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Indicateur : Le pays membre utilise l’aide multilérale de manière efficace

La Suisse poursuit une approche stratégique et ciblée pour l’affectation de son APD multilatérale depuis le dernier examen par les pairs. En 2012, elle a fourni 75 % de ses fonds destinés à financer les activités de base à ses 13 organismes multilatéraux prioritaires. Elle contribue activement à rendre le système multilatéral plus efficace, et coopère avec les autres donneurs pour tenter de l’améliorer.

La Suisse poursuit une approche stratégique et ciblée pour la répartition de son APD multilatérale depuis le dernier examen par les pairs. En 2011, elle a alloué 1.12 milliard USD d’APD par le canal multilatéral, soit l’équivalent de 37 % de son APD totale. Le financement de base a bénéficié de 702 millions USD, dont 75 % ont été alloués aux 13 organismes multilatéraux prioritaires (DDC/ SECO, 2013a). La proportion la plus importante a été versée aux institutions financières internationales, dont la Banque mondiale est le premier bénéficiaire. La Suisse a entrepris des efforts pour garantir à l’ensemble de ces 13 organismes des engagements pluriannuels, ce qui constitue une évolution positive. Celle-ci permettrait au pays de gagner en prévisibilité et de se poser en exemple à suivre. La Suisse a régulièrement augmenté ses financements extrabudgétaires (multibilatéraux) aux organismes multilatéraux, et les a fait passer de

221 millions USD en 2007 à 427 millions USD en 2011 (en millions USD constants de 2011). En 2011, les financements extrabudgétaires représentaient 38 % de l’aide totale acheminée par le biais des organismes multilatéraux.

Graphique 3.6 Financements de base et extrabudgétaires alloués aux organismes multilatéraux, 2011

impliqué dans le renforcement du système multilatéral

système multilatéral. Le renforcement et l’accroissement de son efficience sont des objectifs stratégiques clés de l’aide multilatérale du pays. Le Système de gestion des financements de base auquel la Suisse a recours pour gérer ses relations avec ses organismes prioritaires a pour objectif d’améliorer les performances de ces organismes au regard du développement et leurs systèmes de gestion et de notification, ainsi que l’efficacité avec laquelle la Suisse met en œuvre les objectifs qu’elle poursuit dans le cadre du dialogue stratégique avec ces organismes. Ces objectifs apparaissent clairement dans les stratégies mises en œuvre avec chacun de ces organismes.

Les efforts déployés par la Suisse pour améliorer la coordination, la cohérence et l’efficacité du système de développement des Nations Unies sont constructifs et appréciés par ses partenaires multilatéraux. Depuis dix ans, le pays facilite l’Examen quadriennal complet, l’instrument normatif de réforme du système des Nations Unies. Il s’emploie également à promouvoir une coordination et une coopération plus efficaces sur le terrain entre la Banque mondiale et les organes des Nations Unies dans les États fragiles.

Notes

1. Dans le cadre de la nouvelle stratégie, le SECO est tenu de veiller à ce que chacun de ses huit pays prioritaires au titre du crédit-cadre “ Mesures de politique économique et commerciale ” reçoive entre 15 millions CHF et 25 millions CHF. Cet objectif nécessitera un accroissement considérable de ses ressources budgétaires. En 2012, d’après des données de la Suisse (DDC/SECO, 2013a), les pays prioritaires du SECO n’ont en moyenne perçu que 6.55 millions CHF. Les stratégies-pays du SECO pour 2013-2016 ont été établies sur la base de cet accroissement.

2. Un objectif a également été fixé pour les pays prioritaires communs de la DDC et du SECO qui relèvent du crédit-cadre de l’aide à la transition. Cet objectif porte sur l’affectation de 80 % des ressources à quatre domaines thématiques, et tient compte du fait que les deux organismes interviennent dans ces pays. Cet objectif semble respecté dans les nouvelles stratégies élaborées pour ces pays.

Bibliographie

Sources fédérales

Conseil fédéral (2008), Message concernant la continuation de la coopération technique et de l’aide financière en faveur des pays en développement du 14 mars 2008, Conseil fédéral, Berne.

OFM (Office fédéral des migrations) (2011), Rapport sur la migration 2011, OFM, Berne. OFM (2013), Statistique en matière d’asile 1er trimestre 2013, OFM, Berne.

DDC (Direction du développement et de la coopération) (2005), Coopération multilatérale au développement : La stratégie de la Suisse, Directive de la DDC et du SECO, DDC, Berne.

DDC/SECO (Secrétariat d’État à l’économie) (2013a), “OECD DAC Peer Review of Switzerland, 2013: Memorandum”, SDC/SECO, Bern.

DDC/SECO (2013b), Rapport annuel 2012 sur la coopération internationale de la Suisse, DDC, Berne, www.deza.admin. ch/en/Home/Documentation/Publications/Annualreports.

Confédération suisse (2012a), Message concernant la coopération internationale 2013-2016 (disponible en français, allemand et italien), Confédération suisse, Berne, www.deza.admin.ch/en/Home/News/Close_ up?itemID=208683.

Confédération suisse (2012b), Message concernant la coopération internationale de la Suisse 2013 – 2016 : L’essentiel en bref, Confédération suisse, Berne, www.deza.admin.ch/en/Home/News/Close_up?itemID=208683. Confédération suisse (2013), Guideline Results-oriented Core Contributions Management (CCM), Berne.

Autres sources

HLF4 (Quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide) (2011), Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement, www.oecd.org/dac/effectiveness/ fourthhighlevelforumonaideffectiveness.htm.

IITA (Initiative internationale pour la transparence de l’aide), 2013 Annual Report, www.aidtransparency.net/ annual-report-2013.

OCDE (2009), Suisse : Examen par les pairs du Comité d’aide au développement, Éditions OCDE, Paris, www.oecd. org/dac/peer-reviews/44021195.pdf.

OCDE (2012), 2012 DAC Report on Aid Predictability: Survey on Donors’ Forward Spending Plans 2012-2015 and efforts since HLF-4, Éditions OCDE, Paris, www.oecd.org/dac/aid-architecture/2012_DAC_Report_on_Aid_ Predictability.pdf.

La restructuration de la DDC et du SECO garantit une plus grande cohérence et la qualité de la coopération au développement