2.3 A tion de (S
3.1.1 Énon é du résultat
On onsidère une variété riemannienne
(X, g)
qui possède une a tion isomé- trique deS
1
. On aura besoin de la proposition 8 du hapitre pré édent et pour pouvoirl'appliquer on introduit l'hypothèse suivantesur
X
,Hypothèse D :pourtout ompa t
K
⊂ X
ilexiste unevariété ompa teàborde
K
diéomorphe àun ompa t deX
ontenantK
,possédant une a tion deS
1
,et munie d'unemétrique
eg
tellequege|K
= g|K
.Onsuppose aussiquege
peut s'é rire souslaformedδ
2+ eh
∂ eK
dansunvoisinagedubord∂ eK
deKe
,aveδ
unefon tionS1
invariantedénissant leborddeKe
eteh
indépendantedeδ
etenn quel'a tion deS
1
sur
( eK, eg)
est isométrique.On peutalors énon er lethéorèmeprin ipal de ette thèse:
Théorème 4 Soit
(X, g)
une variété riemannienne qui possède une a tion iso- métriquedeS
1
vériantl'hypothèseD.Onsupposequel'hypothèse
AN,ρ
estvériée pourunN > 0
etunefon tionρ
invariantesous l'a tiondeS
1
etqu'ona don un prolongement méromorphe-ni de la résolvante du lapla ien libre sur un domaine
D+N
. SoitV
lepotentielV =
+∞
X
m=1
Vm,
oùlesVm
∈ L
∞(X)
sontS
1
homogènesdepoids
m
etvérient+∞P
m=1kVmk∞
< +∞
.Si
V
vériel'hypothèseBN,ρ
,etsipourtoutλ∈ D
+
N\ Res(∆)
,ρ
−(N +1)V eR
0(λ)ρN
est dans une lassede S hatten
Sq
,q∈ N \ {0}
, alors, surD
+
Faisons quelques ommentaires. On ommen e par rappeler la dénition des lasses de S hatten.
Définition 4 Soit
H
un espa e de Hilbert. SiA :
H → H
est un opérateur ompa t, lespe trede sesvaleurs singulières,(sn(A))n∈N
,est eluides valeurs propres de l'opérateur auto-adjoint(A
∗A)1/2
.Alors,pour
1≤ p < +∞
,la lasse deS hattenSp
estl'idéal bilatèredeL(H)
formédesopérateursA
pourlesquels laquantitékAkpp:=
∞
X
n=0
spn(A)
estnie. L'hypothèse du théorème4,ρ
−(N +1)V eR
0(λ)ρN
∈ Sq
estune hypothèse te hnique quinouspermettrad'utiliserlesdéterminantsrégulariséspourpasserdupotentiel tronqué au potentielV
tout entier. SiV
est à support ompa t ette hypothèse est vériée pour toutN
pour toutq >
dimX
2
. Dans l'espa e eu lidienR
n
, si
V
estàdé roissan esuper-exponentielle alorsl'hypothèseesten orevraiepourtoutN
. Pour une variété asymptotiquement hyperboliqueX
, siV
est lisse surX
et s'annuleàtouslesordresenρ
auvoisinagedubord,aveρ
unefon tiondénissant lebord,alors l'hypothèse estaussivériée pour toutN
.Au lieu de perturber le lapla ien libre on peut perturber
∆ + V0
aveV0
un potentielinvariantsousl'a tiondeS
1
etobtenirque
Res(∆+V0+V ) = Res(∆+V0)
. Le fait queV0
soitS
1
invariant assure que, omme le lapla ien, il respe tera la dé omposition de
L
2(X)
en omposantes isotypiques. Pour pouvoir appliquer la proposition 8 à
∆ + V0
, il faut supposer de plus queV0
est réel et à support ompa t. On pourrait prendre unV0
à support non ompa t mais susamment dé roissant à l'inni pour prolonger larésolvantede∆ + V0
,maisdans e as on rempla era laproposition 8 par lelemme 9 et on ne pourra prendre quedesV
à supportlàoù lebrédesorbites prin ipalesest trivialisé.Dé rivonssurquelquesexemples omment
S
1
agit, pourquoil'hypothèse Dest vériée ainsique laformedespotentiels isorésonants trouvés.
