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fluoroquinolone : dose unique (ciprofloxacine ou ofloxacine)  nitrofurantoïne : pendant 5 jours

COMMENTAIRES GENERAUX SUR LES ENTÉROBACTÉRIES :

III. PREVENTION ET RECOMMANDATIONS :

1. Antibiothérapie urinaire : [11] [73] [76]

Le principal facteur de risque de résistance consensuel est l'exposition antérieure aux antibiotiques. En effet, il est actuellement reconnu que l’utilisation d’un antibiotique ou d’une classe d’antibiotiques est la principale cause de la progression de la résistance bactérienne à cet antibiotique.

Les prescriptions d’antibiotiques doivent être réservées aux situations cliniques où leur efficacité a été démontrée, ceci afin de limiter la survenue d’effets indésirables et l’émergence de résistances bactériennes.

Une antibiothérapie aux bêta-lactamines, aux Quinolones, au Cotrimoxazole ou par un autre antibiotique dans les 3 à 6 mois précédents augmente significativement le risque d’infection urinaire à bactérie résistante. Il faut donc veiller à ne pas prescrire les mêmes molécules de façon répétée chez la même patiente.

L'Amoxicilline, l'Amoxicilline + Acide Clavulanique, le Cotrimoxazole et les céphalosporines ne sont pas indiqués dans le traitement de la cystite aiguë simple. En général, les bêta-lactamines ne sont pas recommandées en traitement probabiliste des IU.

A partir de 2014, les concentrations critiques de l’Amoxicilline + Acide Clavulanique adoptées par le CA-SFM/EUCAST sont modifiées et modulées selon le tableau clinique : pour les cystites exclusivement, la souche sera rendue sensible si la CMI ≤32mg/l ; pour les autres infections la concentration critique sera de 8 mg/l. Ceci va entraîner la suppression de la catégorisation intermédiaire pour l’Amoxicilline + Acide Clavulanique dans la cystite et augmenter ainsi le nombre de souches catégorisées sensibles.

A la lumière des résultats de résistances obtenus par notre étude, les recommandations à suivre par les patientes sont les suivantes :

- Indication de la Fosfomycine-Trométamol en dose unique de 3 grammes dans le traitement de la cystite aiguë simple. La Nitrofurantoïne est indiquée dans la cystite aiguë simple, à 100 mg 3 fois par jour pendant 5 jours.

- Les antibiotiques recommandés en prophylaxie des IU récidivantes sont le Cotrimoxazole et la Fosfomycine-Trométamol.

- Les traitements en prise unique ne doivent pas être utilisés dans les cystites à risque de complication.

- La prescription d’une Fluoroquinolone devrait être évitée lorsqu’il existe une résistance aux quinolones de première génération (acide Nalidixique, acide Pipémidique, Fluméquine), une alternative à cette classe doit être si possible recherchée compte tenu du risque d’émergence de mutants résistants de haut niveau. - Du fait de son impact écologique individuel et collectif potentiel, une

antibioprophylaxie ne doit être proposée que chez les patientes présentant au moins une cystite par mois, lorsque les autres mesures ont échoué.

- Dans la PNA simple sans signe de gravité, un traitement antibiotique probabiliste doit être débuté immédiatement après la réalisation de l'ECBU, et doit être adapté dès que les données de l'antibiogramme sont disponibles (habituellement en 48 heures), en choisissant une molécule au spectre le plus étroit possible, à bonne diffusion rénale. - Le Céfixime, seule céphalosporine de 3ème génération orale ayant l’AMM dans

l’infection urinaire en France, ne peut être utilisé qu’en traitement de relais des PNA, même simples et sans signe de gravité.

- La durée de traitement d’une PNA à risque de complication, sans signe de gravité, est de 10 à 14 jours

L’AFSSAPS recommande l’usage d’anciennes molécules (Furanes et Fosfomycine) dans le traitement des IU, en particulier les cystites aigues simples de la femme. Cette approche permettra de préserver les Fluoroquinolones qui ont un spectre d’activité large et sont parfois incontournables pour traiter des infections à germes intracellulaires.

