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Analysedu questionnaire des apprenants de la 5eme année de primaire

Représentations du conte en classe de FLE

1- Analysedu questionnaire des apprenants de la 5eme année de primaire

- Item n°1 : qu’est-ce qu’un conte pour toi ?

La question que nous avons posée aux élèves de la 5eme année de primaire en premier lieu concerne la définition du conte. 90% des interrogés ont su donner une définition brève mais appropriée au terme « une histoire imaginaire162 » pour quelques un « des aventures extraordinaires 163» pour d’autres. Faisant partie de la culture africaine, les contes sont issus d’une tradition orale séculaire, transmise de génération en génération par les conteurs, les grands parents, les sages, les mères, les vieillards, etc. En vérité, le conte fait partie de la réalité culturelle des apprenants puisque la culture africaine se base sur l’oralité. Cette littérature orale a dépassé les limites de l’Afrique, pour se répandre à travers le monde et trouve écho dans les adaptations artistiques, cinématographiques, musicales et plus particulièrement littéraires.

Les réponses que nous avons obtenues pour cette question tournent toutes autour de la définition du conte. Certains apprenants définissent ce dernier par « une

histoire imaginaire164 », « des faits fictifs165 », « un récit imaginaire qui contient

toujours une morale166 », d’autres apprenants savent ce qu’est un conte, ils nous font part de leurs réponses oralement mais n’arrivent visiblement pas à l’écrire car ils ne

162 Réponse des apprenants quant à la définition du conte, questionnaire des apprenants, annexe n°2

163idem

164 Réponse d’un apprenant, annexe n°2

165 Idem.

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trouvent pas les termes exactes pour expliquer ce terme. En réalité, les apprenants semblent être très proches de la définition du conte car plusieurs conteurs, chercheurs et didacticiens se rejoignent pour dire que « le conte est un récit, en général assez

court, de faits imaginaires167 », selon Bettelheim, « le conte offre des modèles d’actions et suscitent également de l’imagination 168».

Cela dit, nous remarquons que 10% des élèves ont répondu par la négative. Ils ne savent visiblement pas donner une définition au conte, cela est peut-être dû à leur incompétence lexical et linguistique en langue, ils n’ont peut-être pas les mots appropriés pour s’exprimer ou alors ils ne connaissent véritablement pas ce qu’est un conte.

- Item n°2 : Connais –tu des contes en langue française ? Si oui cites-en deux ?

Nous remarquons selon les statistiques que 97% des apprenants connaissent différents contes. Cet outil tant apprécié qui a bercé notre enfance, semble déclencher chez l’enfant un plaisir et une euphorie. De plus, nombreux sont les élèves qui aiment ces histoires merveilleuses et imaginaires car, selon eux, elles sont divertissantes, ludiques et procurent des moments agréables lors de leur narration. En effet, les observations que nous avons faites, nous laissent dire que le conte reste le support le plus apprécié aux yeux des enfants, même si 3% des enquêtés n’ont pas répondu à la question, ce qui parait une minorité par rapport aux constats, néanmoins ils étaient attentifs et admiratifs à tous les contes qui leur ont été proposés. Les différents élèves

167 Dictionnaire de Larousse, 2015, définition du conte.

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que nous avons côtoyés, nous ont effectivement cité divers contes, tels que : L’œil du

loup, Cendrillon, Blanche Neige, Les trois cochons, Aladin et la lampe merveilleuse,

etc. Cependant la majorité des réponses que nous retrouvons reviennent souvent sur ceux qui sont présenté dans le manuel scolaire, tels que: Hansel et Greitel, La chèvre

de Monsieur Seguin, Le petit coq noir, Le crayon magique, etc.

Le conte a un double effet dans l’enseignement/apprentissage du FLE : un effet éducatif et ludique à la fois. Il permet non seulement aux apprenants de développer divers capacités mais il installe aussi chez eux des compétences écrites et orales.

