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DE LA DIFFICULTÉ D’ÊTRE SO

D) Une identité culturelle en perpétuelle construction

1) Une éducation européenne

Ce n’est pas un hasard si le premier livre de Romain Gary porte ce titre. Plus encore, nous allons voir que cette expression décrit parfaitement la situation personnelle de son auteur. Pourquoi le qualificatif d’“européen” correspond tout à fait à l’éducation et à la formation qu’il a lui-même reçu, et en quoi les caractéristiques et les particularités de cette éducation fondent son européanité411, c’est ce qui ressort de l’étude des influences et références perceptibles dans son œuvre et à travers ses témoignages.

En ce qui les concernent, les repères et valeurs qui lui furent transmis relèvent à la fois d’une appartenance et d’un choix. A travers l’éducation qu’il a reçue, les choix de sa mère et plus tard les siens, c’est la culture de ses différentes communautés ou pays d’accueil qu’il va intégrer. Par l’effet de ses migrations multiples et des différentes appartenances qui en résultent, l’identité culturelle de Romain Gary est devenue multiple. Prises séparément, ce sont des cultures nationales qui ont toutes en commun d’appartenir à cet ensemble que constitue la civilisation européenne. Ce qui fait la spécificité de Gary, c’est l’addition et la superposition de ces différentes cultures nationales européennes: russe, polonaise puis française. A cette particularité peu répandue s’ajoute une autre caractéristique importante : son passage de l’une à l’autre de ces cultures était très lié à son statut de paria, de Juif sans patrie. Loin d’être un obstacle, cette identité supplémentaire servit au contraire de catalyseur et permit par exemple à Nina Kacewa, par le choix de l’assimilation, de dépasser sa culture d’origine pour accéder à

hongroise schizophrène) ainsi que ses traumatismes d’enfance. D’après Claude Nachin, Le deuil d’amour. op. cit., p.66.

411 Par “européanité”, nous entendrons selon la définition faite en introduction, le fait de posséder des caractéristiques propres à ce qui est européen.

une culture plus large, en donnant à son fils une éducation et une ouverture d’esprit à l’échelle de la culture et des traditions de tout un continent.

Influences et références

Déterminer les influences subies au cours de la vie d’une personne est une tâche particulièrement ardue, tant celles-ci sont souvent difficiles à isoler et à appréhender. Un certain nombre de ces influences peuvent cependant être dégagées chez Gary, à cause des indications qu’il donne dans ses récits autobiographiques, ou grâce aux témoignages qu’il a bien voulu laisser à ce sujet. Ces influences jouèrent un rôle important dans la formation de son caractère et de sa personnalité. Nonobstant le fait qu’elles ont placé Romain Gary dès le départ dans un cadre européen, ces influences ont par exemple favorisé son ouverture d’esprit et sa curiosité, son sens de l’honneur et de la fidélité, son besoin de connaître l’altérité et la différence412.

L’éducation culturelle de Gary

Les Kacew ne connurent jamais l’opulence, et le spectre de la gêne et de la précarité de leur situation ne fut jamais tout à fait absent. Toutefois, enfant unique, Romain fut l’objet de toutes les attentions de sa mère. L’éducation qui fut la sienne est exemplaire à plus d’un titre. Elle est aussi spécifique à cause des circonstances dans lesquelles elle s’est exercée. Aux yeux de sa mère, cette éducation était sa raison d’être : le moyen qui devait assurer le succès de son fils lorsqu’il serait adulte. La volonté de promotion sociale et de réussite de Nina passait par une éducation que l’on peut qualifier comme typique de la bourgeoisie européenne de l’époque, tant par son contenu, que par ses aspirations.

Une des bases de l’éducation donnée par Nina Kacewa était l’éveil de l’intelligence et de l’imagination de son fils. D’où l’importance donnée à la lecture et aux histoires. Gary fut bercé dès sa plus tendre enfance par les histoires et les contes de fées que lui racontait sa mère, ou Aniela la nourrice413. Qu’ils fassent appel au folklore russe, polonais ou juif, ou au répertoire

412 Ce qui lui vaudra un jour l’appellation de “collectionneur de perles”, ces belles perles que sont les êtres humains et que Gary avait soif de découvrir.