Les infections urinaires sont d'une extrême fréquence. Elles viennent, après les infections respiratoires, au second rang des motifs de consultation et de prescription d'antibiotiques. La femme est particulièrement prédisposée à développer une infection urinaire en raison de la brièveté de son urètre, de facteurs hormonaux, de certains facteurs comportementaux tels que le retard de la miction, l’activité sexuelle et l’utilisation des diaphragmes et des spermicides.

Cette étude prospective portant sur les infections urinaires, a essayé de mettre en évidence la fréquence des infections urinaires chez la femme entre 15 et 65 ans, les facteurs de prédisposition de cette population, ainsi que la fréquence des germes isolés et leur antibiorésistance.

L'analyse des aspects précités a permis de déduire les constatations suivantes:

 L’importance de l’examen cytobactériologique des urines dans le diagnostic des infections urinaires.

 Les femmes qui feraient le plus d’IU sont; les jeunes femmes sexuellement actives et les femmes ménopausées. Il est aussi important de noter que chez la femme enceinte le risque d’IU augmente au fur et à mesure que la grossesse évolue.

 Les cystites représentent la forme clinique la plus fréquente des IU chez la femme. Cependant, chez les femmes enceintes la forme clinique prédominante est la bactériurie asymptomatique.

 L’écologie bactérienne n'a pas beaucoup changée ces dernières années avec E. coli qui continue d’occuper le premier rang des uropathogènes. En revanche, la connaissance des bactéries responsables des IU constitue un outil précieux pour le choix de l’antibiothérapie de première intention qui nécessite d’être adaptée au site de l’infection et au terrain sous-jacent.

 L'antibiorésistance qui est en perpétuelle évolution, menace les grandes familles d’antibiotiques. Pour la majorité des entérobactéries, qui constituent la grande part des germes responsables des IU chez la femme en ville, la fosfomicyne, les fluoroquinolones et la trimétoprime/sulfaméthoxazole peuvent encore être prescrits en première intention.

L’infection urinaire reste une pathologie fréquente chez la femme et peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel rénal et/ou prédisposer au risque d’accouchement prématuré, d’où la nécessité d’un diagnostic précoce basé sur l’examen cytobactériologique des urines, ainsi que du dépistage par la bandelette urinaire au cours de la grossesse.

RÉSUMÉ

Titre : Les infections urinaires chez la femme entre 15 et 65 ans à l’hôpital militaire

d’instruction Mohamed V de Rabat.

Auteur : AMINA BEN HNIA.

Mots clés : Infections urinaires communautaires, Femme entre 15 et 65 ans, Examen

cytobactériologique des urines.

L’infection urinaire est la colonisation bactérienne des voies urinaires (urètre, vessie, rein), elle constitue l’infection la plus fréquente après les infections respiratoires. Pour des raisons principalement anatomiques et hormonales, l’infection urinaire touche beaucoup plus les femmes.

L’objectif de l’étude étant de cerner les différents aspects de l’infection urinaire communautaire chez la femme et d’actualiser les données épidémiologiques, afin de permettre une meilleure prise en charge thérapeutique et préventive.

Il s’agit d’une étude prospective portant sur 417 ECBU de patientes externes âgées entre 15 et 65 ans à l’HMIMV de Rabat, durant une période de trois mois s’étendant du 1er septembre 2013 au 1er Décembre 2013.

Sur l’ensemble des ECBU testés, 18% étaient positifs. Nous avons distingué deux pics correspondant à deux tranches d’âge : les jeunes femmes sexuellement actives (32%) et les femmes en période post-ménopausique (57%). Au cours de la grossesse, la femme est plus sujette aux bactériuries asymptomatiques (63,64%), les cystites étant majoritairement diagnostiquées chez les femmes en dehors de la grossesse (56%).

La majorité des infections urinaires sont due aux Entérobactéries (83%). Escherichia coli est la plus communément observée (59%), suivie de Klebsiella spp (17%), Enterobacter spp (5%) et Proteus mirabilis (2%). Les Cocci à Gram positif viennent en 2ème (16%). La résistance aux antibiotiques n’a pas beaucoup changé. La fosfomycine, les furanes et l’association triméthoprime/sulfaméthoxazole restent encore actifs sur les entérobactéries milieu communautaire.

