presenrëe
à laPrésident
Examinateurs
FASLA
parMohammed
"
THESE
pourobtenir
D.ALLAB
J.F.ALLARD
T. F.HAMMANN
MM H. BEAUMEVIEILLE LETITRE
DEDOCTEURDE
TROISJEME
CYCLE
ENPHYSIQUE
NUCLýAIRE
FACULTÉ
DES
SCIENCES
DE L'
UNIVERSIT
E
D'A.LGER
Soutenue
le 4Mars
1971devant
laCommission
d'examen
SUJETI:
Etude
decertains niveaux de190
(Ex 43,944 MeV)
et de2iNe (', H8 ý Ex.
6,606MeV)
àpartir
desréactionsl8o
pour obtenir presenrêe à la Président Examinateurs
PASLA
parMohammed
ýT1/gt3
·THÈSE
D. ALLAB J.F.ALLARD
T. F.HAMMANN
MM H. BEAUMEVIEILLE LETITRE
DEDOCTE
UR DETROISIEME
CYCLE
ENPHYSIQUE
NUCLhAIRE
FACULTÉ
DES
SCIENCES
DE
L'UNIVERSITE
D'A,LGER
.Sourenue le 4 Mars 1971 devant la Commission d'examen
SUJETI: Etude de
certains
niveaux de190 (Ex 4 3,944 MeV) ct de2lNe
(',H8
ý Exý 6,606McV) à partirdesrb.ctions180(d,p)
ctJe
voudrais
rezSrcier
iciMonsieur
D. ALU\B,Directeur
de 1 'Institut
d'Etudes
Nucléaires,
pourl'intérêt
qu'il
a bienvoulu
por-ter à cetravail.
J'exprime
mareconnaissance
àMonsieur
leProfesseur
H. BFAUMEVIElu..E qui m'a
accueilli
dans sonl..alx:>ratoire,
asuivi
cons-tanment ce
travail,
m'a guidé etencouragé.
Je
remercie
Messieurs
J. F. ALù\RD et T. liAl't1ANN de l'in-térêt
manifesté
pour cettethèse.
Je remercie
également
tous
rSscamarades
dulaboratoire
de
Physique Nucléaire
del'I.E.N.
pour lacollaboration
enrichissante
qu'ils
m'ont apportée.
Mes
remerciements
vont enfin
aupersonnel
del'Institut
d'Etudes
Nucléaires
del'Université
d'ALGER pour saprécieuse
assis-tance
technique.
- TABLE DES MATIERES
-INTROruCTION
CHAPITRE r - DESCRIPTION DE L'APPAREIlLAGE EXPERIMENTAL
1°)
L'accélérateur
-L'extension
2°) Les
cibles
3°) Les
boîtes
àcibles
Boîte
A 5BoheB
94°) Les
chaînes
dedétection
desproduits
dereaction
12A - Les
détecteurs
13B - Les
voies
àmélange numérique
1SC - La
chaîne
àidentification
digitale
181°-
Description
de lachaîne
182°-
Réglage
de lachaîne
225°)
Incertitudes
expérilrentales
23CHAPITRE II - LA REACTION
180(d,p)190
2610)
Introduction
262°)
Résultats
expérimentaux
etanalyse
à Ed = 3 MeV 292.1 -
Résultats
expérimentaux
292.2 -
Analyse
desdistributions
angulaires
à Ed = 3 MeV 302.2.1
-Rappel
deformules
312.2.2
-Calcul
de lasection
efficace
deHauser-Feshbach
332.2.3
-Calcul
de lasection
efficace
DWBA 392.3 - Le
niveau
à2,370
MeV 483°)
Analyse
desdonnées expérimentales
à 12 MeV et à 15 MeV 493.1 -
Variations
de lasection
efficace
DWBA avec lefacteur
de formeF(r)
50do
3.1.1
- Allum de(dw)DWBA 51
3.1.2
-Variations
de ôWBA
avec
lefacteur
de forme et3.2 - Analyse des distributions angulaires à 12 et 3.2.1 - Les niveaux à 0, 0,097 et 1,470 MeV
3.2v2 - Le niveau à 3,156 MeV 3.2.3 - Le niveau à 3,237 MeV 3.2.4 - Le niveau à 3,944 MeV
4°) Conclusions au chapitre II
CHAPITRE III - lA RFAcrION 20Ne(d,p a 3,6 MeV
1°) Introduction
2°) Résultats expérimentaux
3°) Analyse des resul tats expérirrentaux 3.1 - Calcul de (ý)HF
3.2 - Calcul de (ý)DWBA
4°) Conclusions au chapitre III CONCWSION 15 MeV 54 54 58 58 61 61 66 66 66 68 71 7 77 80
- 1
-- INTRODUCTION
-La oonnaconnaassencei expêrumerrtal.e" . de 190 comporte encore de
non-breuses inconnues: les niveaux à 0,348, 1,257, 2,615 et 3,796 MeV sont incertains ; d'autre part les facteurs spectroscopiques des niveaux
atteints par la réaction 180(d,p) n'ont été déterminés que par la théorie
de l'onde plane (PWBA). Cette connaissance est telle que l'interprétation
de 190 par différents modèles nucléaires conduit à de nombreuses
difficul-tés même pour les premiers niveaux faiblement excités.
Ce travail expérimental pose le problème de l'existence des
. .
d 19 d' "..." .
ru veaux mcertams eO; autre part nous avons
cherché
a dete:rnu.nerles facteurs spectroscopiques de certains niveaux excités de 190 à partir de l'analyse DWBA des distributions angulaires de la réaction 180(d,p).
L'expérience 20Ne(d,p) a été entreprise pour des raisons
légèrement différentes. Autant que peut le pennettre l'étude des réac-tions de stripping, les niveaux de 21Ne étaient connus jusqu'à une exci-tation de 5,7 MeV, domaine non justifiable d'une interprétation par les
nodèles
phénSéno'logi.ques
, Aussi, la réaction 2ýe(d,p) a été étudiée. ".
al 21N d'
pour augrrenter nos connai.ssances expèrurrerrt es sur e et pour
a.sposer-d'un ensemble de résultats expéri.rSntaux suffisants pour espérer résoudre les difficultés rencontrées dans les analyses, précédemment faites au
la-boratoire, de la réaction 2ýe(d,p).
Dans le chapitre l nous décrirons l'appareillage expérimental.
Le chapitre II traite de la réaction 180(d,p).
Le chapitre III traite dý la réaction 20Ne(d,p).
Les chapitres II et III étant interdépendants, la conclusion à ce
travail réunit, en particulier, les' constatations faites au sujet des
- 2
-r - DESCRIPI'ION DE L' APPARElUAGE EXPERIMENTAL
1°) L'ACCELERATEUR - L'EXTENSION -Le ... '. 180(d) 190 à 20 ( ýT 21 .... 2 V s rëactaons , , p 3 ýV et Ne d , p"ýe a Me,
2,5 ýV, 3 MeV et 3,2 ýV ont été étudiée à l'aide de l'accélérateur Van de Graaff de 3 ýV de l'Institut d'Etudes Nucléaires d'AlBER ; par
ailleurs, l'étude des niveaux du 21Ne au-dessus dý 5,3 MeV d'excitation
a nécessité une expérience à 3,6 MeV sur l'accélérateur Haefly de l'Ins-titut d'Etudes Nucléaires de LYON.
Ces accélérateurs ont été étalonnés en énergie par les
réac-tions résonnantes bien connues: 19F(p,ay)160(1) à 1,375 MeV, 14N(p,p) 14N à 1,740 MeV et
2ýe(p,p)2ýe
à 2,725 ýV.Le faisceau de deutons vertical est analysé par un aimant
courbant les particules à 90°. Un faisceau stable est obtenu par l'
adjonction à la sortie de l'analyseur magnétique d'un système de lè-vres à hauteur réglable, attaquant un amplificateur différentiel ýui corrige l'énergie de l'accélérateur.