- Item n° 3 : Est-ce que tu es capable de raconter un conte, en français, à tes camarades du début jusqu’à la fin ?

Le programme de français de la cinquième année primaire a véritablement pour objectif de développer des compétences orales chez les apprenants. Il renforce les premiers apprentissages linguistiques installant chez eux des facultés d’expression et des communications langagières.

Face à cette question, 75% des élèves ont répondu par l’affirmative et nous ont confirmé être bien capables de produire oralement un court récit d’une cinquantaine de mots. Il faut signaler que les enfants entrent en contact avec la langue française de plus en plus tôt grâce aux paraboles, aux dessins animés, aux jeux, aux téléphones portables basés majoritairement sur la langue française, une langue qui tient une place prépondérante, et ce, à tous les niveaux : économique, social169 et éducatif. Le français

169Nous pouvons dire que cette expansion du français s’est faite ces dernières années grâce aux paraboles qui foisonnent de plus en plus dans l’environnement social de l’algérien.

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est, effectivement, un outil de travail important pour les Algériens que ce soit dans leur lieu de travail, dans les institutions ou même encore dans la rue170.

Le français est une matière essentielle dans les établissements scolaires notamment à l’école primaire car elle est considérée comme une première langue étrangère et est introduite dès la troisième année de ce cycle. Pour la majeure partie des enfants-apprenants, il apparait quand même difficile de communiquer oralement171. L’expression orale forme un véritable obstacle pour 25% des élèves interrogés. Ces derniers reconnaissent qu’ils sont incapables de s’exprimer en français. Ils disent qu’ils commettent beaucoup d’erreurs et de fautes, par conséquent la prise de parole est une tâche difficile à réaliser pour ces apprenants qui viennent de découvrir un nouveau système de langue. La compétence orale est l’une des compétences majeures que doit acquérir l’apprenant. En effet, ce dernier est appelé, à tout moment, à l’intérieur de sa classe et surtout avec son enseignant de français, à parler. De ce fait, il doit absolument être capable de prendre la parole face à un public. Cependant, comment parviendra-t-il à communiquer, ou bien à interroger ou intervenir lorsqu’il voudra éclaircir un point ?se contentera –t-il d’écrire seulement sans pour autant discuter, répondre ou donner son avis sur les questions posées par l’enseignant ? Ou utilisera-t-il le français comme moyen d’expression écrite et l’arabe dialectal comme moyen d’expression orale ?

Afin de confirmer l’exactitude des réponses obtenues, nous avons demandé aux apprenants, qui se disaient capables de raconter un conte du début jusqu’à la fin, de nous relater des contes qu’ils ont abordés en classe ou ont entendus en dehors de la classe. Dans cette optique et avec l’aide de leurs enseignants ils ont commencé à nous raconter différentes histoires, comme Cendrillon, Blanche Neige, Hansel et Greitel, etc. Nos investigations nous ont permis de distinguer deux types d’élèves : d’abord ceux qui ont pu facilement conter en utilisant des phrases courtes, simples et cohérentes. Ceux là ont pu réinvestir ce qu’ils ont appris en classe en mettant en avant leurs compétences orales pour se faire comprendre. Ensuite, nous avons les

170 Il nous a été permis de constater que, paradoxalement, depuis la loi portant sur la généralisation de la langue arabe de nombreuses enseignes et des panneaux publicitaires sont écrits exclusivement en français.

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apprenants, qui paraissent très peu sûrs de leurs prouesses orales. Ils sont remplis d’émotion ainsi que de la peur de se tromper. Le regard de leurs camarades et de leurs enseignants les figent et les bloquent. Leur manque de confiance en eux accentue leurs lacunes et leurs bégaiements. Ils oublient du coup l’histoire, se trompent dans les évènements et mélangent les personnages. Nous avons remarqué également que ces émotions entrainent des réactions corporelles tels que : la rougeur du visage, l’agitation du corps, la déglutition salivaire et la fermeture des yeux. Tous des signes interprétant la difficulté que ces élèves rencontrent dans la prise de parole.