La prévention est le meilleur moyen pour éviter ces infections, limiter leurs complications et leur impact économique, en respectant les mesures d’hygiène et en diminuant la onsommation élevée des antibiotiques.

ABSTRACT

Title: Urinary tract infections in women between 15 and 65 years at the Mohamed V Military instruction Hospital in Rabat.

Author: AMINA BEN HNIA.

Key words: Community urinary tract infections, women between 15 and 65 years, cytobacteriological examination of the urine (CBEU).

Urinary tract infection is defined as the bacterial colonization of the urinary tract (urethra, bladder, kidney), it is the most common community infection after respiratory infections. For primarily anatomical and hormonal reasons, the urinary infections affects more the women.

The objective of this study is to identify the different aspects of Community urinary tract infection in women and update epidemiological data, to enable better therapeutic and preventive care.

This is a prospective study of 417 cytobacteriological examination of the urine from

patients between 15 and 65 years old, external consultant at the MVMIH in Rabat for a period of

three months running from 1st September 2013 to 1st December 2013.

Of all the tested CBEU, 18% were positive. We were able to distinguish two peaks for both age groups: sexually active young women (32%) and women in postmenopausal period (57%). cystitis is mostly diagnosed in women outside pregnancy (56%).

The majority of urinary tract infections are caused by Enterobacteriaceae with a percentage of 83%. Escherichia coli is the bacterium most commonly observed (59 %), followed by

Klebsiella spp (17%) , Enterobacter spp (5%) and Proteus mirabilis (2%). Gram-positive cocci

come in second position with a frequency of 16 %.

Antibiotic resistance has not much changed. Fosfomycin, furans and

trimethoprim/sulfamethoxazol still keep good activity on Enterobacteriaceae.

Prevention is the best way to avoid these infections and their complications and reduce the

economic impact, by respecting hygiene measures and reducing the high consumption of

