Paroisse Saint Jean - Saint Paul - Saint Sulpice
Bulletin paroissial Pâques 2021
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En Chemin
150 ans après, un cadeau nous est offert avec Marie,
mère de l’espérance !
La propagation de l’épidémie de la covid 19 et ses conséquences sanitaires boule- versent nos vies au sein de nos familles, de nos activités, de nos engagements et de notre présence aux réalités sociales.
Le climat anxiogène se prolonge et révèle
institutions civiles, de nos associations et de notre Eglise qui peine dans ses projets pastoraux et ses rassemblements.
« La fragilité, ce n’est pas ce qui empêche la fraternité… », dit la campagne d’année
vient se frayer un chemin : un anniversaire qui ne peut pas passer inaperçu dans notre Mayenne, dans notre diocèse. Cet événe- ment, cet anniversaire nous est donné comme un cadeau pour toute l’année afin de ressourcer le cœur, l’âme de notre vie.
Voici une année jubilaire, et une année n’est pas de trop pour déceler et recueillir les petits signes de paix, de fraternité, de joie et d’espérance dont nous pouvons être acteurs ou témoins au cœur de notre monde qui, bien souvent, ne nous fait pas de cadeaux !
À Pontmain, le dimanche 17 janvier der- nier, ainsi que dans toutes les paroisses, nous avons fêté le 150ème anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie aux enfants de Pontmain. Après l’ouverture de la Porte sainte à la basilique de Pontmain, notre Evêque a publié une lettre pour cette année jubilaire qui s’achèvera le 16 janvier 2022, en nous disant : « C’est la parole de Saint-Paul que nous avons choisie pour éclairer notre chemin tout au long de cette année jubilaire :
core est la paix qui vient d’en-haut et qui rétablit la communion entre le ciel et la terre, entre Dieu et l’humanité. Ces deux dimensions - horizontale et verticale - dessinent la croix du Seigneur, que Marie nous présente à Pontmain. Cette paix, nous allons la demander pour nous-mêmes, pour nos familles, pour le monde dans lequel nous vivons, pour nos communautés chrétiennes… »1.
Ensemble, paroisse Saint-Berthevin, pa- roisse Saint-Jean, Saint-Paul, Saint-Sulpice de Grenoux et paroisse Saint-Pierre de Changé, préparons-nous à vivre une démarche jubilaire, une journée de pè- lerinage à Pontmain en septembre ou octobre prochain. D’ici là, n’hésitons pas à « convertir toutes nos rencontres en visitations d’amour ».
P. Gérard Poirier
1 Lettre d’indiction de Mgr Scherrer disponible sur le site diocésain www.diocesedelaval.fr
Paroisse Saint Jean - Saint Paul - Saint Sulpice
En fin d’année dernière, Sœur Marie Rose me parle du renouvellement de l’équipe d’aumônerie de la Prison. Comme j’avais envisagé pour la retraite qui approchait de m’engager pour la paroisse, j’ai répondu que cette mission pouvait m’intéresser.
Après cette demande inattendue tout s’est enchaîné, les rencontres avec les aumô- niers, les responsables diocésains, et puis pendant le confinement la mise en route du dossier administratif.
Pendant plusieurs dimanches j’ai accompagné les aumôniers à la célébration de la Parole qui regroupe les détenus. Ce furent mes premiers pas dans le monde carcéral. J’avais franchi, après identification, la grande porte grise et après les vérifications d’usage j’ai passé pour la première fois les sas avant d’arriver à rencontrer les détenus qui, sous le contrôle des surveillants, se préparaient à venir à la célébration. J’y ai croisé le regard d’hommes...
prisonniers et pour certains accablés.
En Juin, j’ai reçu mon agrément de l’admi- nistration pénitentiaire, puis ma lettre de mission du diocèse. Là on entre dans le concret, j’accompagne les aumôniers dans leurs rencontres individuelles avec les déte- nus. C’est le cœur de la mission. Il s’agit pour nous d’être l’Eglise « qui est en prison » pour témoigner auprès des détenus, au-delà de la rencontre individuelle, que l’Eglise est unie
MES PREMIERS PAS D’AUMÔNIER DE PRISON
et solidaire, même lorsqu’il y a des murs qui séparent les uns des autres. Par une écoute discrète et attentive, sans porter de jugement, il nous faut être les témoins du Christ pour chacun dans son travail incessant à sauver ou à restaurer l’Homme. Lourde mission… Maintenant j’ai pris ma place dans l’équipe, je vais à la Prison toutes les semaines j’y rencontre, les détenus qui le demandent et ceux qui participent à la célébration du dimanche.
Parler de la prison c’est aussi parler de l’équipe pénitentiaire qui assure l’organisation et l’ordre du lieu de détention… Il y a aussi avec ces professionnels de belles rencontres.
Chaque situation est particulière, les chemins de vie des détenus sont souvent chaotiques.
