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(1)

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Énergies de liaison des noyaux lourds

W.M. Elsasser

To cite this version:

(2)

ÉNERGIES

DE LIAISON DES

NOYAUX

LOURDS

Par W. M. ELSASSER.

Institut Henri

Poincaré,

Paris.

Sommaire. 2014 Dans le domaine des noyaux à radioactivité spontanée, les énergies libérées lors des

transformations 03B1 et 03B2 sont très étudiées. A partir de ces données, on a pu dresser un tableau des énergies

de liaison, celles-ci pouvant se calculer avec une assez grande précision. Le tableau ne contenant que des noyaux à masse paire, les énergies de liaison se rapportent aux paires de neutrons et de protons. La valeur moyenne de l’énergie de liaison d’une paire de neutrons dans ce domaine est de 9, 7, et celle d’une

paire de protons est de 11,7 millions d’électrons-volts. Les énergies de liaison subissent des changements

brusques, 2014 selon un mode déjà signalé antérieurement, 2014 lorsque des couches neutroniques et

proto-niques viennent de s’achever. A l’intérieur d’une couche, la variation des énergies est extrêmement

régu-lière et monotone. L’étude de cette variation montre qu’il doit se produire une liaison plus étroite entre les protons, intégrés au noyau au cours de la construction d’une couche neutronique, et les neutrons de cette couche. Les renseignements obtenus concernant les noyaux impairs sont plus restreints. Ils montrent que l’énergie de liaison des particules impaires est relativemen t constante, tandis que l’énergie de liaison des particules paires subit des variations en rapport avec la formation des couches.

L’intérêt que

présente

la connaissance des

énergies

de liaison pour l’étude de la structure nucléaire n’est

plus

à

souligner.

On a pu mesurer ces

énergies

pour

les noyaux très

légers,

soit par détermination directe des défauts de masse, soit de manière moins directe à l’aide des nombres fournis par les

expériences

de trans-mutation artificielle. Dans le

présent

travail,

nous allons déterminer les

énergies

de liaison des noyaux très

lourds,

présentant

une radioactivité

spontanée

et

dont on connait avec une assez

grande précision

les

énergies

de

désintégration.

Pour des raisons

qui

appa-raîtront

bientôt,

nous nous bornons aux noyaux

appar-tenant aux séries radioactives de l’uranium-radium et du

thorium,

en laissant de côté ceux de la série de l’actinium. Toutes les valeurs

d’énergies

contenues dans

ce travail sont

exprimées

en millions d’électron-volts

(emV).

Les résultats essentiels de cette recherche ont été

communiqués

dans une note

préliminaire

(~).

Nous énumérons d’abord les valeurs des

énergies

de

désintégration

dont nous aurons besoin par la suite. En ce

qui

concerne les émissions x, la

plupart

d’entre elles

a été mesurée avec

grande

précision

par des méthodes

magnétiques

(2).

L’énergie

de recul du noyau

produit

est donnée par les nombres suivants :

(1) C. R. 1934, 199, 46.

(2) S. ROSENBLUM. C. R. 1.932, 195, 317; § ROSENBLùM et DUPOTY. C. R. 1932, 194, 1919, J. de Phys., 1933, 4, 262 ; R08ErfBLUM et CHAMIÉ. C. R. 1933, 196, 1663 ; RUTHIIRFORD, WYNX WILLIAMS, LEWIS et BOWDEN. Proc. Roy., 1933, 139, 617 ; LEWIS et BOVDEN.

Les

énergies

des autres émissions a, se calculent à

partir

du parcours des rayons a

(3).

Quant

aux

émissions ~,

on admet

aujourd’hui

géné-ralement que

l’énergie

totale libérée lors d’une telle émi ssion.

correspond

à la limite

supérieure

du

spectre

continu des

rayons ~

(1).

