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Interaction résonnante de particules chargées avec une onde cyclotronique

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(1)

HAL Id: jpa-00207055

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207055

Submitted on 1 Jan 1971

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Interaction résonnante de particules chargées avec une onde cyclotronique

R.I. Kovtoune

To cite this version:

R.I. Kovtoune. Interaction résonnante de particules chargées avec une onde cyclotronique. Journal de

Physique, 1971, 32 (4), pp.283-293. �10.1051/jphys:01971003204028300�. �jpa-00207055�

(2)

INTERACTION RÉSONNANTE DE PARTICULES CHARGÉES

AVEC UNE ONDE CYCLOTRONIQUE

par R. I.

(*)

KOVTOUNE

Association EURATOM-CEA

Département

de la

Physique

du Plasma et de la Fusion Contrôlée Centre d’Etudes

Nucléaires,

Boîte Postale

6, 92, Fontenay-aux-Roses (France)

(Reçu

le 14 août

1970,

révisé le 23 décembre

1970)

Résumé. 2014 On discute l’interaction résonnante de

particules chargées

avec une onde

cyclo- tronique d’amplitude

constante se propageant dans un

plasma illimité,

dans le sens du

champ magnétique

uniforme. Le mouvement des

particules chargées

est étudié avec l’aide de la méthode

asymptotique

où l’on utilise comme

petit paramètre

le rapport du

champ magnétique

de l’onde

au

champ magnétique

uniforme.

Cela permet d’obtenir sous la forme

explicite

les variations des vitesses

longitudinale

et trans-

versale avec le temps ; cette dernière reste

finie,

contrairement au résultat de la théorie linéaire

qui néglige

les variations de la vitesse

longitudinale.

En

conclusion,

on montre que les solutions obtenues se réduisent continuement à celles données par la théorie

linéaire, lorsque

l’on fait croître la différence entre la

fréquence Doppler

de l’onde

dans le

repère

des

particules

et leur

fréquence cyclotronique.

Abstract. 2014 Resonant interaction of

charged particles

with a

cyclotron

wave is discussed m a case where the wave propagates in a boundless

plasma along

a strong uniform

magnetic

field.

Particle motion is studied with the

help

of the

asymptotic

method where the

amplitude

of a relative

perturbation

of the uniform

magnetic

field

by

the wave is used as a small parameter.

In this way

explicit expressions

are found for the time

dependence

of

particle longitudinal

and transversal

velocities,

the latter

being always

finite contrary to

predictions

of the linear

theory

where

longitudinal velocity

variations are

neglected.

In conclusion it is shown that the solutions obtained reduce to those

given by

the linear

theory

when the difference between the

cyclotron

and

Doppler

shifted wave

frequency

becomes

large.

Classification :

Physics

Abstracts 14.20

1. On étudie dans ce travail l’interaction de

parti-

cules

chargées

avec des ondes

cyclotroniques qui

se

propagent

dans un

plasma

infini le

long

d’un

champ magnétique

uniforme

Ho Il OZ.

On suppose que

(Ho/Ho)

= e «

1,

Ho

est

l’amplitude

du

champ magnétique

de l’onde. Ainsi pour un

champ magné- tique donné 1 Ho 1

=

Cte,

la valeur e fixe

l’amplitude

du

champ

de l’onde

cyclotronique.

On excite l’onde

de l’extérieur et l’on suppose

Ho

constant dans le

temps

et dans

l’espace

car on

néglige

ici l’influence des

particules chargées (électrons

par

exemple)

sur le

champ électro-magnétique.

Le cas ce

champ

est

excité par des électrons sera discuté

plus

tard.

A

l’opposé

de travaux

[1]

et

[2]

on

applique

ici la

méthode

asymptotique

en utilisant la

petite

valeur de

s 1

(Ho/Ho).

On

peut

ainsi étudier des ondes

quelle

que soit leur

fréquence

w et obtenir des solutions sous

forme

explicite

se réduisant d’une manière continue

aux solutions linéaires

quand

la différence entre la

fréquence cyclotronique

des

charges

étudiées

et la

fréquence

de

Doppler (co - kvz)

devient

impor-

tante.

On discute ici le cas de vitesses non relativistes

v 1

«

c),

mais la

généralisation

de

l’analyse

ci-dessus

au cas

relativiste v ~

c ne

présente

aucune difhculté.

Ce cas sera discuté dans un

prochain

travail.

2.

