit-elle souvent à travers un geste testamentaire finement ébauché. Aspirant à recréer une société d’ordre et de religion, ils exemplifient pourtant avant tout la grandeur et la force de la volonté humaine, et n’ont que faire de la grâce de Dieu, condamnée à rester inappréciable au milieu de cette comédie humaine désenchantée. Pourtant, on hésite à ne pas reconnaître dans ce roman quelque reste d’enchantement, enchantement humain qui n’aurait plus besoin de Dieu pour exister, et qui émanerait de personnages ayant tout à voir avec des figures saintes, mais dont l’auréole au lieu de refléter le ciel, se tendrait vers la terre. Incubatrice d’une sainteté laïque, La Comédie humaine sauverait le monde de son désenchantement total par l’intervention de personnages plus grands que nature, ces « saints laïcs » dont parle Bernard Guyon et qui feront, bien après lui, couler l’encre de nombreux critiques balzaciens. Ils font des prodiges quand ce n’est pas des miracles ; ils engendrent des conversions tout à fait inattendues ; ils font l’objet de culte divers en s’imposant, au regard de tous, comme figures maternelles ou paternelles, surtout ils partagent avec la terrible condition humaine son lot de souffrances : les saints balzaciens constituent une nouvelle autorité morale, un nouveau liant, qui tisse à partir de dons, de

220 Bernard Émond, « Vitupérer l’époque », dans Camarade, ferme ton poste, Montréal, Lux, 2017. 221 Voir Fernand Dumont, Raisons communes, Montréal, Boréal, 1995.

science et d’exemples édifiants, les conditions de la vie en société lorsque Dieu, de principe qu’il était naguère, ne devient plus qu’une croyance.

Conclusion

Il y a d’excellentes raisons pour que les hommes d’après la religion aient la tentation de se convertir, tous azimuts. Et il y en a de meilleures encore pour que leurs conversions ne soient ni très solides ni très durables, parce qu’ils ne sont pas capables de renoncer aux raisons qui les déterminent à se convertir1.

Nous avons voulu montrer dans ce mémoire le mouvement de désenchantement du monde qui traverse La Comédie humaine et plus particulièrement Le médecin de campagne, Le curé de village et L’envers de l’histoire contemporaine. Derrière l’outrance doctrinale qui caractérise ces romans, un monde coupé de Dieu prend forme et se déploie hors de toute contrainte providentielle ou métaphysique. Dès 1830, Balzac cerne bien le contexte religieux de son époque dans La peau de chagrin, « cri de désespoir d’une

littérature expirante2 », qui exprime en condensé l’esprit de l’École du désenchantement.

Portraiturant l’indifférence en matière de religion de toute une génération, le « premier

grand roman de Balzac3 » dépeint l’aporie de la croyance à une époque dominée par le

double règne de la raison et de l’argent.

Alors que ses romans de charité aspirent à réformer l’incrédulité de l’époque et à proposer au lecteur un nouvel évangile, mis « en action », force est de constater qu’ils participent du même esprit désenchanté et qu’ils reflètent, autant peut-être que La peau de chagrin, un monde déshérité de Dieu. À la lumière de nos analyses, il apparaît évident que La Comédie humaine, même dans ses romans les plus fortement imprégnés de thèses religieuses, marque la fin de ce que Marcel Gauchet appelle « la vieille logique religieuse

de la dépendance » et consacre du même souffle une « logique de la suffisance »4, contenue

en germe au sein du christianisme, et trouvant chez Balzac une actualisation remarquable. Peinture d’un « monde humain métaphysiquement clos sur lui-même », l’œuvre

1 Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde, op. cit., p. 403.

2 Philarète Chasle, « La peau de chagrin », dans Stéphane Vachon, Honoré de Balzac, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, coll. « Mémoire critique », 1999, p. 62.

3 Bernard Guyon, La pensée politique et sociale de Balzac, op. cit., p. 453. 4 Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde, op. cit., p. 172.

balzacienne, même dans ce qu’elle a de plus fervemment religieux, n’a pas recours à une transcendance extérieure pour justifier le destin de ses personnages.

