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Commutateur potentiométrique pour la mesure de tensions continues

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00212587

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Submitted on 1 Jan 1951

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Commutateur potentiométrique pour la mesure de

tensions continues

C. van Blitz, J. Weill

To cite this version:

(2)

78 A

sonde)

(1).

Lia, sonde contient un

petit

compteur

de

Geiger-Müller

alimenté par une

pile

de

75o V,

en

parallèle

avec un condensateur de 25 00o

pF;

l’appareil

est donc autonome. Les

piles

utilisées ont

les

caractéristiques

suivantes :

Un tel

appareil

est en fonctionnement continu au C. E. A.

dèpuis

sa

fabrication,

c’est-à-dire

quatre

mois.

30 Sonde détectrice de rayons y pour

prospection.

-Pour cet

appareil,

des

piles ayant

des éléments

(1)

Modèle du Commissariat à

l’Énergie

atomique.

de 0

= 2I mm sont nécessaires. Les

caractéristiques

électriques

diffèrent très peu de celles des éléments de Ø = 25 mm.

40

Chambres d’ionisation. - Sur

des

prototypes,

des

piles

de 150 V sont utilisées.

Elles ont des éléments de Ø = 10 mm et une

longueur

de

5,5

cm. Leur résistance interne

est,

suivant le cas, de o,1 à I M03A9 par Volt. Leur

poids

est

de l’ordre de 10 g.

.

Signalons

que, sur une

petite

chambre

d’ionisation,

une

pile

de 150 V

ayant des

éléments de Ø = 5 mm

est en fonctionnement

depuis

deux mois.

Nous

citerons,

en

plus

des

applications

précédentes

l’utilisation

de ces

piles

en

électrostatique,

météo-rologie,

ballons-sondes,

etc.

Manuscrit reçu le 15 juin 1951.

REFERENCES. [1] ZAMBONI G. - Gilbert

Annalen, I8I5, 49, 4I; I8I5, 51, I82; I8I9, 60, I5I.

[2]

BRAGG W. L. -

Electricity, éd. Bell, London, I936, p. 5I. [3] AUERBACH F. - Handbuch der

Physik, 2e édition, éd.

Barth, Leipzig, I vol., 4, I905.

[4] GRAETZ L. - Handbuch der Elektrizität und des

Magne-tismus, vol. 1, éd. Barth, Leipzig, I9I8, 44I.

[5] ELLIOTT A. -

Electronic Engineering, I948, 20, 3I7,

[6] PRATT T.H. - Electronic

Engineering, I948, 20, 274, et

I948, 20, 3I4.

[7] WEILL, ROGOZINSKY, RASTOIX, et JANOT. 2014 J.

Radio-logie et électrologie, I952, 33.

BIBLIOGRAPHIE.

FÉRY C., CHÉNEVEAU C. et PAILLARD G. - Piles

primaires

et aocumulateurs, Encyclopédie industrielle, I925, éd.

J-.B. Baillière.

JUMAU L. - Piles et

accumulateurs, éd. Armand Colin.

CREIGHTON et K0152HLER. 2014 Electrochemistry, éd. Chapman et

Hall.

CHARLOT G. - Nouvelle méthode

d’analyse qualitative, éd.

Masson.

BRUHAT G. -

Électricité,

éd. Masson.

COMMUTATEUR

POTENTIOMÉTRIQUE

POUR LA MESURE DE

TENSIONS

CONTINUES Par C. VAN BLITZ et J. WEILL.

Commissariat à

l’Énergie

atomique.

Fort de Châtillon,

Fontenay-aux-Roses

(Seine).

Sommaire. - Ce

dispositif utilise un commutateur téléphonique asservi automatiquement et

permettant, par une méthode d’opposition, la mesure avec une excellente précision de tensions

conti-nues fixes ou lentement variables. On décrit également l’application de cette méthode à la mesure précise de la puissance d’une pile atomique.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.

PHYSIQUE

APPLIPUÉE. TOME

i 2,

OCTOBRE

i95i,

PAGE 79 A.

Pour

mesurer

avec une

grande précision

des

1 tensions continues constantes ou

lentement variables,

l’usage

d’une méthode

d’opposition

s’impose.

Cette

note décrit un

appareil

permettant

la mesure en lecture directe d’une tension

continue,

avec une

précision qui

peut

atteindre

1/10000e.

Principe.

- La méthode

potentiomètrique,

employée

ici a la

particularité

d’être rendue

complè-tement

automatique.