Equations

du

système.

- Nous supposons que pour Z 0 les électrons se meuvent le

long

des

lignes

de force du

champ magnétique

uniforme dans le sens Z > 0 et que leur vitesse transversale est nulle :

En Z =

0,

les électrons

pénètrent

le

demi-espace rempli

par le

plasma,

une onde

cyclotronique

stationnaire est excitée avec le

champ électrique

nul au

plan

Z = 0. Les électrons sont

supposés

être en réso-

nance avec une des deux ondes

progressives

constituant (*) Visiteur détaché par l’Institut de Radiotechnique et

d’Electronique d’U. R. S. S. (Moscou).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003204028300

(3)

l’onde stationnaire. Etant donné la

petite

valeur de

e =

Ho/Ho,

les vitesses transversales des électrons

vl(vx, vy)

restent

petites

même dans le cas de résonance et c’est ce

qui permet

de

négliger

en

première approxi-

mation les variations des vitesses

longitudinales

des

particules chargées Vo

et aussi le

champ électrique longitudinal

dû à cette variation.

Ainsi,

en

première approximation

on

peut

ne tenir

compte

dans les

équations

du mouvement que des

composantes

du

champ cyclotronique

donné par la théorie

linéaire.

Mais en

passant

aux

approximations

d’ordre

supérieur

il faut tenir

compte

des nouvelles

composantes

du

champ

dues aux effets non linéaires.

Toutefois,

en évaluant la différence

on ne

peut

pas considérer comme constante la vitesse

longitudinale Vo

même en

première approximation, puisqu’à

la résonance cette différence est forcément

petite

et ses variations relatives

peuvent

être

impor-

tantes même pour de faibles

changements

de la vitesse

longitudinale Yo.

De

plus,

la valeur de ôm a une

grande

influence sur le mouvement des électrons. On ne tiendra

compte

dans les

équations

du mouvement des

électrons,

que du

champ magnétique

uniforme

Ho

et

des

composantes (Ex, Ey, H,,, Hy)

de l’onde

cyclotro- nique qui

se propage vers les Z >

0,

et pour des valeurs de Z infiniment

grandes.

Ces

composantes

sont reliées par des

équations

de Maxwell

En introduisant ces relations dans les

équations

du

mouvement d’un électron

On obtient

comme dans ce

qui précède,

Wc =

eHo/mc

et K

est le vecteur d’onde. En différenciant

l’équation (1)

et en y

portant dv,ldt

de

l’équation (2)

on obtient :

ou 0 = rot - kZ. En transformant

l’équation (2)

de la

même manière et en

posant

Posons 17

= - 1. On obtient alors pour les électrons

Rappelons

ici

quelques

résultats bien connus de la

théorie

(linéaire)

de la résonance d’un oscillateur har-

monique,

soumis à l’action d’une

perturbation pério- dique d’amplitude

constante. Avec les

équations (3), l’amplitude

de la

perturbation peut

être considérée

comme constante, si l’on

néglige

les variations de

fréquence Doppler

ro -

kvZ.

Alors on

peut

poser :

Pour

abréger,

on

peut

mettre le

système (3)

sous la

forme

Il faut

souligner

encore une fois que dans les

équa-

tions du mouvement, on ne tient

compte

ici que d’une onde se

propageant

vers la droite. C’est

pourquoi

des

électrons traversant le

plan

z = 0 à deux instants différents

(tl et t2

>

tl),

y rencontrent des

champs électriques qui

ne différent que par leur

polarisation.

Puisque

la vitesse transversale initiale des électrons est

nulle,

la

polarisation

ne

joue

aucun rôle

important

sur leur mouvement

ultérieur,

on

peut

donc supposer que les électrons considérés traversent le

plan

z = 0

à l’instant

to

= 0. Dans ce cas, le

système (4)

admet

les solutions bien connues :

(4)

d’où en

posant

ou

Il est bien évident que

lorsque

y -. 0 on obtient la croissance uniforme de v 1. au cours du

temps.

Pour des y

petits

devant Wc, cette croissance

peut

être considérée comme linéaire dans la mesure

yt

1.

Pour

(y/wc)

1 on

peut remplacer

dans les seconds membres des

équations (3), w - kvz

par Wc et poser

On obtient alors :

c’est-à-dire,

et

3. Méthode

asymptotique.

- Pour résoudre

l’équa-

tion

(6)

on

peut

utiliser la méthode

asymptotique,

élaborée par N.