En détention ces hommes doivent affronter les conséquences de leurs actes et souvent, dans la solitude, toutes les difficultés de leurs situations… Longue attente des convocations puis acceptation des décisions de justice. Eux aussi sont confrontés aux autres tracas de la vie : demande de divorce, problèmes finan- ciers, maladie et difficulté à se faire soigner.
Pour certains d’entre eux tout se cumule.
Nous sommes fraternellement à l’écoute de leurs souffrances et eux nous témoignent en retour une grande confiance... Oui Jésus Christ est à l’œuvre dans ce lieu !
Patrick
En une année, notre perception du monde a changé. Nous vivions dans la conviction ou plutôt l’illusion, que la science et l’évolution des technologies allaient très rapidement vaincre les maladies les plus graves. Tout juste si le fantasme de devenir immortel n’était pas en train de germer. Ne remet- tons pas tout en cause et reconnaissons le progrès médical comme une grâce. Il n’y a pas matière à discussion.
Mais un tout petit être pernicieux invisible est apparu. Ce Sars Cov 2 ainsi appelé, se répand sur l’ensemble de la planète, condui- sant nombre de nos frères et soeurs en réanimation et certains à la mort.
Dès lors, les soignants montent au front, mettant toutes leurs forces dans la bataille.
Parallèlement le monde politique s’agite dans une panique bien compréhensible, re- layée par les médias. A la maladie infectieuse s’ajoutent des pathologies connexes liées à l’isolement et à la peur. Les hommes com- mencent à craindre les hommes, l’anxiété envahit les corps et les esprits, certains ne parviennent plus à raisonner objectivement.
Nos anciens ne peuvent plus recevoir de visites, certains se laissant glisser, aban- donnés. Les étudiants, cloîtrés dans leurs chambres, face à leur ordinateur sont dé- sabusés et n’ont plus de lien social. Les violences intra-familiales augmentent.
N’oublions pas ceux qui craignent pour leur travail et leur survie.
Nous ne sommes pas sortis de cette crise, loin de là, même si un vaccin aux résultats encore hypothétiques laisse entrevoir une lueur d’espoir. Ce tout petit virus est parvenu à rappeler l’homme à plus d’humilité, à lui faire reconsidérer sa vie qui ne doit plus être qu’une vie d’envie, de consommation, d’illusion matérielle.
Au delà des solutions thérapeutiques et des mesures économiques, il me semble que l’on a oublié le spirituel. Croyants ou non, il est urgent de revenir à la simplicité, à la prière sous toutes ses formes et au souci de l’autre.
La communication est un outil essentiel, un simple appel téléphonique à une personne isolée, l’aide matérielle aux personnes âgées, me semblent des mesures indispensables associées aux soins. Elles sont en elles- même des soins aussi indispensables que ceux du corps.
Terminons par quelques lignes toutes simples mais évidemment nécessaires :
Quand l’angoisse et les périls, le doute, Quand la nuit du désespoir te recouvre,
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Si tu la suis, tu ne crains rien.
Gilles (médecin)
J’AI ÉTÉ CONTAMINÉE PAR LA COVID
Paroisse Saint Jean - Saint Paul - Saint Sulpice
Étudiante en Ecole d’Ingénieur à BLOIS, j’étais revenue chez mes parents à LAVAL pendant le premier confinement.
Certes je n’avais pas à gérer mon quoti- dien (courses, repas, lessive), mais j’ai vite trouvé cela étouffant, à la différence de mes deux frères, aussi en études supérieures, qui confinés eux aussi à la maison, étaient beaucoup plus relax pour vivre cette situa- tion particulière.. Je me sentais isolée de mes amis et la privation de liberté était très dure à supporter. Difficile aussi de suivre les cours en visio, même si nous étions bien organisés à la maison ; travailler toute la journée dans ma chambre d’ado a très vite été insupportable. Heureusement, je pouvais de temps à autre aller faire un tour dans le jardin pour souffler !
Pour le deuxième confinement, j’ai choisi de retourner à Blois et de me confiner avec un ami en colocation. C’était plus facile pour moi, car nous sommes dans la même promotion et nous étions en phase pour travailler en duo et tenir le rythme de travail en rapport avec les exigences des classes préparatoires. On pouvait aussi sortir dans la cour de l’immeuble pour se détendre avant de se remettre au travail. Les journées étaient bien remplies, bien organisées avec un bon rythme de travail.
Après les vacances de Noël passées à Laval, je suis rentrée à Blois pour préparer mes examens avec mes amis de promo.
Malheureusement, un copain de L’Est de la France nous a ramené le virus et j’ai été contaminée par la COVID 19. Nous nous sommes confinés ensemble pour nous aider mutuellement pendant cette période. Nous avons été malades tous les deux malgré notre âge (19 ans). Au delà de la maladie (extrême fatigue, maux de tête, fièvre) j’ai dû faire face à une réelle détresse. Malgré l’attention de tous (famille, école), nous vivions ces multiples sollicitations comme du harcèlement, car nous n’avions pas la force de répondre aux e-mails et aux appels, ce qui générait en retour de l’angoisse et de l’incompréhension de la part de ceux qui essayaient de nous joindre.
