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6. Présentation des résultats

6.1 Analyse intra-individuelle d’Henry

6.1.1 Analyse inductive

Synthèse du parcours de vie

Henry a suivi un parcours scolaire traditionnel en passant par l’école primaire, le C.O et le collège, au cours duquel il a toujours eu de la facilité dans ses études. Depuis tout jeune, Henry exerce une activité sportive régulière : le motocross. Ayant atteint un bon niveau, par la suite, il a envisagé d’entamer une carrière professionnelle. Cependant, en raison d’un manque de soutien financier et d’une blessure qui l’a contraint à devoir arrêter le sport pendant une période, il a abandonné ce « rêve » de carrière. Par ailleurs, il n’a jamais arrêté les études et a donc suivi cette voie avec facilité.

A la sortie du cycle d’orientation, il s’est dirigé vers le collège puis vers l’université. A côté de ses études, il a poursuivi deux activités en parallèle : donner des répétitoires scolaires et des cours de motocross. Durant ces années de collège, il a fréquemment aidé ses camarades en ce qui concerne la compréhension des cours dispensés. Il poursuit encore aujourd’hui cette activité. En outre, il a été amené à travailler au sein de son club de motocross en tant qu’entraîneur pour le mouvement junior et exerce encore ce rôle aujourd’hui.

En raison de ses expériences dans le domaine pédagogique, Henry a découvert un intérêt pour le métier d’enseignant. Cependant, le motocross est, en ce moment, sa principale passion et c’est pour cela qu’il s’est dirigé vers l’EPFL afin d’acquérir des compétences en mécanique. Cependant, Henry a rapidement abandonné cette formation en raison des cours qui ne répondaient pas à ses attentes : « ce n’est pas ce à quoi je m’attendais (les cours) ».

2 Prénom fictif. Se référer à l’annexe 1 et 2 utilisées pour l’analyse.

35 Après cette expérience, Henry a commencé un stage en mécanique. Il s’est trouvé plongé dans la profession et a rapidement constaté que le train de vie mené ne lui convenait pas.

De plus, il a été amené à suivre un ami sur le circuit et cette expérience en tant que

« coach » lui a permis de retrouver son intérêt pour le domaine de l’enseignement : « j’étais quelqu’un qui était là pour lui, pour qu’il puisse aussi évoluer, je le conseillais, je l’accompagnais…j’étais là pour qu’il sente qu’il y ait un soutien, pour l’encourager…et puis ça a payé le travail qu’on a fait ensemble… ». En retrouvant ces aspects de collaboration, de soutien et de suivi couplés à des qualités humaines personnelles facilitant le contact interpersonnel, Henry a décidé de s’orienter vers les études en sciences de l’éducation.

Au moment de l’entretien, il n’a pas encore fait son choix en ce qui concerne le domaine d’orientation (il parle de l’enseignement primaire, de l’éducation spéciale, des maisons de quartier). Henry veut évoluer dans le domaine de l’éducation puisqu’il apprécie « les relations humaines » et recherche « le contact avec les jeunes ». Ces aspects l’orientent vers le futur métier exercé : «…cette envie de travailler avec des enfants… », « …travailler dans une crèche, être éducateur, dans une maison de quartier…je me vois bien avec des jeunes en fait ». Henry compte aller au bout de sa formation universitaire en sciences de l’éducation puisqu’il s’y sent bien : « mon projet ça serait de finir cette formation ».

D’une manière générale, nous constatons que plusieurs facteurs ressortent de son discours et ont orientés ses choix : ses expériences, le domaine du motocross, son avenir professionnel. Nous verrons que le domaine de l’enseignement est en étroite relation avec ses expériences personnelles ainsi que celles de formation et que l’origine sociale reste un élément majeur ayant un impact sur les décisions du sujet. Nous allons présenter ces facteurs en retraçant la dynamique identitaire du sujet. L’ordre de présentation correspond à l’ordre d’importance de ces éléments en relation avec les questionnements identitaires.

L’origine sociale

Henry est issu d’un milieu socio-économique modeste. Hors entretien, nous apprenons qu’il est le premier de la lignée familiale à entreprendre une formation tertiaire. Ses parents

36 exerçaient des emplois précaires dans lesquels ils ne se sentaient pas épanouis. Leur situation ne leur a pas procuré la possibilité d’offrir des activités extra-scolaires à leur enfant.

De même, hors enregistrement audio, nous nous sommes entretenus avec lui au sujet de son projet de carrière professionnelle dans le domaine du motocross qu’il a abandonné. Il nous fait part du manque de soutien de la part de ses parents en raison de la situation économique et du fait qu’ils estimaient que la profession souhaitée n’aurait pas permis de garantir une sécurité financière suffisante.