Cette désertion de l’autorité divine du monde des hommes se manifeste par divers aspects de la religiosité balzacienne que nous avons eu l’occasion tantôt d’effleurer, tantôt d’examiner plus en profondeur. Nous avons d’abord montré la signification morale et religieuse de la pathologisation du mal qui partout, chez Balzac, tend à remplacer l’ancienne théodicée chrétienne. Du péché originel à la pathologie de la vie sociale, on met le pied, chez Balzac, au sein d’un monde entièrement façonné par les hommes. Le mal ne procède plus d’une flétrissure originelle ni d’une intervention surnaturelle. Il s’inscrit dans la contingence d’une condition humaine libérée de toute détermination métaphysique, mais devant subir les aléas, les impairs, les « pathologies », liés à l’ordre social et à la Société. Nouvelle providence à échelle humaine, cette dernière prend le relais de la main de Dieu et impose à l’homme ses déterminations. La religion dès lors devient un aspect de ce nouvel ordre, un moyen de le maintenir intègre ; jamais elle ne s’impose comme fin. Elle est le « grand hôpital » où doivent converger les malades bien avant que d’être le tribunal autorisant les vérités suprêmes. Dans ce contexte, c’est l’imaginaire médical qui recouvre et qui relaye le message moral des évangiles qu’un clergé éconduit, meurtri par ses contradictions, ne parvient plus à répandre de façon crédible et cohérente. De là toute l’efflorescence des figures médicales dans ces œuvres à prétention religieuse ; de là aussi la prééminence des personnages laïcs sur les personnages religieux, relégués aux marges des récits.

Après avoir décrit le mouvement de pathologisation du mal à l’œuvre chez Balzac, nous avons montré certains effets théologiques de la mise en cause du dogme du péché originel. Nous avons vu que le « néopélagianisme » balzacien accordait une grande place à la volonté humaine et conduisait à la valorisation presque exclusive du « sublime agissant », mettant de côté toute la dimension contemplative de la vie religieuse. Les personnages balzaciens ne prient pas, ils n’invoquent pas la grâce de Dieu et ils se satisfont, en matière de religion, de la vérité « quelconque » mise à leur portée, quelle qu’elle soit. Dans l’univers désenchanté qui est le leur, il ne leur reste plus qu’une religion de l’action, du travail et de l’utile. Tout en se réclamant de la charité chrétienne, ils pratiquent une bienfaisance pragmatique, détachée de tout sentiment religieux et de toute espérance

métaphysique. Guérissant religieusement le monde social, ils ne conservent du catholicisme que son noyau moral. Certes, chacun à leur manière, ils se convertissent au catholicisme ; certains même, engendrent des conversions autour d’eux. Mais « incapables de renoncer aux raisons qui les détermine à se convertir », la foi semble pour eux davantage qu’une grâce, un labeur, un phare qu’ils tentent tant bien que mal de rallumer au milieu des brumes indifférentes de l’époque.

Dans ce contexte, l’humaine condition en vient à englober le phénomène religieux qui tend désormais à se rapprocher de l’art : art de la croyance et de l’invention qui ne procède plus de la réception passive d’un héritage, mais bien de sa re-création perpétuelle à mesure que le doute s’immisce dans l’édifice religieux, et que l’on reconnaît simultanément le besoin, pour la communauté et pour l’individu, d’adhérer à un corps de croyances. Les rapports hiérarchiques liant l’homme à la chose religieuse s’inversent radicalement ; c’est la créature qui rend compte du créateur à partir des besoins de sa

condition : « Cela ne serait pas d’institution divine : ce serait une nécessité humaine5 »,

écrit Balzac au sujet de la religion, en employant une formule qui justifie Dieu sans Dieu et fait de la « nécessité humaine » une nouvelle autorité. D’inspiration ouvertement catholique – Balzac ne cessera jamais de le répéter –, La Comédie humaine s’impose avant tout comme une démonstration de la nécessité de croire, révélée tantôt par la sublimité des figures saintes, tantôt par les avanies des mécréants, et surtout par la maladie sociale, qui en l’absence de croyances « quelconques », gagne toute la société et constitue, par le fait même, l’une des matrices de l’œuvre balzacienne. Or, on peut se demander ce qu’il advient de la croyance lorsque l’être humain prend conscience d’en être la source, lorsque cette croyance s’appuie moins sur un mouvement descendant – de Dieu vers l’homme – que sur un mouvement d’invention qui, en multipliant les « raisons de croire », n’en fragilise pas moins sa vigueur et sa force.

Dans le « meilleur des mondes » que doit être le roman selon Madame Necker6, il

semble que l’écrivain soit chargé de la mission de réintroduire pour son lecteur la foi et la

croyance, de lui livrer « cet auguste mensonge7 » qui est à la base de La Comédie humaine

5 Bernard Guyon, Un inédit de Balzac, op. cit., p. 114. 6 Balzac, « Avant-Propos », Pl., t. I, p. 15.

et qui détermine peut-être le rapport de l’homme moderne à la religion. Dans la foulée du « noble mensonge » platonicien et de tous ses avatars modernes, à commencer par la