ﺺﺨﻠﻣ

:ناﻮﻨﻌﻟا ﻦﯿﺑ ﺎﻣ ءﺎﺴﻨﻟا ىﺪﻟ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﻨﻔﻌﺗ 15 و 65 ﺔﻨﺳ .طﺎﺑﺮﻟﺎﺑ ﺲﻣﺎﺨﻟا ﺪﻤﺤﻣ ﻲﺳارﺪﻟا يﺮﻜﺴﻌﻟا ﻰﻔﺸﺘﺴﻤﻟﺎﺑ .ﺔﯿﻨھ ﻦﺑ ﺔﻨﯿﻣأ :ﺔﺒﺗﺎﻜﻟا .لﻮﺒﻠﻟ ﻲﻣﻮﺛﺮﺟ يﻮﻠﺧ رﺎﺒﺘﺧا ,ﺔﻨﺳ 65 و 15 ﻦﯿﺑ ﺎﻣ ءﺎﺴﻨﻟا ,ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﻨﻔﻌﺗ :ﺔﯿﺴﯿﺋﺮﻟا تﺎﻤﻠﻜﻟا ﻟا تﺎﻨﻔﻌﺘﻟا ﻒﯾﺮﻌﺗ ﻦﻜﻤﯾ ) ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻠﻟ ﺎﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا لﻼﺘﺣﺎﺑ ﺔﯿﻟﻮﺒ عﻮﻨﻟا اﺬھ ﻲﺗﺄﯾ و ,(ﻲﻠﻜﻟا و ﺔﻧﺎﺜﻤﻟا ,لﻮﺒﻟا ىﺮﺠﻣ ةﺎﻨﻗ ﺔﺑﺎﺻﻺﻟ ﺔﺿﺮﻋ ﺮﺜﻛأ نﺮﺒﺘﻌﯾ ءﺎﺴﻨﻟا .ﻲﺴﻔﻨﺘﻟا زﺎﮭﺠﻟا تﺎﻨﻔﻌﺘﺑ ﺎﻋﻮﺒﺘﻣ ﺔﯿﻨﻔﻌﺘﻟا ضاﺮﻣﻷا ﻦﯿﺑ ﻦﻣ ﻰﻟوﻷا ﺔﺒﺗﺮﻤﻟا ﻲﻓ تﺎﻨﻔﻌﺘﻟا ﻦﻣ ﻮﻣﺮھ و ﺔﯿﺤﯾﺮﺸﺗ بﺎﺒﺳﻷ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﻨﻔﻌﺘﺑ ﺔﯿﻧ صﻮﺼﺨﻟﺎﺑ . ﻟا فﺪﮭ ﺚﺤﺒﻟا ﻦﻣ ﻞﺜﻤﺘﯾ ﻲﻓ ﻦﻣ ,ﺔﯿﺋﺎﺑﻮﻟا تﺎﯿﻄﻌﻤﻟا ﺚﯾﺪﺤﺗ و ءﺎﺴﻨﻟا ﺪﻨﻋ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا ﻦﻔﻌﺗ ﮫﺟوأ ﻒﻠﺘﺨﻣ ﺪﯾﺪﺤﺗ . ﺔﯿﺟﻼﻌﻟا و ﺔﯿﺋﺎﻗﻮﻟا تاﻮﻄﺨﻟاﺮﯾﻮﻄﺗ ﻲﻓ ﺔﻤھﺎﺴﻤﻟا ﻞﺟأ ﺲﻣﺎﺨﻟا ﺪﻤﺤﻣ ﻲﺳارﺪﻟا يﺮﻜﺴﻌﻟا ﻰﻔﺸﺘﺴﻤﻟﺎﺑ ﻢﯿﺛاﺮﺠﻟا ﻢﻠﻋ ﺮﺒﺘﺨﻤﺑ ﺔﺳارﺪﻟا هﺬھ زﺎﺠﻧإ ﻢﺗ ،طﺎﺑﺮﻟﺎﺑ ﻞﻤﺷو 417 ,لﻮﺒﻠﻟ ﻲﻣﻮﺛﺮﺟ يﻮﻠﺧ رﺎﺒﺘﺧا ﻟ ﻦﯿﺑ ﺎﻣ ﻦﮭﻨﺳ حواﺮﺘﯾ ﻲﺗاﻮﻠﻟا ءﺎﺴﻨﻟا ﺐﻧﺎﺟﻷا ﻰﺿﺮﻤﻠ 15 و 65 لﻼﺧ ﺮﮭﺷأ ثﻼﺛ ةﺪﻤﻟ ,ﺔﻨﺳ ﻦﯿﺑ ﺎﻣ ةﺪﺘﻤﻤﻟا ةﺮﺘﻔﻟا 01.09.2013 و 01.12.2013 . ,ﺎھزﺎﺠﻧإ ﻢﺗ ﻲﺘﻟا لﻮﺒﻟا تارﺎﺒﺘﺧا ﻊﯿﻤﺟ ﻦﯿﺑ ﻦﻣ 18% ﺎﮭﯿﻠﻋ ﻞﺼﺤﻤﻟا ﺞﺋﺎﺘﻨﻟا ﻦﻣ ﺎﻗﻼﻄﻧا .