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L ÉCHÉANCE FIN 2020 Page 2.

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 10 MARS 2020 - N°5419 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BOUIRA L ES VICTIMES ATTENDENT TOUJOURS LA FIN DE LA PROCÉDURE DE DÉDOMMAGEMENT

L’affaire «El-Waâd Sadek» loin d’être close !

Le projet livré en décembre

Page 3.

BÉJAÏA

F UTUR INSTITUT RÉGIONAL DE MUSIQUE

CORONAVIRUS D ES MESURES D URGENCE

POUR FAIRE FACE À L ÉPIDÉMIE

370 milliards débloqués

TIZI GHENNIF I LS ONT

PROCÉDÉ À LA FERMETURE DE LA MAIRIE AVANT - HIER

Page 11.

Page 4.

AZEFFOUN D ES BATEAUX SAKOMAS

DESTINÉS À L EXPORTATION

La Mauritanie preneuse !

Page 9.

ISSN 1112-3842

PROJETS DES NOUVEAUX STADES DE TIZI OUZOU, BARAKI ET ORAN

TEBBOUNE FIXE

L’ÉCHÉANCE FIN 2020

Page 2.

Les habitants

de Sanana

pressent le

maire

Page 3.

(2)

A

vant l’entame de la pr é- par ation, le coach Yamen Zelfani a eu une petite discussion avec ses pou- lains, comme à chaque r epr ise.

Apr ès avoir félicité ses joueur s pour la victoir e r éalisée face à l’USMBA, jeudi passé, il leur a demandé d’oublier ce match et de se concentr er uniquement sur la pr ochaine r encontr e face à l’ESS. Cette der nièr e ser a un tour nant pour son équipe, en cette fin de Championnat, car l’Aigle noir est aussi un pr éten- dant au titr e. Sachant que le match de dimanche ser a tr ès dif- ficile, le coach veut que ses élé- ments pr éser vent leur concen- tr ation pour le jour J . Étant par - faitement conscient du fait que le titr e passe par les points du match, Zelfani a demandé à son gr oupe de tout fair e pour les empocher. A noter que la séance s’est dér oulée dans une bonne ambiance, où les coéquipier s de Belgher bi ont r eçu le message de leur entr aîneur 5 sur 5.

D’ailleur s, ils se sont entr aînés

avec un gr and sér ieux. Mieux encor e, ils ne par laient que du match de l’ESS et de la nécessité de r éaliser une belle opér ation.

Il faut savoir que les J aune et Ver t donnent une extr ême impor tance à cette par tie et pr o- mettent de tout fair e pour r eve- nir avec la victoir e, avant de r ecevoir un autr e pr étendant au podium, à savoir le CSC, lor s de la 23ème jour née du Championnat. En ce qui concer - ne les suppor ter s de la J SK, ils attendent cette r encontr e avec impatience, eux dont le seul sou- hait est de voir leur équipe favo- r ite r evenir avec un bon r ésultat

puis r ester concentr ée sur la cour se au titr e.

Bencherifa a repris, El-Tubal pas encore

Côté effectif, l’ar r ièr e gauche Walid Bencher ifa ser a apte pour le match de dimanche devant les Sétifiens. Le joueur s’entr aîne depuis plusieur s jour nées, en attendant d’intégr er le gr oupe, au cour s de la semaine. C’est ce qu’on a appr is d’une sour ce fiable. Il est pr essenti pour jouer dans l’axe de la défense, apr ès la méchante blessur e contr actée par Saâdou aux ligaments

cr oisés, qui l’éloigner a des ter - r ains pendant plusieur s mois.

Vu sa gr ande expér ience et aussi sa polyvalence, Bencher ifa r este la solution idoine pour le coach Zelfani, afin de composer l’axe de la défense. Mais le milieu de ter r ain, El-Tubal, n’a pas r epr is, hier, avec ses coéquipier s.

D’apr ès une sour ce autor isée, la décision de sa par ticipation au match de l’ESS ser a pr ise, dur ant la semaine, et dépendr a de l’évolution de son état de santé. En tout cas, le coach et ses collabor ateur s tr availler ont tous les volets pour ce match décisif.

Le staff technique aussi mise sur une victoir e à l’extér ieur, car la J SK n’a pas gagné en dehor s de ses bases depuis un bon moment.

Saâdou sera bientôt opéré

Par ailleur s, on a appr is que le capitaine Nabil Saâdou effectue- r a des examens appr ofondis dans les pr ochaines heur es, avant d’êtr e opér é d’ici une dizaine de jour s, selon une sour - ce fiable. Souffr ant des liga- ments cr oisés, apr ès sa blessur e contr actée, lor s du match face à l’USMBA, le joueur ser a éloigné des ter r ains pendant au moins 6 mois, avant de r epr endr e la compétition. En attendant, il pr end son mal en patience et compte bien soigner sa blessur e pour pouvoir r epr endr e la compétition. Sachant que son contr at pr endr a fin avec la J SK, cet été, on ne sait pas encor e si la dir ection le r enouvèler a ou pas, en pr évision de la pr ochaine sai- son.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 17 Max : 13 Max : 14 Max : 15 Min : 08 Min : 02 Min : 02 Min : 08 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

MARDI 10 MARS 2020 N°5419

Après deux jours de repos, les Canaris ont repris, hier matin, les entraînements, au stade du 1er Novembre, pour préparer le prochain match face à l’Entente au stade du 8 Mai

de Sétif.

