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CHAPITRE IV Contexte historique et situation actuelle de l’enseignement du FLE et de la littérature française en Chine

1. Émergence de l’enseignement du français au sein des universités chinoises

1.1 Parcours de l’histoire de l’enseignement du français en Chine : un bref rappel

Si nous omettons les cours de français privés organisés par des missionnaires européens avant le XIXe siècle, nous pouvons considérer que le premier enseignement « officiel » de la langue française créé par le gouvernement chinois daterait de 1863 au Collège Impérial Tongwen de Pékin, qui deviendra l’Université de Pékin plus tard en 1919 (Cao : 2011). À la même période, l’Institut Zhendan de Shanghai, établi en 1903 par un chinois catholique Ma Xiangbo, a construit en 1932 un des plus anciens départements de littérature française dans toute la Chine. Ce qui le différencie du Collège impérial Tongwen de Pékin, c’est que la composition des professeurs de l’Institut Zhendan comprend pour une grande part des missionnaires français et que les cours, s’effectuant toujours en langue française, respectent le programme de français langue maternelle en France. Le premier établissement possédant un département de français en Chine - le Collège Tongwen - dispose, quant à lui, d’un programme inventé par l’établissement et déployé auprès de ses élèves : les élèves doivent savoir connaître et écrire des mots dès leur première année ; expliquer des textes simples, connaître la grammaire et savoir traduire des messages simples pour l’année suivante ; en troisième année, on enseigne aux élèves la géographie et l’histoire de la France et on leur fait traduire des articles choisis56.

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LI Chuansong, XU Baofa, Zhongguo jinxiandai jiaoyu shi 中国近现代教育史 (Histoire de l’éducation moderne et contemporaine des langues étrangères en Chine), 上海 Shanghaï, 上海外语教育出版社 Shanghai waiyu jiaoyu chubanshe, 2006, p.5, cité par Q. Li, 2009.

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La faible quantité d’établissements disposant d’un département de français illustre l’éclosion de l’enseignement et de l’apprentissage du Français Langue Étrangère au début du XXe siècle. Malgré une description peu détaillée, le programme du plus ancien département de français en Chine reflète en quelque sorte une des plus anciennes méthodes d’enseignement de langue étrangère sur le territoire chinois. L’apprentissage du vocabulaire se positionne en premier lieu dès le début des années scolaires. La compréhension du texte, la grammaire et la traduction sont aussi prioritaires tout au long du parcours. Les éléments linguistiques font donc partie de l’apprentissage principal du Français Langue Étrangère. Hormis les éléments linguistiques, l’introduction des cours de géographie et d’histoire nous semble une prise de conscience précoce de l’importance de l’aspect socioculturel, mais l’introduction tardive dans le cursus, seulement à la fin des études, nous semble un choix dénotant un cours jugé moins prioritaire dans l’ensemble du programme.

Après la fondation de la République Populaire de la Chine en 1949, l’apprentissage de la langue française a connu une augmentation légère dans les années 50 surtout à l’aide de la politique proposée par le Premier ministre chinois Zhou Enlai sur « le développement obligatoire de l’enseignement des langues étrangères » (Cao, 2011 : 3). À cette période ont été créées un peu moins d’une dizaine d’universités d’« élite » offrant une spécialité de français. Ces établissements se répartissent parmi les universités généralistes (Université de Nankin, Université Sun Yat-Sen de Canton), les universités des langues étrangères (celles de Pékin et de Shanghai), et les universités spécialisées (Institut de Diplomatie, Université des Langues Étrangères de l’Armée Populaire de Libération, Université du Commerce International et d’Economie).

L’établissement des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et la République française en 1964 renforce le développement de l’apprentissage du français sur le territoire chinois. Jusqu’à la fin des années 90, le nombre de départements de langue française s’élève de manière stable et régulière57 et ce sont toujours les universités généralistes qui ouvrent un département de français.

