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Un voltmètre à triode inversée pour la mesure des tensions négatives

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235094

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235094

Submitted on 1 Jan 1955

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Un voltmètre à triode inversée pour la mesure des tensions négatives

R. Génin

To cite this version:

R. Génin. Un voltmètre à triode inversée pour la mesure des tensions négatives. J. Phys. Radium,

1955, 16 (1), pp.74-75. �10.1051/jphysrad:0195500160107401�. �jpa-00235094�

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attaché aux (A - i) nucléons de coordonnées x.

On obtient ainsi l’élément de matrice

où la dernière intégrale est le facteur de forme que

nous appellerons G(k) et qui se présente sous la

forme d’une transformée de Fourier, étant donné que le mouvement de (i) et (/) a été décrit par des ondes planes. L’avant-dernière intégrale se réduit à :

L’expression 1 l 12 doit être sommée pour tous les états possibles des particules finales (P.nf, md, Ild) et

la moyenne doit être faite sur tous les états possibles

des particules initiales (uni, m,, /-le). Les propriétés d’orthogonalité des coefficients de Clebsch-Gordan permettant de ramener crrxî./-lniP-nf 1112 à

Dans le cas d’une réaction (n, p), on a B

= I

et G(k)

==

I. Avec les notations utilisées ici, la for- mule (10) de [3] s’écrit

qui est identique à (1) lorsque tous les Ai sont égaux.

L’

«

impulse approximation» utilisée par ces auteurs

a pour effet de ramener les différents éléments de matrice partiels à une valeur moyenne commune.

Les valeurs possibles de 1 sont données par

coîdition qui se ramène à

dans le cas de la réaction (n, p) car j,ti et ¡nf ne peuvent être alors simultanément nuls. La relation (2) n’est

autre que la règle de sélection de la diffusion inélas-

tique, ce à quoi il fallait s’attendre puisque (1) s’ap- plique aux réactions (n, n’)’ et (p, p’) si les forces coulombiennes sont négligeables.

L’hypothèse selon laquelle les systèmes de réfé-

rence attachés à (ni) et (n f ) coïncident, entraîne ki N ky, d’où

où 0 est l’angle (ki, ky). Cette approximation permet

de voir aisément comment varie le facteur G(k)

dans les réactions plus compliquées que (n, p) où l’on

a B > 1. Dans le cas de telles réactions, les maxima des fonctions de Bessel seront masqués par le facteur de forme.

Manuscrit reçu le 26 octobre g 54.

[1] BHATIA A. B., KUN HUANG, HUBY R. et NEWNS H. C.

-

Phil. Mag., 1952, 43, 485.

[2] HUBY R. et NEWNS H. C.

2014

Phil. Mag., 1951, 42, 1442.

[3] AUSTERN N., BUTLER S. T. et McMANUS H. - Phys. Rev., 1953, 92, 350.

UN VOLTMÈTRE A TRIODE INVERSÉE - POUR LA MESURE DES TENSIONS NÉGATIVES

Par R. GÉNIN,

Laboratoire des Rayons X, Paris.

Il est fréquent, surtout pour les tensions supérieures

à quelques centaines de volts, qu’on ait à mesurer la

tension aux bornes d’une source ne pouvant débiter qu’un très faible courant, et l’appareil de mesure perturbe alors la tension délivrée par la source. Pour réduire la consommation de l’appareil de mesure,

on est conduit à utiliser un galvanomètre sensible

en série avec une résistance de très forte valeur, mais,

au moins pour les appareils courants, ôn dépasse

rarement une résistance de 20 000 n/v. Une autre

solution consiste à utiliser une triode inversée qui

fonctionne d’ailleurs, pour autant qu’on puisse appli-

quer la théorie élémentaire des triodes, comme un

diviseur de tension à capacités. En effet, dans une

triode inversée à courant grille constant, on a entre la tension anodique Va et la tension grille Vg la

relation

où k est le coefficient d’amplification, donné par le

rapport de la capacité anode-cathode à la capacité grille-cathode

pour une triode inversée, donc

De plus, le rapport de réduction

est égal, en gros, au coefficient d’amplification de la

triode employée dans les conditions normales, ce coefficients peut être supérieur à 100o dans les pentodes.

