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L'évaluation des processus élémentaires

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 196-200)

L'évaluation des compétences cognitives

3.3.2. L'évaluation des processus élémentaires

QI*gr_post; Moy. Moindres Carrés Effet courant : F(1, 45)=17,867, p=,00011

Décomposition efficace de l'hypothèse

Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

gr_post A gr_post B

QIV QIP

QI 50

55 60 65 70 75 80 85 90 95

VD_1

Graphique 6

Comparaison entre le QIv et le QIp à l'intérieur de chaque group et entre les groupes;

dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B).

En fait, il n'y a pas de différence sur le QIv entre les deux groupes, alors qu'il y a une différence pour le QIp. Pour le groupe A, le QIv est égal au QIp. Pour le groupe B, le QIp est plus élevé que le QIv, la différence est significative.

3.3.2. L'évaluation des processus élémentaires.

3.3.2.1. Les différences d'âge entre les trois groupes.

Pour tester la différence d'âges entre les trois groupes, une analyse de variance est réalisée avec comme facteur inter le facteur groupe (A, B, C). On observe une différence entre les trois groupes [F (2, 100) = 5.7263, p<0.005].

"GR8POST"; Moy . Moindres Carrés Effet courant : F(2, 100)=5,7263, p=,00442

Décomposit ion effic ace de l'hypothèse

Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

B C A différent du groupe C (p< 0,01). Pour prendre en compte cette différence d'âge dans la suite du traitement statistique, nous serons conduits à introduire la variable : âge réel des enfants, en tant que covariable.

3.3.2.2. La mesure de l'espace mental.

Pour tester la différence de performance des trois groupes sur la valeur de k de l'espace mental (M), une analyse de variance est réalisée avec un facteur inter (groupes A, B, C) et une covariable (âge réel des enfants). On observe une différence significative entre les trois groupes [F (2, 99) = 15.725, p< 0.001].

gr_post; Moy . Moindres Carrés Effet courant : F(2, 99)=15,725, p=,00000 (Calculé pour les covariants à leurs moyennes) Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

B A C

dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), groupe témoins (C).

La covariable (âge réel des enfants) a un effet significatif [F (1, 99) = 13.142, p <

0,001]. Une comparaison portant sur les delta k (écarts entre les k observés et les k attendus selon le modèle théorique), sans covariable, permet de confirmer ce résultat. Il existe une différence entre les trois groupes [F (2, 100) = 11.064, p< 0,001].

"GR8POST"; Moy . Moindres Carrés Effet courant : F(2, 100)=11,064, p=,00005

Décomposit ion effic ace de l'hypothèse

Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

B C A dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), groupe témoins (C).

Une analyse post-hoc par comparaison des moyennes deux à deux (test de Tukey), montre qu'il n'y a pas de différence significative entre A et B, qui sont différents de C.

3.3.2.3. La mesure de l'apprentissage (Cycles 1 et 2).

Une analyse de variance réalisée avec un facteur inter (groupes) et un facteur intra période d'apprentissage à deux modalités (covariable âge) montre un effet de groupe [F (2, 99) = 3.25, p < 0.05], pas d'interaction cycle*âge et une interaction groupe*cycle [F (2, 99) = 4.988, p < 0.01].

CYCLE*gr_post; Moy. Moindres Carrés Effet courant : F(2, 99)=4,9882, p=,00863 (Calculé pour les covariants à leurs moyennes) Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

CYCLE

Comparaison de la vitesse d'apprentissage entre les trois groupes ; dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), groupe témoins (C), pour les cycles d'apprentissage1 et 2.

L'interaction s'explique par le fait que la différence entre les cycles 1 et 2 est plus faible pour le groupe témoins que les groupes cliniques. D'autre part, il n'existe pas d'interaction pour les groupe A et B. Autrement dit, les témoins apprennent plus vite que les patients mais, après l'apprentissage, les performances des trois groupes sont identiques.