Zelfani veut la victoire

JS KABYLIE La préparation de l’ESS a débuté hier

COUPE D’ALGÉRIE Quarts de finale (aller)

L

e der by des hauts-plateaux CA Bor dj Bou Ar r ér idj - ES Sétif ser a le r endez- vous le plus attr actif des quar ts de finale (aller ) de la Coupe d' Algér ie de football, pr évus aujour d’hui, alor s que le " petit pou- cet" WA Boufar ik tenter a de pour suivr e sa belle aventur e. Le hasar d du tir age au sor t a donné lieu ainsi à un der by indécis et ouver t à tous les pr onostics. Le CABBA, dir igé sur le banc par le r evenant Dzir i Billel, a r éussi à sor tir la tête de l' eau et mettr e fin à la pér iode de disette, en battant aisément jeudi à domicile le MC Alger (3-0), alor s que l' Entente, sur une cour be ascen- dante, est en tr ain de r éaliser une r emontée spectaculair e au classement, occupant pr o- visoir ement la position de dauphin der r ièr e le leader CR Belouizdad, détenteur du tr o- phée et éliminé en 1/8 de finale. Cette pr e-

mièr e manche, pr évue au stade du 20-Août- 1955 de Bor dj Bou Ar r ér idj, va cer taine- ment dr ainer la gr ande foule, ce der by ayant souvent tenu en haleine toute la r égion. L' US Biskr a, 14e de Ligue 1 avec deux points d' avance seulement sur le pr e- mier r elégable, aur a à coeur de se r efair e une santé en coupe, en accueillant le WA Boufar ik, " petit poucet" en baisse de r égi- me apr ès tr ois r ever s de suite en division nationale amateur (Gr. Centr e). Les gar s des " Ziban" devr ont r ester vigilants face au WAB qui s' est per mis le luxe d' éliminer tour à tour le MC Alger et le MC Or an, r es- pectivement en 1/16 et 1/8 de finale. Les deux autr es r encontr es au pr ogr amme de ces quar ts mettr ont aux pr ises , demain, des équipes des deux palier s pr ofessionnels : USM Bel-Abbès - Amel Boussaâda et

Par adou AC - ASM Or an, où le moindr e pr onostic ser a difficile à émettr e. L' USM- BA, détentr ice du tr ophée en 2018, aur a une belle occasion de fair e le plein à domicile face à l' ABS, dont l' objectif pr incipal r este le maintien en Ligue 2. De son côté, le PAC, qualifié au dépens de l' ES Guelma (Inter- r égions) au ter me de la fatidique séance des tir s au but, jouer a le match aller chez lui face à l' ASMO qui, à l' instar du WAB, a r éalisé l' exploit d' éliminer deux anciens détenteur s de l' épr euve à domicile : l' USM Alger (1-0) et l' ASO Chlef (1-0). Par mi les huit équipes qualifiées pour les quar ts de finale, seuls le Par adou AC et l' ES Sétif ont r éussi à atteindr e ce même stade de la compétition lor s de la pr écédente édition.

Les quar ts de finale (r etour ) se jouer ont les 20 et 21 mar s.

JSM Béjaïa

Place au derby

A

près avoir bénéficié de deux jours de repos, au lendemain de leur défaite, en déplace- ment, devant l’USM Annaba (1-3), les Vert et Rouge ont entamé, ce matin, les préparatifs du derby tant attendu face au voisin du MOB (23ème journée), samedi. Ce choc des mal-classés se déroule- ra, pour rappel, à huis clos, en raison de la sanction (3ème avertissement) infligée par la Commission de discipline de la LFP à la JSMB, après le match de l’USMH (21ème journée).

De ce fait, les deux voi- sins, qui sont condamnés à lutter pour leur survie, en Ligue 2, ne pourront pas bénéficier, ce week-end, de l’apport précieux de leurs supporters. Pour leur part, les partenaires de Khezri, qui n’ont rien montré de bon, samedi dernier, face à l’USMAn, doivent vite se ressaisir, car la clé du maintien réside dans le fait de s’imposer à tout prix, samedi, devant les Vert et Noir. Ce qui leur permettra d’entrevoir la suite du par- cours avec sérénité. En d’autres termes, les Vert et Rouge ont intérêt à gagner pour prendre leurs dis- tances avec le duo du bas du tableau (MOB et USMH), sachant que seu- lement deux équipes rétro- graderont cette saison, en division inférieure. De son côté, le coach en chef Saïd Hammouche, qui mesure toute l’importance de ce rendez-vous face aux Mobistes, a encore quatre jours devant lui pour col- mater les brèches constatées dans le jeu de son équipe face aux Bônois. On se rappelle que face à ces derniers, le dri- ver béjaoui avait évoqué l’absence des défenseurs Allali, N. Khellaf et Benmansour pour justifier la énième contreperfor- mance de son équipe devant un rival direct pour le maintien. Même le rôle des dirigeants s’avère pri- mordial dans ces moments cruciaux pour motiver financièrement les troupes et les pousser à glaner le maximum de points.

B Ouar i

Alléchant CABBA - ESS

(3)

Mardi 10 mars 2020

L’ÉVÉNEMENT

2

CONSEIL DES MINISTRES Projets des nouveaux stades de Tizi Ouzou, Baraki et Oran

«L

a livr aison à la fin de l' année 2020 des gr ands pr ojets de stades devant accueillir des manifestations inter nationales à cour t ter me, compte par mi les actions pr ior itair es du gou- ver nement», selon le commu- niqué ayant sanctionné la r éu- nion du Conseil des ministr es d’avant-hier consacr é à plu- sieur s secteur s. Le chef de l’É- tat a ainsi insisté sur l’achève- ment de ses infr astr uctur es spor tives «dans les meilleur s délais», en pr évision des compétitions inter nationales telles que les J eux méditer - r anéens pr évus à Or an en 2021 et le championnat d' Afr ique des nations de football en 2022.