Plusieurs montages utilisant une triode inversée pour la mesure des tensions négatives ont été décrits [1], [2], [3], [4] ; en particulier, dans le moniage de Yuan, la cathode de la triode inversée est à la masse et la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195500160107401

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mesure consiste, quand on applique sur l’anode une

tension négative -Va, à déterminer à quel poten-

tiel positif V, il faut porter la grille pour amener le courant grille à une valeur donnée. La tension Va est une fonction linéaire du potentiel de grille V g, qui est déterminé d’ailleurs indirectement par une méthode de zéro.

Le montage que nous proposons opère aussi à

courant grille constant, mais la méthode de zéro

est remplacée par une lecture directe sur le cadran d’un milliampèremètre. On perd ainsi en précision,

,

mais la commodité d’emploi est accrue.

En outre, nous avons cherché à utiliser, pour la triode inversée, au lieu des tubes d’émission habi- tuellement employés, des tubes de réception courants.

Pour les tensions inférieures à 3 kV, les tubes employés

pour le balayage des lignes en télévision conviennent.

Pour la pentode EL 38, en fixant le courant grille

à 5 mA, on trouve -

=

15oo en prenant comme

grille la réunion des électrodes Gi, G2, G,, et -

=

1700

en utilisant seulement Gl comme grille, mais en por- tant les électrodes G2 et G3 à - 100 V par rapport à la cathode. Pour la pentode EL 81/6 CJ 6 avec

le même courant grille de 5 mA, et, dans ces der- nières conditions, le coefficient 1 est un peu plus

faible, mais en revanche l’isolement de l’anode est meilleur que dans l’EL 38.

Le principe utilisé est le suivant : les potentiels de la grille et de l’écran de la pentode 6 AU 6 étant

fixés pair. rapport au potentiel de la cathode, le cou-

rant anodique, qui est aussi le courant grille de la

triode inversée EL 81, est constant. Quand on applique

une tension négative -Va sur l’anode de la triode,

le courant grille ne pouvant diminuer, la différence de potentiel grille cathode croît, c’est-à-dire que le

potentiel Vk de la cathode diminue puisque le potentiel

de la grille du tube EL 81 est fixé à partir du moment

où le courant qui traverse la résistance R est constant.

La mesure de Va est ainsi ramenée à la mesure du

potentiel de la cathode; pour éviter de perturber le

courant grille, il faut effectuer cette mesure avec un appareil à faible consommation, c’est pourquoi

on a utilisé le dispositif classique du voltmètre élec-

tronique constitué par deux triodes chargé catho- dique. La cathode de la triode inversée est ntiée à la grille d’une des triodes Tl et }-llppticatioD d’une

tension - Va provoque l’apparition d’un courant entre les cathodes, qui est une fonction linéaire de la tension appliquée Va. Quand V,, == o, on équilibre

la double triode en ajustant le potentiel de la grille

de la triode T2. La méthode indiquée sur le schéma

procure une bonne stabilité, car les variations acci- dentelles du potentiel de la grille de la triode inversée, qui sont transmises à la grille de Tl, sont aussi appli- quées presque intégralement à la grille de la triode T2

dans un rapport > 47 02

=

o,9)..

Le potentiel de la cathode du tube EL 81 est légè-

rement positif par rapport à la masse et ainsi même pour Va

=

o, l’anode est déjà négative par rapport

à la cathode, ce qui évite l’apparition d’un courant anodique.

La. résistance p en série avec le microampèremètre permet d’étalonner l’appareil en volts et, d’autre part, par commutation de cette résistance, on peut prévoir plusieurs gammes de mesure.

Les courbes de la figure

2

donnent la consommation du voltmètre en fonction de la tension appliquée.

Cette consommation croît très vite avec la tension,

ce qui limite l’emploi de l’appareil aux tensions infé-

rieureq à 3 kV, surtout si la triode inversée utilisée est un tube EL 38.

Manuscrit reçu le 28 octobre tg54.

[1] KUPFERBERG M.

-

Rev. Sc. Inst., 1943, 14, 254.

[2] SCHNEEBERGER R. J.

-

Rev. Sc. Inst., 1948, 19, 40.

[3] YUAN LUKE C. L.

-

Rev. Sc. Inst., 1948, 19, 450.

[4] ROGOZINSKI A. et WEILL J.

-

J. Physique Rad., 1952, 13, 28 A.

NOTES SUR LA THÉORIE DU COUPLAGE INTERMÉDIAIRE

Par M. Maurice JEAN,

Laboratoire Curie, Institut du Radium, Paris.

Dans une précédente lettre [1], nous avons considéré

l’extension de l’approximation de Tomonaga au cas

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