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Sauf pendant la période de la Révolution culturelle (entre 1966 -1976) où l’élaboration des cours de langues étrangères et la création de la spécialité de langue française ont été limitées. Les cours seront repris progressivement après la Révolution.

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Le document émis par l’ambassade de France en Chine en septembre 2014 sur les statistiques de la langue française dans les universités chinoises nous surprend par l’augmentation exponentielle du nombre d’universités offrant une spécialité de français58. Après une croissance relativement stable et faible (à partir de la fondation de la République jusqu’aux années 90), la situation change à partir de 2000 et le taux de croissance annuelle du nombre d’universités offrant une spécialité de français explose, atteignant les 7% par an!

Le Bureau des Affaires nationales de Chine a lancé le Programme de la réforme

et du développement dans l’éducation en Chine en 1993 (Cao : 2011) qui donnera dans

les années suivantes plus d’autonomie aux établissements supérieurs au niveau du recrutement des étudiants et des programmes d’échanges avec les universités étrangères. Parallèlement la création des nouvelles matières dans les établissements supérieurs locaux n’aura plus besoin de l’autorité et de la permission du Ministère de l’ Éducation qui contrôlait et limitait auparavant la composition des matières. Cela explique d’un côté l’augmentation fulgurante du nombre d’étudiants universitaires spécialisés en langue française. De l’autre côté, la croissance économique et l’élargissement de l’ouverture du marché chinois à l’étranger dès le début du XXIe siècle stimulent la demande en langues étrangères. La possession d’un département de français n’est plus l’apanage des universités généralistes d’« élite » et des universités de langues étrangères mais s’élargit aux établissements spécialisés dans de nombreux domaines.

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Statistiques issues du document officiel émis par l’Ambassade de France en Chine : La langue française dans les universités chinoises. Eléments statistiques, septembre 2014.

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1.2 Enjeux actuels

Après le développement stable dans la seconde moitié du XXe siècle et l’essor du début du XXIe siècle, l’enseignement du français en Chine nous semble promis à un avenir radieux. Mais quelle est la situation actuelle et quels sont les enjeux pour le futur ?

1.2.1 Système de l’éducation dans le département de français en Chine

Aujourd’hui, plus de 140 universités offrent une spécialité ou un département de français59. Le bac chinois permet de sélectionner les lycéens dans tout le pays60 pour s’inscrire à la spécialité de français dans un établissement supérieur selon le résultat de leur bac61. Le nombre de places se limite en général entre 20 et 40 étudiants par an et par établissement. Habituellement, chaque classe de langue française est constituée d’environ 20 étudiants.

La licence de langue française dans les universités comprend quatre années scolaires (de septembre à juillet) avec 2 semestres par an : premier semestre de septembre à janvier environ et second semestre de février à juillet. Les cours se répartissent principalement dans les trois premières années et une préparation du mémoire rédigé en langue française occupe la quatrième année. Avec l’essor de l’enseignement du français et l’ouverture du marché chinois à l’étranger depuis le début du XXIe siècle, les universités offrant une spécialité française commencent à élargir leur coopération avec les établissements français : selon La langue française dans les

universités chinoises, le document officiel émis par l’Ambassade de France en Chine

dont nous avons parlé précédemment, plus de 70% de départements de français en Chine ont construit des collaborations avec les établissements en France ou dans les pays francophones. Cela apporte l’occasion pour certains étudiants chinois en général en

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On ne compte pas ici les établissements ne disposant pas de département de français mais offrant des cours de français comme séminaires optionnels. Statistiques issues du document officiel émis par l’Ambassade de France en Chine : La langue française dans les universités chinoises. Eléments statistiques. Septembre 2014.

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Ou bien dans certaines régions.

Les établissements ont une limite pour le nombre d’étudiants à recruter dans chaque région et le nombre de places dans différentes régions se différencie aussi selon les établissements.