Le ministr e de la J eunesse et des Spor ts, Sid-Ali Khaldi, lor s de la pr ésentation de son exposé, a indiqué que le pr o- gr amme d' action pr évoit une assistance aux clubs pr ofes- sionnels pour qu' ils disposent de leur s pr opr es centr es de for - mation. Aussi, annonce le ministr e, «le plan d' action du gouver nement vise à mettr e à la disposition de l' élite spor tive et de haut niveau, des infr a- str uctur es multidisciplinair es, en adoptant une gestion souple et efficace». Ce pr ogr amme pr évoit également l’amélior a- tion de la couver tur e en matiè- r e d' infr astr uctur es, de l’assis- tance au pr ofit des clubs pr o- fessionnels de football à tr a-

ver s la concession de stades et l' octr oi de ter r ains pour la r éa- lisation de leur s stades et infr a- str uctur es spor tives. «Ceci per mettr a aux clubs de r enta- biliser ces infr astr uctur es et de diver sifier les sour ces de finan- cement», a expliqué M. Khaldi devant le Conseil des ministr es. Quant au chef de l’État, il a insisté sur «l' impor - tance de tr aiter la pr obléma- tique de l' or ganisation du spor t scolair e et univer sitair e avant la fin du tr imestr e en cour s», de mettr e en place «des cr itèr es pr écis d' encour age- ment de la compétition entr e clubs pr ofessionnels» et demandé au Secr étair e d' État char gé du spor t d' élite d' accélér er la cadence de pr é- par ation des J eux méditer - r anéens.

Les APC sommées d’éclairer au solaire

L’ensemble des communes du pays sont sommées de fair e fonctionner l’éclair age public à l’éner gie solair e, a or donné le pr ésident de la République.

Celui-ci a, au ter me de l’ex- posé pr ésenté par le ministr e de l’Éner gie sur son secteur qui a été pr ior isé lor s du Conseil des ministr es d’avant- hier, donné instr uction pour

«l' utilisation immédiate de l' é- ner gie solair e dans l' éclair age public à tr aver s toutes les com- munes de la République».

Comme il a or donné «la conver sion au Sir ghaz des voi- tur es du secteur public, et d' encour ager l' acquisition des voitur es électr iques». En ce qui concer ne l’exploitation des r ichesses natur elles du pays, Tebboune a sommé le ministr e du secteur d' «établir une car te géologique pr écise du pays pour l' exploitation de nos r ichesses nationales en vue

d' en finir avec le r ecour s systé- matique à l' impor tation et de constituer un Haut conseil de l' éner gie composé des compé- tences nationales locales et celles établies à l' étr anger ». Le chef de l’État a également insisté sur l' «impér atif d' agir avec l' investisseur étr anger dans la tr anspar ence totale pour éviter toute ambiguïté».

Mohamd Ar kab, dans son exposé sur le plan de l’effica- cité éner gétique, a indiqué que

«cette politique vise à mettr e un ter me au gaspillage, outr e la pr éser vation per manente des r essour ces éner gétiques et de l' envir onnement, ainsi que l' intr oduction de l' éner gie nucléair e dans le pr ojet éner gétique et la maîtr ise de la gestion et du tr aitement des déchets nucléair es». Pour ce qui est des hydr ocar bur es, le plan d’Ar kab pr évoit d' inten- sifier les effor ts de r echer che et

d' explor ation y compr is dans le Nor d du pays et en offshor e, d' évaluer les gisements exis- tants et de r enfor cer les capa- cités de pr oduction pour assu- r er les r essour ces financièr es nécessair es au financement de l' économie nationale et du développement social. Le plan vise également la pr omotion de l' industr ie pétr ochimique nationale, l' encour agement de l' émer gence d' un tissu indus- tr iel de petites et moyennes entr epr ises (PME) spécialisées dans l' industr ie manufactur iè- r e, l' augmentation des capa- cités de stockage de car bur ant de 12 à 30 jour s pour satisfair e la demande nationale cr oissan- te sur les r essour ces pétr o- lièr es, induite par l' amélior a- tion du niveau de vie du citoyen, la r éduction des tar ifs d' éner gie et l' augmentation du volume du par c automobile.

Le pr ogr amme public d’éclai- r age r ur al devr ait s’achever d’ici à 2024 sur l’ensemble du ter r itoir e national, a par ailleur s fait savoir le ministr e.

Pour ce qui est de l’eau potable, et apr ès avoir écouté l’exposé du ministr e du sec- teur, Tebboune a or donné que soient achevés tous les pr ojets devant per mettr e, avant la fin 2020, une distr ibution quoti- dienne de l' eau potable dans 469 des 661 communes ayant enr egistr é un manque en eau potable. L' opér ation toucher a toutes les communes et zones d' ombr e dans les cinq années à venir.

M. A. T.

Tebboune fixe

l’échéance fin 2020

Les stades de Tizi Ouzou, Baraki (Alger) et Oran devront être livrés avant la fin de l’année en cours, selon les instructions données, avant- hier soir, par le président de la République.

JUSTICE Affaires du montage automobile et du financement de la campagne électorale

Poursuite des plaidoiries de la défense L

e pr ocès en appel des accusés impli-

qués dans les deux affair es r elatives au montage automobile et au finance- ment occulte de la campagne élector ale pour la pr ésidentielle d' avr il 2019 a r epr is hier avec la pour suite des plaidoi- r ies de la défense, entamées la veille. A ce titr e, lor s de l’audience de dimanche, le collectif de défense du Pr ésident dir ec- teur génér al (P-dg) de la Banque nationa- le d' Algér ie (BNA), Achour Abboud a demandé d' annuler le jugement pr o- noncé par le Tr ibunal de Sidi M' hamed pour " nullité des mesur es de la pour suite judiciair e" , r éclamant son acquittement.