Les particules sont alors aiguillées vers l'extension par un switch. La défocalisation du faisceau, principalenent due à ce dernier appareil, nécessite l'usage de lentilles électrostatiques dont on peut suivre l'effet à l'aide de quartzs escamotables.
Le faisceau pénètre alors dans la bo1te à cibles après avoir traversé une suite de cinq diaphragrSs en tantale, les deux ex-trêJSs ayant un diarStre de 1,2 mn et les autres un diarStre de 1,5 nm
- 3
-2·) LES CIBLES
-Pour ce qui est du 2ýe, le choix d'une cible gazeuse est évident. Cependant le Néon naturel comportant 10 \ de 22Ne et les
reactions en (d, p) sur ce dernier étant prolifiques, nous avons
utilisé l'isotope pur à 99,99 \ fourni par la Société MONSANTO. L'
usage de ce gaz rare a nécessité de séparer la botte à cible de l'
extension par une feuille de nickel de 0,7 um, résistante à la
tem-pérature du faisceau et aux différences de pression, acceptant ainsi
le straggling, la perte d'énergie et la perte de faisceau qui en
resultent.
L' 180 lui, peut être obtenu soit sous fonS d'oxygène ga-zeux, soit sous forme d'oxydes réfractaires tel que l'oxyde de
Tungs-tène.
Nous avons rejeté l'usage de la cible solide pour les rai-sons suivantes
- Le pic élastique sur le tungstène est très important et s'accompagne d'un fort bruit de fond.
- Le carbone des pompes à vide se dépose sur la cible et donne lieu à
des reactions 12C (d,p) 13C d'où éJSrge, en particulier, un groupe de
protons d'énergie très voisine de celles des groupes P5 et P6 de la reaction 180(d,p) dont nous voulions apprécier les sections efficaces.
- L'épaisseur de la cible ne peut
pas être variée de façon continue. - Enfin, la sublimation de la cible sous l'action du faisceau ne peut
pas être négligée et nuit aux mesures absolues
Les premières expériences ont été faites en utilisant de l'
180 enrichi à 25 \ Nous avons donc utilisé de 1,180 pur à
98 \ fourni par OAK RIOOE NATIONAL lABORATORY. Les 2 \ d'impuretés
-
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__
-ý J:- 5
-Nonobstant, l'élimination des désavantages de la cible solide ne doit pas nous faire perdre de vue les importantes difficultés entrai-nées par l'utilisation de cet isotope gazeux rare :
a) les fuites de l'extérieur de la boîte à cible vers l'inté-rieur introduisent des réactions parasites 160 (d,p) 170, 160(d, )14N,
14N(d,p) 15N et 14N (d,a)12C"
b) le dégazage des parois de la chambre à réactions fait
in-tervenir des contaminations en 14N, 160 et H. Le dégazage en
hydrogè-ne, particulièrement intense et difficilement réductible gène,par les
réactions H(d,p) d et H (d,d) H,la détection de groupes protons
inté-ressants aux angles à l'avant et au voisinage de 2 MeV (fig. 1).
3°) LES BOITES A CIBLES
-Les réactions jusqu'à 3,2 MeV ont été étudiées sur la b)ýte
A (ALGER), l'expérience à 3,6 MeV a été faite sur la bo1'te B (LYON).
Bo1te A (fig. 2)
-Elle se compose d'un corps en Al de 224 mm de diamètre et de 110 mm de hauteur et d'un couvercle tournant sur joint souple.
a) Le corps solidement fixé sur une table rigide est percé
de trois trous destinés à recevoir les éléments principaux suivants
- Le cône d'entrée (fig. 3) : il reçoit le porte-feuille de Nickel.
Cet élément, s'il assure l'étanché té entre la boýe à cible et l'
extension entraîne aussi une forte diffusion du faisceau incident. Aussi, le cône d'entrée porte à son extrémité avancée un diaphragme qui approche au maximum l'axe vertical du corps afin de réduire le
plus possible l'angle de diffusion, par la feuille de Nickel, des
1 D'tee'" E 2 Cwp "" c .... " ýec:"-3 3' 41,,-,,_ (ý 4... HI) .. 2' 4 ... ""' ... 5 1" 4ý ... 6 Ct... 4·... II. '"" ce_ 7 Dleph,... 8 D.teet.... 4E 9 D"eetew E
Le cône rooniteur : incliné à 15° par rapport à l'axe du faisceau et
rigidement fixé sur le corps de la chambre sert à roonitorer les
dis-tributions angulaires.
De plus, pour faire les points à l'avant de ces distributions
angulaires, deux cônes à 15° et 18° 30' dans le plan horizontal ont été prévus.
b) Le couvercle perrre t de recevoir jusqu'à 12 cônes inclinés
de 21° 30' par rapport au plan horizontal, ce qui permet de balayer
con-tinûment les angles laboratoire de 21° 30' à 159° ; il reçoit
égale-ment un capteur absolu à membrane du type "E.C.A." pour mesurer la
pression de la cible.
- 8
-: il sert à mesurer le flux de particules
inci-dentes. Il est séparé de la chambre à réactions par une feuille de
1,5 um. Il fonctionne sur le principe d'une cage de Faraday où un vide
de l'ordre de 10-5 mm de Hg est réalisé en permanence pour éliminer
les ionisations parasites. Afin d'éviter la perturbation de la
mesu-re due à la création d'électrons secondaires sur la feuille de Nickel, un piégeage électrique est placé juste après celle-ci par l'intermédi-aire d'une électrode portée à un potentiel négatif de l'ordre de 100 V.
L'âme du collecteur est isolée de son corps par une bague en téflon.
Les particules collectées sont alors envoyées sur un intégrateur
comman-dant une échelle de temps.
- 9
-Les cônes (fig. 5) comportent trois diaphragrSs. Les deux extrêmes définissent l'angle solide de détection et le diaphragme
in-termédiaire penSt d'éviter que les diffusions sur les bords n'attei-gnent les détecteurs et nuisent à la résolution. Là aussi, les cônes approchent le plus possible le centre de la boîte pour avoir une
ci-ble active d'extension minimum. La face plane du cône peut recevoir
soit un détecteur
''E''
suffisarrrSnt profond pour arrêter- les particules émergeent des réactions soit un télescope à deux détecteurs, l'unmin-ce "6E" d'épaisseur convenable à l'autre profond (fig. 6).
Bdtte
B-La réalisation de cette boîte a profité des enseignements
tirés de la boîte A.
les angles, par rapport au plan horizontal, des cônes de détection et du moniteur sont tous les deux égaux à 20°. les cônes
à 15° et 18° 30' ont été supprimés.
le gaz cible n'emplit plus toute la boîte à cibles mais seulement une cellule d'extension réduite. Cette "microchambre" se
compose d'un corps solidaire du fond de la boite principale et d'un couvercle interchangeable de forme cylindrique sur lequel est
entou-ré du formvar vinylique en feuilles très fines constituant une
épais-seur totale de 45 keY pour les a du thorium. C'est maintenant le
corps de la cellule qui porte les feuilles de nickel d'entrée et de sortie du faisceau.
Flg.7 Bolt. B.cha ... horlaontale
\.
- 11
-- Seuls trois joints d'étancreité sont susceptibles d'introduire la
pollution du gaz par leur contact avec la pression atmosphérique. - Les fuites de l'intérieur de la cellule vers l'extérieur par les
]01nts d'étanctéité sont très réduites et tolérables grâce à la faible pression du gaz (rnaxirrn..un 10 mm de Hg)
- Les détecteurs sont maintenant placés dans leur condition normale
d'utilisation c'est-à-dire le vide. Ceci est surtout important pour les détecteurs M: minces (8 à 15 urn) qui ont souvent tendan-ce à claquer par exagération de leur courant inverse.