ﺔﯿﺑﺎﺠﯾإ ﺖﻧﺎﻛ نأ ﺞﺘﻨﺘﺴﻧ ﻟ ﺔﺿﺮﻋ ﺮﺜﻛﻷا ءﺎﺴﻨﻟا ﻠ ﻲﺴﻨﺠﻟا طﺎﺸﻨﻟا ةﺮﺘﻓ ﻲﻓ ءﺎﺴﻨﻟا ﻦھ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا تﺎﻨﻔﻌﺘ ) 32% ( سﺄﯿﻟا ﻦﺳ ةﺮﺘﻓ ﻲﻓ ءﺎﺴﻨﻟا و ) 57% ( لﻼﺧ . ضاﺮﻋﻷا ﺔﻤﯾﺪﻋ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﺔﯿﻣﻮﺛﺮﺠﻠﻟ ﺔﺿﺮﻋ ﺮﺜﻛأ ةأﺮﻤﻟا نﻮﻜﺗ ﻞﻤﺤﻟا ) 63,64% ( . ﯾ ءﺎﺴﻨﻟا ىﺪﻟ ﺎﺒﻟﺎﻏ ﺔﻧﺎﺜﻤﻟا بﺎﮭﺘﻟإ ﺺﺨﺸ ﺮﯿﻏ ﻞﻣاﻮﺤﻟا (56%) . ﻟا ﻞﺘﺤﺗ ﺔﯿﻟﻮﺒﻟا ﻚﻟﺎﺴﻤﻟا تﺎﻨﻔﻌﺘﻟ ﺔﺒﺒﺴﻤﻟا ﻢﯿﺛاﺮﺠﻟا ﻦﯿﺑ ﻦﻣ ﻰﻟوﻷا ﺔﺒﺗﺮﻤﻟا ﺔﯾﻮﻌﻤﻟا ﺎﯾﺮﯿﺘﻜﺒ ) 83% ( ﺔﯿﺸﯾﺮﺷﻹا ﺔﺻﺎﺧ , ﯿﻧﻮﻟﻮﻘﻟا )ﺔ 59% ( ) ﻼﯿﺴﺒﯿﻠﻛ ﺎﮭﯿﻠﺗ 17% ﺮﺘﻛﺎﺑوﺮﯿﺘﻧأ ,( (5%) سﻮﺗوﺮﺑ ﻢﺛ (2%) ﺐﺟﻮﻤﻟا ماﺮﻐﻟا تاذ تارﻮﻜﻤﻟا ﻲﺗﺄﺗ ﻦﯿﺣ ﻲﻓ . ﺔﯿﻧﺎﺜﻟا ﺔﺒﺗﺮﻤﻟا ﻲﻓ ) 16% ( . نأ ﻰﻟإ ةرﺎﺷﻹا رﺪﺠﺗ ﺔﻣوﺎﻘﻣ ا ﻢﻟ ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تﺎﺿﺎﻀﻤﻟ ﺪﮭﺸﺗ ﻐﺗ ﯿ ﻛ ﺮﯿ ﺒ ناﺮﯿﻔﻟا و ﻦﯿﺴﯿﻣﻮﻔﺳﻮﻔﻟا ﻰﻘﺒﺗ .اﺮﯿ و ﻢﯾﺮﺑﻮﻄﻤﯾﺮﺘﻟا / لوزﺎﺴﻛﻮﺘﻣﺎﻔﻟﻮﺳ .ﺔﯾﻮﻌﻤﻟا ﺎﯾﺮﯿﺘﻜﺒﻟا ﺪﺿ ﺔﯿﻟﺎﻌﻓ ﺮﺜﻛﻷا ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تﺎﺿﺎﻀﻤﻟا ﺮﺛﻷا ﻦﻣ ﺾﻔﺨﻟا اﺬﻛ و ﺎﮭﺗﺎﻔﻋﺎﻀﻣ ﺐﻨﺠﺗ و تﺎﻨﻔﻌﺘﻟا هﺬھ ﻦﻣ ﺪﺤﻠﻟ ﺔﻠﯿﺳو ﻞﻀﻓأ ﻲھ ﺔﯾﺎﻗﻮﻟا ﻰﻘﺒﺗ يدﺎﺼﺘﻗﻻا ﺬﻟا ي .ﺔﯾﻮﯿﺤﻟا تﺎﺿﺎﻀﻤﻠﻟ طﺮﻔﻤﻟا كﻼﮭﺘﺳﻹا ﻦﻣ ﺪﺤﻟا و ﺔﻓﺎﻈﻨﻟا ﺪﻋاﻮﻗ ماﺮﺘﺣﺎﺑ ﻚﻟذ و ,ﮫﻔﻠﺨﺗ

Aennxe 1 : Fiche de renseignement.

Nom : ………..

Prénom : ………..

Age : ………

Femme enceinte : Oui Non Age de la grossesse : ………..

ANTECEDENTS : Médicaux: HTA Diabète Infections urinaires récidivantes Prise d’ATB dans les six mois précédents Autres médicaments... Atres : ……… Chirurgicaux: Urologiques : ……….. Autres : ……… CLINIQUE : Dysurie Brûlures mictionnelles Pollakiurie Fièvre, frissons ECBU : Examen direct :

 Leucocyturie :……….

Culture :………

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