413 La plupart des informations dont nous disposons sur l’éducation que reçut Gary proviennent de la mise en scène autobiographique qu’il présente à ses lecteurs dans La promesse de l’aube. D’autres indications peuvent être collectées à travers les références qu’il fait dans d’autres livres ou témoignages écrits et oraux. Sauf mention

classique occidental de Charles Perrault et des frères Grimm, ces contes ont nourri la jeunesse de Gary, développant en lui un goût certain pour l’imaginaire et le merveilleux. Cette inclination se retrouve également dans les autres lectures d’enfant auxquelles il fait de temps à autre allusion : les fables de La Fontaine, les contes anglais de Beatrix Potter, les histoires allemandes de Max und Moritz, et surtout Alice au pays des merveilles414, dont le fameux passage de l’autre côté du miroir a dû être pour lui riche d’enseignements au moment où il se lançait dans l’aventure Ajar.

Lorsque Romain Gary fut un peu plus âgé, il se tourna vers la littérature d’aventure dont il lut également les plus grand classiques : Walter Scott et Mayn Reed 415, L’île au trésor 416, Le comte de Monte Cristo, Trois hommes dans un bateau 417, de même que les livres de James Oliver Curwood et de James Fenimore Cooper. Le célèbre Winnetou de l’allemand Karl May l’a durablement impressionné, puisque on le retrouve mentionné comme étant le livre de chevet du jeune Janek d’Éducation européenne lorsque celui-ci va se réfugier dans la forêt418. Les livres d’aventure lui donnèrent le goût des voyages et de la découverte, du courage et de la témérité. Son modèle d’élégance et de savoir-vivre était Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, dont il lisait les aventures “dans l’édition illustrée Fayard”419. Par la diversité de ses lectures, c’est tout le patrimoine de la littérature enfantine européenne qui fit la joie de ses premières années.

Cette éducation présentait par ailleurs un aspect patriotique. Dans La promesse de l’aube420, il raconte comment sa mère lui inculquait une éducation “à la française” en lui faisant réciter les Fables de La Fontaine ou des poèmes de Victor Hugo421, de Déroulède et de Béranger422. L’apprentissage de la Marseillaise intervint alors que les Kacew résidaient

particulière, les renseignements d’ordre général sur l’éducation que Gary reçut dans son enfance sont donc tirés de La promesse de l’aube.

414 Europa, p. 94. Les notes suivantes indiquent les livres ou articles où figurent ces références.

415 Lecture mentionnée dans La promesse de l’aube, p. 113. 416 Lecture mentionnée dans Europa, p.163.

417 Lecture mentionnée dans Biblio n°35, 3 mars 1967, p.6.

418 Une scène semblable (à contenu vraisemblablement autobiographique) se trouve dans Les cerfs-volants, p.24

419 Europa, p.105. Les indications données par Gary sur ces livres sont tellement précises qu’il ne peut s’agir

que de souvenirs personnels de lecture. Signalons également dans le même roman la mention du conte du Chat

Botté dans une édition illustrée par Gustave Doré.

420 La promesse de l’aube, p.107.

421 Nina lui lisait également à voix haute des passages du Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre. 422 Ces poèmes d’orientation patriotique n’excluaient pas un certain sentiment européen, comme en témoigne ces quelques vers tirés de La Sainte Alliance des peuples de Béranger (1818): “Ah disait-il, égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belges, Russes ou Germains, peuples formez une sainte alliance et donnez-vous la

encore en Pologne. A la maison se trouvaient par ailleurs deux ouvrages qui servaient de référence : une Vie des français illustres et un Scènes édifiantes de la vie des grands hommes dans lesquels Nina puisait les exemples qu’elle donnait en modèle à son fils.