Le volume de gaz cible utilisé par expérience est très réduit grâ-ce au faible volume de la grâ-cellule (50 cm3 contre 1000 cm3 dans le
cas de la bo'!te A) et aux vidanges peu fréquentes.
Les difficultés d'utilisation sont principalement dues à
la fenêtre de formar :
- Il faut pouvoir réaliser des feuilles suffisanment fines pour ne
pas nuire à la résolution de détection, par augmentation du
straggling, tout en s'imposant une étancléi té suffisante : ceci
nécessite de nombreuses tentatives.
- Un important dégazage d 'hydrocarbures provenant soit de la
subli-mation du forrnvar soit de l'évaporation du solvant (dichloro 1
-2 - éthane) utilisé dans la fabrication des feuilles et occlus par
celles-ci ou des deux en même temps, appelle des mesures particu-lières. Pour celà, nous avons placé dans la cellule un fil
getter-titane fourni par THOMSON-C.S.F. Ce fil, chauffé pendant une di-zaine de secondes par demi-heure absorbe radicalement l'Oxygène,
l'Azote et le Carbone sous une forme que nous n'avons pas détermi-née ; par contre il est sans effet sur le Néon et l'hydrogène.
Aussi, pour l 'expérience 2ýe (d,p) 21Ne à 3,6 MeV, l'hydrogène
- 12
-La chambre peut
tourner
autour
d'un axe,horizontal
etper-pendiculaire
aufaisceau,
ma.térialisé
par uncylindre
creuxassurant
le pompage et par un cône dedétection
pouvant
servir demoniteur
si onenvisage
le cas de chambreinclinée
dans uneexpérience.
Lefais-ceau entre alors dans la chambre par
l'ancien
norri teur et va seper-dre
-après
réaction-
dans unarrêtoir.
Enprincipe,
cesystèIS
dechambre
inclinée
permet;d'atteindre
l' angle limite de 40Laboratoire.
En fait, la forteproduction
deneutrons
provoquée
par l'arrêt dufaisceau
multiplie
exagérément
le taux decomptage
del'électronique
et il sembleraisonnable
d'installer
un petit aima.ntd'analyse
dontl'emplacement
est prévu sur la tablesupportant
la chambre.Aucune
mesure n'a donc été
faite
en chambreinclinée.
4°)
LES CHAINES DE DETECTION DES PRODUITS DE REACTIONS-Les
réactions
ayant lieu dans la hoi ce àcibles
donnent
lieu à une
émission
deprotons,
dedeutons
departicules
a et depar-ticules
e,
en ce quiconcerne
lesparticules
chargées,
maiségalement
à
celle
derayons
y ; ladésintégration,
parcollision,des
deutérons
tout le long du
trajet
suivi par lefaisceau
incident
et par les deu-tonsdiffusés
apporte
aussi
un important flux deneutrons.
Nous nous scmnesintéressés
à certains groupes deprotons
d'énergie
inférieure
à 5 MeV,
issus
desréactions
180(d,p)
et 20Ne(d,p).
Pourcelà,
nousavons
eu àutiliser
différentes
chaînesélectroniques
linéaires,
con-séquemment
à la naturevariée
desproblèmes
dedétection
qui se sontposés.
Nousdonnons
lesprincipes
defonctionnement
deséléments
cons-titutifs
de ces chaînes.- 13
-A - Les détecteurs
-Nous avons utilisé des détecteurs au Silicium à barrière de
surface fournis par ORTEC et QUARTZ et SILICE.
Il ne faut que 3 eV pour produire une palre électron-trou
dans ces détecteurs contre 30 eV pour les scintillateurs. Cette pro-priété, augrSntant le nombre de porteurs crées par une particule d'
éner-gie donnée, penSt une linéarité de réponse du détecteur avec une fluc-tuation statistique faible. Le fort champ électrique appliqué au
détec-teur permet une résolution convenable par une bonne collection des char-ges. Cependant, la polarisation du détecteur adrret une limite fixée
par un courant inverse prohibitif s'accorrpagnant de claquages. Les
con-ditions normales de fonctionnement du détecteur supposent le vide ;
néanmoins il faut fréquemment replacer les détecteurs (dépolarisés) dans l'air; il semble que le vide poussé prolongé arrive à dégazer la
couche d'oxyde de silicium, dont le rôle serait important, à travers la
couche d'or d'épaisseur 10 à 100 mv.
En fait, nous avons eu à utiliser des détecteurs dans un gaz de pression comprise entre 5 et 10 mm de mercure. Nous avons essayé d'estimer le rôle de ce gaz ainsi que celui des y et des neutrons dans la détérioration de la qualité d'un spectre par augmentation du bruit
de fond. L'essai a été fait sur un détecteur ORTEC de 1100 vm et de
2
50 mm. Le spectre 9-a doý.ý une idée du bruit de fond du détecteur
placé dans le vide, ainsi que celui de l'électronique associée. Le
spec-tre 9-b a été obtenu dans les mêmes conditions que 9-a mais avec dé-tecteur dans le gaz: il montre déjà l'augmentation du bruit de fond dans des conditions quasi-statiques. Le spectre 9-c montre l'effet des y du 60eo sur le détecteur placé dans le vide. Le spectre 9-<1
reprend les conditions de 9-c, le détecteur étant cependant placé dans de l'azote à la pression de 6 mm de mercure; on constate que les
..,ý.ý-._,_OýHý_·_· -r ý ý() ý-r---r---ýL---_'() -: : " ... z ... ai " () !: () ý ,... IL VI () t () v ,...
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-effets photoélectrique et Compton dans le gaz ajoutent leurs effets
à ceux produits dans le silicium. Enfin, l'étude de nombreux spec-tres que nous avons mesurés montre que le bruit de fond est beau-coup plus important lorsque les particules incidentes sont des deu-tons que lorsqu'elles sont des protons; ceci est à attribuer aux neutrons. Aussi a-t-on intérêt à diminuer le plus possible le
vo-lume des détecteurs afin de diminuer l'efficacité de détection des
y et des neutrons.
B - Les V01es à mélange numérique
-Pour détecter les groupes protons prolifiques, nous avons
utilisé un ensemble de quatre voies sans traitement particulier des informations détectées (fig. 10).
L'information provenant de cýundes détecteurs est envoyée sur un préamplificateur de charge qui donne une impulsion de valeur de crête proportionnelle à l'énergie de la particule. Ces préamplifica-teurs ont été réalisés au laboratoire et ont été décrits exhaustivement
par ailleurs (2-3). Un cable coaxial de 50 m transporte alors l'
im-pulsion de la salle d'irradiation à la salle de mesure où elle est am-plifiée et mise en forme. L'information est alors prise en charge par
une suite d'appareils-fournis par INTERTECHNIQUE- que nous décrivons rapidement.
- Le codeur d'ampli tude (CA 13) : une capacité est chargée
à la valeur de la crête de l'impulsion et est déchargée linéairement,
ce qui déclenche un train d'impulsions de 20 MHz s'arrêtant à la fin de la décharge. Ce train d'impulsions attaque un registre compteur binaire, composé de 12 bistables dont le contenu -proportionnel à la grandeur de l' impulsion- est transféré vers l'A P 19 en même temps qu'
N
-ý 0 -ý aJ ., ý cr .. .., E ý 0) te -ý ., cC GI te CI .., E -CI ., te ,_ M M M M CI-
Y- Y- .z. -e cC cC ....-e U U U U U 0 Y-GI ...17
-un pilote servant à valider l'information. La tension maximum admissi-ble par le CA 13 est de la V. Nous avons utilisé une pente de conver-sion de la v pour 512 canaux ce qui fait que le contenu des bistables 29,210 et 211 est toujours égal à zéro; aUSSl le temps de transit de l'information dans le codeur est réduit et varie de la ýs (canal 0) à
36 ýs (canal 511).