En

effet,

par

l’opposition

d’une tension connue, le

spot

du

galvanomètre

de lecture est ramené

automatiquement

au début

de

l’échelle,

chaque

fois

qu’il

en atteint l’extrémité.

(3)

79 A

Le nombre des

oppositions partielles

est

indiqué

par un

appareil

auxiliaire dont la

lecture,

complétée

par celle du

galvanomètre,

donne la valeur de la tension mesurée.

.

Description

(fig.

I ).

- Le commutateur rotatif C

(type

téléphonique)

est monté en

potentiomètre

P à

plots,

comportant

n

positions

fixes et de résistance totale

R.

Une source de tension stabilisée de

référence,

de

tension

V,

est branchée aux bornes du

potentio-mètre P. La source de tension U à mesurer est branchée entre le curseur du commutateur

potentio-mètrique

et l’une de ses extrémités.

Ce branchement

comporte

dans son circuit un

Fig. 1.

relais sensible S de résistance interne

Rs,

un

galva-nomètre G de résistance

interne Rg

et une résis-tance R.

Soit

Rt

la somme des résistances R

+ Rg

+

RS,

Rp

étant choisi très

petit

devant

Rt,

le relais S sera

réglé

pour coller avec un courant dh

It

et le

galvanomètre

G,

à zéro

central,

sera choisi de sen-sibilité

I

égale

à

VR.

n Rt t

L’entraînement du

commutateur,

assuré par le

bloc

pilote

P,

persiste

pendant

toute la durée du

collage

du relais S. 1

Ce relais se décollera dès que la valeur absolue de différence entre la tension U et la tension

d’oppo-sition V sera inférieure

à - ?

c’est-à-dire pour un

n

courant de ±

I t.

La

position

N,

sur

laquelle

le balai

s’arrêtera,

donnera la mesure de la tension U à

± V,

le

galva-n g

nomètre G

indiquant

l’écart

positif

ou

négatif

de la tension U par

rapport

à

N v

Un relais secondaire

Rrc

court-circuite le

galva-nomètre

pendant

toute la durée de rotation du

commutateur, ceci afin d’éviter toute

surcharge

inutile au

galvanomètre

dont le

spot

ou

l’aiguille

restera

toujours

à l’intérieur de l’échelle.

Le commutateur rotatif

employé

(fig.

2)

est

du

type

téléphonique;

les modèles courants dans

l’industrie

Fig. 2. - Commutateur rotatif AOIP.

permettent

de choisir n =

50,

25 ou r 2

positions

et

peuvent

établir

simultanément

plusieurs

contacts

indépendants

suivant le nombre de bancs du rotatif. Son entraînement est assuré par une roue à rochet actionnée par un relais

autocoûpeur

dont la

puis-sance d’excitation est de 10 à 20 W.

Le relais sensible S devra

comporter

un contact à maximum et un contact à

minimum,

réglables

de

préférence,

afin de

pouvoir

faire coïncider son

collage

avec la déviation totale du

galvanomètre;

de

plus,

il devra

être

susceptible

de

supporter

des

surcharges

égales

à n fois son courant de

collage.

Contrairement à la

technique téléphonique

usuelle,

le bloc

pilote

est ici constitué par un

système

élec-tronique

simple.

En

effet,

conformément à la

figure

3,

le contact mobile du relais S est connecté à la

grille

de commande d’une

lampe

de

puissance,

les deux contacts fixes étant à la masse. Dans le circuit

plaque

de

celle-ci,

on a

placé

la bobine d’excitation

du commutateur ainsi

qu’une

résistance

d’appoint

Ra

Fig. 3.

destinée à limiter le débit de la

lampe.

Aux

borne

de la résistance

Ra

on a

placé

le relais secondaire

Rr..

(4)

80 A

lampe

se trouve à son cut-off

(aucun

débit

plaque)

en l’absence du contact du relais

S,

le rotatif n’est

. pas entraîné

et le relais

Rcc

ne colle pas. Au

con-traire,

pendant

toute la durée de

collage

du relais

S,

la

grille

se trouve mise à la masse, d’où

apparition

d’un courant

plaque

important

entraînant la

rota-tion du commutateur et le

collage

du relais

Rcc.

Ainsi

constitué,

ce

montage

fonctionne en commua

tateur

potentiométrique automatique,

c’est-à-dire

sans l’intervention d’aucune

manipulatio.n.