Comme Nina Kacewa était dotée d’un tempérament très romanesque et qu’elle refusait d’accepter sa situation, Romain vivait dans un environnement, souvent problématique sur le plan financier, mais qui aspirait toujours au luxe et aux fastes de ce qu’on appelait “le monde”. Nina, qui évoluait dans le demi-monde et avait dû approcher au moins quelque temps les cercles cultivés de la haute bourgeoisie européenne. Elle veilla alors à inculquer à son fils les rudiments de ce qui fait l’éducation d’un gentleman, afin de lui ménager toutes ses chances lorsqu’il fera son entrée dans la haute société. La description des différents précepteurs et autres professeurs particuliers que Gary mentionne dans La promesse de l’aube ne correspond peut être pas entièrement à la réalité, mais il s’agit assurément du modèle d’éducation dont les Kacew rêvaient. Romain Gary aurait donc reçu des leçons de maintien, appris l’art du baisemain et pris des cours de musique, de danse, d’escrime et d’équitation. Un des aspects les plus importants de cette éducation était l’apprentissage des langues étrangères. Outre le russe et le polonais qu’il maîtrisait parfaitement, Gary apprit tout enfant la langue française, signe de distinction si il en était, dans ces régions d’Europe centrale au début de ce siècle.

Selon Romain Gary, Nina achetait souvent des cartes postales représentant des hommes illustres ou des hauts lieux de la vie culturelle et mondaine européenne. Le monde qui était donné en exemple au jeune Romain était celui des ambassadeurs et des artistes, celui des beaux uniformes de la Russie tsariste, de l’Empire britannique ou de la monarchie austro-hongroise; une ambiance située entre Anna Karénine et La dame aux Camélias. L’éducation qui fut celle de Gary, tout comme les modèles qui lui étaient proposés, dépassaient donc les limites étroites d’une quelconque culture nationale. Le modèle culturel de référence chez les Kacew était celui de l’Europe triomphante de cette époque qui dominait le monde par ses colonies, son génie civilisateur et sa culture. Au centre de cette Europe il y avait la France. La France qui tenait la première place dans le cœur de Nina, car elle symbolisait au mieux la culture et ce savoir-vivre qu’elle plaçait au-dessus de tout.

Nina Kacewa était une artiste, une comédienne, c’est donc tout naturellement qu’elle se

tournait vers le pays qui à l’époque incarnait le plus fortement toutes ces aspirations. Parce que le talent y était reconnu plus que nulle part ailleurs, la France était aussi le pays qui pouvait donner à Romain la chance de devenir quelqu’un. Du fait de cette glorification continuelle de la France et de sa culture, Gary développa une image complètement idéalisée de ce qui sera sa nouvelle patrie d’accueil, image qui ne correspondait évidemment pas à la réalité parce que principalement mythologique et culturelle. A son arrivée à Nice, il découvrit de ce fait une France moins glorieuse. Sa façon de se représenter sa nouvelle patrie restera pourtant comme la quintessence d’une certaine culture européenne qu’il avait apprise dès son plus jeune âge à révérer. C’est cette éducation qui nourrit également chez lui la représentation qu’il se faisait des différentes cultures nationales du continent européen423.

Les influences intellectuelles

D’autres influences viendront progressivement remplacer celle de sa mère, notamment sur le plan intellectuel. Avec son arrivée en France, Romain Gary va être pris en charge par cette formidable machine à intégrer qu’est l’éducation nationale. Désormais, ce ne seront plus seulement les choix éducatifs que fera sa mère qui compteront, mais le modèle éducatif français. En 1927, il entre en classe de cinquième au lycée Masséna de Nice dont il ressortira en 1933 avec le baccalauréat424 . Entre-temps, il aura perfectionné sa connaissance de la culture française de manière quasiment parfaite, puisque selon les dires de son camarade d’alors François Bondy, il se présenta même (sans succès il est vrai) au concours général. Dans la France de ces années-là, le fait d’être passé par le lycée n’allait pas de soi pour un jeune émigré. Certes, les jeunes étrangers représentaient près de 40% de la population scolarisée des Alpes-Maritimes au milieu des années trente, mais seul l’enseignement primaire était obligatoire. Mis à part quelques boursiers et les enfants de privilégiés, rares étaient les enfants étrangers qui pouvaient accéder au baccalauréat425.