Bogolioubov

et Ju.

Mitropolski

pour

le cas de l’excitation résonnante d’un

système

harmo-

nique ayant

des

paramètres

lentement variables

[3].

Dans notre cas, la

fréquence

de l’action extérieure

renferme le

paramètre

Vz,

qui

est forcément lentement

variable, puisque lorsque

8 -

0,

Vz devient constant

(vz

---.

Vo

=

Cte).

On

peut

donc

employer

le

procédé

de résolution

(décrit

Réf.

[4], § 13, Chap. III),

en

remarquant

que les variations de ce

paramètre

vérifient

l’équation indépendante

de

premier

ordre

(vz

=

s...),

obtenu par

projection

de

l’équation

de mouvement de

l’électron sur la direction oz. Mais il n’est pas absolu- ment nécessaire de

procéder ainsi,

il est en effet aisé

de se convaincre que Vz

peut

être mis sous la forme d’une fonction de a

= ! 1 v 1. 1.

En

effet,

le

champ

élec-

trique

d’une onde

cyclotronique

est tourbillonnaire et il

disparaît

dans un

repère

l’onde est stationnaire.

Dans un tel

repère

il n’existe que le

champ magnétique

stationnaire

qui

ne

peut changer l’énergie cinétique

totale d’une

particule chargée.

Dans ce

repère qui

se

déplace

avec

l’onde,

c’est-à-dire à la vitesse de

phase w/k,

nous avons

où,

comme dans ce

qui précède, Vo

est la vitesse

longitudinale

initiale

lorsque

z 0 et v 1. = 0. Ainsi

(8)

donne :

Puisque vi -

0

lorsque B -+ 0, la

valeur v J. est

petite.

D’autre

part,

à la résonance

et il est naturel de supposer que

ce

qui

donne :

autrement dit

On utilise la méthode

asymptotique

pour résoudre

l’équation (6),

la solution est de la forme

où S

= tf¡ - 0

est la différence entre la

phase

de

rotation d’un électron et la

phase

0 du

champ

élec-

trique

de l’onde.

On doit

déterminer vl

et 9 en fonction du

temps

à l’aide des

équations

suivantes :

Al(v,, 8)

et

Bi(vi, S)

sont définis par les

équa-

tions

(14, 34)

en

[3].

On voit aisément

quefo(a,8, #)

dans

ces

équations,

est le second membre de

l’équation (6).

Après quelques

calculs

élémentaires,

on obtient :

[Appendice 1]

On introduit ici les

grandeurs

sans dimensions

On obtient au lieu de

(9) :

Comme v.l

= 0 dans le

plan

z =

0,

la valeur initiale de la différence 3-

= tf -

0 est aussi

nulle,

car le

déplacement

transversal initial d’un électron est

(5)

forcément

parallèle

au

champ électrique.

On doit donc

résoudre le

système (11)-(12)

avec les conditions

initiales.

En résolvant le

système (11)-(12)

il est facile de se convaincre que le second membre de

l’équation (12)

est

petit

même pour a -

0, malgré

la

présence

de a

au dénominateur du second membre de

(12),

ainsi le

changement

de a et 9 est lent pour toutes les valeurs

de s,

ce

qui

constitue la condition fondamentale de validité de la méthode

asymptotique.

En divisant

l’équation (12)

par

(11),

on

peut

mettre le résultat sous la forme d’une

équation

par

rapport

à la variable sin 9 :

d’où on déduit sin

9,

en tenant

compte

de

(10) :

En substituant ce résultat dans

(12),

on obtient :

Comparons

ce résultat à la solution

(5)

du

problème linéaire,

que l’on

peut

mettre sous la forme

en introduisant en

(5)

les

grandeurs

sans dimensions

(10).

On constate que la

grandeur 1/2

As en

(16)

est la

différence de

phase

entre la rotation d’un électron et le

champ

de l’onde.

Toutefois

l’équation (15)

montre

qu’au

début de

l’interaction, quand a

est encore très

petit

L1 >

a2, la

différence de

phase v

est aussi

égale à làs.

Aussi au

début de

l’interaction, quand As « 1,

on a

approxi-

mativement :

Dans ce cas,

l’équation (11)

donne : a = es. On

peut

constater que l’on

peut

obtenir le même résultat pour de faibles valeurs de v directement à

partir

de

l’équation (16).