- L'aiguilleur numérique AP 19 utilisé comme commutateur
digital. Il se compose de 4 registres de 15 étages dont chacun est composé d'un bistable, d'une porte d'entrée et d'une porte de sortie.
De ce fait, les registres sont utilisés comme registres d'entrée
(mémorisation) et comme registres de sortie (transfert). La vitesse d'acquisition de l'AP 19 est grande ; aussi, pour peu que ses
regis-tres soient libres, il est en mesure d'accepter en l'espace de 250 ns
une information pour chacune des 4 voies. La fonction d'aiguillage
,
de l' AP 19 est réaliséepar un balayage dans l'ordre de 1, 2, 3, 4 des
voies, imposé une fois pour toutes, et on retrouve à la sortie une
in-formation sous forne d'un nrrt de 4 séquences de 15 bits, dont deux de marquage et un pilote. Le temps de transit dans l'AP 19 est de 8 us ,
dans notre cas, que toutes les voies aient contribué ou non.
- Le mémoire intermédiaire BM la comporte douze registres
de 15 bits. Notre rrot provenant de l'AP 19, comportant quatre syllabes, occupera quatre registres du BM la qui pourra alors enmagasiner jusqu' à trois informations par codeur. Les registres sont visités à la
fré-quence fixe de 50.000 Hz, maximum admissible par le BM 96. Si le BM la
n'a pas au rmins 4 registres de libres, il envoie à l' AP 19 un signal d'interdiction d'acquisition.
- 18
-La matr-ice K 12 est une matr-Ice à pions court-cireuit.
Elle réunit les djx premiers bits du EM la aux la premiers bits du EM 96 et les bits 14 et 15 du EM la aux bits la et 11 du EM 96
ce qui penSt le sous-groupage des voies. Les pilotes EM la et
13M 96 sont égalerSnt réunis pour valider l'information.
- Le bloc rrénoire EM 96 est essentiellerSnt un sélecteur multicanaux à rrérroire de ferrites pouvant compter jusqu'à 106
impul-sions par canal. Il comporte une visualisation consultable ou non en stockage et pour l'enregistrement des résultats des sorties numé-riques parallèle et série. Le cycle de rrérroire est de 16 ýs sans
visualisation et de 25 ýs avec visualisation.
c -
La chaîne à identification digitale-Nous l'avons utilisée pour réduire le bruit de fond des spectres et pour discriminer entre les protons de faible section efficace qui nous intéressent les deutons et les Cl
li Description de la chaîne (fig. 11)
-Les signaux détectés par le détecteur mince t£ et par le
détecteur profond E passent dans des préamplificateurs de charges et sont amplifiés et mis en forme.
Les informations des voies, E et LE, dont les gains doi-vent être identiques, attaquent deux CA 13 couplés en XY. Dans ces
conditions, la plage de coincidence des codeurs est de 600 ns ± 20 %
et le transfert des résultats de codage est simultané vers les entrées
--
.-w. -G"
c.-
"
ý u .. c .!-
"
.ý-
.-
-c"
." -C') .. -e u l',..
-.. .. j tI tI ." ý " o '" cý ... -j ..._ c u j ,... .... &loi Q-- 20
-- L'identif icateur digital mis au point au Laboratoire (4), realise les
opérations 6E + E' = E et P = 6E (E' + E ) où 6E représente la perte
o
d'énergie dans le détecteur mince, E' ce qui reste de l'énergie de la particule et est perdu .irrtêgre.lerrerrt dans le détecteur profond, et Eo une constante discrète ajustable. E représente alors l'énergie
de la particule et P est la fonction d'identification. Les
fonc-tions somme et produit sont réalisées de la façon suivante (fig. 12)
a - §2ý - Une information se présente en sortie des co-deurs. E est inscrit dans RH 1 et puis dans l'opérateur arithnétique
(O.A.), E' est injecté dans
ý et dans le registre eccumûateur (A.C.). La somme est alors rêaï i.sêe dans O.A. transférée dans A.C. et mis en
mérroire dans R M3 en attendant que le produit P soit gênêrê ,
b - Produit - La constante E est transféree dans AC. le
--- 0
contenu de
ý dans O.A. et la somme E' + Eo ainsi réalisée,
trans-férée dans M.Q., sert à commander suivant que son dernier bit est 0
ou 1, une série de neuf opérations de décalage (portant sur l'ensemble
AC - M.Q) ou d'addition (AC) + (ý) suivie de décalage.
E et P, sous forrS de deux syllabes de dix bits, sont alors transférés simultanéJSnt vers les organes de condi.t ionnerrent, Les
or-ganes de calcul de l'identificateur sont alors initialisés et
l'ensem-ble est prêt pour un nouveau calcul que lui annonce l'un des pilotes
des codeurs. Le temps de calcul étant de 7usl 'identificateur
travaille-ra ptravaille-ratiqueJSnt toujours dans le temps mort des codeurs.
Les conditionneurs AP 22, AP 25, la matrice U 67 : notre mot
comportant deux syllabes (E et P) de 10 bits chacune et le standard de
l'AP 22 étant de 15 bits, nous sommes obligés d'utiliser l'AP 25 en série pour augmenter le format. Nous voulons imposer plusieurs condi-tions à P ce qui nécessite l'usage de la matrice U 67 - et extraire
REGISTRE
RMl
Fig .12 SYNOPTIOUE 0 E PRINCIPE
DE L'IDENTIFICATEUR DIGITAL CA 13AE TI CON ST. ...._ _,
'.
'RODUIT REGISTRE ACCUMULATEUR r--.._"'" OU OPERATEUR ARITHMETIQUE REGISTRE RM3l
SOMME CA13E' REGISTRE RM2 REGISTRE M.Q I- 22
-séparément les parties de E correspondant à chacune des conditions
sa-tisfaites sur P ; alors l'AP 25 servira uniquerrent à garder E en mé-no.ire en attendant que l' AP 22 opère le filtrage numérique. A travers
un couple de matrices K 12, l'AP 22 et l'AP 25 envoient leurs
informa-tions dans les BM 96 produit et somme ; de plus les bits 210 et 211 du bloc mém::>ire sorraS sont reliés aux numéros de bandes LO et 21 de
l'AP 22 pour le sous-groupage des bandes de conditionnerSnt.
2/ Réglage de la chaîne
-a) Réglage des gains : On comrence d'abord par faire tD1
ré-glage grossier en injectant le signal d'un générateur sucoessiverSnt sur les entrées test des préamplificateurs E et 6E puis on fait diffu-ser des protons sur l'air en laissant le gain d'une voie fixe et en faisant varier le gain de l'autre jusqu'à observer le rnaxinrum de réso-lution dans la séparation du doublet de l'air (oxygène et azote). En
fait on constate que si le gain est réglé pour une zone du spectre il
ne l'est pas aussi bien ailleurs. Nous pensons que celà est de à un
léger écart entre les pentes de conversion des codeurs. Pour pallier
à ceý inconvénient nous avons réalisé l'optimum de réglage dans la
zone particulièrement intéressante du spectre.
b) Le réglage de l'identificateur consiste uniquerSnt à
trou-ver la valeur de E donnant le spectre d'identification où les pics -o
d'allure gaussienne - correspondant aux différents types de particules
soient les mieux séparés. Pour celà, nous avons utilisé les tables de
" 0 "
1 010 0 (5)
perte d'energie des part1cules chargees dans e Sl 1C1um et avons cherché à maximaliser l'écart entre les fonctions d'identification des protons et des deutons, l'identification des alphas ne posant aucun problène. La meilleure valeur de E est alors de 1,3 MeV"
N°canal
Fig.13 SPECTRE PRODUIT
D'IDENTIFICATION
cl
p
Cl'J
ý
Jý-
...