423 Cette influence est particulièrement frappante pour ce qui concerne l’image que Gary se faisait de l’Allemagne traditionnelle, comme en témoigne dans Éducation européenne le personnage du pacifique constructeur de jouets Auguste Schröder qui semble tout droit sorti d’un conte des frères Grimm.

424 Notons que le lycée Masséna fut fréquenté quelques années avant l’arrivée de Romain Gary par Joseph Kessel, et quelques années après son départ par un autre futur académicien, en la personne de Michel Déon. 425 La situation financière de la famille Kacew était, rappelons-le, des plus précaires. Romain Gary raconte dans La promesse de l’aube les sacrifices consentis par sa mère pour pouvoir l’élever décemment et lui assurer une bonne éducation. L’école publique et gratuite de la république française offrit à Nina Kacew la possibilité de donner à son fils l’éducation dont elle rêvait pour lui depuis toujours, et qu’elle n’avait pu auparavant lui assurer parce que les frais de scolarité au Lycée français de Varsovie étaient beaucoup trop élevés pour elle.

Quelques professeurs hauts en couleur lui laissèrent une impression durable comme Foissier, son professeur de philosophie, qu’il aurait pris comme modèle pour une de ses histoires 426; ou Louis Oriol, son professeur de français en première, grand invalide de la première guerre mondiale, dont l’humanisme impressionna Gary. Dans son dernier roman Les cerfs-volants, il rend en la personne de M. Pinder un hommage à ses professeurs du Lycée Masséna et à l’activité d’éveil de la pensée qu’ils avaient exercé sur les adolescents de la génération de Gary. Le dilemme du “savoir raison garder et garder sa raison de vivre” est certainement une réminiscence de l’enseignement qu’il reçut alors427.

C’est également au lycée qu’il s’initiera à la philosophie. Gary lut les grands classiques, Kant et Spinoza428, Pascal dont il aimait le bon sens 429, mais aussi Bergson qui le passionna, de même que la plupart des œuvres de Nietzsche 430. On a souvent refusé de voir en Gary un penseur ou en tout cas un véritable intellectuel. Dans ses livres Romain Gary n’a certes jamais prétendu faire œuvre de théoricien ou jouer le rôle d’un maître à penser. Cela ne veut pas dire pour autant que toute préoccupation métaphysique lui ait été étrangère. Sans être devenu nietzschéen, les idées de Friedrich Nietzsche semblent l’avoir durablement impressionné. Dans La promesse de l’aube, il raconte non sans humour comment il fit lire les œuvres du philosophe allemand à une de ses conquêtes de jeunesse, bouchère de son état, et dans plusieurs textes on retrouve la trace ou des références à ces lectures431.

Les années de lycée puis les études furent aussi l’occasion de faire des découvertes littéraires, et par ces lectures, de se former un goût et un style dans le prolongement de ces grands aînés qu’étaient Saint-Exupéry, Paul Valéry, Montherlant, Mallarmé ou Apollinaire. André Malraux l’influença également très tôt comme en témoigne le style de ses deux premières nouvelles qui parurent dans Gringoire en 1935. Mais ce n’était pas là ses seules sources d’inspiration432. En plus de Gogol et de Joseph Conrad dont il reconnaît l’influence

426 Il apparaissait en Ubu dans un conte que Gary écrivit à l’époque. Témoignage de François Bondy, entretien avec l’auteur, op. cit.

