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RAPPELS PHYSIOLOGIQUES

I. RAPPELS ANATOMIQUES DU GLOBE OCULAIRE

2. Annexes et rapports du globe oculaire

L’œil est intégré dans un ensemble anatomique pluritissulaire destiné à assurer sa protection et à réunir les conditions de son fonctionnement optimal : ce sont les annexes oculaires parmi lesquelles sont differenciées[13] :

2.1.l’orbite

De nature osseuse,elle correspond à une loge frontale située à la jonction craniô-faciale.Elle est formé par l’association de sept os : frontal , maxillaire supérieure, unguis, sphénoide, zygomatique ; palatin, éthmoide.

Ces piéces osseuses sont situés au niveau crânio-faciale de la maniére suivante : - Plafond :os frontal,petite aile de l’os sphénoide

- Paroi latérale :os frontal,os zygomatique,grande aile de l’os sphénoide

- Paroi médiale :os maxillaire supérieur,unguis,ethmoide,corps de l’os sphénoide - Paroi inférieure :os maxillaire supérieur,os zygomatique,os sphénoide,os palatin 2.2.les muscles oculomoteurs

Les muscles qui permettent les mouvements des yeux sont appelés muscles extrinséques parcequ’ils trouvent leur origine à l’extérieur du globe oculaire(dans l’orbite) et leur insertion,sur la face externe de la sclére.

Ils font partie des muscles squelettiques du corps qui se contractent le plus rapidement et sont commandées avec grande précision.

Ils sont aux nombres de six muscles qui sont :

- Les muscles droits supérieur,inférieur et interne innervés par le nerf oculomoteur commun(nerf III).

- Le muscle droit externe innervé par le nerf oculomoteur externe(nerf VI) - Le muscle grand oblique innervé par le nerf pathétique(nerf IV)

Figure 4 : vue antérieure des insertions des muscles oculomoteurs. [14]

2.3.les paupiéres :

Elles sont deux tissus mobiles séparés par la fente palpébrale qui recouvrent et protègent la partie antérieure du globe oculaire et la rétine contre l’éblouissement et l’intrusion des corps étrangers. Elles sont constituées par une charpente fibroblastique et deux muscles principaux : le releveur de la paupière supérieure innervée par le nerf oculomoteur commun et l’orbiculaire innervé par le nerf facial, ainsi que le muscle de Müller pour la paupière supérieure et le muscle rétracteur de la paupière inférieure.

2.4. La muqueuse conjonctivale

C’est une muqueuse transparente recouvrant la face profonde des paupières et la face antérieure du globe oculaire. Elle se continue avec la peau au niveau du bord libre de la paupière et avec la cornée au niveau du limbe. Au niveau de la jonction cornéosclérale s’insère la capsule de tenon (qui est une membrane fibro-élastique) où sur deux à trois millimètres, elle est indissociable de la conjonctive formant ainsi l’anneau conjonctival.

Légende :

1 : Le muscle droit supérieur

2 : Le muscle grand oblique

3 : Le muscle droit interne

4 : Le muscle petit oblique

5 : Le muscle droit inférieur

2.5. Les culs de sac conjonctivaux

Les culs de sac conjonctivaux présentent un feuillet antérieur palpébral, un sommet et un feuillet postérieur bulbaire [15]. On distingue 4 culs de sacs :

- Cul-de-sac supérieur : entre en rapport avec le tendon du muscle de Müller et en dehors avec la glande lacrymale palpébrale. En temporal au sommet du cul-de-sac, s'abouchent les canaux lacrymaux.

- Cul-de-sac externe : le feuillet antérieur répond au ligament palpébral externe. Son sommet est adhérant au rebord orbitaire externe. Le feuillet postérieur est en rapport avec le muscle droit externe.

- Cul-de-sac inférieur : rentre en rapport avec le muscle droit inférieur - Cul-de-sac médial : occupé par ma caroncule et le repli semi-lunaire. 2.6. L’appareil lacrymal

L’’appareil lacrymal joue un rôle protecteur de la cornée ; le flux lacrymal précornéen est indispensable à sa nutrition et assure sa défense contre les infections. Il est décrit comme suit [16,17] :

2.6.1. L’appareil sécréteur

Il est composé de glandes lacrymales principales (palpébrale et orbitaire) réunies entre elles et situées derrière le rebord orbitaire au niveau de l’angle supéro-externe de l’orbite. Elles assurent la sécrétion lacrymale réflexe.

Les glandes accessoires (glandes de Krauss et de Wolfring, glandes de meibomius, glandes de Zeiss et des glandes de Moll) sont disséminées dans la conjonctive et assurent la sécrétion lacrymale de base.

2.6.2. Les larmes

Les larmes ou liquides lacrymaux sont secrétées par les glandes lacrymales et se répandent à la surface de la cornée et de la conjonctive. Leur évacuation est assurée par les voies lacrymales d’excrétion et sont drainées dans le canalicule.

Les larmes humidifient, protègent et nourrit la cornée. Ainsi ils protègent l’œil contre les agressions extérieures. Le liquide lacrymal est produit par filtration du sang par des cellules excrétrices des glandes lacrymale. Il est essentiellement aqueux (près de 99 % d'eau) puis contient, entre autres, du chlorure de sodium, du lysozyme et des lactotransferrines.

2.6.3. L’appareil excréteur

Il s’étend du bord interne des paupières aux fosses nasales, et comprend : les points lacrymaux, les canalicules lacrymaux, le canal d’union, le sac lacrymal et le canal lacrymo-nasal. Une grande partie des larmes disparaît par évaporation, le reste s’élimine par les voies lacrymales. Le mécanisme de cette excrétion est assuré par les canalicules qui, comprimés lors de la contraction de l’orbiculaire exercent une succion active.

2.6.4. Canalicules lacrymaux

A la partie médiane de chaque paupière se trouve un petit orifice, le point lacrymal. Il représente la partie initiale du canalicule lacrymal. Il est entouré par un anneau de tissu conjonctif et des fibres musculaires striées provenant du muscle de Riolan, qui lui-même est une partie du muscle orbiculaire.

Au nombre de deux (supérieur et inférieur), ils se situent à l’angle interne de l’œil et fusionnent en un canalicule commun ou canal d’union se drainant dans le sac lacrymal. Chaque canalicule a un diamètre d’environ 0,5mm, verticale sur une courte distance, puis se dirigent en arrière et vers la région nasale sur 8mm environ. Elles sont recouvertes d’un épithélium stratifié non kératinisé et squameux.

2.6.5. Sac lacrymal

Le sac lacrymal est le collecteur des larmes, et se situe dans la fosse lacrymale, à la partie médiale du globe. Cette fosse est formée par l’os lacrymal et une partie du maxillaire.

Il est entouré par un tissu conjonctif périorbitaire et est bordé par un épithélium cylindro-stratifié contenant des cellules caliciformes et, parfois, des cils.

2.6.6. Canal lacrymonasal ou canal lacrymal

C’est le canal où se vide le sac lacrymal. Il présente un rétrécissement à la sortie du sac lacrymal puis s’élargit sensiblement. Il a une longueur d’environ 12mm et descend dans un canal osseux pour s’aboucher dans les fosses nasales au sommet du méat inférieur.

Figure 5 : Les voies lacrymales sécrétrices et excrétrices [18].