,.
ýýýý __ ý __ ýýýý __ ýJý lýýýýý· __ ýýýý ý ýo
50
' I200
225
- 23
-c) On visualise le spectre produit (fig. 13) et on
repère
les numéros de canaux correspondant aux vallées situées entre les
différents pics d'identification. Ces numéros de canaux sont
affi-chés en binaire sur la matrice U 67 reliée à l' AP 22. Ceci assure le
sous-groupage des particules de genres différents dans différentes
zones du EM 96 somme.
5°) INCERTITUDES EXPERIMENTALES
-Les résultats expérimentaux des sections efficaces
différen-tielles qui ont été obtenus à l'aide de l'appareillage décrit ci-dessus
et qui seront exposés dans les chapitres II et III, sont soumis à des ýurs statistiques et systématiques,
Les erreurs systématiques concernent l'énergie des particules incidentes, le nombre de noyaux cibles par' unité de volurS, le flux de
particules incidentes, les angles d'observation et les angles solides; ces ýurs ont été discutées d'une façon détaillée dans les références
(6)
et (7)
Les ýurs statistiques concernent le caractère aléatoire du nombre d'évènements nucléaires détectés et le caractère aléatoire du bruit de fond associé à ces évènements. Ces erreurs sont esti.nées en tenant compte de la corrélation des signaux utiles et du bruit par' un progranme
",
i i d dê 't I "'f'" (8)
de depou llement autonat que es spectres que ecru a re erence "
Finalement, l'expression de la section efficace différentielle expérimentale est différenciée et l'erreur globale qui en découle est
- 24
-- REFERENCES 00 CHAPITRE I
-1) S.E. Hunt and K. Firth, Phys.
Rev.,ý,
786(1965)
2) C.
Meynadier
et J.C. KaJrert, Nucl.. Inst. andMethods,
ý, 136(1967)
3) G.
Lefevre,
D.Griot,
Y.Flamant,
G. Salrrer, Nue!. Inst. andMethods,
79, 219
(1970)
4) M. Shmit et J. Herry, à paraître dans Nucl ; Inst . and
Methods
5) C.F.
Williamson,
J.P.Boujot,
J. Picard, RapportC.E.A.,
R.3042 (1966)
6) M. Lambert, Thèse de
Doctorat; d'Etat
(Paris
1962)
7) G. Dùmazet, Thèse de
Doctorat
d'Etat
(Alger1968)
- 26
-1" INTRODUCTION
-Le noyau 190 a e e e"t" êt d·"U le experlmentalement". ...".a part1r des reactlons
180(d,p)(1-8), 180(d,I y)(8-11), 170(t,p)(3), 180(n,n)(12) et à l'aide de
me-sures de radioactivité 8 pour son état fondamental (13,14).
L'équipement du laboratoire nous permet d'atteindre 190 seulement
par la réaction 180(d,p)190, dont le bilan énergétique pour l'état fondamental
est Qo = 1,732 MeV.
Nous disposons pour l'analyse des données expérimentales de ces reactions d'un code DWBA écrit par NGUYEN Van Sen (15) et d '\ID code calculant
la section efficace de noyau, composé statistique de Hauser-Feshbach écrit
par MORAND(16) "
On veut étudier ici les niveaux de 190 d'excitation Ex < 3,958 MeV
qui est l'énergie de seuil de la voie (180 + n), énergie au-dessus de laquelle notre code D".mt\ n'est plus adapté (états non liés).
Les résultats des travaux précédemnent publiés conduisent au schéma des premiers niveaux excités de 190 reporté dans la figure 14 ; il en ressort que l'existence des niveaux à 0,348,1,257, 2,615 et 3,796 HeV de 190 est controversée; par ailleurs,les distributions angulaires de la
reaction 180(d,p) mesurées par WIZA(3) et ARHSTRONG(l) ont été analysées
2,777
9/2+
2,615
-
-
-
-
-
---
(3/2+)
---_
1/2+
---
5/2+
---
1/2+
3,237
ý,157
3,070
.0,097
o
180+n
3,958
_
3,944
(1/2,3/2)
3,796
-
-
-
---190
Fig
14
_niveaux
de190
avant notre
étude
2,370
18Q(d_p)
1,732
28
-Ce chapitre est divisé en deux parties essentielles - Résultats expérimentaux et analyse a Ed = 3 MeV
- Analyse des données expérimentales de Wiza et A strong.
Les facteurs spectroscopiques pour les niveaux à 0, 0,097, 1,470, 3,157, 3,237 et 3,944 MeV ont été extraits et les caractéristiques des niveaux à 2,370 et 3,237 MeV sont discutées.
De plus, nous rapportons les mesures absolues de sections efficaces pour Les groupes protons conduisant à l'état fonderrerrtal, et aux niveaux excités à 0,097 MeV et 1,470 MeV de 190"
L'analyse DWBA des distributions angulaires ISsurées a été étendue aux données expériISntales déjà publiées par WIZA(3) à Ed = 12 MeV, et par kr \Strong (1) a Ed = 15 MeV. Ce choix a été fait car les résultats
de distributions angulaires de la réaction 180(d,p) donnés par ces auteurs s'étendent à la plupart des groupes protons et parce que les ISsures rappor-tées ont été faites jusqu'a des angles de 5° (c.m.) ce qui facilite la
re-cherche, lors de l'analyse DWBA, au nrment angulaire orbi tal de transfert
ý du neutron capturé.
Le présent travail discute l'exis ence des niveau de 190 a
0,348 et 1,257 MeV et laisse de côté celle des niveaux à 2,615 et 3,796 MeV pour lesquels, a notre énergie de bSnbarderrerrt (Ed = 3 MeV), la chaîne
de mesure décrite dans le chapitre In' est plus adaptée, le rapport signal/ bruit devenant trop faible.
.... .. l' '" tu l d 190 Le prob'Ième est IIDIDS sl.ffipl¬. pour e ruveau even e e a
0,348 MeV(5) car le groupe de protons qUl lui correspondrait émerge de la
réaction 180(d,p) avec une énergie (Lab.) qui chevauche celle des groupes
On constate que seuls sont excités sensiblement, par la
réac-tion 180(d,p), les niveaux à 0,0,097 et 1,470 MeV de 190" Les sections efficaces différentielles des groupes protons correspondants ont été mesu-rés de 15 à 158° (Lab.) a l'aide de la chaîne à mélange digital "
2.1 - Résultats expérimentaux
-La figure 1 donnée plus haut représente un spectre de protons détectés à 43° (Lab.) à l'aide du dispositif d'identification décrit
ci-dessus.
- 29
-ANALYSE A Ed " 3 MeV
2') RESULTATS EXPERIMENTAUX
Afin de discuter l'existence des niveaux à 0,348 et 1,257 MeV de 190, une expérience a été faite dans les conditions suivantes : courant ::: 1/10
).1A ; pression en 180 de pureté 98 % e 8 mn ; temps de comptage
effec-tif à chaque angle ::: 24 h
; diaphragmes de 3 rrm2 et 25
rrm2 respectivement
à l'avant et à l'arrière du cône de détection. On a veillé à ce que la
ba-lance de l'accélérateur (cf I-1°) soit toujours bien équilibrée ; le
dispo-sitif de collimation du faisceau, avant l'entrée de la chambre a été soigneu-sement réglé, les bords de diaphragmes ont été rodés à l'alumine et la
tem-pérature de la chaîne d'identification digitale a été maintenue pratiquement constante pendant la durée d'un comptage. Dans ces conditions, à l'énergie incidente Ed = 3 MeV, il n'y a aucune évidence quant a l'existence du niveaL
reporté par Sjogren à 1,257 MeV dans 190, des comptages
avarrt
été faits àdifférents angles où la contmnination par les réactions :60(d,p) et 14N(d,p)
- 30
-Pq ... 6 de la
reaction
14N(d,p)jusqu'à
1450 (Lab.).Néanmoins,
aux anglesarrière,
leniveau
à 0,348 MeV de 190 n'a pu êtreobservé.