Nous n’avons pas besoin d’examiner ici les diverses

hypothèses

émises pour

expliquer

la

disparition

apparente

d’une certaine quan-tité

d’énergie

lors de ces processus,

puisque

ce n’est

que le bilan

d’énergie global

qui

nous intéresse. Dans

quelques

cas, la limite

supérieure

du

spectre ~

ne

donne pas encore

l’énergie

totale

émise ;

d’après

Ellis et Mott

1’),

il faut y

ajouter l’énergie

d’une raie y dont l’émission suit

toujours

la transformation

~.

L’existence d’un tel

rayonnements

ne

peut

être constatée que par un examen minutieux de

chaque

cas

particulier.

Les

transformations p qui

se trouvent à la fin des séries radioactives ont été étudiées de très

près.

Dans le tableau

suivant,

le

premier

nombre donne la limite

supérieure

du

spectre continu f3

et le second donne la valeur du

rayonnement

y dans les cas où celui-ci se

produit.

Dans le cas du Ra

B-C,

on n’est pas

complète-ment sûr que c’est bien

l’énergie

de cette raie

qu’il

faut

ajouter

et non celle d’une autre raie

qui

en

diffé-rerait un peu.

Proc. Roy. Soc., ~93~, 145, 235 ; G. H. BRIGGS. Proc. Roy. Soc., 1928, 118, 549; 1933, 139, 638; 1934, 143, 235.

(3) Cf. G. MANO. Ann.

Physique, 493~, 4,

407, ~ 35.

(4) ELLIS et MOTT. Proc. Soc., 1933, 141, 502.

(3)

474

Les

émissions 0

qui

se trouvent au début des séries radioactives sont relativement peu étudiées.

L’énergie

de

désintégration

du

MsTh1

n’est pas connue, elle est

cependant

très

petite

et nous l’avons estimée à

partir

de la durée de vie de ce corps en

employant

la relation

empirique

entre les deux

grandeurs indiquée

par

Sar-gent (5).

Les émissions y de ces substances n’ont pas été

quantitativement

examinées. Nous avons attribué

au

MsTh2

un

rayonnement

de

0,6 emV,

hypothèse

qui

sera encore à

justifier.

A

partir

des mesures

indiquées,

on

peut

dresser le

tableau suivant dont les nombres

permettent

la déter-mination des

énergies

de liaison nucléaires. Prenons

un certain noyau,

X ;

nous connaissons alors

l’énergie

totale émise dans toutes les transformations

qui

con-duisent de ce noyau

jusqu’au

noyau final de la série

(Ra G

ou

Th D)

Soit

cette énergie.

On

peut

ainsi

comparer entre eux tous les noyaux

appartenant

à la même série. Afin de faire la

comparaison

des noyaux

appartenant

aux deux séries

différentes,

on doit fixer une constante additive

qui correspond

à la différence

d’énergie

entre le noyau final d’une série

(ThD)

et le noyau final de l’autre

(Ra G).

Soit

WThD

la constante déterminée d’une manière

quelconque,

nous

l’ajoutons

aux valeurs W des noyaux

appartenant

à la série du thorium. Le tableau suivant ne donne pas les

énergies

W

mêmes,

mais les

différences à W

pour les deux noyaux entre

lesquels

le chiffre se trouve inscrit . gXlin de

retrou-ver la

grandeur

W d’un noyau, on n’a

qu’à

effectuer

l’addition de toutes les

énergies

à W sur un chemin

quelconque

qui

conduit du Ra G

jusqu’au

noyau consi-déré. Dans la

partie

inférieure et moyenne du

tableau,

les chiffres sont très

précis

(la précision

est

probable-ment

plus

grande

qu’une

unité de l’avant-dernière

déci-male),

tandis que la

partie

supérieure

du tableau

peut

comporter

de

plus

grosses erreurs.

Dans le

tableau,

les noyaux sont

arrangés

de telle (1) ELLIS et :MOTT. Proc.

Roy.

Soc., 1933,1.41., 502.

(2) C. D. ELLIS. Iniernational Conférence on Physics, London, 1934.