D’un autre côté, comme nous l’avons déjà démontré grâce au conte, tous les élèves et même ceux qui n’ont pas su répondre peuvent comprendre facilement toutes les histoires qui leur ont été proposées, car les contes qui leurs sont proposés sont écrits avec un style très simple et un vocabulaire à leur portée. L’utilisation de la magie, des animaux, des faits imaginaires ainsi que les autres éléments familiers aux enfants-apprenants leur facilitent la aussi compréhension. Les histoires passionnantes et merveilleuses aident l’apprenant à se perfectionner sur le plan linguistique.

Item n°4 : Est-ce que ton professeur de français vous fait travailler sur le conte en classe ? Si oui comment ?

Effectivement, tous les élèves nous ont confirmé avoir travaillé sur le conte, et ce chacun selon la démarche de son enseignant. Cependant, comme nous l’avons démontré dans la première partie, les enseignants de primaire que nous avons côtoyés

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s’appuient uniquement sur les activités qui accompagnent les contes proposés dans le manuel scolaire. Nous pensons que c’est la raison pour laquelle tous les élèves interrogés nous ont donné la même réponse à savoir « notre enseignante nous raconte

l’histoire du début jusqu’à la fin et elle l’explique après » ou encore « notre enseignante nous lit le conte ensuite elle nous donne des questions et après nous devons répondre172 ». Lors de notre enquête, nous avons remarqué que pratiquement tous les enseignants utilisent la même méthode, à savoir, une lecture de texte, identification des parties de l’histoire, des personnages et des évènements. Ensuite, ils essaient d’exploiter les mots proposés dans le conte afin que leurs apprenants puissent enrichir leur vocabulaire à travers des synonymes, des antonymes, ou encore à travers de nouvelles expressions.

Claudia Rincon publie, à ce sujet, un article intitulé « L’utilisation du conte

dans la salle de classe FLE ». Elle met en exergue l’impact positif du conte dans

l’enseignement/apprentissage du FLE. Son utilisation dans une classe de FLE, permet le déploiement de différentes aires de développements. Selon ses dires, le conte, « par

sa capacité de suggérer et de stimuler l’imagination, par la motivation qu’il peut éveiller, parce qu’il fournit un contexte riche et significatif, les matériels et les activités développés à partir de ce texte littéraire 173», constitue un superbe vecteur d’apprentissage. La pédagogue propose, dans son travail, une série d’exercices susceptibles d’être utilisés en classe de FLE afin de développer d’importantes compétences tant linguistiques que cognitives. Comme par exemple : « la possibilité

d’organiser des évènements autour d’un fil conducteur, la facilité de faire de séquences dans le temps ; l’habilité d’établir des rapports de causalité entre les évènements de l’histoire, la possibilité de décrire, d’interpréter et de comparer ce qui se passe, et les habilités linguistiques, comme la capacité de comprendre ce que nous entendons ou ce que nous lisons et communiquer par écrit ou oralement ce que nous voulons174. ». Le premier pas, selon elle, consiste à bien choisir le conte que

l’enseignant devrait présenter à ses élèves. Il doit tenir compte de leur âge, de leur

172 Réponse des apprenants à partir des questionnaires qui leur sont destinés.

173 Claudia Rincon, L’utilisation du conte dans la salle de classe FLE, Littérature et nouvelles technologies, juin 2008, cité dans http://claudiarin.over-blog.com/article-20135178.html.

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niveau cognitif ainsi que des caractéristiques, besoins et capacités de l’ensemble de la classe, en organisant tout afin d’avoir un travail stimulant et effectif.