Le

comportement

initial des fonctions

a(s)

et

0(s), pour a’ «

L1 est absolument

identique

dans

la

théorie

linéaire

(éq. (16))

et dans le cas non linéaire

(éq. (11)

et

(12)).

Ce résultat est

naturel, puisqu’en négligeant a2

devant

on ne tient pas

compte

des variations de la vitesse

longitudinale ;

cette

approximation

est

également

utilisée dans la théorie linéaire.

Il est facile de définir les limites de validité de la théorie linéaire. Il est évident que cette théorie est valable si l’on

peut négliger

le

terme ï a2 dans l’équation (15)

sur toute la

période

de variation

de a, laquelle d’après (16),

est

égale

à T =

4n/A. L’équation (11)

montre que même dans le cas d’une forte non-linéarité le

terme -i a2 _ 1 a2

ne

dépasse

pas la valeur

En tenant

compte

de

(15)

on voit donc que la théorie linéaire est valable dans la mesure

c’est-à-dire :

Ainsi, lorsque

s est suffisamment

petit,

la condition

peut

être satisfaite en même

temps

que la condition Li «

1, qui

est

indispensable

pour utiliser la méthode

asymptotique.

Autrement

dit,

dans le domaine :

on

peut

utiliser les deux

approximations ci-dessus ;

;

ce

qui explique

la transition continue entre les solutions linéaires et non linéaires

lorsque

la différence

varie. C’est ce

qu’on

va démontrer ci-dessous.

Passons maintenant à la détermination de la fonc- tion

a(s).

En

premier

lieu il faut noter, que

(14)

nous

permet

de calculer d’une manière

directe,

la valeur maximale de

l’énergie

de rotation de l’électron

(m/2) a2

pour un d donné. En

effet,

en mettant

(14)

sous la

forme suivante :

on

peut vérifier,

que la valeur

a2

est

maximale,

(a2

=

am) quand

sin 9 = 1. On

peut

déterminer

am

à

partir

de

l’équation

l’équation (20)

donne :

On voit

d’après (21)

que pour e

petit, A. prend

de

grandes

valeurs aussi bien

positives

que

négatives

même pour de

petites

valeurs de

(6)

Pour étudier les racines de

l’équation (22)

en fonction

de

dn

il est commode de tracer la courbe de

dn

en

fonction de x,

compte

tenu de

(22)

on a pour

dn :

où x > 0. On voit que

J,, -->

+ oo,

lorsque x -

0.

Ainsi pour x

petit

nous avons deux branches de la fonction

An(x).

Nous

désignerons

celles-ci

puisque lorsque x, A’-’ , -

oo

etd’+’ , + oo.

Pour x = 1 la branche

négative

s’annule.

Lorsque x -

oo, les deux branches tendent

vers la

courbe y

= x d’une manière

asymptotique.

En différenciant

l’équation :

on établit bien aisément que la courbe

A(+) (x)

passe par un minimum

(Min A+) (x) = Acr = ! -J2 au

point

x =

xcr - §#2.

On vérifie de même

que la branche

négative prend

la même valeur

au

point

FIG. 1. - Courbe représentative de l’inverse de la fonction

Xr(,An) permettant d’obtenir les racines réelles de l’équation X(dn - X)2 = 1 en fonction de dn.

Ainsi

lorsque An der

=

f §2 l’équation

admet

une seule racine réelle pour

chaque

valeur de x.

Lorsque A.

>

Aer l’équation (23)

admet trois racines

réelles,

et deux racines

quand

A=

Aer

=

3 3/ 2.

En mettant

(19)

sous la forme

on voit que la

grandeur proportionnelle

à

(m/2) V 2

varie entre zéro

(pour

sin 1). =

0)

et la

plus petite

racine de

(22).

Si l’on fait croître

An

à

partir

d’une valeur

négative grande,

la

quantité x

= Max

(g)

croît continûment

jusqu’à xcr(-)

= 2

3 /2 pour 4

=

dcr

= +

2 3/-2 après

x

retombe

brusquement

à une valeur

quatre

fois

plus petite (de xcr

à

xcr(+) = § $/2)

et diminue ensuite de

façon continue,

en tendant vers 0

quand A,, -->

oo

(Voir Fig. 1).

Il est facile maintenant d’évaluer

l’énergie

maximale

du mouvement de rotation des électrons dans un

champ cyclotronique

donné. En effet

d’après (10), (21)

et

(27)

ou

La valeur

correspondante

de Max

(V.1-)

est :

4. Solution

asymptotique.