•
Surl'espa eeu lidienR
n= (R2)k× Rn−2k
,onpeut onsidérer l'a tionde
S
1
donnéepark
M
i=1
R(piθ)⊕ IdRn−2k,
oùθ∈ [0, 2π)
,(p1, . . . , pk)∈ (Z\{0})
k
,etonanoté
R(φ)
larotationd'angleφ
surR
2
.Pourla onditionD,on peutremarquerquetout ompa t
K
peut êtrein lusdansunebouleB(0, R)
etonpeutprendrepourKe
unebouleplus grandeB(0, eR)
,R > Re
,munidelamétriquesuivantedonnéeen oordonnées polaires :e
g = dr2+ f (r)dω2, (r, ω)∈ R+× Sn−1,
où
dω
2
est la métrique sur la sphère de
R
n
induite par la métrique eu li- dienne et
f
est lisse sur[0, eR]
, onstante près deRe
etf (r) = r
2
3.1A tions de
S
1
Les omposantes
S
1
homogènes de poids
m
des potentiels isorésonants du théorème4 sont dela forme:Vm(r1eiα1, . . . , rkeiαk, z) =
X
(ℓ1,...,ℓk)∈Zk
k
P
i=1
ℓipi=−m
Wm,ℓ1,...,ℓk(¯x)e
iℓ1α1. . . eiℓkαk,
où(r1e
iα1, . . . , r
keiαk, z)∈ (R2)k× Rn−2k
,x¯∈ R
n/S1
et lasomme onverge ennorme innie.•
Pour l'espa e hyperbolique réelH
n
,on peut prendrelemodèle dePoin aré, 'est-à-dire la boule unité de
R
n
entrée à l'origine munie de la métrique
4geuclid
(1−kxk2)2
.L'a tiondeS
1
sur
R
n
dé ritepré édemmentinduitalorsunea tion isométriquede
S
1
sur
H
n
.Pourla onditionD,si
K
estin lusdansuneboule derayonR
entréeen l'origine(dans e modèle0Rn
),onprendpourKe
une boule de rayonR > Re
et, en oordonnées polaires,eg = dr
2
+ f (r)dω2
ave ette fois
f (r) = sh
2(r)
sur
[0, R]
. Les omposantesS
1
homogènes des potentiels isorésonants prennent alors la même forme que dans le as eu lidien. On rappelle ([GZ95a ℄) que si
n
est impairRes(∆) =
∅
et que sin
est pairRes(∆) =
−N
et haque entier−k
a pour multipli ité elle dek(k + n− 1)
entantquevaleurpropredulapla iensurlasphèreeu lidienneSn
.•
Cettefois onsidéronsH
n
enutilisant le modèle
R
+
∗
× Rn−1
munides oor- données(x, y)
orrespondantes. Onprendpour variétéX
le ylindrehyper- boliqueH
n/ < γ >
où
γ
estl'isométriew→ e
ℓw
.
S
1
agitisométriquementsur
X
pare
iθ.[x, y] = [e2πℓθx, e2πℓθy]
.Onpeutvoir
X
ommeR
+×S1×Sn−2
ave les oordonnées
(r, θ, ω)
orrespondantes,munidelamétriquedr
2+ch2(r)dθ2+
sh2(r)dω2
etl'a tion de
S
1
est alors l'a tion triviale surle fa teur
S
1
.Tout ompa tde
X
estin lusdansunK = [0, R]×S
1×Sn−2
,onpeutdon prendre
e
K = [0, eR]×S1×Sn−2
aveR > Re
,lamétriqueg = dre
2+h
1(r)dθ2+h2(r)dω2
où
h1
eth2
sontlissessur[0, eR]
, onstantes prèsdeRe
etprenant les valeursh1(r) = ch2(r)
,h2(r) = sh
2(r)
pour
r
∈ [0, R]
.Les omposantesS
1
homo- gènesde poids
m
despotentielsisorésonantssont de laforme :Vm(r, θ, ω) = Wm(r, ω)e−imθ, (r, θ, ω)∈ R+× S1× Sn−2.
Onrappelle ([GZ95a ℄)quepour etexemple
Res(∆) =−N + iZ2π/ℓ
.3.1.2 Majoration de la résolvante sur les espa es de symétrie