Le motocross

Nous pouvons faire un lien avec la passion d’Henry : le motocross. Comme il le souligne à plusieurs reprises, la moto est « sa passion ». Cette notion est très forte et revient régulièrement dans ses propos : « vivre de sa passion », « j’ai une passion pour la moto et la mécanique », «…avoir cette passion à côté pour le plaisir… », «…leur faire découvrir la passion que j’ai pour ce sport… ». Henry est passionné de ce sport et a atteint un bon niveau.

Quand il parle de son projet de carrière, son discours évolue entre un désir inachevé et la rationalité : « je voulais en faire mon métier, c’était un rêve… », « Je nourrissais toujours au fond de moi ce rêve de devenir sportif d’élite et de vivre de ma passion », « c’est très difficile de percer dans ce sport…c’est un sport méconnu…il y a peu d’investissement ». Il nous parle d’un ami qui s’est consacré pleinement à sa carrière, soutenue par ses parents, et qui a réussi mais tout en soulignant que le monde du sport est incertain. Le bon sens apparaît quand il dit avoir arrêté la compétition de motocross durant une longue période suite à une blessure. C’est pour cela qu’il estime qu’il a fait le bon choix en décidant de continuer ses études en n’ayant pas voulu entamer une carrière sportive.

Malgré la décision de ne pas devenir professionnel de motocross, Henry garde toujours une attache avec ce sport puisqu’il donne des cours dans son club et désire maintenir cette activité à côté de ses études et de sa future profession : « je veux garder cet aspect en parallèle de mes études mais aussi de mon futur métier ». Le motocross lui apporte aujourd’hui de nombreux aspects positifs: « j’apprécie le fait de pouvoir leur (les enfants) faire découvrir le motocross et la passion que j’ai pour ce sport… ». A travers ce sport, il

37 éprouve un bien-être personnel au niveau physique « ça me permet de me libérer, ça me défoule » mais également psychique « ça m’apporte quelque chose…une récompense…une reconnaissance ». C’est ce double aspect qui le satisfait pleinement et qui traduit l’importance que revêt ce sport pour lui : « je n’étais pas simplement le sportif mais quelqu’un qui peut apporter des conseils, du soutien… ».

La communauté de pratique

Il convient de rappeler qu’Henry a évolué dans le domaine du motocross depuis tout jeune.

Il a tout d’abord été lui-même pilote, formé au sein de l’école dans laquelle il donne des cours aux jeunes aujourd’hui. Il met en avant le conseil et l’aide prodigués par des anciens pilotes de haut niveau qui partagent et transmettent leur expérience à des jeunes. C’est pour rester proche de ces valeurs présentes au sein de la communauté de pratique qu’il dit vouloir exercer un métier où « on n’est pas seul face à son poste », une profession « où on collabore » mettant en évidence la prédominance du collectif sur l’individualisme chez Henry, soulignant l’importance de travailler « ensemble » et non tout seul. Son vécu positif au sein du club reste un point de référence qui alimente sa volonté de se former dans le domaine de l’enseignement puisqu’il souligne avoir eu « la chance d’être dans cette école de motocross » ou « il y a un suivi » et « ça l’a (m’a) toujours fasciné ».

Les expériences personnelles dans l’accompagnement

Les raisons qui ont conduit Henry à se diriger vers l’enseignement proviennent de ses expériences pédagogiques qui ont eu un impact important sur ses choix. Durant ses années de collège, Henry a été amené à « aider les copains » en tant que répétiteur. Ces premières expériences lui ont permis de développer son intérêt pour le domaine de l’éducation :

« …c’est quelque chose qui me plaisait de pouvoir être utile, de les aider, leur apporter une autre vision pour qu’ils puissent comprendre, une autre façon de faire ». Ses moments renforcent l’image positive qu’il a de lui. Il se décrit comme un individu sociable qui peut

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« aider les personnes », « être un appui » qui aimerait que ses capacités soient reconnues en

« construisant quelque chose avec les enfants» en pouvant « voir le résultat ». De plus, apprécie le contact humain et plus particulièrement avec des jeunes, un public avec lequel il apprécie travailler : « j’aime le contact humain… », « je me vois bien avec des jeunes…je me sens à l’aise avec ce public… ».

Henry a suivi un ami pilote dans le cadre de ses compétitions durant plusieurs mois. Cela a été un élément révélateur et déclencheur de sa motivation à poursuivre dans le domaine de l’enseignement, à travers lequel il retrouve les valeurs qu’il cherche à préserver. Son discours traduit bien l’importance que revêt, pour lui, le rôle qu’il a accomplit et qui l’a impliqué entièrement et positivement en tant que personne : « J’étais quelqu’un qui était là pour lui.., « j’étais là pour qu’il sente qu’il y ait du soutien…pour qu’il se sente à l’aise…ça a payé le travail qu’on a fait ensemble, on était content».