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Une partie d’universités chinoises offrant un département de français choisissent de mettre en œuvre des entretiens et des examens préliminaires avant le bac pour recruter les étudiants en français. Une fois réussi à l’entretien, les lycéens peuvent s’inscrire directement au département de français de cette université sans passer par le bac.

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troisième année de français62 de sortir de la Chine et d’étudier pendant six mois ou un an en France ou bien dans un pays francophone grâce aux échanges universitaires.

Il est aussi à noter qu’à la fin de la deuxième année aura lieu le « Test national de français destiné aux étudiants spécialisés en études françaises - niveau IV » (TFS 4) : un test national obligatoire pour tous les étudiants spécialisés en langue française en Chine. La réussite au TFS 4 est la condition nécessaire pour obtenir le diplôme de licence à la fin de la quatrième année. Au bout de plus de trois ans d’études scolaires, les étudiants en quatrième année seront invités à s’inscrire au TFS 8 (niveau VIII) qui n’est cependant pas nécessaire à l’obtention du diplôme.

Les étudiants ont la possibilité de poursuivre leurs études de master puis de doctorat dans certaines universités chinoises. Ce qui différencie de la licence, c’est le vaste panel de directions de recherche en master qui durera trois ans. Dans ce cadre, un dispositif d’enseignants spécialisés en linguistique, littérature française, traduction et interprétation, et même didactique du français langue étrangère, est mis à disposition des étudiants pour diriger leurs recherches durant le master.

1.2.2 Un programme sorti du cadre « traditionnel » ?

Au commencement de l’enseignement du français en Chine, nous avons vu que les établissements précoces devaient chacun de leur côté construire leur propre programme. Mais depuis 1997, les établissements profitent du soutien d’un programme national établi par le Ministère de l’Éducation. En effet, ce « Programme d’enseignement pour les étudiants spécialisés en français dans les établissements supérieurs » s’applique dans les établissements offrant une spécialité de français et devient la référence pour former les étudiants de licence spécialisés en français.

Les compétences à développer indiquées dans le programme pour les étudiants et les objectifs de formation à atteindre se composent de trois parties :

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Il arrive dans certains établissements d’envoyer les étudiants en France à la fin de la deuxième année ou au début de la quatrième année.

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1) Compétences linguistiques

Les étudiants sont supposés posséder des connaissances de base renforcées et des compétences de base sur la langue française. Ils possèdent la compétence de communication dans la compréhension orale (écouter), l’expression orale (parler), la lecture (lire), l’écriture (écrire) et la traduction avec une bonne maîtrise en langue française dans la pratique.

2) Connaissances linguistiques et connaissances socioculturelles

Les étudiants sont supposés posséder les connaissances générales sur la littérature française, la politique, l’histoire, la géographie, l’économie, l’éducation, la vie sociale et les généralités du pays. Ils ont des savoirs assez complets sur la culture, l’histoire et l’économie du pays.

3) Formation des savoir-faire

Les étudiants sont supposés avoir une compétence d’adaptation générale, une compétence relativement forte d’analyser et de résoudre des problèmes, ainsi qu’une capacité d’acquérir indépendamment des connaissances et même une capacité de créer et d’innover ; maîtriser des méthodes de recherche scientifique de base et avoir la capacité de poser des questions, de les analyser et de les résoudre.

La compétence linguistique est classée dans la première catégorie avec la description « écouter », « parler », « lire », « écrire ». Ces expressions qui présentent une méthode « classique » sont pourtant derrière la « compétence de communication ». La proposition du développement de la compétence de communication apporte évidemment ici une fraîcheur à l’enseignement du français en Chine souvent considéré « classique » avec l’apprentissage de la grammaire en priorité. La compétence communicative suivie par les « connaissances socioculturelles » nous illustre la considération progressive de l’approche communicative et l’approche (inter)culturelle. Il est aussi intéressant de trouver le terme « connaissances linguistiques ». Les éléments comme la littérature et les autres domaines culturels pour connaître les généralités sur le

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pays sont caractérisées comme appartenant au domaine de la linguistique. Le fait que les compétences socioculturelles font partie de l’apprentissage même de la langue dénote néanmoins à un certain niveau une volonté de sortir de la méthode traditionnelle, car l’apprentissage des langues étrangères aujourd’hui est loin de n’être qu’un apprentissage consacré à la grammaire et à la traduction.