(3) HENDERSON. Proc. Roy. 1934, 147, 572. (1) RICHARDSON et LEIGH SMIru, Nature, 1934, 135, (5) SARGEXT. Proc. Roy. Soc., 1933, 139, 659.

c) M. LECOIN, C. R., 1935, 200, p. 1931.

manière que le nombre de

protons

P que contient un

certain noyau se trouve en abscisses et le nombre de neutrons iV en ordonnées. Les séries de

l’uranium-radium et du thorium ne contiennent que des noyaux à

masse

paire ;

dans le tableau on a retenu seulement les noyaux

ayant

un nombre

pair

de neutrons et un

nom-bre

pair

cle

protons.

Deux noyaux verticalement ou

horizontalement voisins différent donc d’une

paire

de neutrons ou de

protons.

A

partir

des chiffres Ll W du

tableau on

peut

déterminer les

énergies

de liaison à l’aide d’un processus circulaire que nous allons

expli-quer clans un cas

particulier.

Prenons par

exemple

le noyau du Ra D et

ajoutons

quatre

neutrons

(ce qui

donne le Ra

13)

en

gagnant l’énergie

de liaison de ces

neutrons,

soit E.

((1

est commode de

compter

les

énergies

de liaison avec

signe positif.)

Nous faisons

maintenant la transmutation raclioactive de retour du Ra ~3 en Ra D

(comportant

deux

émissions 8

et une

émission

x)

en

gagnant

l’énergie

de

désintégration

La somme des

énergies

et des

équivalents

énergétiques

des masses intervenant dans ces processus

doit être

zéro,

donc

où rn et m sont les masses de la

particule

a et du

neutron et c la vitesse de la lumière. Il ne faut pas

tenir

compte

des masses de repos des

électrons ~

si l’on calcule les

énergies

de liaison non pour les noyaux nus,

mais pour les atomes

électriquement neutres,

car pour

chaque

électron )s

émis par le noyau il

s’ajoute

un

nou-vel électron dans les couches extérieures. Nous

(4)

non aux

noyaux.

Soit maintenant

E2N

l’énergie

de liaison

d’une

paire

de

neutrons,

on aura

où les à WfN sont les

énergies

indiquées

dans le tableau. Par des considérations

analogues

on trouve pour une

paire

de

protons

,

Avec

(1)

on a

Ayant précisé

la

signification

des chiffres de notre

tableau,

il nous reste la tâche de

justifier

le choix de la constante additive donnant la différence entre les deux noyaux du ThD et du

RaG,

constante fixée arbitrai-rement à

fl’ T 1,,o =

0,94.

Pour trouver ce chiffre on s’est servi des considérations suivantes. L’auteur avait dans des travaux antérieurs

(2)

énoncé le fait

expéri-mental que la variation

régulière

des

énergies

de

liai-son est

parfois interrompue

par des discontinuités pro-venant de l’existence de couchse fermées de neutrons et de

protons.

On avait en

particulier signalé

l’exis-tence d’une telle discontinuité sur la droite 126. On

peut

admettre

qu’à

part

ces

discontinuités,

la variation des

énergies

de liaison en fonction de N ou de P est continue et monotoîîe.

Or,

en

exigeant

cela on

peut

déterminer la valeur de la constante additive. En

effet,

la variation des

grandeurs à

W situées dans notre tableau au-dessus de la droite lV ~ 126 est

extrêmement

régulière,

monotone et presque linéaire

en fonction de

;V,

surtout dans la

partie

inférieure du tableau oii les chiffres sont très

précis.

Sur les droites

isotopiques

P = 82 et P = 84 il se succède alternati-vement des noyaux

appartenant

à l’une et à l’autre des deux séries

radioactives ;

en

changeant

la valeur de la constante additive les différences deviendraient alter-nativement

trop grandes

et

trop

petites.

En

exigeant

la variation continue et monotone deys 3 W situés

au-dessus de

126,

on arrive facilement par des essais

systématiques

à fixer la valeur de

WThD

à

quelques

unités de la dernière décimale

près,

c’est-à-dire avec

la

précision

des mesures

expérimentales.