- Passons maintenant

à la résolution du

système (11)-(12).

En utilisant

(27), remplaçons (a) dans (11)

et

(12)

par g =

(a/281/3)2

et cos 8 par

Jl-sin S = .J1-g (dn - g)2. Après

avoir

séparé

les variables on obtient

Pour effectuer

l’intégration

de cette

équation

on

doit la mettre sous la forme suivante :

où x, est la

plus petite

racine réelle de

(23) lorsque Jn > Acr-

Dans ce cas on a : Xl > x2 > x3.

Lorsqu’au

contraire

dn dcr, x1

est la seule racine

réelle de

(22).

Il est alors commode d’introduire des notations :

(7)

Alors

(x2 - g) (x3 - g) = (g - M)2

+

n2 et

pour

(28)

on a

Pour obtenir les racines xi de

l’équation (22),

mise

sous la forme

on

introduit,

suivant la méthode de

Cardan,

l’équation (30)

s’écrit :

Les racines de

(32)

sont :

On sait que le nombre des racines réelles de

(30) dépend

du

signe

du

discriminant 0 = q’ + p’.

En substituant

ici p et q

donnés par

(33)

on écrit :

Examinons d’abord le cas où :

1)

D > 0

(une

seule racine réelle

xi).

Pour

simplifier

le calcul introduisons

On voit que la condition

ç2

= D > 0

signifie

que

ou

On a

d’après (37)

et

(38)

En

portant (33)

et ensuite

(38)

dans

(35)

et

(36)

on obtient :

Pour

simplifier

le résultat final il est commode

d’exprimer

toutes les

grandeurs qui

nous intéressent

en fonction de u et v. Par

exemple

en

portant

u et v donnés par

(40)

dans

(39)

ensuite dans

(31)

on obtient :

Ensuite en substituant

(34)

dans

(31)

il vient :

ou,

compte

tenu de

(42),

En

comparant

le résultat avec

(29a)

on voit que

On

peut

maintenant

évaluer,

à l’aide de la formule

(3.145, 2)

Réf.

[5], l’intégrale (29).

Alors

Ici

F{ }

est

l’intégrale elliptique

de

première espèce,

de module

Pour obtenir x en fonction de s on doit évidemment déterminer d’abord l’inversion de

(44) (Appendice II) :

où sn tP est le sinus

elliptique (Jacobi),

dont

l’argu-

ment

(8)

En résolvant

(47)

par

rapport

à u =

a2m/4 e2/3

on obtient

(Appendice III) :

où cn 0 est le cosinus

elliptique.

On voit

ainsi,

que la

grandeur x proportionnelle

à

a2 (ou V-L),

est une

fonction

périodique

du

temps

de

période 4 k(x)

par

rapport

à

4l,

k(x)

est

l’intégrale elliptique complète

de

première espèce.

En tenant

compte

de

(48)

on obtient la

période

de x en fonction du

temps

sans dimension s = Wc t :

Pour

simplifier

le résultat

(49)

et rendre

plus

clair

sa

dépendance

en w et

k,

il est commode d’introduire la

grandeur

Puisque

dans le domaine considéré pour les valeurs

de dn (Voir (38)),

la

grandeur c

varie de zéro à + oo, nous avons pour

tl : - 1 il + 1.

Nous

allons,

maintenant démontrer que tous les

paramètres figu-

rant à la solution

(49)

ainsi que les

expressions (45), (46),

et

(43) s’expriment simplement

en fonction

de

r(c).

On voit

d’après (38)

et

(21)

que :

D’abord on trouve pour

ç,

en tenant

compte

de

(40),

En

reportant

dans

(52)

et en résolvant par

rapport

à u, on obtient :

Maintenant il résulte directement de

(42), (43)

et

(46),

que

avec u, déterminé par

(54).

Par

exemple

Introduisons maintenant les notations :

En mettant ces

9(il)

et

H(17)

dans

(49)

et

(45)

on a

FIG. 2. - Courbes représentatives des paramètres G(n), H(n), rJ.(11), 1/L1(11) intervenant dans la solution finale (59). Ces quantités

sont données en fonction du paramètre 11 qui est lié à la fréquence co

et au vecteur K par les relations (52) et (53).

On calcule

simplement

les valeurs

numériques

de

en fonction

de 11

et l’on vérifie que toutes ces fonctions décroissent continûment

(quand il

croît de - 1 à +

1)

en restant dans les intervalles suivants :

Les courbes

représentatives

de ces fonctions sont

données

figures

2 et 3.