Enfin le
niveau
à 2,370 MeV de 190auquel
FINrz(8)attribue
comme
caractéristiques
possibles
(3/2+) est trèsfaiblement
excité
en(d,p)
et le groupe de
protons
correspondant
n'a pu être extrait du bruit defond.
2.2 -
Analyse
desdistributions
angulairesmesurées
àEd = 3 MeV
-A
l'énergie
incidente
de 3 MeV, leprocessus
denoyau
canposédans les
reactions
(d,p)
surnoyaux légers
estsouvent present
: lesnan-breuses
expériences
déjà faites
sur desnoyaux proches
de 180 (14N, 160, 20Ne), et à desénergies
incidentes
voisines
de 3 MeV leprouvent.
Dans notre cas, onatteint
15 MeVdýexcitation
dans lenoyau
composé 20F et laséparation
desniveaux
de cedernier
devient
del'ordre
degrandeur
de ladispersion
enénergie
dufaisceau
incident,
après
latraversée
de lafeuille
deNickel séparant
laboîte
àcibles
del'extension.
On peutdonc
espérerque le
processus
denoyau composé
nefasse
pasintervenir
desresonances
isolées
etmoyenner alors
lacontribution
denoyau
composé àl'aide
d'une
théorie
statistique.
L'acceptation
del'hypothèse
dustripping
dudeutéron
àbasse
énergie
étant
faite,
lasection
efficace
différentielle
théorique
peut s' exprimer par la sc:mneincohérente
de lasection
efficace
directeda) (dw DWBl\
évaluée
par la méthode DWBA, et de lasection
efficace
denoyau
composéstatistique
(ý)HF
évaluée
par lathéorie
deHauser-Feshbach.
C'est
dw
- 31 -(1) (L.
JL.J,1L)
" 1 1 1'-1 (- ) 1 .ý.
4k. 1TJLc
cLc cs'écrit
Où2.2.1
-Raýl_dý
foýý-Soit la
reaction
A(a,b)B.
Lasection
efficace
deHauser-Feshbach
Dans le cadre de
l'approximation
de portée nulle lasection
effi-cacedifférentielle
DWBAd'une reaction
A(d,p)B s'écrit
:da 2JB+1 ý 2 (2)
(a;)DWBA = 2JA+1
ý SI Do al (e)
(mb/sr)
i
Indice
de lavoie d'entrée
; f :Indice
de lavoie
desortie
(b+B)c :
Indice
d'une voie
engénéral
Ja,JA
: Spins de a et Aki Namhre
d'onde
de lavoie d'entrée
J : Spin du
noyau canposé
L : Ordre des
polynêmes
de J gendreI, l', Li' Lf :
Spins
et norSntsorbitaux
desvoies
i et fd'entrée.
32
-Dý est la force de l'intéraction p-n dans le deutéron, 1 est le moment angulaire orhital de transfert du neutron capturé par le noyau cible et
+m
ol(e) = N
lalm(e)12
l=-m avec
Dans l'intégrale radiale fLýLi' Fl(r) est la fonction d'onde du
neutron capturé, xýf) est la fonction d'onde partielle distordue d'ordre Lf f
(i)
dans la voie de sortie et XL. la quantité correspondante dans la voie
- 33
-cace ,
Vc(r) - \ '(r-) - iWg(r).
V
c(r) est le potentiel coulombien
Vc(r) = Z:Z/r
V (r)c
2.2.2
-Calcul_dý la_sýc!i2n_effiýce
---
différentielle de Hauser Feshbach-r 1/3
)-1
(
1/3 )-1
fer' = t1 + exp «r-ryA )/ý) et g(r) = 1 + exp«r-rwA )av)
Ainsi, les ýc ne dépendent pas de J, ont souvent un ccmportement oscillatoire pour les faibles valeurs de Lc puis décroissent rapidement, ce qui limite
supérieurement les valeurs de moment angulaire orbital dans une voie
consi-dérée. Chaque coefficient TLe dépend de R (sauf ceux calculés pour les voies
c c
neutron' et des paramètres des potentiels de Woods-Saxon ; la dépendance en
Rý est très faible et s'il n'est pas possible de déterminer le comportement de
Tc!..oc en fonction des V, W, av , aw, rv et rw on peut cependant estirSr qu'en
frenant un potentiel - ayant des valeurs réalistes de paramètres
-au lieu d'un -autre on fait une erreur de l'ordre de 5 , sur la section
effi-fer) et g(r) ont la forme de WOodS ýon
a) Coefficients de pénétrabilité
-Dans l'expression (1) de (ý)HF la quantités dynamiques sont ki et les coefficients de transmission ýc qui ont été calculés en utilisant un
- 34
-Partant de la voie (180+d) on peut atteindre les voies (180+d), (190+p) et (lý+a) dans les différents états de noyaux résiduels
énergétique-ment pennis.
POUI' faire le calcul des ýc on a utilisé les potentiels Dl' P3, N
18 c 1
et A coýspondant aux voies ( O+d), (190+p), (19F+n) et ( ý+a)
respecti-VeISJ1t.
Le potentiel Dl a été déduit de l'analyse de la diffusion élastique
(180+d) , E 12 MeV(17) t l .
l N / / d/d' d l ý f (18) a
d = e e potentle a ete e Ult e a meme açon "
En l'al::>sence de données SUI' la diffusion (16N+a) on a utilisé un potentiel déduit de l'analyse de la diffusion élastique f2C+ý(16). Pour le potentiel
P
3 les valeurs des paramètres ý, ý, r v et rw sont les mêmes que celles du
potentiel Dl et les valeurs de V et Wont été déduites de la formule suggérée
(19) p P par Perey Vp = 53,3 - 0,55 E +
:ý13
+ 27 NýZ + 28 e2 W = 3 5 A1/3 + 48 W-Z + 25 e2 p' A Ù '/f' d 180, t d l' ý d 0 2o e est le parametre de de ormatl0n u coeur qUl es e OLýý e ,
mais qu'on peut bien annuler, la recherche d'un rnaxinum de précision dans
un calcul par la théorie de Hauser-Feshbach étant illusoire comme on le
verra plus bas.
Les paramètres des potentiels Dl' P3' N et A sont réunis dans
35
TABLFAU l
-Potentiels utilisés dans le calcul de (ý)HF
Potentiel Voie V (MeV) W(MeV) a a r r Réf. v(fm) w(fm) v(fm) w(fm) Dl 180+d 100,8 3,78 0,70 0,790 1,0 2,418 (17) -, P3 190+p réf (19) réf (19) 0,70 0,790 1,0 2,418 (19) N 19F+n 49 5 0,65 0,65 1,25 1,25 (18) A 16N+a 160 30 0,66 0,66 1,22 1,22 (16)
b) Niveaux résiduels de caractéristiques ilf non définies
-Une difficulté importante d'application de la théorie de
ýuser-Feshbach est que l'on suppose connues toutes les caractéristiques de spin et de parité des niveaux que l'on peut énergétiqueme.nt atteindre, sinon on ne peut
calculer les coefficients Z qui contiennent leurs spins en argurSnts et on ne peut plus tenir compte de tous les coefficients de transmission dans la quantité
TLc
c "
cl
- 36
-L
on constate que le fait de négliger certains coefficients T c revient à augmenter c
la section efficace totale de noyau composé et la section efficace moyenne par
conséquent.