427 Cf Les cerfs-volants p. 21.

428 D’après Dominique Bona, Romain Gary. op.cit , p. 22.

429 Par opposition à Freud qui d’après lui en était dépourvu. Entretien de Romain Gary avec F. Bondy. Preuves, mars 1957. p.7.

430 Témoignage de François Bondy, entretien avec l’auteur, op. cit.

431 Dans le rapport annuel sur la situation en Bulgarie qu’il adressa en tant qu’attaché d’ambassade en 1947 à l’administration centrale, il relevait ainsi les arguments nietzschéens employés par l’Exarque Stéphane au sujet de la révolution d’Octobre dont “la cause est juste car elle a vaincu”... Archives du Ministère des Affaires Étrangères, Rapport annuel Bulgarie, 1947, p. 53.

directe sur son œuvre433, d’autres modèles s’imposèrent à lui, et ses emprunts furent très variés. Dans Tulipe, on trouve la trace de Diderot et de Jacques le fataliste et son maître; Pour Sganarelle doit beaucoup au personnage du même nom créé par Molière ainsi qu’à Don Quichotte; pour Les enchanteurs, il s’est beaucoup appuyé sur les grands auteurs du XVIIIe siècle comme Casanova ou Voltaire; tandis qu’il faisait de Stendhal et de La chartreuse de Parme son roman de référence et que Guerre et Paix de Tolstoï demeura longtemps son modèle en matière de chef d’œuvre434.

Malgré la prédominance de ces classiques de la culture européenne, ses influences littéraires étaient en fait partagées. Il existe une note extra-européenne dans son œuvre. L’influence des romanciers américains d’après-guerre se fit sentir sur une partie de son style et de sa technique de la narration. Elle permettait à Gary d’atteindre l’originalité et une certaine liberté d’expression. Mais pour le reste, l’influence des cultures russe, polonaise et juive est prépondérante. L’atmosphère des Bas-fonds de Gorki ou des bateliers de la Volga que sa mère arrivait si bien à rendre dans sa jeunesse, se retrouve dans nombre de ses récits ou histoires, d’Éducation européenne aux Enchanteurs435. Romain Gary lisait couramment le russe et le polonais. Il connaissait très bien les œuvres de Dostoïevski, de Tolstoï, de Pouchkine ou de Lermontov, de Tchekhov et de Gogol436, auteurs dont il goûtait particulièrement le comique grotesque437. Ses goûts allaient également à la poésie épique comme Conrad Wallenrod, la fameuse ballade du barde polonais Adam Mickiewicz qu’il dit avoir traduite du polonais en russe lorsqu’il était élève à Varsovie. On peut relever au moins deux autres influences polonaises sur l’œuvre de Gary. Il s’agit d’Antoni Slonimsky, un poète futuriste auteur de satires et surtout de Witold Gombrowicz. C’est François Bondy qui aurait fait découvrir Gombrowicz à Gary438. L’utilisation que Gombrowicz fait du grotesque, de la pornographie

et de Tolstoï comme exemple de grands écrivains contemporains qui ont réussi selon lui à créer de grandes œuvres tout en pouvant concilier vie et écriture. “J’ai rayé le nom de Gide parce que je ne l’aime pas” ajoutait-il. Copie d’une lettre de Romain Gary du 24 août 1945. Correspondance d’édition Romain Gary, archives Gallimard. 433 Cf. La nuit sera calme, p. 255. Pour ce qui concerne l’influence concrète de Conrad sur son œuvre, voir aussi le paragraphe consacré à Lady L. en annexe I.

434 Romain Gary écrivit une contribution à un ouvrage consacré au maître d’Isnaïa Poliana qu’il intitula

Notre dette envers lui. in Tolstoï. Paris: Hachette, collection génies et réalités, 1965. p. 280.

435 On peut également trouver des emprunts à Pouchkine comme la Ballade des deux corbeaux qui sert de modèle au chapitre 31 d’Éducation européenne.

436 Liste établie à partir de La promesse de l’aube, de La nuit sera calme et du témoignage de François