Ainsi pour trouver une solution

correspondant

à des valeurs données de wc, 8 et w -

kVo,ilfautd’abord définir ç

en

partant

de

(53), porter

cette valeur

de ç

dans

(52)

pour

trouver il

et

ensuite,

connaissant il, déterminer toutes les autres

grandeurs

à

partir

de

(54)-(60)

et

(48).

Examinons maintenant le cas limite

Iii n 1

- oo,

lorsque j -

oo

et ’1 -+

1

d’après (53)

et

(52).

Il est

absolument évident que

lorsque liin 1 (ou ç) croît,

on

s’éloigne

du

régime

de résonance. Il est clair que dans ce cas la solution

(59)

se réduit continûment à

(16),

c’est-à-dire à la solution obtenue dans

l’appro-

ximation linéaire.

Examinons d’abord les valeurs limites de x

lorsque

’1 -+ 1 on voit

d’après (56)

et

(52),

que

(9)

Alors

Mais on voit

d’après (38),

que pour

IA. 1 -->

oo

En

reportant ç

dans

(62),

on obtient

La même valeur

approchée

de la

plus petite

racine

(pour IA,, 1 --> oo) peut

être obtenue directement

partir

de

(23).

En vertu de

(57)

et

(58)

on a dans ce

cas

et

d’après (60)

on voit que

k2(r) -->

0. Alors

et

(59)

nous montre que :

Examinons

l’expression

limite de la

phase

(Voir (48)).

En vertu de

(55) p et q

tendent dans ce cas

vers 3 u et

D’autre

part

et

compte

tenu de

(61)

et

(63)

on obtient

d’où

En revenant aux

grandeurs an

et

d,

et en utilisant

(21)

nous obtenons

qui

est en effet la solution

(16),

obtenue dans

l’appro-

ximation linéaire.

Passons maintenant au cas où :

2)D

0

(trois

racines

réelles).

Utilisons encore une fois les relations

(31)-(37)

pour résoudre

l’équation (22).

Maintenant

et au lieu de

(38)

il est

préférable

d’introduire :

et

d’après (37)

On voit alors

d’après (35)

et

(36)

que :

De

plus,

en vertu de

(64)

on a :

En tenant

compte

de

(31)

on obtient alors :

Portons maintenant

(66)

dans

(34)

pour définir yi.

Après quelques

transformations nous écrivons

(Appen-

dice

IV) :

Où l’ordre des

racines xi

est

changé

par

rapport

à

(34)

de sorte que maintenant : xi x2 X3.

Ici

l’angle

ç est déterminé à

partir

de

l’équation

Les formules

(67)-(70)

sont obtenues en utilisant

la méthode

trigonométrique

habituelle pour résoudre

une

équation algébrique

de 3 e

degré.

Pour définir une solution

particulière

du sys- tème

(11)-(12)

il faut d’abord calculer

dn

en

partant

de (21),

substituer

ce dn

dans

(64)’pour obtenir c

et ensuite

ç, en

partant

de

(70).

Connaissant ç, on trouve immé- diatement les trois racines xl ; en

portant

ce ç dans

(67)-(69).

La connaissance de ces racines nous

permet d’intégrer l’équation (28),

en utilisant la for-

mule

(3.147.2)

dans

[5], qui

nous donne :

(10)

où le module T est

égal

à :

Comme dans ce

qui précède,

l’inversion de

(71)

donne :

cette

équation peut

être résolue par

rapport

à :

ou

FIG. 3. - Variation du carré du module de l’intégrale ellip- tique K en fonction du paramètre q.

Dans ce cas x est encore une fonction

périodique,

mais cette fois la

période

en 4Y est

égale

à 2

K(ç).

Par

rapport

à s =

cvo t

cette

période s’exprime :

Revenons au cas limite où

An ->

+ oo

et j -

oo

en vertu de

(64)

et

(70)

ç -

n/2.

Introduisons

a =

(n/2) -

p. On voit que a --> 0

lorsque j -

oo.

D’après (70),

on voit dans ce cas que :

c’est-à-dire que :

En substituant ç = 90~ 2013 a dans

(67)

nous obtenons

pour xi

compte

tenu de

(75)

et

(64)

on

peut remplacer

ici a par

ce

qui

donne

immédiatement x1 --> 1/dn .