Dans ce programme destiné à l’enseignement de la langue française, nous sommes surpris en découvrant la proposition de développer la compétence de savoir problématiser et analyser des choses. Nous remarquons plus ou moins un souhait d’étoffer les compétences des apprenants en dehors de la linguistique proprement dite. Cette compétence, auparavant ignorée par le système éducatif en Chine, apparaît désormais dans les programmes des universités observées à Pékin, ainsi que dans les cours de littérature de FLE proposés par chacun des départements de français observés. Nous le développerons dans les prochains chapitres nourris d’exemples.

1.2.3 Relation cursus/compétences avec le programme

Le Programme créé par le Ministère de l’Éducation en 1997 indique les objectifs d’enseignement et propose des pistes pour la création des cours dans les établissements offrant une spécialité de français. L’utilisation de cet outil de référence explique, malgré la nomination variée, la similarité de la répartition des cours dans des établissements différents. Nous prenons le bilan de la répartition des cours dans les établissements supérieurs représentants enquêtés dans la région de Pékin63 comme exemple :

Nature du

cursus Nominations des cours

Heures en moyenne par semaine (1ère et 2ème année) Heures en moyenne par semaine (3ère et 4ème année) Grammaire Français synthétique 14 4 Lecture précise

Français élémentaire + Français avancé

Grammaire

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Les établissements supérieurs concernent ici l’Université des Langues Etrangères de Pékin, l’Université de Pékin, l’Université Renmin de Chine, l’Université Normale de la Capitale, l’Université d’Etudes Internationales de Pékin. Les données sont issues du Rapport sur le développement de l’enseignement supérieur spécialisé du français en Chine (2011).

104 Pratiques synthétisées Grammaire en cycle Expression orale et compréhension orale Compréhension orale 6 2 Audiovisuel Expression orale Audiovisuel et oral

Audiovisuel et oral multimédia

Lecture

Lecture de journaux et de périodiques

1 1

Lecture du français

Lecture générale du français Traduction

Traduction

- 1-2

Interprétation

Théorie et pratique de la traduction Expression

écrite

Expression écrite en français

1 1

Textes fonctionnels de l’économie et du commerce

Rhétoriques et expression écrite

Littérature

Lecture choisie de la littérature française

- 1

Lecture de la littérature française par siècle

Histoire de la littérature française

État de la France

Histoire de la France

1-2 1

Histoire et culture de la France Généralités de la France et des pays francophones

Société et information du pays cible Expressions françaises

Coutume des affaires étrangère Art français

Ressemblance et différenciation entre le français de la France et le français des autres pays

francophones

Généralités de l’Union Européenne

Linguistique Introduction à la linguistique - 0-1

Lexique français

Français appliqué

Français des affaires

- 1 Économie Management Technologie Français pratique Négociation commerciale Français commercial

Lecture des articles commerciaux Introduction à la politique

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La synthèse de la proposition des cours dans les établissements chinois révèle le rôle important de la compétence linguistique dans les deux premières années : plus de 20 heures par semaine soit un ratio de plus de 3/4 des cours du cursus. Cette proportion nous semble une réponse par rapport à la demande prioritaire dans le programme national : la première compétence à acquérir est la compétence linguistique et les étudiants sont supposés « posséder des connaissances de base renforcées et des compétences de base sur la langue française ». Nous remarquons donc une continuité des cours destinés à la compréhension orale, l’expression orale, la lecture, l’expression écrite, et la grammaire tout au long des études de licence jusqu’aux deux dernières années, malgré une proportion réduite à partir de la troisième année.

