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Un éditeur pour la programmation

Un outil important absolument nécessaire pour développer des program-mes en Java, comme dans la plupart des autres langages, est l’éditeur de texte. Dans le cas de Java, vous pouvez utiliser n'importe quel éditeur. Le bloc-notes de Windows peut tout à fait convenir, même si ce n'est vraiment pas l'idéal, tant ses fonctions sont limitées. Vous pouvez également em-ployer un programme de traitement de texte, pour autant qu'il dispose d'une

1. Ne confondez pas conforme et compatible. Internet Explorer n'est pas conforme au standard car il y ajoute un certain nombre d'extensions. Pour autant, il n'en est pas moins compatible. Il est même, à l'heure actuelle, plus compatible que Netscape Navigator. Le problème vient de ce que, pour le développeur, une JVM doit être capable de faire tourner tous les programmes conformes au standard, mais rien d'autre que ceux-ci. Sinon, le programmeur peut, presque à son insu, utiliser des fonctions qui seront incompatibles avec d'autres navigateurs. A l'heure actuelle, la seule solution consiste à tester les applets avec tous les navigateurs présents sur le marché, ce qui n'est pas une mince affaire.

fonction permettant d'enregistrer en mode texte seulement, c'est-à-dire sans les enrichissements concernant les attributs de mise en page. Là aussi, c'est loin d'être la solution idéale, étant donné la lourdeur de ce type d'application.

Ce que doit offrir un éditeur

La meilleure solution consiste donc à utiliser un éditeur de texte, plus so-phistiqué que le bloc-notes, mais débarrassé de la plupart des fonctions de mise en page d'un traitement de texte. En fait, la fonction la plus importante d'un éditeur de texte destiné au développement de programmes est la capa-cité de numéroter les lignes. En effet, les programmes que vous écrirez fonctionneront rarement du premier coup. Selon la philosophie de Java, un nombre maximal d'erreurs seront détectées par le compilateur, qui affichera une série de messages indiquant, pour chaque erreur, sa nature et le numéro de la ligne où elle a été trouvée. Si votre éditeur n'affiche pas les numéros de lignes, vous risquez d'avoir beaucoup de mal à vous y retrouver.

Il existe de nombreux éditeurs offrant des fonctions plus ou moins sophis-tiquées d'aide au développement de programmes. L'une d'elles consiste à afficher les mots clés du langage dans une couleur différente, ce qui facilite la lecture du code et aide à détecter les erreurs. En effet, si vous tapez un mot clé, supposé s'afficher, par exemple, en rouge, et que celui-ci reste affiché en noir, vous saurez immédiatement que vous avez fait une faute de frappe.

UltraEdit

Un des éditeurs les plus simples à utiliser et les plus performants est UltraEdit, développé par la société IDM. Vous pouvez télécharger la der-nière version disponible à l'adresse :

http://www.idmcomp.com

Il s'agit d'un produit en shareware, que vous pouvez donc tester gratuite-ment pendant 30 jours. Si vous décidez de le conserver au-delà, vous

de-vrez le payer. Le prix en est très raisonnable et vous pouvez payer en ligne sur le site d'IDM.

Vous trouverez une copie de cet éditeur sur le CD-ROM accompagnant ce livre. Il est accompagné d'un dictionnaire Java, nécessaire pour l'affichage en couleur des mots clés du langage. D'autres dictionnaires (pour d'autres langages de programmation) sont disponibles sur le site d'IDM.

Quelques petits fichiers batch qui vous simplifieront la vie Si vous n'installez pas UltraEdit, vous pouvez toutefois vous simplifier la vie en créant trois petits fichiers batch qui faciliteront la compilation et l'exécution de vos programmes1. Le premier sera appelé ca.bat (pour com-piler application ou comcom-piler applet) et contiendra la ligne suivante :

javac %1.java

Créez ce fichier et enregistrez-le dans le dossier dans lequel vous allez stocker vos programmes (c:\java, par exemple). Ainsi, vous pourrez compiler un programme en tapant simplement :

ca prog

au lieu de :

javac prog.java

Ce n'est pas grand-chose, mais lorsque vous aurez compilé 20 fois le même programme, vous apprécierez l'économie.

De la même façon, créez le fichier va.bat contenant la ligne :

1. Si vous décidez d'installer UltraEdit, vous vous simplifierez encore beaucoup plus la vie, comme vous pouvez le constater en lisant l'Annexe C. Attention, cepen-dant. Si vous l'essayez, vous ne pourrez plus vous en passer !

appletviewer %1.java

ainsi que le fichier ra.bat contenant la ligne :

java %1

Vous pourrez ainsi lancer une application en tapant :

ra prog

(l'économie, ici, n'est que de deux caractères, car il n'est pas nécessaire de taper l'extension .class) et visualiser une applet dans l'AppletViewer en ta-pant :

va prog

au lieu de :

appletviewer prog.java

Si vous n'êtes pas convaincu de l'intérêt, tapez 50 fois le mot appletviewer et on en reparle juste après... OK ?

Note : Vous êtes peut-être surpris de voir l'utilisation du programme AppletViewer, supposé afficher une page HTML, avec un fichier source Java. Cela est simplement dû au fait que nous utiliserons une petite astuce, comme nous le verrons au chapitre suivant, pour éviter d'avoir à créer un fichier HTML pour chacune des applets que nous testerons.