Un jour, nous n’avions plus de Doliprane pour la nuit et ce problème nous a paru aussi insur- montable que si nous étions sans eau au milieu du Sahara. J’ai vraiment ressenti pendant ces deux semaines la détresse que j’imagine être celle des gens malades et isolés.
Maintenant, je me remets doucement et je dois le plus vite possible reprendre le rythme intensif de mes études… et aussi rattraper les examens que je n’ai pas pu passer...
Juliette
Un grand merci à tous pour votre gé- nérosité. Grâce à elle, nous aurons un résultat positif pour l’année 2020, alors que nous avons connu deux périodes de confinement. Ce qui le permet, c’est l’augmentation forte du Denier de l’Église, sachant qu’un tiers des sommes est rever- sé à la paroisse, et la réponse généreuse aux quêtes pour le chauffage.
Par contre les quêtes sont en diminution avec un résultat négatif d’environ 3000 euros. Si la facture de l’électricité a connu une légère diminution, celle du gaz a subi une forte augmentation. Les tarifs vont encore augmenter...
Malgré la situation actuelle, les appels pour le denier, au niveau du diocèse, ont été entendus.
Pour l’année 2020, la collecte a augmenté. Le don moyen est de 223 euros. Les dons sont
effectués par chèques (65%), par prélève- ment automatique (22%) ou en ligne (13%).
Sur la paroisse, il y a 251 donateurs pour un don moyen de 250 euros.
En 2019, il y avait 283 donateurs. Il est dif- ficile de rejoindre les jeunes générations.
Le Denier est un DON à l’église, une contribu- tion volontaire pour que l’Église diocésaine et la Paroisse vivent.
La campagne pour la collecte 2021 a été lancée le 21 février.
Merci d’avance pour votre générosité, vous pouvez donner à tout moment de l’année selon votre cœur et vos moyens. Il n’y a pas de petit don.
P. Maurice CARRE Claudette ROULETTE, comptable
Paroisse Saint Jean - Saint Paul - Saint Sulpice
CÉLÉBRATION DE LA RÉCONCILIATION
Eglise St JEAN Célébration communautaire
de la Réconciliation MARDI 30 MARS à 15h
Eglise St JEAN Temps d’accueil et de démarche personnelle pour
la Réconciliation SAMEDI 27 MARS
de 10h à 12h Eglise St PAUL
Temps d’accueil et de démarche personnelle pour
la Réconciliation SAMEDI 27 MARS
de 10h à 12h
Monique DÉSPRÉS, Janine LE ROY, Henri CADOT, Marie ILLAND, Paul BOUTTIER, Claude TEULET, Jean-Claude DUMOULIN, Paul ROUSSEAU, Thérèse VEILLEPEAU, Gérard LEPECQ, Raymonde YVAGNÈS, Jeanine POUTEAU, Robert GUION, Madeleine GENDRON, Jean- Pierre MOINET, Daniel FAUCHEUX, Madeleine BONSERGENT, André HERVÉ, Jean-François POINTEAU, Renée DALIBARD, Monique RAYER, Romain GASTINEAU, Thérèse DEJOURS, Michel CLÉMENT, Annie GUILLET, Yvonne LEDEMÉ, Marie-Louise GAMBERT, Marie-Thérèse PAING-LECHEVALLIER, Christian PAILLARD, Dominique MARTINEAU, Pierrick PORCHER, Georges LERAY, Colette CUSSE, Michel MESANGE, Roland FOUASSIER, Marie-France MOINET, Roger DESAIX, Augustine MANCEAU, Auguste MANCEAU.
Du 28 octobre 2020 au 12 février 2021
SÉPULTURES
HORAIRES de PÂQUES en tenant compte du Couvre-feu
LES RAMEAUX Messes à
Eglise St JEAN Dimanche 28 mars
11h
Eglise St PAUL Samedi 27 mars
16h
Eglise St SULPICE Dimanche 28 mars
9h30 Célébr. de la Cène
JEUDI SAINT . 1er avril - 16 h .
Office de la Croix
VENDREDI SAINT Office de la Croix
2 avril - 16 h . .
Veillée Pascale
SAMEDI SAINT . 3 avril - 16 h .
Dimanche de PÂQUES Messe à 11 h . Messe à 9 h 30
JOURNEE DU PARDON pour les ADULTES et les JEUNES
SAMEDI 13 mars - Eglise N.D des Cordeliers de 9h à 17h30.1
èreCOMMUNION des ENFANTS
DIMANCHE 30 mai et DIMANCHE 6 juin, à 11h - Eglise St JEAN.