La réalité est quelque peu différente sur le terrain, car la plupart des enseignants côtoyés utilisent pratiquement la même méthode pour l’exploitation de cet outil pédagogique. Une méthode que nous avons développée un peu plus haut et qui semble monotone et stationnaire. Les instituteurs de primaire n’apportent pas vraiment de nouveauté dans leur méthode de travail, ils se contentent de celle exposée dans le manuel scolaire et ils leur arrivent de négliger quelques fois les valeurs morales et sociales véhiculées par le conte.

- Item n°5 : Est-ce que tu apprends mieux la langue française avec le conte ? Pourquoi ?

Le conte, dans le milieu scolaire, a plusieurs objectifs et plusieurs champs d’exploitations. Effectivement, 95% des enquêtés ont répondu par l’affirmative, ils nous ont certifié qu’ils apprennent mieux la langue française avec le conte. Et ce, grâce en premier lieu à leur attirance vers les histoires merveilleuses et les personnages imaginaires ou encore grâce aux thèmes abordés dans ces histoires. Certains élèves se familiarisent facilement avec les éléments du conte, d’autres apprécient plutôt la manière dont leur enseignant raconte l’histoire. En effet, grâce au conte l’enseignant va pouvoir retrouver son langage d’enfant, de ce fait, il communiquera plus facilement avec ses apprenants, et surtout s’il a la capacité de raconter l’histoire sans le support

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écrit en utilisant des expressions du visage, des mimiques, des gestes en essayant de donner vie à l’histoire et à ses personnages.

Le manuel scolaire permet aux apprenants de redécouvrir ce genre qui leur est familier, que certains connaissent depuis leur plus tendre enfance et que d’autres n’ont pas eu la chance de connaitre. Comme, c’est le cas de 5% des interrogés qui déclarent n’avoir jamais eu l’opportunité d’entendre ces histoires merveilleuses de la bouche de leur mère ou de leur grand-mère. Cependant, les uns et les autres abordent cette fois ci le conte sous son aspect pédagogique. Cette approche, nouvelle pour les enfants, n’occultera en rien le plaisir, généralement associé à ce genre littéraire. Outre son aspect divertissant, le conte est un véritable outil didactique permettant aux élèves de développer leurs compétences orales et écrites.

- Item n°6 : Est-ce que tu participes au choix du conte en classe de français ?

Selon les statistiques, les élèves ne peuvent pas participer au choix des contes. Nous avons voulu connaitre la cause auprès des enseignants qui nous ont, à leur tour, confié qu’ils ont beaucoup de leçons à faire en un temps limité. Ils ne peuvent visiblement pas permettre à leurs apprenants de choisir les supports sur lesquelles ils veulent travailler. Ils nous disent qu’ils sont astreints à finir le programme dans les délais assignés par la tutelle pédagogique. Dans tous les cas, ce qui est sûr, c’est que les enfants auraient aimé avoir la liberté de choisir les histoires qu’ils aiment pour les exploiter en classe175, tel que : Peter Pan, Robin des bois, Le petit soldat de plomb, ou

175 Lorsque nous avons demandé aux apprenants s’ils aiment bien choisir des contes afin de les exploiter en classe, ils nous ont tous répondu par l’affirmative.

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encore Aladin et la lampe merveilleuse, des histoires qui ont été généralement adaptés en dessin animé ou en film pour enfant.

Item n° 7 : Est-ce que ton professeur vous donne, tes camarades et toi, des exercices oraux où vous devez imaginer la fin ou le début d’un conte étudié en classe par exemple ?

100 % des enquêtés affirment avoir fait des exercices oraux avec leur professeur de français où ils doivent imaginer parfois la fin d’une histoire ou faire le résumé d’un conte qu’ils viennent d’étudier en classe. En effet, lors de notre enquête, nous avons remarqué que pratiquement tous les élèves sont amenés à produire oralement un texte, un paragraphe ou même une phrase. L’écoute et la production du conte merveilleux pourraient relancer l’intérêt et la motivation pour l’expression orale. à travers les histoires imaginaires, les endroits féériques, les pouvoirs magiques et tant d’autres éléments enfantins qui enchantent le lecteur ou l’auditeur et plus particulièrement l’enfant-apprenant.

