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[Eng] décrit les actions évoquées après le franchissement de la barre. Elles se déroulent dans un espace situé plus loin que la position de référence de la barre indiquant un prolongement du franchissement comme phase autonome.

[Récep] décrit les actions de réception sur le tapis sans contenu opératoire ou intentionnel précis. La seule chute du corps sur le tapis est mentionnée.

[Rotrécep] fait mention d'une position particulière organisatrice de la réception. Par son contenu, elle induit des rotations préparatoires qui ne sont pas forcément mentionnées mais dont la position finale du corps sur le tapis indique la production. [Visu] indique une action de prise d'information visuelle sur le tapis ou sur une zone précise de celui-ci. Cette centration indique un contenu attentionnel produit conjointement à l'activité motrice elle-même.

d) La ou l es p a rti e( s ) du co r ps en j eu da n s l' a cti on

Lorsque le discours fait référence à une partie du corps, cet élément est mentionné afin de déterminer les éléments du corps existant lors du saut et l'affectation corporelle des différentes actions extraites. La mention à une partie corporelle spécifiée permet ainsi d'objectiver la représentation du corps mobilisé en contexte. Lorsque l'action envisage le corps dans son entier, la catégorisation le rapporte en tant que tel.

e) Le s p oin ts d 'a rt ic u lati on du rai s on n e men t

Les actions mettant en relation explicitement dans le discours ont fait l'objet d'une codification particulière ([R B élan + D décollage], par exemple). La codification mentionne les moments sur lesquels le discours porte et ont fait l'objet d'une double affectation i) dans les catégories d'action évoquées et ii) comme contenu opératoire spécifique de règle d'action ou d'inférence. Cette catégorisation permet de mettre en évidence les règles explicites que l'élève se donne pour modifier son action en fonction

des échecs/réussites précédents et de sa perception de l'évolution des contraintes de la situation (montée de barre). La figure ci-dessous indique la construction des différentes étapes de constitution des données de recherche portant sur le discours sur l'action :

Figure 11. Mise en relation des catégories de discours sur l'action

6. 1 . 4. Re gr ou p em en t et Mi s e en r el ati on

Cette étape de l'analyse de contenu vise à comparer et à regrouper en catégories typiques les caractéristiques extraites des différents entretiens. L'analyse regroupe sur le mode qualitatif les éléments issus du contexte local, la grille de lecture et d'analyse de sa prestation, pour mettre en évidence les constituants des schèmes d'action mobilisés à partir de données de type représentationnel en contexte et de données plus larges, les conceptions des apprenants articulant court et moyen terme dans des schémas de raisonnement pour l'action. Cette étape constitue un temps de théorisation de l'objet discours sur l'action visant à modéliser les référentiels mobilisés pour agir et construit des données de recherche de type données subjectives partagées, qui constituent un Espace subjectif d'action particulier. Certaines formes, dites formes fortes sont retenues par leur pouvoir de représentativité de l'Espace subjectif d'appartenance.