La figure 15 représente les niveaux qui peuvent être excités à
partir d l . 180+d in' l /.. (/ .
, i .
e a voýe a sý que eurs caracterlstlques energle d exc tatlon,
spin et parité) ; on a également représenté les différentes voies de réaction
par lesquelles peut se dèsexciter le noyau composé 20r. Les coefficients de transmission de la voie 19r+n sont les plus élevés et contribuent de manière prépondérante à la quantité
C
TLe,
Entre 0 et 6,5 MeV il n 'y a que troiscI c
ni veaux de 19r de caracterlstlques/.. J'If camp etementl' ýconnues. (18) et la contrl-.
but ion des niveaux de 19r entre 6,5 et 8,5 MeV d'excitation (qui seraient au
nombre de quatre) est négligeable.
Pour la voie 16N+a on ne connait pas les caractéristiques de six
niveaux ayant entre 3 et 5 MeV d'excitation dans 1ý.
On peut négliger aussi les niveaux de 190 en-dessus de 1,470 MeV d'excitation car les pics protons qui leur correspondent ne sont pas visibles dans nos spectres.
Enfin le seul niveau excité de 180 que l'on peut atteindre est
le niveau 2+ ý 1,982 MeV d'excitation.
On peut estimer que les niveaux qui ont été négligés sont eý petit
ib
. ,(do)
nombre par rapport à ceux pris en compte et que leur contr ution a Ow HF
2+
MeV
1,982 7 -7 11/2+ 3/2-9/2+7/2+ 512-65/2*-
-6 0 0+ 5,740 MeV:180 + d 1,470 1/2+ 3/2+5/2+ =-712+::::'7/2-m
5
512 5/2- -5 13/2+_::: 3/2(-) (7/2+) 0,097 312+ 712-9/2-:_ 4 0 5/2+ -4 4MeV : HIO+p 3/2(+) '... 3 9/2+ ---3 2 -2 1-=- 3-0- 3/2+ 2- <, 3/2-1,5 MeV: 16N + 0<. 512'/,
-1 Fi 9 .16- Caractéristlques_desniveaux
pouvant
êtreatteints
pardésin--tégratlon
du noyaucomposé
512ý
2°F à Ed = 3 MeV
112-a
1/2ý -0- 38
-c' Facteur de réduction R
-Les sections efficaces différentielles de Bauser-Ferrt-ach doivent être multipliées par un facteur de réduction R afin de tenir compte des compo-santes d'intéraction directe des sections efficaces non élastiques qui
atté-nuent le flux de la \oieélastique avant la formation du noyau composé.
Le calcul de ce facteur R est difficile car c'est justement la
com-posante d'intéraction directe que l'on veut extraire ; on détermine alors R en
considérant des réactions qui semblent procéder uniquement par processus de noyau composé, R prenant alors un caractère de facteur de normalisation.
Gomes y Porto(20) en étudiant la réaction 14N(d,P3)lSN à différentes énergies a déternùné une moyenne pour R égale à 0,4, valeur analogue à celle trouvée
dans l'analyse des réactions 14N(d,a), 20Ne et 22Ne(d,a)(16). C'est la valeur
que nous avons adoptée dans des calculs.
d) Conclusion
-A cause de l'incertitude sur Ie facteur de réduction R - que l'on
peut tout aussi bien prendre égal à 0,4 qu'à 0,5 - on peut estimer que l'erreur
dans la détermination de (ý)HF est de l'ordre de 20 \. Dans la réaction 180(d,p)190 on trouve les sections efficaces différentielles moyennes «da) > suivantes :
de HF
Pour le p «ý) > = 0,4 mb/sr,
o dw HF
Pour le Pl «dw)HF>do ý 0,6 mb /sr,
Pour le P2(Ex=1,470 MeV) : «ýý)HF> = 0,2 mb/sr,
alors que les valeurs maximales de sections eff' aces différentielles
expérimen-tales sont respectivement de 11,2, 1,6 et 90 rnb/ sr. On peut en conclure que l'
estimation de la part d'intéraction directe dans la section efficace des grou-pes Po et P2 sera correcte alors qu'elle ne prendra qu'une valeur indicative pour le groupe Pl'
- 39
-da 2.2.3 - Calcul de (dw)DWBA
Dans la fo:nm.ù.e donnant (ý)DWBA' Do2 a été pris égal à 1,65.104 MeV2.tm3 ; le facteur 1,65 est un terme correctif qui tient compte de la
portée finie de l' intéraction (p-n) , pour le deutéron, dans un calcul fait
avec approximation de portée nulle.
Par ailleurs, très fréquemSnt, une seule valeur du n:orrent
angu-laire orbital du neutron transféré l , contribue à la section efficace. Dans
la réaction 180(d,p)190 le spin du nýyau cible est JA = 0, alors (_)JB =
(-)ý
et Iln-l/21 < JB <
ln + 1/2, JB étant le spin du noyau résiduel; les carac-téristiques JW du noyau résiduel sont alors les suivantes : pour ln = 0,
lf + lf - - W +
J = 1/2 , pour l = 1, J = (1/2
, 3/2 ) et pour l = 2, J = (3/2+, 5/2 )
n n
ces caractéristiques sont donc uniques pour une valeur de ln fixée et une
seule valeur peut intervenir dans la description, par la théorie DWBA, d'une
distribution angulaire de la réaction 180(d,p) correspondant à un noyau
rési-duel déterminé. Il suffit donc de calculer al (e) pour extraire la quantité
(2JB+l)S par comparaison à la section efficace différentielle expérimentale d'où a été préalablement soustraite la contribution de noyau composé.
Pour calculer les intégrales radiales
ftýi il faut connaître
(f) (i)
XLf, XLi et Fl(r). Fl(r) est soit la fonction d'onde radiale de l'oscilla-teur harmonique isotrope à 3 dimensions raccordée pour r = ý à une
exponen-tielle décroissante, soit la fonction d'onde générée par un potentiel réel
de Woods-Saxon dont il faut fixer le rayon et la longueur de diffusion puis déterminer la profondeur de façon à retrouver l'énergie de liaison expéri-mentale du niveau considéré.
- 40
-la
dêterminat
e at10n de XLi (f) et (i)XL. nécessite la connaissance de
poten-tiels optiques de diffusion élastiýue dans1les voies d'entrée et de sortie: c'est ce qui demande le plus de tatonnements dans l'ajustement des
distribu-tions angulaires expérimentales par la rSthodes DWBA.
a) Potentiels optiques utilisés à Ed = 3 MeV
-Il faut en principe connaître les potentiels optiques déduits de l'analyse des diffusions élastiques expérimentales dans la voie d'entrée et
dans la voie de sortie.
A basse énergie et pour la diffusion élastique, les effets cou-lombiens masquent souvent les effets nucléaires et on utilise alors des potentiels définis à plus haute énergie.
la voie de sortie étant instable, il n'est pas possible de
déduire les paramètres du modèle optique correspondant à cette voie à partir
de l'analyse des données de la diffusion élastique. Bien qu'il n'y ait pas de justification théorique à ce que les potentiels correspondant à différents niveaux du noyau résiduel soient les mêISs, on a tendance à considérer un
potentiel comme bon, s'il permet l'ajustement de plusieurs distributions an-gulaires et s'il donne des facteurs spectroscopiques grands pour les groupes fortement excités en stripping (10 mb/sr et plus pour le pic de stripping).