La défense de l' homme d' affair es, Hassan Lar baoui ont r éclamé l' acquittement de leur mandant, accusé " d' influence des agents de l' Etat et blanchiment d' ar - gent" . La défense de Abdelkr im Mustapha, ancien cadr e au ministèr e de

l' Industr ie, avait demandé la r elaxe de son mandant, appuyant sa demande par le fait que ce der nier " n' a aucune autor ité pour pr endr e des décisions (…)" . La même demande a été for mulée par la défense de Mekr aoui Hassiba, cadr e au même ministèr e, et ce au vu de l' absence de pr euves incr iminant l' accusée. Le col- lectif de défense de l' accusé Agadir Omar, Dir ecteur de la pr omotion de l' investisse- ment au ministèr e de l' Industr ie, a affir mé que leur mandant attend d' êtr e r elaxé car " n' ayant aucune pr ér ogative pour accepter ou r efuser les dossier s des opér ateur s" . La défense de Far es Sellal a plaidé, à son tour, " la r elaxe" . Le Pr ocur eur génér al pr ès la Cour d' Alger avait r equis, jeudi der nier, des peines de 20 ans de pr ison fer me à l' encontr e des deux anciens Pr emier s ministr es, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, et de 15

ans de pr ison fer me à l' encontr e des deux ministr es de l' Industr ie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, outr e une peine de 10 ans de pr ison fer me à l' encontr e des anciens ministr es, Abdelghani Zaalane et Nour ia Yamina Zer houni et des hommes d' affair es Mohamed Bair i, Ahmed Maazouz, Ali Haddad et Hadj Malik Said. Une peine de huit ans de pr ison fer me a été également r equise à l' en- contr e Aboud Achour (ancien dir ecteur de la BNA), et des hommes d' affair es Hassane Lar baoui et Far ès Sellal, fils de l' ancien Pr emier ministr e, et d' anciens cadr es au ministèr e de l' Industr ie, Hassiba Mokr aoui et Tir a Amine. Le Pr ocur eur génér al a r equis cinq ans de pr ison à l' encontr e de Chaid Hamoud, tr ésor ier de la campagne élector ale de l' ancien Pr ésident Bouteflika, et tr ois ans pour les fr èr es Semmai. Il s' agit égale-

ment d' amendes allant de 1 à 3 millions de dinar s avec confiscation de tous leur s biens. Pour r appel, ce pr ocès inter vient suite à l' appel inter jeté par le Par quet et le collectif de défense contr e le ver dict pr ononcé, le 10 décembr e 2019, par le Tr ibunal de Sidi M' hamed, condamnant, notamment, l' ancien ministr e de l' Industr ie et des Mines, Abdessalem Bouchouar eb à une peine de 20 ans de pr ison fer me assor tie d' une amende avec émission d' un mandat d' ar r êt inter natio- nal et l' ancien Pr emier ministr e, Ahmed Ouyahia, à une peine de 15 ans de pr ison fer me avec confiscation de tous ses biens.

L' ancien Pr emier ministr e Abdelmalek Sellal a écopé d' une peine de 12 ans de pr ison fer me et les anciens ministr es de l' Industr ie Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda d' une peine de 10 ans de pr ison fer me.

(4)

BOUIRA Les victimes attendent toujours la fin de la procédure de dédommagement

Mardi 10 mars 2020

L’ÉVÉNEMENT 3

L’affaire «El-Waâd Sadek»

loin d’être close !

E

n effet, plusieur s dizaines de victimes de cette SARL ont tenu un r assemblement de pr otestation devant le siège de la dir ection de l’Agence foncièr e de la wilaya, afin de r éclamer l’in- ter vention de son pr emier r es- ponsable pour lever les nom- br eux «blocages et entr aves», qui fr einent l’opér ation de dédommagement décidée par la justice, en 2016. Ainsi et dur ant la matinée d’hier, un gr oupe d’une dizaine de vic- times de cette entr epr ise s’est r egr oupé devant le siège de l’Agence foncièr e, où il a expr imé son exaspér ation et son r as-le-bol face à la lenteur des pr océdur es pour la r écupé- r ation de leur s biens, comme décidé par les autor ités judi- ciair es. Dans le détail, les pr o- testatair es ont expliqué que suite à une plainte collective, déposée par 300 anciens clients de cette SARL, à l’encontr e de son gér ant, la justice a décidé

de la saisie de l’ensemble de ses biens immobilier s. Dans cette optique, un ter r ain d’une super ficie de plus de 140 ha, sis au centr e-ville de Sour El- Ghozlane, au sud de la wilaya de Bouir a, a été saisi par la jus- tice. Suite à une vente aux enchèr es infr uctueuse, en r ai- son du pr ix élevé de ce lot de ter r ain, la justice a décidé de r épar tir ce der nier en un ensemble de lots avec diffé- r entes super ficies. Ces lots ont été par la suite attr ibués à 300 clients de la SARL El-Waâd Sadek, selon les dettes de tout un chacun, à r aison de 9.500 DA le mètr e car r é et selon l’ex- per tise d’un spécialiste du fon- cier. Cependant, cette pr océ- dur e n’a toujour s pas été achevée, malgr é l’existence de deux jugements exécutoir es de

la Cour de Bouir a et de la Cour supr ême datant de 2014.

Selon les concer nés, la cause de ce r etar d est la non-publica- tion des actes de pr opr iété par l’Agence foncièr e de Sour El- Ghozlane qui est habilitée, selon la r églementation. Un r etar d qui exaspèr e les concer nés, lesquels s’inter r o- gent sur les vér itables r aisons bloquant cette der nièr e étape, avant l’achèvement de la pr océdur e. «C’est une démar che qui ne devr ait pas pr endr e plus d’un mois, sur - tout que c’est une pr océdur e judiciair e. Malheur eusement, nous attendons la publication des nouveaux actes depuis 4 années et nous n’ar r ivons pas à compr endr e les vér itables r aisons de ce blocage… A chaque fois que nous deman-

dons des explications à l’Agence foncièr e de Sour El- Ghozlane, on nous dit que le dir ecteur, qui doit signer ces actes, est absent ou en congé.