6. 1 . 5. Val i dati on

Les méthodologies d'analyses qualitatives ou quasi-qualitatives ont longtemps été soumises au reproche de subjectivité. Les questions de validité des analyses et des interprétations représentent deux questions de fond s'attachant à la stabilité et à la fiabilité des conclusions que la recherche a permis d'élaborer. Malgré le développement des procédures et des techniques de validation des analyses (Bru & Donnay, 2002 ; Paillé & Mucchielli, 2003 ; Paquay, Crahay & De Ketele, 2006), la fiabilité de l'analyse qualitative reste une contrainte majeure lorsque que les critères de validité restent cantonnés à la possibilité d'une reproductibilité stricte des résultats, telle qu'elle est requise par les canons positivistes de la recherche scientifique. A contrario, les réductions successives de l'objet que la reproductibilité des résultats exige, tout en créant les conditions d'une généralisation, se heurtent au pragmatique et à l'efficace nécessaire à toute recherche en sciences de l'éducation (Develay, 2004). La présente partie de la recherche ne peut échapper à cette confrontation délicate en science de l'éducation entre le vrai et le bien pour reprendre l'expression de Develay (2004). Elle se constitue sur un objet de recherche qui peut être particulièrement furtif et évolutif, les connaissances mobilisées par un élève vis à vis d'un domaine scolaire de savoirs. Son objectivation se laisse difficilement enfermer dans une définition rigidifiant son contenu opératif. La réponse motrice produite en situation ou la copie soumise à la notation d'un évaluateur n'en représentent qu'un moment ponctuel et contextualisé. Cette partie de la recherche se constitue également sur un objet constamment mobilisé par tout être humain mais guère connu de lui, son propre corps et l'activité motrice dont il est le siège en contexte. Fery (2001) nous rappelle que les connaissances de ses propres mouvements offrent une part d'inconnu et d'extraordinaire, qui fait sans doute la richesse de l'action et sa part indéniable dans le renouvellement des horizons individuels. Etudier un tel objet ne peut se concevoir en le réduisant au strict contrôlable, la mise en variables isolables dans une loi du "toute chose étant égale par ailleurs". L'objet de recherche rend nécessaire une confrontation à la subjectivité individuellement à la difficulté de saisir ce qui fait sens pour l'action à un moment particulier.

a) Un e in t e rr og ati on pa r rap p or t à l a th é o ri e du ch e r ch eu r

Saisir la subjectivité d'un acteur renvoie à une première interrogation sur le statut de la théorie du chercheur constituée autour de ses connaissances initiales, les concepts

ou théories formelles qu'il mobilise, …, et sa part de détermination sur l'analyse de l'objet. Trois statuts sont décrits par Savoie-Zajc (2004) dans ce cadre :

• l'analyse qualitative pure (Glaser & Strauss, 1967 ; Paillé & Mucchielli, 2003) dans laquelle l'analyse de terrain se fait avec le moins possible d'influence théorique pour en saisir les spécificités.

• La forme modérée dans laquelle les influences théoriques sont reconnues par la définition des concepts étudiés bien qu'ils soient mis de coté pour le temps de l'analyse.

• La forme délibérative qui utilise le cadre théorique pour guider le processus d'analyse en formatant l'instrumentation. Le risque de perte d'enracinement empirique doit alors être réduit par le maintien d'une disponibilité du chercheur aux événements nouveaux au cours de l'analyse.

La construction méthodologique de cette partie de notre recherche s'inscrit dans cette troisième voie. Le cadre théorique nous a fourni les cadres d'analyse du discours sur l'action par les constituants des schèmes et des conceptions des apprenants, appelant une vigilance accrue aux éléments du contexte pris en charge par le raisonnement tenu pour agir. Ces éléments constituent bien évidemment une réduction des faits que notre objet de recherche tente de saisir. Selon Paillé & Mucchielli (2003), les critères de validité relèvent alors d'un processus d'explicitation des référents théoriques utilisés et dans la réitération rendue possible de l'analyse à partir de cette explicitation. Cette réduction est à envisager dans l'inscription de cette recherche dans un cadre d'implémentation curriculaire questionnant les conditions de faisabilité scolaire du curriculum. C'est en ce sens que nous avons présenté dans une modélisation, que nous avons nommée cognitive par proximité avec Pastré (2005a), les éléments de construction de l'acte de saut en hauteur qui traversent l'histoire de cette épreuve athlétique et de constitution des connaissances revendiquées par les curricula de l'enseignement secondaire français. Cette grille a servi de guide à la lecture du discours sur l'action singulière pour extraire les moments du saut déclarés importants par les élèves avec en toile de fond leurs fonctions dans l'enveloppe théorique de l'épreuve saut en hauteur et a donné une consistance aux actions évoquées par le discours.

b) Un e in t er r og ati on d e s pr o c édu r e s d e c on s t ru c ti on d es c on c lu si on s

