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Lu pour vous dans…

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Journal Identification = ABC Article Identification = 1442 Date: May 30, 2019 Time: 9:38 am

doi:10.1684/abc.2019.1442

Pour citer cet article : Lu pour vous dans. . ..Ann Biol Clin2019 ; 77(3) : 357-8 doi:10.1684/abc.2019.1442 357

Revue des médias

Ann Biol Clin 2019 ; 77 (3) : 357-8

Lu pour vous dans . . .

La revue de biologie médicale

Par Laurence Piéroni

Hejl C, Arnautou P, Hubert C, Vest P. Les myélomes multiples à IgD et IgE. Revue de Biologie Médicale 2019 ; 347 : 5-15.

Les myélomes multiples à IgD et IgE sont des hémo- pathies rares, représentant respectivement 2 % et 0,1 % de l’ensemble des myélomes multiples. Depuis leurs pre- mières descriptions dans les années 1960, un nombre limité de cas a été rapporté dans la littérature. Leurs aspects cli- niques semblent proches des autres catégories de myélome multiple. Cependant, ces pathologies semblent plus agres- sives et associées à une moins bonne survie. Compte tenu de la rareté des IgE monoclonales, il n’est pas possible de mettre en évidence des caractéristiques cliniques et biolo- giques communes. En revanche, pour le myélome multiple à IgD, la concentration sanguine du composant monoclo- nal est souvent moins élevée que celle des autres isotypes impliqués dans le myélome multiple, et sa chaîne légère est le plus souvent de type l. Les patients présentent également plus fréquemment une altération de la fonction rénale, une excrétion urinaire de protéine de Bence Jones et des lésions osseuses.

Toly-Ndour C, Huguet-Jacquot S, Delaby H, Mai- sonneuve E, Cortey A, Mailloux A. Quantification des anticorps anti-érythrocytaires chez la femme enceinte. Revue de Biologie Médicale 2019 ; 347 : 17-34.

Le suivi immuno-hématologique de la femme enceinte inclut la recherche d’anticorps anti-érythrocytaires (agglu- tinines irrégulières) à des temps précis, selon un calendrier défini par la Haute autorité de santé, tout au long de la gros- sesse. En cas de présence d’anticorps anti-érythrocytaires dans le sang maternel, une identification de leur spécificité est indispensable. Si l’anticorps est associé à un risque de maladie hémolytique fœtale et/ou néonatale (anticorps dit

« à risque obstétrical »), sa quantification est obligatoire et, selon sa nature, différents tests d’intérêt variable sont dispo- nibles. Ces tests de quantification permettent d’apprécier le

risque d’une atteinte hémolytique sévère du fœtus et/ou du nouveau-né, de prendre les dispositions adéquates de suivi biologique et échographique de la grossesse et d’anticiper la conduite à tenir à la naissance.

Poncin T, Bercot B. Le gonocoque : le point en 2018.

Revue de Biologie Médicale2019 ; 347 : 35-45.

Depuis quelques années, la gonococcie est devenue une priorité de santé publique de par la récurrence de cette mala- die sexuellement transmissible et l’émergence de souches de gonocoque résistantes aux premières lignes de traite- ment. En 2012, un plan de contrôle européen recommandait une bithérapie associant la ceftriaxone (500 mg, IM ou IV) et l’azithromycine (1-2 g, per os) pour contenir l’émergence de cette résistance. En 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a inscrit le gonocoque résistant aux céphalo- sporines de troisième génération et aux fluoroquinolones sur la liste des bactéries à surveiller prioritairement. La recrudescence de la gonococcie peut être expliquée par une prévalence augmentée chez les patients homosexuels mas- culins (HSH), un dépistage des sites extra-génitaux infectés et l’utilisation des techniques d’amplification d’acides nucléiques pour le diagnostic de l’infection. Actuellement, les proportions de souches de gonocoque résistantes à la tétracycline ou à la ciprofloxacine isolées en France res- tent élevées (respectivement 65,4 % et 37,2 % en 2017) et ne permettent pas l’administration de ces antibiotiques en première intention. Les souches de sensibilité diminuée aux céphalosporines de troisième génération, antibiotiques de choix en première intention, sont alarmantes avec l’apparition de bactéries multirésistantes conduisant à une impasse thérapeutique. La proportion de souches résistantes aux céphalosporines de troisième génération reste basse en France, ne dépassant pas 1 % des souches résistantes au céfixime. Cependant, une nouvelle souche résistante à la ceftriaxone a été récemment isolée à Paris et la fréquence de résistance à l’azithromycine augmente avec plus de 5 % des isolats concernés en 2017. Ces constatations imposent une surveillance accrue de la gonococcie et une documentation des cas par isolement des souches par culture, à la fois chez les HSH mais aussi chez les patient(e)s hétérosexuel(le)s à risque d’infections sexuellement transmissibles.

(2)

Journal Identification = ABC Article Identification = 1442 Date: May 30, 2019 Time: 9:38 am

358 Ann Biol Clin, vol. 77, n3, mai-juin 2019

Revue des médias

Berche P. L’histoire du scorbut. Revue de Biologie Médicale2019 ; 347 : 49-59.

Le scorbut est une avitaminose par carence en acide ascor- bique ou vitamine C. Souvent associée à des épisodes de malnutrition et de famine, cette maladie, dont la symptoma- tologie est très polymorphe, est longtemps restée d’origine mystérieuse. Entre les XVIeet XXesiècles, elle a été un ter- rible fléau de la navigation à voile au long cours, entraînant une forte mortalité chez les marins. Le médecin de la marine James Lind fut le premier à démontrer expérimentalement l’efficacité du jus de citron sur le scorbut. L’idée fut alors acceptée que les agrumes possèdent des propriétés anti- scorbutiques, sans en comprendre le mécanisme d’action.

Au cours du XIXesiècle, le scorbut a disparu de la marine grâce à l’adjonction de jus de citron ou d’orange aux rations alimentaires des matelots. Au début du XXesiècle a émergé le concept de vitamine, complément alimentaire existant à l’état de traces dans les vivres frais. En 1911, le polonais Kazimierz Funk identifie la première vitamine (B1), dont

la carence est responsable du béribéri, trac¸ant le chemin de la découverte du facteur antiscorbutique. À l’occasion de ses travaux sur la respiration et la production d’énergie par les cellules, le Hongrois Albert Szent-Giorgyi met au jour en 1933 l’acide ascorbique (vitamine C), extrait en abon- dance du paprika, et démontre son efficacité dans le scorbut expérimental. Cette avancée majeure sera récompensée par le prix Nobel de médecine en 1937. La vitamine C sera rapidement synthétisée et commercialisée par l’industrie.

Le scorbut existe encore dans le monde, maladie associée à la misère, à la malnutrition, à la famine et aux migra- tions. La vitamine C contribue à la stabilité du collagène et le scorbut peut être considéré comme une maladie du tissu conjonctif. Dans les pays occidentaux, la maladie est deve- nue rare, le plus souvent liée à des régimes alimentaires inadéquats. Les victimes sont les personnes âgées isolées, les patients en institution, les handicapés mentaux. . . Le scorbut guérit en 15 jours avec 1 g quotidien de vitamine C.

Il peut être prévenu très facilement à raison de 10 mg par jour.

Références

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