Notre tableau

forme donc un schéma consistant en soi et la manière de sa construction se

justifie pleinement

par la

varia-tion extrêmement

régulière

des différences que l’on obtient par fixation d’une seule constante. D’autre

part,

on aurait une variation tout à fait

irrégulière

en n’ad-mettant pas la discontinuité pour N = 126.

Tout cela se

rapporte

surtout à la

partie

inférieure du

tableau,

où nous avons

indiqué

deux chiffres derrière

,.

(1) H. BETHE, Phys. Rev., 1935, 47, 633.

(2),’W. M. ELSASBER. J. Phys., 1933, 4, 549 ; 1934, 5, 389 ; 1934, 5, 635.

la

virgule.

La

partie supérieure

est moins

sûre,

sur-tout à cause des

émissions ~

qui

interviennent et

qui

sont peu étudiées. Nous avons toutefois cru devoir

postuler

qu’il

y a variation nlonotone des

énergies

de liaison des

paires

de neutrons dans la même colonne

isotopique.

Afin d’obtenir cela pour la colonne P

= 90,

on a dû

ajouter

une émission y de

0,6

emV

qui

suit la

transformation ~

du

MsTh,.

Cette

hypothèse

semble

plausible,

les autres

émissions ~

d’une

énergie

semblable étant en

partie également

suivies d’un

rayonnement

y.

En admettant l’existence de ce

rayonnement,

la

partie

supérieure

du tableau

prend

un

aspect

presque aussi

régulier

que celui de la

partie

inférieure.

La valeur moyenne des

énergies protoniques

0

W2p

du tableau est de

1,60

ce

qui correspond

à une

énergie

de liaison moyenne de

11,7

emV pour une

paire

de

protons.

La valeur moyenne de à

(en

supprimant

la valeur la

plus

basse

0,94

située en dehors de la

couche)

est de

4,51

correspondant

à une

énergie

de

liaison de

9,7

emV pour une

paire

de neutrons.

L’énergie

de liaison d’une seule

particule

est dans ce

domaine en moyenne

égale

à environ

5,3

emV. Nous

appellerons

cette

grandeur

l’énergie

de liaison moyenne de la dernière

particule.

D’autre

part,

l’énergie

de

liai-son moyenne

prise

sur toutes les

particules

constituant

le même noyau

(calculée

en divisant le défaut de masse

par le nombre de

particules)

est pour les noyaux en

question

d’environ 7,7

emV. La différence entre les deux chiffres

s’explique

en

remarquant

que

d’après les

mesures d’Aston

(1)

le défaut de masse

diminué

pro-gressivement

pour les noyaux lourds.

Jusqu’ici

nous n’avons pu

calculer

que les

énergies

de liaison de

paires

de

particules

en

comparant

des noyaux

ayant

un nombre

pair

de

protons

et de

neu-trons. Il serait naturellement

important

d’obtenir des

renseignements

sur la variation de

l’énergie

de liaison d’un

proton

ou d’un neutron seul. Pour

cela,

il nous

faudrait comparer les noyaux

appartenant

à la série de l’actinium

(qui

contiennent tous un nombre

impair

de

particules)

à ceux des deux autres séries. Mais nous

n’avons pas réussi à fixer d’une manière

analogue

à celle citée ci-dessus la constante additive du noyau final de cette série de sorte

qu’il

est

impossible

à l’heure actuelle d’obtenir de

précisions

sur les

énergies

de liaison de ces noyaux. Il nous reste encore

quelques

noyanx

appartenant

aux deux séries considérées et

qui

ont un nombre

impair

de

protons

et en même

temps

de neutrons. En les

comparant

entre eux, on obtient

le tableau suivant dont la construction et la

signification

sont tout à fait

analogues

à celle du tableau

précédent.