Les expériences de formation

Henry a toujours souhaité poursuivre ses études pour assurer son avenir. Il est intéressant de noter que, selon les données, cet aspect ne semble pas provenir d’une injonction de ses parents. Nous pouvons supposer que ce désir de poursuivre des études tertiaires provienne donc de lui-même. Henry n’a pas poursuivi sa formation à l’EPFL en raison d’un écart entre ce qu’il attendait de celle-ci et ce qu’elle proposait : « arrivé sur place, la formation ne me convenait pas particulièrement… ». De même, il n’a pas trouvé une satisfaction dans le stage en mécanique, en se rendant compte que ce n’était pas le milieu dans lequel il voulait évoluer : « …le fait de devoir me lever le matin, de devoir commencer à 7h30 et de finir à 18h, je me suis dit que je n’étais pas vraiment fait pour ça. »

Henry a débuté sa formation en sciences de l’éducation en 2010. A travers son discours, nous retrouvons d’importantes connotations positives en lien avec celle-ci : « je me sens à l’aise », « j’apprécierais vraiment de pouvoir continuer ». Cet étudiant recherche la notion de plaisir dans la formation choisie : «mes projets seraient, je l’espère, de finir cette formation, de surtout prendre du plaisir à la faire, à la finir ».

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Les projets

Au moment de l’entretien, Henry n’est pas encore certain de son orientation bien qu’il dit vouloir rester dans le domaine de l’éducation : « j’ai songé aussi à d’autres métiers…plutôt dans le social comme travailler dans une crèche ou même être éducateur dans une maison de quartier ». Lorsque l’on aborde le sujet de ses projets, il émet une préférence pour l’enseignement primaire : « je me vois plus dans le primaire », sans que cela soit définitif puisque « ce n’est pas encore très clair dans sa (ma) tête ». En outre, il souligne son désir de poursuivre la formation dans laquelle il se sent bien car il pense « avoir enfin trouvé ce qu’il (je) veut faire ». Henry garde également en tête un projet en rapport avec le domaine du motocross puisqu’il envisagerait de fonder une école de motocross: « c’est dans un coin de ma tête ».

6.1.2 La dynamique identitaire

Ces différentes entrées issues de l’analyse de l’entretien vont nous permettre d’esquisser le tableau de la dynamique identitaire d’Henry. Nous mettrons en avant les raisons qui l’ont conduit à s’inscrire en sciences de l’éducation et les motivations qui en découlent.

A travers l’entretien, nous relevons la présence d’une tension identitaire qu’Henry cherche à réguler. Henry se place en rupture avec la lignée familiale puisqu’il ne veut pas reproduire le schéma parental (exercer un métier contraignant, non épanouissant) et poursuit donc une élévation de son niveau social d’origine. De plus, il aspire à être un salarié épanoui dans sa profession, il cherche ainsi un métier qui lui procure satisfaction. Henry poursuit donc deux désirs : exercer un travail bien rémunéré et épanouissant. Nous pouvons relever le soi idéal d’Henry vers lequel il tend (salarié épanoui en ascension sociale) qui se concrétise par une approche d’une image positive de soi et un évitement d’une image négative représentée par le vécu de ses parents : être un salarié précaire contraint par son travail. Henry se place dans une stratégie d’approche d’une image positive de soi couplée à une stratégie d’éloignement de ce qui a été vécu négativement. Par ailleurs, relevons la prédominance des aspects

40 positifs à travers le discours de l’étudiant, témoignant de ses émotions, ce qui situe la primauté de la stratégie d’accomplissement. Nous pouvons noter une récurrence de mots à consonance positive tels que : « j’aime », « j’apprécie », « ça m’a plu ». De plus, il s’est tourné vers les études pour ne pas reproduire le schéma parental (niveau socio-économique modeste, métier contraignant) ce qui représente une orientation positive le situant d’avantage dans une stratégie d’approche et non d’évitement.

Pour Henry, les expériences rattachées au domaine de l’enseignement lui ont permis de constater que l’engagement en formation en sciences de l’éducation pouvait constituer un moyen d’atteindre son soi idéal puisqu’il éprouve du plaisir à exercer dans ce domaine et que la formation lui permettra d’obtenir un métier épanouissant procurant une situation économique confortable. De ce fait, l’engagement en formation constitue un moyen de régulation des tensions identitaires puisque cela le conduit à s’éloigner de la reproduction du schéma parental en poursuivant des études supérieures menant à une élévation du niveau social tout en apportant à autrui ce qu’il n’a pu obtenir (soutien, aide, suivi). Durant l’entretien, il parle à plusieurs reprises de cette notion de soutien qui est importante pour lui en mentionnant cette idée de « pouvoir être bénéfique » qui provient de « quelque chose au fond de lui (moi) » même s’il n’arrive pas encore à le décrire : « je ne me suis pas encore remis en question pour savoir ce que c’est exactement ». Nous pouvons supposer que cette volonté d’aide envers autrui peut être une manière de compenser ce qu’il n’a pu obtenir étant jeune et l’enseignement lui permettrait de contribuer à apporter, d’une certaine, manière à autrui ce qui lui a manqué. En effet, ses parents n’ont pas soutenu sa carrière car ils estimaient, entre autres, que le milieu du sport n’offrait pas une sécurité suffisante en termes de stabilité de l’emploi et il n’a pas pu être aidé dans son projet. Le suivi, l’aide et le soutien sont des notions qui lui ont manqués mais qui ont, pour lui, une grande importance.