Actuellement, il a pr is un nou- veau congé d’un mois. C’est pour cela que nous nous sommes déplacés pour voir le dir ecteur de wilaya, qui pour - r ait pr obablement nous four - nir plus d’explications à ce pr opos !», a indiqué l’un des pr otestatair es. Pour r appel, l’ex-gér ant et fondateur de la SARL El-Waâd Sadek, Moulay Saleh, a été condamné par la justice à une peine de 10 ans de pr ison, en décembr e 2015. Il avait été r econnu cou- pable dans de nombr euses affair es d’escr oquer ie et de détour nement de fonds.

Oussama Khitouche

L’affaire El-Waâd Sadek, qui avait défrayé la chronique et fait couler beaucoup d’encre, est revenue au devant de la scène, hier matin, au chef-lieu de la wilaya de Bouira.

Tizi Ghennif

Les habitants de Sanana pressent le maire

L

e siège de l’APC a été fer mé, avant- hier, par les habitants du village Sanana, qui sont r evenus à la char ge, apr ès avoir déjà entamé de nombr euses démar ches pour fair e valoir leur s doléances. «C' est une décision qui a été pr ise par le Comité de village, car la patience a quand même des limites. La décision d’expr imer notr e colèr e aux r es- ponsables locaux s' est fait de manièr e spo- r adique. Elle a été décidée le matin même», a expliqué Ali Belar if, pr ésident du Comité de village. Et d’ajouter : «Dans un laps de temps tr ès cour t, des dizaines de véhicules ont pr is le chemin ver s le siège de l’APC.» «Exaspér és par les pr o- messes non tenues», les villageois ont fer mé la mair ie dur ant deux heur es.

Ensuite, ils ont été r eçus par le P/APC et ses adjoints pour tenter d' atténuer un tant soit peu leur colèr e. Inter r ogé sur leur s r evendications, Ali Belar if a exposé les

points suivants : «Il s' agit de l' eau potable, de l' assainissement, de la r oute menant au village et de l' état de notr e école pr imair e.

Cer tains de ces pr oblèmes ont été même discutés à la wilaya, en pr ésence du mair e et du chef de daïr a mais ils demeur ent sans suite.» Concer nant le pr oblème d' eau potable dont souffr ent les habitants de Sanana depuis des années, les r epr ésen- tants du village ont été r assur és qu' en pr incipe, hier, les r épar ations allaient commencer. «Nous avons accepté de libé- r er les lieux à condition que les r espon- sables tiennent leur s pr omesses par ce que ces pr oblèmes ne datent pas de 2017 à leur ar r ivée à la tête de l’APC, mais sont anté- r ieur s. C' est notr e plein dr oit de les poser de nouveau par ce que leur s pr édécesseur s ont fuit leur s r esponsabilités», a estimé notr e inter locuteur. Il est à noter que der - nièr ement, les par ents d' élèves du village ont fer mé l' école pr imair e pour dénoncer

son état. D' ailleur s, quelques petits tr a- vaux ont été lancés dans cet établissement à l' exemple de la clôtur e du côté bas. Par ailleur s, pour en savoir un peu plus sur les pr oblèmes r encontr és par la population de Sanana, on a pr is attache avec Djamel Mahmoud, le mair e. «Il est vr ai que dans toute la commune, le manque d' eau se fait sentir. La distr ibution nor male de cette denr ée est per tur bée à cause, notamment, des gr osses fuites sur les r éseaux.

D' ailleur s, ce pr oblème a été soulevé, au wali. Dans le village, il y a également de nombr eux br anchements anar chiques.

D' ailleur s, nous avons effectué, avant- hier, une sor tie sur le ter r ain, où les pr o- blèmes ont été r éper tor iés pour pr océder à des r épar ations. Aussi, une entr epr ise a été r etenue pour entamer les tr avaux sur le chemin de D' Hous. D' autr es ser ont pr is en char ge dans le cadr e des PCD», a indi- qué l’édile communal. Amar Ouramdane

Q

uand la terre tremble, c’est pour souffler, c’est pour éviter à ses habitants un cata- clysme, parce que la terre aime ceux qui la peuplent. Même quand l’échelle de Richter indique le petit chiffre de beau- coup moins que dix, comme cela arrive quelquefois, il n’y a qu’à incriminer les études du sol qui ne se sont pas donné la peine de vérifier et de notifier que le sol peut interdire de voir s’élever chez lui des étages qui ne veulent pas voir mourir des innocents allergiques à des secousses. Mais cette secousse venue d’ailleurs, au prénom presque féminin, Corona, que des voix ont fini par dénommer covid-19, pour faire grand, a pu faire changer, heureusement juste pour quelques jours, des habitudes et même d’interdire aux pèlerins, qui le souhaitaient depuis leur enfance où ils ont eu à apprendre qu’une mort surve- nue aux alentours de Médine mène au Paradis, de prendre le vol et l’avion pour s’approcher de la Qibla. Même au sein de prestigieuses assemblées, il s’y est entendu des toussotements qui ont fait douter des VIP qui n’ont, jusque-là, jamais rencon- tré le moindre virus de la grip- pe, même saisonnière. Ce virus, l’Algérie vient de le mettre en quarantaine et ce, grâce au per- sonnel de ses hôpitaux, aux ins- tructions venues d’en haut et même du bas, c’est-à-dire du simple infirmier qui sourit à ceux qui paniquent. L’institut Pasteur n’envoie que des résul- tats négatifs. Et c’est là le posi- tif ! La vigilance à laquelle ont appelé toutes les instances a donné des fruits car lutter est l’apanage de l’Algérien. La panique qui s’est emparée de quelques individus, qui tiennent à la vie avec des cordes en fer, est somme toute compréhen- sible, mais elle n’aura duré que le temps de voir apparaître une nouvelle lune. Des virus, les uns aussi tenaces que les autres, ont traversé les cieux d’Algérie.