(5)

476

L’indication du RaD encadré au milieu sert à fixer la

position

du

petit

tableau par

rapport

au tableau

pré-cédent. Les différences

d’énergie permettent

encore le calcul des

énergies

de liaison d’une

paire

de

protons

ou de neutrons. D’autre

part,

à l’aide de ces chiffres on

peut

déterminer

l’énergie

de liaison d’une

paire

pro-ton

-4-

neutron. Prenons par

exemple

le Th

C" ;

en

ajou-tant une

paire proton

+

neutron on obtient le

Ra D,

en

ajoutant

encore une telle

paire

on obtient le

ThC,

etc.

Les différences

énergétiques correspondantes A14"P + N

sont données dans le tableau suivant où l’on trouve en

abscisses le nombre de

protons

P et en ordonnées le nombre N-P.

L’énergie

de liaison d’une

paire proton

+

neutron est alors donnée par

ou bien avec les valeurs

numériques

citées ci-dessus

On voit

d’après

ce tableau que

l’énergie

de liaison des

particules impaires (ayant

N et r~

impair)

est sen-siblement moins

grande,

mais aussi moins variable que

l’énergie

de liaison des

particules

paires.

En

comparant

les

énergies

de liaison des

paires

de

protons

dans le

premier (grand) tableau

avec les

énergies

correspondantes

du

second,

on constate facilement que

l’énergie

de liaison des

protons

subit une diminution

discontinue sur la droite P - 82. Ce

phénomène,

exa-miné

déjà

antérieurement par

l’auteur,

a été attribué à la formation d’une couche fermée de

protons.

A par-tir de nos

chiffres,

on obtient

environ 1,5

à 2

emV,

comme discontinuité de la liaison d’un seul

proton.

Revenons encore à notre

premier

tableau. Ce

qui

est très

remarquable

dans

celui-ci,

c’est que

l’énergie

de liaison d’une

paire

de neutrons varie relativement peu à l’intérieur de la couche

même,

la marge de variation étant moins due 3

emV,

sensiblement inférieure à la discontinutié

qui

se

produit

lors du passage d’une

couche à l’autre. Il est intéressant de constater que

l’énergie

de liaison des neutrons varie très peu

quand

on en

ajoute

successivement

plusieurs paires,

tandis

qu’elle

augmente

sensiblement

quand

on

interpose

l’intégration

d’une

paire

de

protons.

Ce fait montre

qu’il

doit y avoir une liaison

plus

étroite entre ces

deux

protons

et les derniers neutrons. Le

phénomène

se

produit

de manière

analogue quelque

soit le nombre de neutrons

déjà présents

dans la couche. Autrement

dit,

l’énergie

de liaison d’une

paire

de

protons

aug-mente

proportionnellement

au nombre de neutrons

présents

dans la couche. Par

conséquent,

il

ne

s’agit

pas de la liaison

particulière

de deux

protons

avec une

certaine

paire

de

neutrons,

mais bien d’une liaison

symétrique

par

rapport

à tous les neutrons de la couche.

Ce caractère de la liaison ressort encore

plus

claire-ment en considérant le dernier de nos tableaux où les liaisons des

particules

paires peuvent

se comparer à

celles des

particules

impaires.

On reconnaît là le fait

particulièrement digne

d’attention que les

énergies

de liaison des

particules impaires

sont à peu

près

cons-tantes,

quel

que soit le nombre de neutrons

présents,

dans la couche. D’autre

part,

cette

énergie

est très sensiblement inférieure aux

énergies

de liaison des

particules

paires.

Ces dernières

énergies

augmentent

progressivement

a.vec le nombre de neutrons

présents.

Dans les travaux antérieurs nous avions constaté que la

fréquence

relative des

isotopes

impairs,

et par

con-séquent

probablement

leur

liaison,

montre une varia-tion

périodique

en

rapport

avec la formation

succes-sive des couches

neutroniques.

Il semble maintenant

plutôt

que c’est

l’énergie

de liaison des

isotol)es impairs

qui

reste

approximativement

constante tandis que

l’énergie

de liaison des

isotopes pairs

varie en

fonction

des couches - d’où l’on obtient le même effet

sur le

rapport

des

fréquences

des

isotopes.

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