C’est pour cela qu’il aimerait les retrouver dans le cadre du métier exercé.

Bien que ses projets futurs ne soient pas encore définis, nous pouvons mettre en avant l’image positive de soi qui ressort du discours d’Henry. Ce dernier relève qu’il se sent capable d’entreprendre des études longues faisant ressortir le sentiment de compétence. C’est parce qu’il se sent capable de terminer cette formation et que sa réussite mènera au but visé (ascension du niveau social) qu’Henry se sent motivé par cet engagement.

41 A côté de ses études, il poursuit son engagement dans le domaine du motocross en tant que coach. Henry veut garder une attache avec le milieu qui représente une part de son identité acquise mais également biographique de manière implicite. Son origine, constitutive de son identité biographique, qui se reflète à travers le métier de son père (mécanicien), exerce sur lui une certaine influence. Ceci reflète la présence de son deuxième soi idéal en rapport avec la fidélité à ses origines. Henry appartient à cette communauté de pratique que représente l’école de motocross et il désire garder une attache avec celle-ci. Ce qu’il a connu dans ce milieu social a constitué positivement et progressivement son identité, de ce fait il veut garder une attache avec ce milieu en s’orientant vers son deuxième soi idéal. Relevons que la réalisation de nouveaux apprentissages liés, au domaine de l’enseignement, est en relation avec la communauté de pratique des étudiants en sciences de l’éducation mais également avec l’école de motocross puisque Henry évolue dans ces deux domaines dans une perspective d’enseignement. C’est pour cela que, pour l’instant, il n’opère pas de remaniement profond de son système de croyance mais il convient de relever, qu’à l’avenir, sa trajectoire d’apprentissage en rapport à la formation suivie l’impliquera de plus en plus dans la nouvelle communauté de pratique des enseignants qui remettra, peut-être, en question son appartenance à la communauté de pratique d’origine.

Henry se place dans un mode de régulation des tensions identitaires soi actuel/soi idéal par approche d’une image positive de soi. Le choix d’entreprendre des études à l’EPFL semble aussi une avoir été une manière de réguler cette tension et de s’approcher de ses deux soi idéal en termes de situation économique et du désir de rester fidèle à son milieu d’origine.

Or, les points communs entre son futur métier et celui de son père, lui ont rappelé l’image de soi qu’il cherchait à éviter (avoir un métier contraignant, pas de plaisir), ce qui l’a poussé à changer d’orientation. Nous pouvons supposer que ce ne sont pas les horaires en soi qui ont été révélateurs de la non compatibilité avec le métier mais qu’autre chose se joue la derrière en termes de reproduction sociale puisque les horaires de travail d’un enseignant ne sont pas si éloignés de ceux effectués par un mécanicien. Le souvenir du vécu parental qu’il cherche à éviter se retrouve dans ses paroles quand il dit ne pas vouloir devenir entraîneur de motocross, ni travailler en tant que mécanicien en pensant faire « une overdose » de ce sport puisqu’il le pratique déjà et que c’est sa passion. Ce domaine est

42 teinté de souvenirs et d’émotions positives mais également négatives qui restent encore présentes chez le jeune homme. Ces dernières sont celles qui le poussent à envisager de travailler dans un autre domaine l’éloignant de l’image de soi qu’il cherche à éviter (exercer un métier contraignant, non épanouissant) et l’orientant vers ses deux soi idéal (salarié épanoui en ascension sociale et fidélité à ses origines).

Henry opte pour une régulation des tensions en combinant le milieu de l’enseignement et celui du motocross et se place dans une dynamique de transformation identitaire qui l’oriente vers sa quête identitaire. Relevons que la présence d’un événement biographique important (le suivi en tant que coach) l’a conduit davantage vers cette idée d’association de l’enseignement et du motocross pour parvenir à ce processus de transformation identitaire.

En ce sens, le deuxième soi idéal, correspondant à sa volonté de rester fidèle à son origine, a pris sens et s’est constitué à la suite de cet événement biographique qui fait qu’Henry tend

En ce sens, le deuxième soi idéal, correspondant à sa volonté de rester fidèle à son origine, a pris sens et s’est constitué à la suite de cet événement biographique qui fait qu’Henry tend