Par ailleurs, certains potentiels déduits de l'analyse de la diffu-sion élastique ne sont pas connusavec toute l'exactitude souhaitable (c'est Je
cas , par exemple, du potentiel Dl résultat d'une cSmm'icat ion privée) ;
ainsi on en vient à utiliser des potentiels optiques qui ont donné de bons
- 41
-Les potentiels optiques dont les paramètres sont donnés dans le
tableau II suivant, ont été essayés dans l'ajustement des distributions
an-gulaires des groupes Po et P2 ainsi que dans celle du groupe
Pl ; cependant,
pour ce dernier groupe on a déjà vu que la contribution du processus de
noyau composé est forte et la théorie étant en désaccord avec l'expérience
nous préférons ne pas établir de discussion dans ce cas.
- TABLFAU II
-Poten- V(MeV) W(MeV) a a r r Références
tiel v(fm) w(fm) v(fm) w(fm) Dl 100,8 3,78 0,70 0,790 1,0 2,418 (17) D2 123 15,23 0,7 0,57 1,762 1,736 (21) D3 76 la 0,7 0,7 1,25 1,25 (22) D4 117,5 21,6 0,708 0,662 1,3 1,3 (23) Pl 55,59 13,2 0,5 0,5 1,25 1,25 (19) , I (22)-(25) P2 64 5 0,5 0,5 1,25 1,25 P3 Réf(19) Réf(19) 0,70 0,790 1,0 2,418 (17 )-(19) ý- 24 49 5 0,65 0,65 1,25 1,25 (27) P5 Réf(19) RéfO 9) 0,65 0,47 1,25 1,25 (19)-(23) (DWS,
- 42
-On a vu dans la section (2.2.2) comment ont été obtenus les
poten-tiels Dl et P3"
Le potentiel D2 a été déduit de l'analyse de la diffusion élastique
14N(d.d) entre 1 et 3,2 MeV; combiné aux potentiels Pl et P2 il a permis de bien ajuster les distributions de la réaction 14N(d,p)(21).
Le potentiel D3 provient de l'analyse de la diffusion élastique
160(d d), (?2) et a Serv1...'a aJuster l es d1stribut1ons angulaires de' , . la réaction 180(d ,n):' 9f"
Le po t ent i1el D (23) t' "d' 1".... ---Àif' , 4 1re son or1g1ne une egere IJUU 1cat1on
d'un potentiel déterminé par Lutz(24) par analyse de la diffusion élastique
22Ne+d à 12,1 MeV.
Le "
l Pd' Id" P (19)
potent re
1 est une moyenne e potent ie s onnes par erey "
Le
potent
re' l P "" i.Li.sê Gallmann(22) Srnith(25) dS
a ete ut i rse par et , ans
l'analyse de la réaction 1 O(d,p) ; ce potentiel est très proche de celui
déduit, par AJty(26), de l'analyse de la diffusion élastique 170(p,p) et a
permis de bons ajustements - en liaison avec le potentiel D2 - des distribu-tions angul.aa1reSi de la react10n'" 14N(d),p (21) "
Le potentiel P , qui n'est autre que le potentiel N utilisé dans
, 4 (27)
la partie (2.2,2), resulte d'un calcul de Hodgson ,
Le potentiel P a été déduit, en partie, de la fonm.ùe de Perey
. 5" . 21 22 (23) ,
et a perm1s l'analyse des react10ns Ne(d,p) et Ne(d,p) ,Sa part1e
- 43
-b) Résultats obtenus avec les potentiels du Tableau II pour les
groupes Po et P2
-Les distributions angulaires expérimentales des groupes poet
P2
ont l'allure caractéristique de stripping avec 1n = 2 et 1n = 0
respective-rent, en accord avec les résultats déj à connus.
Sur un calculateur de la série IBM-360, un calcul DWBA demande
5 Dm pour ln = 0 et environ 10 JIU1 pour ln = 2. On ne peut se penSttre de
faire a priori l'essai de toutes les combinaisons (D,P) de potentiels du tableau II, d'autant plus que les calculs que nous avons eu à faire à 12 et 15 MeV pour les groupes à Q très négatifs demandent parfois deux fois
plus de temps. Les séries de potentiels (D, Plý3) ont été les plus
systé-nat iquerSrrt étudiés, le potentiel Dl étant le seul déduit ddrecterrerrt de
l'analyse de la diffusion 180(d,d)(17) En plus de ces essais, nous nous
sommes contentés d'essayer certaines combinaisons (D,P) qui ajustent avec succès les courbes expérimentales.
Le tableau III, suivant , réunit les différents essais (illust:rÉi3
par les figures 17 et 18) qui ont été faits sur les distributions angulaires
- 44 -- TABLEAU III -Groupe In J1f Potentiels Dl,Pl DpP2 I Dl,P3 I Dl,P4 Po 2 5/2+ S 0,2 0,135 0,62 0,23 P2 0 1/2+ S 0,61 0,52 0,72 C,61 j Groupe l J1f Potentiels D2,P1 D2,P4 D3,P4 D4,P5 n ý Po 2 5/2+ S 0,52 0,61 0,142 0,18 -, P2 0 1/2+ S 1,25 1,3 0,44 0,5
La figure 17, distribution angulaire du groupe Po' perrret de
dis-tinguer deux ensembles de couples de potentiels. L'ensemble (l)
1,P3)' <D2,Pl)
et <D2,P4) situe ses résultats <*')DWBA a gauche des résultats expérirSntaux
dans la zone d'angles de valeurs supérieures à celle du pic de stripping
c'est l'inverse qui se produit pour l'ensemble restant de canbinaisons de
potentiels.
Le couple <Dl,P3) ajuste le mieux les angles à l'arrière de la distribution angulaire expérimentale.
- 45
-La figure 18,
distribution
angulairedu groupe P2' montre un
assez
bon
accord,
descourbes
DWBAtracées,
avec l'expérience
;
cependant,
lesangles
de mesure de la
section
efficace
étant
supérieures
à16°(c.m.),
il y a uneamhigu!té
dans lacomparaison
despentes
descourbes
théoriques
avec
la pentenoyenne
de lacourbe expérimentale,
ce quientraîne
unepetite
incertitude
sur S.On
constate
que lescouples
depotentiels
utilisés
serépartissent
de la même
façon
que dans le cas du Po : les mêmescombinaisons (D1,P3)'
(D2,Pl'
et(D2,P4) donnent
lesfacteurs
spectroscopiques
lesplus grands;
ceci
peut êtreconsidéré
comme un argument à leurutilisation
dansl'analyse
des
distributions
angulaires
à 12 et 15 MeV car ladistribution
angulaire
du groupe P2' à 3 MeV, est un bon
exemple
destripping
dudeutéron
àbasse
énergie.
18
c)
Analyse
de ladistribution
angulaire
de laréaction
O(d,Pl)-Le
niveau
à0,097
MeV de 190 estfaiblement
excité
enstripping.
Cependant,
ladistribution
angulaire du groupe Plcorrespondant,
figure 19, suggère unefaible
participation
duprocessus
destripping
avec In=2,
enaccord
avec
lescaractéristiques
3/2+, déjà connues,
del'état
final.Dans la figure 19, la courbe en
trait
pointillé
représente
'(ý)HF
calculée
dans lesconditions
décrites
plushaut,
la courbe en traitinterranpu
représente
(do)
WBAcalculée
àl'aide
ducouple
(D1,P3)
depoten-dw D do do
,
tiels
et lacourbe
entrait
plein
laquantité
(aw)HF + (cr;)DWBA' Laccord
entrethéorie
etexpérience
ne peut être quequalitatif,
enraison
enpar-ticulier
del'indétermination
de R. Lecalcul
adonné
unfacteur
o 60 120
Fig .17
1·0(d,
Po) ,Ed. 3 MeV, Rn.ý,5 lm
.Essai
de Potentiels Optiques-
.. III .... .Q E -3 ." .... ý ." 10 6 ... , 2 1 ! I I i i I i i D," . D,', __ D, "D,.ýýý---ý
,. Dl" e (cm)80 20 ... ... -..-_ .. r J o 60 120 Fig .18 180