Le processus d'analyse est également soumis à des tensions entre la saisie du réel sur lequel il se greffe et sa représentation modélisée qu'en offre l'analyse. Le questionnement de la validité porte alors sur les différentes étapes permettant la transformation du fait observé en données de recherche jusqu'à l'élaboration des conclusions à partir des résultats obtenus. Dans ce cadre, Huberman et Miles (1994) envisagent un processus allant de la condensation des données, leurs présentations, à la formulation et la vérification des hypothèses. L'élaboration des résultats et des conclusions y est construite comme un processus linéaire alors que les opérations d'analyse dans le domaine qualitatif fonctionnent plus fréquemment sur le mode itératif (Mukamurera & al., 2006) passant constamment par aller-retour entre les données observées et leurs formalisations. Ce mode itératif est décrit comme une condition de l'enracinement empirique et de l'évolution conceptuelle nécessaire pour saisir les situations de la vie sociale comme objet de recherche sans réduction invalidante (Paillé & Mucchielli, 2003). La reconnaissance de l'intérêt de ce mode itératif, livrant le sens accordé aux données de recherche de manière progressive, remet en cause le principe de la permanence de codification des unités sémantiques développé par Van Der Maren (1996) renvoyant la possibilité d'une validation externe par d'autres acteurs ("double codage") à l'étape finale de mise en cohérence des résultats avec les données observées.

Les procédures d'analyse utilisées dans la partie de la recherche concernant le discours sur l'action ont fait appel à ce processus constant d'aller-retours entre la formalisation des données et l'évolution par spécification des éléments théoriques. La grille de codification finale confond, par exemple, certaines actions dans une catégorisation double entre décollage et franchissement alors qu'elles étaient disjointes dans la grille initiale. En effet, leurs présences dans le discours sur l'action renseignent peu sur le moment réel de leurs apparitions comme éléments de construction dans la chronologie du saut. Au niveau conceptuel, seule la possible confusion entre deux phases, pourtant disjointes par l'analyse apriori de l'acte, a permis d'appréhender ces constituants singuliers comme communs et participant d'une même élaboration pragmatique. Par le retour nécessaire sur les données de recherche qu'il nécessite cet exemple souligne les difficultés d'utilisation des techniques de validation externe par confrontation à d'autres chercheurs, telles que les propose Van der Maren (1995). La formalisation et la systématisation du processus d'analyse telles qu'elles ont été construites dans cette partie de la recherche, sont

explicitées afin d'en permettre le partage et l'intercompréhension. Les règles de codification, de catégorisation puis de mise en relation – modélisation sont ainsi proposées afin d'en permettre la réfutation, tenant lieu de procédures de validation.

6. 2. Méthodologie d'analyse de l'acte moteur

L'analyse des gestes sportifs à partir d'une figuration en trois dimensions (3D) a permis des développements importants pour l'utilisation de la biomécanique dans le domaine de l'enseignement et de l'intervention en situation sportive (Durey, 1997 ; Nouillot & Nata, 2005). Deux orientations complémentaires de recherche peuvent être dégagées :

1) l'utilisation à visée compréhensive. L'utilisation de l'analyse 3D sert à recréer le mouvement sous des angles difficilement accessibles à l'observateur ou de permettre une figuration de ce mouvement sous les angles de vue les plus signifiants (Dapena, 1980a et 1980b ; Daireaux, 1999, pour le saut en hauteur). Cette orientation permet la description à visée théorique du versant manifeste de notre objet de recherche. Dapena a notamment utilisé cette orientation pour décrire et quantifier les déplacements et rotations du corps lors de l'exécution du saut en Fosbury. A partir de ces travaux, Daireaux a comparé les sauts expert et novice.

2) l'élaboration de modèles permettant une simulation à partir du comportement réel. En rendant disponible une réalité virtuelle, la figuration 3D permet d'abstraire les effets de différentes interventions sur les paramètres du mouvement. Un des apports de ce mode d'analyse réside dans cette capacité à simuler les transformations possibles envisagées par l'entraîneur ou l'athlète sans qu'elles doivent faire l'objet d'une mise en œuvre effective. La reconstruction du mouvement du corps permet alors de valider ces choix techniques ou technologiques (Dapena, Mc Donald & Cappaert, 1990 ; Durey, 1997).