Ce résultat est en

parfait

accord avec

l’équation (23).

De la même

façon,

on obtient pour les deux « gran- des » racines x2 et x3 :

En somme

lorsqu’on s’éloigne

de la résonance on a :

(72)

montre que le module F - 0 et la solution

(65)

devient :

c’est-à-dire

En

reportant (77)

dans

(76)

et en

remplaçant x

par

(a/2 61/3)2

nous arrivons de nouveau à la solution

(16) déjà

obtenue dans

l’approximation

linéaire.

Conclusion. - On a examiné le mouvement de

particules chargées

dans le

champ

d’une onde

cyclo- tronique d’amplitude

constante, se

propageant

le

long

du

champ magnétique uniforme,

confinant le

plasma.

On a démontré que dans le cas

résonnant,

c’est-à-dire pour des faibles valeurs de

Ibw 1

=

Iwc -

w +

kVo 1,

,

les vitesses transversales et

longitudinales

des

parti-

cules

chargées

varient d’une

façon périodique

au

cours du

temps.

On a aussi démontré que la croissance indéfinie de la vitesse transversale d’une

particule chargée,

donnée par la théorie linéaire dans le cas

résonnant,

c’est-à-dire

lorsque

est due

au fait que dans cette

approximation

on

(11)

néglige

les variations de la vitesse

longitudinale Vo

de la

particule.

Mais si

Vo varie,

la condition

(78)

n’est

plus

valable

qu’à quelques

instants déterminés

et c’est ce

qui

entraîne la variation

périodique

de la

vitesse

transversale,

limitée par la valeur

(27a)

pro-

portionnelle

à

81/3.

Mais

lorsque Ibw 1 croît,

on

s’éloigne

du

régime

de résonance et les solutions

(59)

et

(73)

se réduisent à celles de la théorie

linéaire,

l’amplitude

de v 1. est

proportionnelle

à 8. On

peut

dire

qu’en

ordre de

grandeur,

les variations de vl sont

8-2/3

fois

plus petites

dans ce cas, que dans celui de la résonance.

On

peut

se convaincre sans difficulté que la même méthode

asymptotique

est utilisable pour traiter le mouvement de

particules

relativistes ainsi que le

cas d’une onde

cyclotronique

excitée par un faisceau

de

particules chargées possédant

donc une

amplitude

variable.

Ces cas

plus généraux

feront

l’objet

de communi- cations ultérieures.

Je remercie très vivement M. C. Etievant pour m’avoir

posé

ce

problème

et pour l’intérêt

qu’il

a voulu

porter

à ce travail.

Appendice

I. - Sans entrer dans tous les détails

du calcul élémentaire conduisant aux

équations (9)

à

partir

de

(6),

on

peut

établir immédiatement le sys- tème

(9)

en

comparant l’équation

de

départ (15,1)

de la

Réf.

[3]

avec les

équations correspondantes

du

premier

ordre

(15,7).

Si on compare notre

équation

de

départ (6)

avec

(15,1)

Réf.

[3],

on voit aisément que dans notre cas,

Introduisons ces valeurs dans

(15,7).

On a

d’après ,(15,5) [3]

puisque f

=

fo

= 0.

Remplaçons

d’ailleurs

car au

voisinage

de résonance on

peut négliger

la

petite

différence dans les termes

multipliés

par 8. On obtient immédiatement le

système (9).

Appendice

II. - En effet

Appendice

III. - En élevant

(47)

au carré et

multipliant

le résultat par

(px

+

q(xl - x))

on obtient

quelques

transformations

En écrivant la solution de cette

équation

on doit choisir le

signe (-)

de la racine du discriminant pour que X = 0

quand 4Y

= sn 4Y = 0.

Malgré l’aspect compliqué

de

l’équation (A),

sa solution

(49) peut

être obtenue facilement

puisque

le discriminant de

(A)

se réduit

après quelques simplifications

évidentes à un

seul terme :

(pqx,

cn

q,)2.

Appendice

IV. - Il faut d’abord mettre u et v sous la forme

avec

(12)

et

porter (B)

dans

(34),

ce

qui

donne

En

ajoutant i

= 2

B/1/4 + ç2

à yi et en

changeant

l’ordre des racines de sorte que x1 x2 X3, on trouve enfin

où l’on a tenu

compte

de

(C).

Les deux autres racines

X2

et

X3

sont calculées de la même manière.

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