Des envahisseurs, les uns aussi impitoyables que d’autres, ont violé ses terres. Mais ils ont tous fini par s’évaporer, par remèdes, vaccins ou lutte san- glante ou pacifique.

A. B.

Covid-19, cet envahisseur qui…

L e point

Par Ali B

OUDJELIL

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CORONAVIRUS Tebboune ordonne les mesures d’urgence

L

a décision de mobiliser cette somme a été pr ise en Conseil des ministr es pr ésidé par Tebboune, qui a or donné, séance tenante, de dégager «un budget pr élimi- nair e de 3,7 milliar ds de DA».

Cette pr emièr e somme est des- tinée au r enouvellement du stock de moyens de pr éven- tion, des accessoir es médicaux et des médicaments, ainsi que l’acquisition de camér as ther - miques sophistiquées, indique le communiqué du Conseil des ministr es. Dans le détail, il a été pr écisé que 350 milliar ds de centimes sont dédiés à l’ac-

quisition de pr oduits phar ma- ceutiques, médicaments et moyens de pr évention, 10 mil- liar ds de centimes pour le dépistage du cor onavir us et pr ésentations, et 10 milliar ds de centimes pour l’acquisition des camér as ther miques sophistiqués. «Mes r emer cie- ments, félicitations et encour a- gements à l' ensemble des fonc- tionnair es du secteur de la Santé (tous gr ades confondus), ainsi qu' aux agents de la sécu- r ité et de la Pr otection civile eu égar d à leur s effor ts pour fair e

face à cette épidémie», a déclar é le pr ésident de la République en Conseil des ministr es. Il a, également, suggér é de r epor ter, au besoin, les manifestations inter natio- nales pr évues en Algér ie et de pr ogr ammer les r endez-vous spor tifs à huis-clos.

Vers l’instauration du huis-clos dans les stades

Ce qui n’exclut pas, selon toute vr aisemblance, de voir désor -

mais les matchs des champion- nats et de coupes se dér ouler sans la pr ésence du public. Il est à souligner que dans le cadr e de l’appel à r edoubler de vigilance, lancé avant-hier soir par le chef de l’État, la compa- gnie aér ienne nationale, Air Algér ie, a pr is, hier, la décision de suspendr e tous ses vols ver s la ville italienne de Milan, à compter d’aujour d’hui. Cette décision aur ait également été pr ise apr ès que le gouver ne- ment italien eut pr is la décision de mettr e en quar antaine 15 millions d’habitants. Cette mesur e de confinement, valide jusqu' au 3 avr il, couvr e une vaste zone dans le Nor d du pays, allant de Milan, la capi- tale économique, à Venise, haut lieu du tour isme mondial.

Les déplacements y sont str ic- tement limités (voir en page 15).

Blida, principal foyer en Algérie et les vols sur Milan suspendus

La wilaya de Blida r este la plus touchée par le Cor onavir us en Algér ie, avec 13 per sonnes déclar ées por teuses de ce vir us, qui sont confinées en

quar antaine. C’est ce qu’a déclar é, hier, le dir ecteur de la Pr évention au ministèr e de la Santé lor s de son point de pr es- se r égulier pour fair e le point sur la situation. Djamel Four ar a tenu à pr éciser que le chiffr e 20 est celui des per - sonnes contr ôlées positives au Covid-19 en Algér ie. Il a indi- qué à ce pr opos que Blida r este la wilaya la plus touchée avec 13 per sonnes mises en quar an- taine apr ès avoir été dépistées positives. «Elles appar tiennent toutes à la même famille, contaminée lor s de la visite d’un pr oche et de sa fille r ési- dant en Fr ance», a pr écisé Djamel Four ar. Ce der nier dir a que les 4 autr es cas sont identifiés à Alger (2) et Mascar a (2), en plus de 2 r es- sor tissants espagnols et 1 Italien. Le dir ecteur de la Pr évention a, par ailleur s, expliqué que son ministèr e n’a pas inter dit les r assemble- ments et manifestations publics, tant que «le vir us n’est pas encor e r épandu de façon massive en Algér ie», pr écisant à ce pr opos que «les cas avér és sont impor tés et non endé- miques».

M. A. T.

Trois cent soixante-dix milliards de centimes ont été débloqués d’urgence, avant-hier soir, pour la prise en charge des dépenses urgentes face au Coronavirus.

Mardi 10 mars 2020

ACTUALITÉ

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370 milliards débloqués

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ABDEMADJID ATTAR, ancien P-DG de Sonatrach, commente la chute du prix du pétrole

Mardi 10 mars 2020

ACTUALITÉ 5

Les membres de l'OPEP et leurs alliés ne sont pas parvenus, vendredi dernier, à un accord sur une réduction supplémentaires de la production de pétrole, afin d’enrayer la chute des cours causée notamment par l’épidémie du Coronavirus.

Quelles sont à votre avis les causes de cet échec ? Et quelles répercussions sur l’avenir de l'Acoord de coopération entre les deux parties ?