L'aspect simulation énoncé en 2) s'avère sans doute incompatible avec les contraintes matérielles liées au maintien des caractéristiques écologiques de la situation de recueil de données extrinsèques. A titre d'exemple, l'adjonction d'un dispositif permettant de mettre en évidence les intensités et directions des forces exercées lors du décollage tel qu'il a été utilisé par Laffaye (2003) ou Daireaux (1999), oblige à décoller à partir d'une zone réduite (la plate forme de mesure 50 cm sur 46 cm) ce qui modifie les composantes intentionnelles de l'action.

L'utilisation que nous avons faite de la reconstruction du mouvement en 3D permet une objectivation de l'action par la mesure et le calcul des déplacements linéaires et angulaires du corps et de ses parties. Elle permet ainsi de s'abstraire de la seule observation visuelle en rendant permanentes les caractéristiques physiques de l'acte de saut. Elle vise également à produire une diversité d'angles d'observation d'une même action et permet l'objectivation des effets mécaniques des différentes actions générées par le sauteur. Les quantités et sens de rotation auxquels le corps est soumis durant la phase aérienne et d'élan sont ainsi référées dans les orientations du déplacement du corps, créant une entrée dans l'observation du point de vue égocentré. Dans cette voie, la reconstruction du mouvement en 3D sert à modéliser les comportements peu apparents à l'œil à la vitesse de l'action et à la multiplicité de points de vue nécessaire. Ces éléments fondent le registre de la modélisation sur un point de vue extrinsèque (Nouillot & Nata, 2005) dont le mouvement lui-même sert de référentiel spatial.

6. 2 . 1. Asp e ct s th é o ri qu e s gén é r au x

a) L e s n iv e aux d 'an aly s e d e l' ac ti on - r el ati on s en tr e p o sit i on , po stu r e d e f ra n ch is s em en t et m o d e op é r ato i r e

Dans un premier temps, la recherche emprunte les voies d'une explicitation de nature causale entre positions produites lors du franchissement et actions motrices préparatoires. Cette analyse met en jeu des savoirs techniques liés à l'activité sportive saut en hauteur et ceux plus spécifiques du mode de franchissement Fosbury. Cette première partie s'inscrit donc dans une approche analytique de la motricité, installant la réflexion sur les relations entre effets produits et moyens d'action mobilisés, ce qui soulève la question des niveaux d'analyse de l'action. En s'appuyant sur les travaux d'Aragon-Vargas & Gross (1997a et 1997b), Laffaye (2003) en souligne la difficulté méthodologique lors d'une analyse des coordinations motrices complexes présentes dans les sauts verticaux :

"Cette étude (Aragon-Vargas & Grass, 1997a et 1997b) montre que plus on observe le comportement du sujet de manière approfondie et exhaustive (leviers, angulations, moments articulaires …), moins les variables possèdent une valeur prédictive sur la performance" (Laffaye, 2003, p. 8).

Figure 12. Modèle théorique de la performance en saut vertical (d'après Aragon-Vargas & Gross, 1997) - Laffaye, (2003). Les doubles lignes solides dénotent des relations fonctionnelles, les lignes simples des relations statistiques.

Dans la mesure où notre questionnement porte sur la nature des invariants opératoires mobilisés lors de l'acte de saut, le choix des variables que nous avons effectué, reprend ces caractéristiques de prédictibilité. Laffaye (2003) situe le niveau le plus prédictif comme celui supporté par les données issues des positions au décollage et des caractéristiques de la trajectoire. Les variations angulaires des articulations et la cinématique du corps constituent le deuxième niveau. Ces deux niveaux nous serviront de cadre de référence pour extraire les invariants opératoires permettant de caractériser les modes opératoires aboutissant à la production de la posture de franchissement identifiée.

b) La s épa ra ti on d e l' e spa c e d e r e p r és e n tati on s d es va ria bl e s e t de l ' e spa c e d e s in di vidu s