3.3.2.4. La mesure de l'alerte phasique (AP).

Rappel sur le principe de l'épreuve : le sujet doit répondre le plus rapidement possible lorsqu’une croix (X) apparaît à l’écran. Sa tâche est donc de faire disparaître la croix le plus rapidement possible avec le clic gauche de la souris de l'ordinateur. Le délai entre les apparitions de la croix varie entre 1200 ms et 2100 ms

Une analyse de variance réalisée avec un facteur inter (groupes A, B, C) et un facteur intra (le temps de réaction) à trois modalités (situations 1, 2 et 3), et une covariable (Age), montre un effet du groupe [F (2,97) = 24.040, p < 0.001]. Il n'y a pas d'interaction AP*Age, ni d'interaction AP*Groupe.

AP*"GR8POST"; Moy. Moindres Carrés Effet courant : F(4, 194)=2,1253, p=,07916 (Calculé pour les covariants à leurs moyennes) Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

GR8POST B GR8POST C GR8POST A

AP_S1 AP_S2 AP_S3

AP 300

350 400 450 500 550 600 650 700

VD_1

Moy. covariants : Age: 9,528152

Graphique 11

Comparaison des performances pour l'alerte phasique (temps de réaction) entre les trois groupes ; dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), témoins (C), pour les trois situations (S1, S2, S3).

Il n'existe pas de différence entre les trois phases pour chacun des groupes. Une analyse post-hoc (Tukey) montre que tous les groupes sont différents deux à deux au cours de la première situation ; les témoins répondent plus rapidement que l'ensemble des patients dans la première phase, mais les dysharmonies évolutives sont plus performantes que les dysharmonies psychotiques. Ce n'est plus le cas au cours des phases 2 et 3. En effet, dans les situations S2 et S3, seules les dysharmonies psychotiques se montrent plus lentes que les

témoins et les dysharmonies évolutives. Autrement dit, après un temps d'adaptation, les dysharmonies évolutives produisent les mêmes performances que les témoins.

3.3.2.5. Les mesures du go-nogo (GO).

Principe de l'épreuve : après avoir entraîné l'enfant à répondre le plus rapidement possible lors de l'apparition de la croix (X) au cours de l'étape précédente, il s'agit maintenant de placer l'enfant en situation de suspendre sa réponse motrice à l'apparition d'un autre signe (+).

Le sujet passe d’abord une phase d’apprentissage sur 10 items, puis passe 3 séquences de 20 items (séparés par un temps de repos). On enregistre le temps de réaction moyen et le nombre d’erreurs qui correspondent aux réponses données par l'enfant à l'apparition du signe (+). Nous calculons également le pourcentage d'augmentation du temps moyen de réaction entre l'alerte phasique et le go-nogo.

Une analyse de variance réalisée avec 2 facteurs, un facteur inter (groupe A, B, C), un facteur intra (temps de réaction) en situations 1, 2 et 3, et une covariable (Age), montre un effet du groupe [F (2, 97) = 30.453, p < 0.001], pas d'interaction GO*Age, ni GO*Groupe.

GO*"GR8POST"; Moy. Moindres Carrés Effet courant : F(4, 194)=,83706, p=,50314 (Calculé pour les covariants à leurs moyennes) Les barres verticales représentent les intervalles de confiance à 0,95

GR8POST B GR8POST C GR8POST A

GoS1 GOS2 GOS3

GO 500

600 700 800 900 1000 1100 1200

VD_1

Moy. covariants : Age: 9,528152

Graphique 12

Comparaison des performances au go-nogo (temps de réaction) entre les trois groupes ; dysharmonies psychotiques (A), dysharmonies évolutives (B), groupe témoins (C), pour les trois situations 1, 2 et 3.

Une analyse post hoc (Tukey) montre que les trois groupes diffèrent deux à deux. Les témoins sont plus rapides que les dysharmonies évolutives qui, elles mêmes sont plus rapides que les dysharmonies psychotiques.

Pour préciser ces premiers résultats, nous avons comparé les trois groupes sur le nombre d'erreurs réalisées par les enfants en situations S1, S2, et S3. Rappelons qu'une erreur

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