A titre d’indicâtions

complémentaires

et afin de bien

préciser

les conditions d’utilisation et de fonction-nement de cet

appareillage,

nous donnons ici les

Fig. 4. - Vue d’ensemble de l’appareil.

aractéristiques

essentielles d’un

montage

poten-tiométrique

que nous avons réalisé

et

qui

donne

toute satisfaction.

Application

à

la mesure de la

puissance

d’une

pile

atomique.

- Nous

avons réalisé ce

montage

dans le but de mesurer avec

précision

la

puissance

à

laquelle

fonctionne une

pile

atomique. Rappelons

que cette

puissance

se mesure à l’aide d’une chambre

d’ionisation,

suivie d’un

amplificateur

à courant

continu

fournissant

à la

sortie,

dans le cas

qui

nous

intéresse,

une

tension

continue

pouvant

varier

de o à 10 V et

proportionnelle

à la

puissance

de la

pile,

celle-ci

pouvant varier, à

titre

d’exemple,

entre

o et 1000 kW.

L’impédance

de

sortie de

l’amplificateur

est

de 1000

03A9;

avec

It

=5p.

A et V = 10

V,

la valeur

de

Rt

a été choisie de gg ooo 03A9. La résistance totale du

potentiomètre

étant de 20o

03A9,

l’erreur maximum

commise,

si l’on

néglige

la fraction

(variable)

de la

résistance

du

potentiomètre qui

se trouve être dans le circuit

de

mesure sera donc de 2

pour 1000,

chiffre

inférieur à toute

appréciation possible

sur le

galva-nomètre. Les valeurs

adoptées

pour les

différents

facteurs intervenant dans le

montage

sont résumées dans le tableau suivant : -

Lampe :

type

R 120

(deux

en

parallèle).

Commutateur

rotatif : 10

bancs,

25

positions

(dont

20

utiles).

La totalité de l’échelle du

galvanomètre

G,

à zéro

central,

représente

donc i V

5oo mV

correspondant

à une

puissance

de la

pile

de -!- 5o

kW).

Ceci

permet

d’apprécier

une tension de sortie

de’

l’amplificateur

avec une erreur absolue de lecture

inférieure à 5

mV,

soit la

puissance

de la

pile

avec

une erreur absolue inférieure à 5oo W. Il sera donc

possible

de mesurer, en

principe,

dans le cas extrême r o0o

kW,

puissance

nominale,

à moins de 5oo W

près,

soit avec une

précision

meilleure que

o,5/iooo.

Dispositions

particulières.

- Le commutateur

rotatif ne

pouvant,

de par sa

construction,

toutner

que dans un seul sens, il a paru

préférable

d’utiliser

deux bancs

qui

explorent

le

potentiomètre

l’un dans le sens des

potentiels

croissants

(o

à 10

V), .

l’autre dans le sens des

potentiels

décroissants

(1 o

à o

V).

Ceci

permet

le « pas à pas » du

commu-tateur,

que la

pile atomique

varie dans un sens ou dans

l’autre,

le commutateur se

plaçant

automati-quement

sur le banc

correspondant.

A défaut de

cette

précaution

le relais S subirait des

surcharges

répétées

et il y aurait

augmentation

du

temps

mort dans la lecture due à la rotation totale du

commu-tateur à

chaque changement

de

palier.

Les contacts

placés

sur

d’autres bancs

du

commu-tateur sont utilisés pour la

signalisation

lumineuse,

à l’aide de relais

intermédiaires,

donnant la

position

du commutateur et

permettant

la lecture à distance de la

puissance

par

multiples

de 5o kW.

La source de

référence

V sert de tension de compa- _ raison pour la mesure et doit être

parfaitement.

stable. Elle a été conçue de la

façon

suivante : un

transformateur à fer saturé est alimenté sous 18

V,

le courant du

primaire

est stabilisé par deux

lampes

fer-hydrogène

en série. Le

secondaire,

après

redres-sement,

débite dans le

potentiomètre

P par

l’inter-médiaire d’un rhéostat

d’ajustement

de la tension

et

-comporte

une

petite

batterie d’accumulateurs en

tampon

(fig. 4).

Autres

applications.

- Parmi d’autres

applica-tions,

nous citerons des mesures du

pH,

mesures

photo-électriques,

mesures de

résistances,

etc. i,

D’une manière

générale,

le

montage

décrit

’,peut

s’appliquer

dans tous les cas où

l’on

désire faire

appel

à une méthode

potentiométrique

pour la

mesure, avec une

grande

précision,

d’une tension ou d’un courant continu.

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