Le conte est à l’origine une activité communicative orale, il est d’ailleurs fait pour être raconté et est utilisé pour améliorer l’apprentissage oral. Il favorise l’appropriation de modèles phonétiques et lexicaux, l’apprentissage de la fonction des temps verbaux, en particulier le passé et l’emploi des pronoms personnels. Dans cette optique, le programme de français de la 5eme année primaire met à la disposition de l’enseignant certaines activités qui visent à identifier une situation de communication à travers des exercices comme :

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« - Écoute d’un texte oral pour retrouver l’essentiel du message (quoi ?). - Écoute d’un dialogue pour retrouver les interlocuteurs (qui parle ? à qui ?).

- Écoute d’un conte pour retrouver les actions des personnages (pourquoi ? pourquoi ?comment ?)176. »

- Ecoute d’un support oral pour relever un nom, un lieu, une date, (qui ? où ? quand ?

De ce fait, le programme cherche à installer des compétences orales « réception/production » et favorise d’une part la familiarisation avec le système phonologique et prosodique du français, et d’autre part, « la construction du sens des

messages par le biais de l’identification du thème général, des interlocuteurs, du cadre spatio-temporel, des sentiments, des émotions à partir d’une intonation, etc.177 ». nous faisons remarquer qu’une place importante est accordée à l’oral dans le programme de la 5eme année de primaire. Cette forme de communication implique « l’apprentissage

de l’écoute et celui de la prise de parole pour assimiler et comprendre pour produire 178». C’est d’ailleurs les procédés de mémorisation, de répétition et de substitution qui vont permettre cet apprentissage179. L’apprentissage de la communication orale est certainement différent de celui de la communication écrite. Cependant, le programme de français insiste sur l’intensification de l’apprentissage des deux types de communications afin que les élèves puissent s’exprimer dans diverses situations correspondant à leurs besoins et à leurs intérêts.

176 Programme de français de la 5eme année de primaire, p.12.

177 Le programme national de Français, p

178 Idem, p.

179 Les apprentissages oraux sont conçus dans le but de s’approprier progressivement la langue, à travers des activités diverses, qui se feront à l’aide des procédés suivants :

- par mémorisation, répétition, commutation, substitution, systématisation, réemploi et reformulation. Cité

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- Item n°8 : Est-ce que ton professeur de français vous donne, tes camarades et toi, des exercices écrits où vous devez imaginer ou inventer un conte ?

Les données concernant cette question sont identiques à la question précédente. 100% des interrogés nous ont affirmé avoir fait avec leur professeur de français des exercices écrits où ils devaient imaginer, inventer ou remettre en ordre une histoire. Lorsque nous avons analysé le deuxième projet du manuel scolaire180, nous avons

effectivement retrouvé ce genre d’activité où les élèves sont amenés à connaitre le système graphique de la langue française et ce par le biais d’exercices qui visent à familiariser les apprenants avec les normes d’écritures. Comme nous l’avons démontré dans la seconde partie, le programme de la 5eme année de primaire repose sur les principes de l’apprentissage de l’écrit ; il veille à installer des compétences écrites (réception et production) et confirme l’acquisition du savoir, de la lecture et de l’écriture.

La lecture est une activité prépondérante dans la classe de primaire, d’ailleurs l’objectif de tous les enseignants de ce cycle est d’amener les élèves à lire correctement différents textes. De plus c’est à travers, les activités proposées dans le deuxième projet du manuel scolaire, comme les questions de compréhension, les phrases inachevées, la rédaction d’une situation initiale, partielle ou finale d’un conte que l’élève pourra développer de manière graduelle son esprit critique en construisant le sens des messages des phrases et des textes. Ces exercices lui offrent la possibilité d’améliorer son intelligence et de stimuler sa réflexion car il est tout le temps amené à chercher la réponse correcte, à réfléchir sur le déroulement chronologique et logique