Abdelmadjid Attar: Pour le

moment il n' y a que la Russie et l' Ar abie Saoudite qui sau- r ont r épondr e à cette question, étant donné qu' il s' agit des deux pr incipaux pr oducteur s dans l' OPEP+, qui étaient sus- ceptibles de suppor ter l' essen- tiel de la r éduction pr ojetée de 1,5 million bar il/jour, mais dont les intér êts et même les

" calculs" aussi bien écono- miques que géopolitiques sont

tr ès diver gents. Avant l' avène- ment du Cor onavir us, les pays de l' OPEP et leur s alliés fai- saient face à un mar ché pétr o- lier influencé par la baisse des consommations liée à la r éces- sion économique et une compétition entr e pr oducteur s avec notamment les USA et leur pr oduction de pétr ole et gaz de schiste. Actuellement l' incer titude sur l' impact et la dur ée de l' épidémie est pr esque impossible à évaluer, et tellement gr ave que le cha- cun pour soi a tout simplement pr imé, pour des r aisons d' abor d économiques, la Russie n' étant plus sur e de compenser ses per tes à tr aver s une r emontée hypothétique du pr ix par r appor t à une nouvel- le baisse de pr oduction même si ses besoins sont basés sur un

bar il à 40 dollar s. Il ne faut pas non plus oublier que leur s intér êts géostr atégiques et politiques sont tr ès opposés. Il est cependant tr op tôt pour pr édir e quoi que ce soit de l' avenir de l' accor d de coopé- r ation au sein de OPEP+, et encor e moins de la dur ée de la guer r e des pr ix qui vient d’êtr e déclenchée par l' Ar abie Saoudite.

Quelles sont les mesures ou les démarches que pourraient prendre les pays de l’OPEP pour faire face aux conséquences du Coronavirus sur les cours de l’or noir ?

Aucun des membr es de l' OPEP n' a intér êt en ce moment d' agir ou de causer l' éclatement de cette or ganisa-

tion, par ce que à l' inver se de la Russie qui semble se satisfair e momentanément d' un pr ix entr e 40 et 50 dollar s, tous les autr es pr oducteur s sont déjà gr avement affectés au point de vue économique. Ils vont non seulement maintenir les niveaux de r éduction existant, mais continuer à se concer ter peut êtr e pour une autr e r éduction même modeste dans l' espoir de fair e r evenir la Russie ver s la table des négo- ciations au cas où le bar il pour suit sa chute en dessous de 40 dollar s. Mais cela est peu pr obable dans l' immédiat à cause de la guer r e des pr ix que l' Ar abie Saoudite vient de déclencher en décidant de baisser ses pr ix et même d' aug- menter sa pr oduction. Il va y avoir pendant un moment tel- lement de pétr ole sur le mar - ché que même à bas pr ix il ne pour r a pas êtr e écoulé, les stocks étant à leur niveau maximal.

Le Brent a chuté à moins de 40 dollars le baril, faut-il s’attendre à ce que cette baisse s’inscrive dans la durée ? Quel serait alors l'impact sur l'Algérie ?

Au vu de la situation actuelle, on peut dir e que dans le meilleur des cas, ce n' est plus seulement la pandémie même avec une éventuelle stabilisa- tion et peut êtr e un r ecul à compter du mois de mai (sai- son chaude et meilleur contr ô- le de sa pr opagation), qui va

peser sur le mar ché. La guer r e des pr ix déclenchée par l' Ar abie Saoudite va fair e chu- ter le bar il à un niveau pr oche de 30 dollar s sur plusieur s semaines ou plus. Mais à mon avis, cette situation ne dur er a pas longtemps car l' offr e sup- plémentair e de pétr ole de l' Ar abie Saoudite ou de tout autr e pays expor tateur finir a par ne plus tr ouver de pr eneur même à tr ès bas pr ix au vue du niveau tr ès bas de la demande avec des stocks mondiaux au plus haut niveau. Ce qui est tr ès pr obable, est que le monde s' or iente ver s une cr ise écono- mique mondiale pir e que celle de 2008. Un seul espoir per sis- te, par ce qu’à moins de 40 dol- lar s, il est possible qu' une par - tie de la pr oduction amér icaine de pétr ole de schiste chute à beaucoup moins de 8,5 million b/j, leur pr oduction totale étant aujour d' hui de 13 mil- lion b/j. Pour l' Algér ie, les conséquences sont déjà défini- tivement négatives sur l' en- semble des pr évisions écono- miques et budgétair es puisque notr e pr opr e loi des finances a été établie sur la base d' un bar il à 60 dollar s. Une loi de finances complémentair e est inévitable avec un r ecour s pr o- bablement plus intense aux r éser ves financièr es du pays.

C' est plus que jamais le moment d' engager sér ieuse- ment et r apidement des r éfor mes pr ofondes à tous les niveaux.

L’ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, évoque les répercussions de la guerre des prix qui va faire tomber les cours autour des 30 dollars sur plusieurs semaines ou plus.

«Une loi de finances

complémentaire inévitable»

Les fonctionnaires de l'EPSP d’Ahnif ferment la recette

Chorfa

L

es fonctionnair es de l' Établissement public de santé de pr oximité (EPSP) d' Ahnif ont pr océdé, hier, à la fer me- tur e de la r ecette des contr ibutions de Chor fa pour pr otester contr e le r etar d mis dans le vir ement de leur salair e du mois de févr ier. Un r etar d de plus d’une dizaine de jour s, sachant que les salair es étaient habituellement ver sés dans leur CCP, au début de chaque mois. Sur les lieux, les pr otestatair es, qui se sont r egr oupés devant la r ecette, ont affir mé qu' ils ont décidé de mener cette action, apr ès plusieur s inter ventions de leur dir ecteur, aupr ès du r eceveur, qui sont r estées sans suite, selon eux. Les vir ements devaient êtr e effectués au maximum le 3 mar s, a-t-on appr is. Il est à noter que les fonctionnair es de la r ecette ayant r efusé de quitter les lieux ont été enfer més à l' intér ieur. Les r epr ésentants des fonc- tionnair es de l' EPSP ont également affir mé que cette r ecette n' en est pas à son pr emier r etar d et que les employés des APC de Chor fa et Aghbalou l' ont déjà fer mé pour les mêmes motifs, en févr ier der nier. Notons, enfin, que les fonction- nair es de l' EPSP, au nombr e de 340, sont dans leur écr asan- te major ité des pèr es de famille.