« sainte vérité8 » rousseauiste, l’« auguste mensonge » proposé par Balzac est sans doute

la clé de voûte de toute son œuvre. C’est en grande partie sous ce mode qu’il prend acte des convulsions de l’histoire récente et qu’il dépeint « l’expérience de la perte » du moment 1800, celle qui marque pour Philip Knee l’imaginaire et la sensibilité de ce que nous pourrions appeler, pour faire court, la période romantique. Si l’on ne peut nier les sympathies contre-révolutionnaires ou antimodernes de Balzac et voir dans sa ligne idéologique une volonté de « résister » à l’ordre moderne des choses, en vitupérant, en se crispant, en s’arcboutant ; si l’on ne peut par ailleurs occulter sa disposition à « composer avec la perte », à penser la continuité dans la rupture, et à soumettre le christianisme aux mœurs du temps contemporain pour lui assurer un prolongement pérenne ; il nous semble que c’est avant tout sous le mode de la « ruse » qu’est représentée, dans La Comédie humaine, l’épreuve de la perte du religieux, de la perte de l’« enchantement » chrétien. L’« art de croire » balzacien s’impose comme l’antidote au doute moderne. Si les

hommes « n’ont pas besoin de maître pour douter9 », ils en ont peut-être besoin pour croire.

Et c’est à cette tâche impossible que s’affaire Balzac dans son œuvre, que d’aucuns

assimileront à une grande « Bible de l’humanité10 ».

Il en va d’un impératif tant sociologique que psychologique. Sans croyance forte et affirmée pour aiguiller sa volonté, l’humanité risque de tourner en rond, de se perdre dans son insignifiance et de se noyer dans sa vacuité ; elle produira des Godefroid ou des Gérard, jamais des Benassis ou des Véronique Graslin. D’où l’importance, dans la perspective de Balzac, de réaffirmer l’importance de la croyance, non pas en vue de la grandeur divine, mais bien de celle de l’homme. Balzac rejoint en cela nombre d’auteurs qui lui sont contemporains, attentifs comme lui au délitement de l’ordre religieux et à la perte des certitudes autrefois garanties par l’autorité de l’Église. Pour Jouffroy, par exemple, la volonté humaine, lorsqu’elle est laissée sans principes fermes et arrêtés – ceux dont, traditionnellement, la religion se portait garante – est un instrument sans usage. Si cet instrument est mis « au service d’une conviction stable et profonde, il produira des miracles

8 Jean-Jacques Rousseau, « Quatrième promenade », Les rêveries du promeneur solitaire, Genève, Droz, 1948, p. 62. 9 Balzac, « Avant-Propos », Pl, t. I, p. 12.

de décision, de dévouement, de constance et d’héroïsme », mais s’il erre hors des balises d’un système arrêté, sans « critérium uniforme » pour lui assurer cohérence et unité, il risque de livrer l’esprit humain « aux idées les plus contraires » et de n’imprimer aucune

« dignité à [son] caractère »11. Tocqueville ne dit pas autre chose : « Les hommes, suggère-

t-il, ont [...] un intérêt immense à se faire des idées bien arrêtées sur Dieu, leur âme, leurs devoirs généraux envers leur créateur et leurs semblables ; car le doute sur ces premiers points livrerait toutes leurs actions au hasard et les condamnerait en quelque sorte au

désordre et à l’impuissance12. » Pour éviter les errances d’une volonté sans horizon,

l’humanité doit « se faire » des idées bien arrêtées sur les choses religieuses, dans une logique d’invention qui n’est jamais bien loin d’une ruse, ruse sociale certes, mais peut- être avant tout psychologique. L’individu doit ruser avec lui-même, défier sa raison et accepter malgré elle peut-être de croire, afin d’assurer à ses gestes et à son existence la grandeur et la constance qui les rendront dignes et porteurs.

Tel semble être, en dernière instance, l’enseignement livré par Le médecin de campagne, Le curé de village et L’envers de l’histoire contemporaine. S’agissant de la croyance religieuse, il vaut mieux « faire comme si », adhérer malgré soi à ces

« salamecs13 » que sombrer dans l’incroyance et l’indifférence, ou dans le repliement

stérile de l’auto-analyse et de l’individualisme. L’avenir porte, comme un secret, la forme que revêtira demain le sentiment religieux. Mais en attendant, la croyance doit être maintenue et alimentée, par-delà le travail du doute, pour que la comédie du monde moderne marche vers un horizon et ne s’éparpille pas dans les menues avenues ouvertes par une raison tenue sans bride ni licou. Fabriquée à mains d’homme, autorisée par la seule altérité du Génie, enfouie dans l’éminente grandeur de saints laïcs, la croyance balzacienne

se donne à lire comme la « parure de l’effondrement du rien14 », comme une croyance

désenchantée qui ré-enchante le monde provisoirement en attendant qu’un nouveau système n’advienne.

11 Simon-Joseph Théodore Jouffroy, « Sur le scepticisme de notre époque », dans Cours de droit naturel, professé à la faculté des lettres

de Paris, op. cit., p. 17.

12 Tocqueville, De la démocratie en Amérique, Paris, Gallimard, coll. « Folio-Histoire », 1986, t. I, p. 36. 13 Balzac, Le médecin de campagne, Pl., t. IX, p. 504.

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