Si l'analyse de la singularité de l'action s'appuie de manière privilégiée sur l'étude de cas, cette méthodologie occupe cependant une place problématique dans une recherche de type modélisation dans la mesure où elle a tendance à restreindre l'accès à la dimension locale et au circonstanciel. Les objectifs des recherches en modélisation se situent plutôt sur l'extraction de caractéristiques communes et régulières dans la population observée. Cette dimension est d'autant plus problématique dans l'analyse des connaissances et de leurs conditions de mobilisation dans une activité motrice,

telle que le saut en hauteur, que le mode opératoire individuel subit les influences de facteurs multiples, notamment corporels qui viennent interférer sur les données recueillies. A titre d'exemples, une même intensité de projection sous un angle identique provoque une élévation différente du corps en fonction de la masse du sauteur, et une même action segmentaire provoque un effet différent en fonction de l'existence indépendante d'un mouvement de rotation du corps. Le mode opératoire ne peut alors s'exprimer qu'en tendances et en modes généraux (Récopé, 2001), ne pouvant accéder à la "pureté" relative des variables de type expérimental. Cette variabilité interindividuelle a pour principale conséquence la difficulté d'une représentation de l'espace des modes opératoires individuels dans la mesure où cet espace ne coïncide qu'imparfaitement avec ces tendances décrites comme stratégies motrices globales. Les interférences viennent plus que "bruiter" les données de recherche recueillies, puisqu'elles sont constitutives de l'acte individuel, et donc de l'objet de recherche. Sauf à céder à l'adoption de l'attitude "Jivaro" (Develay, 2001, 2004), la recherche en modélisation doit alors démêler éléments structuraux globaux et variations individuelles. Méthodologiquement, il nous semble nécessaire de découpler l'analyse des variables s'attachant à définir les modes opératoires globaux, les constructions motrices personnelles catégorisées en constructions partagées par leur proximité, de l'analyse des individus avec leurs caractéristiques propres observées ou induites. Cette démarche s'inspire des procédures statistiques quantitatives de l'analyse factorielle multidimensionnelle (Lebart, Morineau & Piron, 1995), dans la mesure où elle se donne pour objet l'ajustement du nuage des individus considérés (unités-sauts) à partir de leurs caractéristiques propres, à l'espace des caractéristiques partagées des constructions motrices personnelles et réciproquement. La représentation graphique des caractéristiques de chaque unité-saut et de chaque élève qui est produite par notre recherche, est donc relative dans un espace représentant les caractéristiques virtuelles de chaque catégorie de construction motrice personnelle.

c) L 'id e n ti fic ati on d e " f o rm e s f o rt e s" r e pr é s en t ativ e s d e s Co n st ru ct io n s m ot r i c es p e r s on n ell e s pa rta g é es

Les distorsions observables entre les caractéristiques individuelles et les constituants communs des constructions motrices personnelles nous amèneront à la production d'une modélisation qualitative à partir de la description macroscopique des modes opératoires. Le registre de la modélisation permet le passage d'un statut théorique

permettant de "connecter mentalement un fait discret à d'autres faits discrets" (Huberman & Miles, 1991, p. 413) à un niveau de généralisation suffisant pour accéder aux relations structurelles et fonctionnelles présentes dans chacune des constructions motrices personnelles catégorisées.

L'encollage inférentiel, pour reprendre la métaphore d'Huberman et Miles (2003) nécessaire à cette modélisation a pour base théorique les principes extraits de l'analyse externe en termes d'acte de saut en hauteur. Selon notre hypothèse de recherche, il permet l'identification des relations présentes dans chacun des 4 groupes de postures de franchissement. Ces groupes formeront dans cette étape de la recherche, 4 échantillons de la population expérimentale et leur indépendance statistique pour chacune des variables permettra de conclure sur l'existence des modes opératoires spécifiques.

La mise en relation entre les différents plans d'étude constituants la phase de théorisation, est effectuée à partir de l'identification de formes fortes représentatives du contenu de chacun des trois espaces subjectifs d'action que nous avons mis en évidence sur leurs pouvoirs explicatifs des modes opératoires et de franchissement de la barre (Kermoal & Gréhaigne, 2008).

6. 2 . 2. Pri n ci pe s g én é rau x de l a t r an s f o rm ati on en 3D u ti l i sée

Le principe de fonctionnement du logiciel utilisé [Logiciel 3D vision ; Dietrich, 1995] repose sur la digitalisation d'images vidéo, c'est à dire la capture sur écran de points