Ce qui est intéressant, c’est le rôle prédominant de la grammaire dans la compétence linguistique : 16 heures sur 23 en moyenne par semaine au cours des deux premières années ! Il faut signaler qu’il ne s’agit pas seulement des séminaires de grammaire proprement dits, mais aussi, selon les enquêtes que nous avons faites dans les universités observées, des cours généraux sur le français élémentaire, moyen et avancé. Lors de ces séminaires, un manuel de français qui construit la base linguistique comme indiqué dans le programme national sera mis en pratique. L’enseignement de la grammaire et les exercices grammaticaux sont mis en œuvre tout au long de l’apprentissage de cette méthode de français avec parallèlement l’apprentissage du vocabulaire, des textes, etc. Cela explique donc la nomination spéciale de certains cours de grammaire comme « Français synthétique ». Nous présenterons ce point plus précisément dans la recherche sur les manuels.

Nous avons vu le pourcentage réduit qu’occupe la compétence linguistique dans les deux dernières années. Les étudiants qui ont réussi le test TSF Niveau IV possèdent un niveau équivalent B1-B2 selon le CECR. Considérés comme ayant une base linguistique, les étudiants poursuivent leurs études en licence non seulement en renforçant et approfondissant leurs compétences linguistiques comme lors de séminaires de Traduction/Interprétation, mais aussi en élargissant leurs connaissances sur le pays cible et sur la langue véhiculée dans le pays. La création des séminaires aux thèmes tels que « Littérature française », « Histoire de la France », « Français des affaires » etc.

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montre l’intention des établissements d’atteindre la deuxième grande compétence proposée par le programme national : « connaissances linguistiques et connaissances socioculturelles ».

Cette analyse nous fait réfléchir au module de l’acquisition des compétences à partir des séminaires de différentes natures. Nous établissons un schéma pour concrétiser cette réflexion :

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Le schéma nous indique les missions d’enseignement et d’apprentissage pour chaque période dans les établissements supérieurs chinois. Si les séminaires sont créés selon le niveau des étudiants à chaque étape, le programme national joue le rôle de proposer des pistes pour le contenu des cours et d’encadrer les compétences à acquérir chez les étudiants. Nous sommes surpris par cet encadrement très clair et direct par période et par séminaire, ce qui créerait probablement une ignorance du développement de la compétence socioculturelle aussi dans les cours considéré « purement » linguistique. Il ne faut pas oublier l’importance de l’aspect socioculturel dans la compétence de communication (Moirand : 1982). En outre, la troisième compétence « savoirs personnels : compétence d’analyser et de résoudre des problèmes » indiquée dans le programme national ne se perçoit pas facilement dans l’organisation du cursus. Nous développerons cette question dans les chapitres V et VI avec des exemples de cours de littérature observés sur le terrain chinois.

1.2.4 Manuels de langue française

Les établissements chinois disposèrent tardivement d’un manuel de français officiel. Dans l’enseignement précoce du français, les textes en français sélectionnés de manières différentes par différents enseignants furent imprimés à l’aide d’un « miméographe » utilisant des « papiers cirés perforés » servant de pochoir (Cao, 2011 : 10) pour distribuer aux étudiants. Jusqu’aux années 80, le fait que de nombreuses universités commencent à établir leur propre édition universitaire offre une grande occasion à la naissance officielle du manuel de français édité par des chercheurs chinois.

L’ouverture du marché chinois, l’investissement des ressources pédagogiques, ainsi que l’accord de l’autonomie aux universités chinoises par le Bureau des Affaires nationales dans les années 90 provoquent non seulement une augmentation du nombre des établissements offrant une spécialité de français, mais aussi une vague de création de manuels de français et de manuels autour de l’apprentissage du français chez les chercheurs chinois. Parmi ces méthodes, il existe un manuel qui a été exploité pendant vingt ans dans la plupart des établissements chinois et a toujours sa place jusqu’à aujourd’hui!

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La méthode intitulée Le français éditée par Édition de l’enseignement et des