Oulaid Soualah

Les travailleurs en sit-in demain à Alger

L e Syndicat national des tr availleur s de la for mation pr ofessionnelle (SNTFP) r evient à la char ge et appelle à un r assemble- ment de pr otestation, demain, devant le ministèr e de tutelle. «Nous allons or ganiser un r assemblement de pr otestation, le 11 mar s 2020, devant le ministèr e», selon le communi- qué r endu public, hier, par le SNTFP. Le r ecour s à la pr otestation est motivé, d’apr ès le syndicat, par la non-pr ise en char ge de la plate-for me de r evendications, notamment concer nant «la dégr adation du pouvoir d’achat des tr availleur s». Il a également déplor é «la fer metur e des por tes du dialogue et la discr imination exer cée par la tutelle, en dépit des instr uctions données par le pr ési- dent de la République, por tant sur la néces- sité de tr availler avec tous les syndicats agr éés». Le même syndicat a, outr e cela, dénoncé «l’atteinte à la liber té syndicale et les dépassements exer cés par les dir ecteur s des établissements de la for mation pr ofes-

sionnelle». Pour r appel, le SNTFP avait déjà or ganisé plusieur s actions de pr otestation, dont des gr èves nationales, pour fair e aboutir sa plate-for me de r evendications. Cette der - nièr e s’ar ticule autour de plusieur s points, entr e autr es, «la r évision du statut par ticu- lier, l’intégr ation des ouvr ier s pr ofessionnels et les cor ps communs, la nécessité de pr évoir des postes budgétair es annuellement pour l’ensemble des fonctionnair es r emplissant les conditions statutair es pour l’accès au gr ade supér ieur et la r évision de la nomenclatur e des maladies chr oniques contr actées par les enseignants du secteur ». Le syndicat a aussi mis l’accent sur la «nécessité de for mer les tr availleur s pour les pr épar er aux concour s de pr omotion, l’intégr ation des contr actuels, l’augmentation du salair e national minimum gar anti à 50.000 DA et la r évision du r égime indemnitair e de tous les tr availleur s».

Samira Saïdj

Formation professionnelle

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n pr ogr amme qui a dr ainé une gr ande foule, où la poésie, le théâtr e, un monologue, une exposition de gâteaux et de r obes kabyle ainsi que des objets tr aditionnels étaient au menu. Cela a br isé la monotonie, qui r ègne dans la r égion. A noter que cette activité est à l’initiative de deux associa- tions à car actèr e cultur el : Tuchviht Tadzayr it et Azar. A cette occasion aussi, une auto- école domiciliée à M' Chedallah a été invitée pour sensibiliser les pr ésents sur la pr évention r ou- tièr e. Elle a offer t le pr emier pr ix du concour s qui a été or ga- nisé à l’occasion. Il consiste en la pr ise en char ge de la laur éate pour l’obtention du per mis de conduir e gr atuitement. On a également appr is de la par t d' un membr e de l' exécutif commu- nal, qu' en plus d’avoir mis le Centr e cultur el à la disposition des or ganisatr ices, l' APC a offer t un lot de cadeaux aux par - ticipantes. Pour leur par t, les ser vices de sécur ité se sont mobilisés pour assur er l' or dr e et la sécur ité sur les lieux.

Une improvisation festive à Selloum

Loin des festivités pr otocolair es pr ogr ammées un peu par tout par les pouvoir s publics et le mouvement associatif, le 8 mar s, J our née inter nationale de la femme, a été célébr é de manièr e spontanée dans la joie et la convivialité, au village Selloum, commune d’Aghbalou. En effet, un gr oupe de femmes du village a impr ovisé une jour née festive, laquelle s’est dér oulée vendr edi à l’école pr imair e Ali Cher gui du village. A cette occasion, une panoplie d’activités féminines a été or ganisée, en pr ésence des jeunes filles du village, des étu- diantes, des fonctionnair es ainsi que des femmes au foyer. Ces der nièr es ont appor té avec elles des gâteaux tr aditionnels pr é- par és à la maison, du thé, des jus et des plats diver s. Toutes ces femmes étaient r éunies, le temps d’une jour née de par tage et de

joie. Une jour née pleine, où a r égné une bonne ambiance. Ses initiatr ices ont même impr ovisé un défilé de mode, où des jeunes filles avaient défilé avec des r obes ber bèr es por tant une touche pr opr e à la r égion. Il y avait aussi des Achouiq, chants lyr iques kabyles, des blagues, des char ades et autr es jeux.

C’est une pr emièr e dans ce villa- ge paisible, sis au pied du mont Djur djur a, que les villageoises n’oublier ont pas de sitôt.

Sous le thème de l’environnement à Maâtkas

La pr ésidente de l’association

«Ikhulaf» du village Aït Zaim, dans la commune de Mâatkas, abor dée en mar ge de la cér émo- nie du 8 mar s, au niveau de la salle des fêtes qui a abr ité les activités a expliqué : «Nous avons choisi le thème de l’envi- r onnement à l’occasion de la

J our née mondiale de la femme pour sensibiliser les femmes de la r égion à l’impor tance de la pr éser vation de l’envir onne- ment». Elle ajouter a : «À cette occasion, une confér ence a d’ailleur s été pr ogr ammée sur ce thème samedi der nier.

L’animatr ice, Mme Kanane, et ses étudiantes de l’univer sité Mouloud Mammer i ont expliqué

aux femmes de Mâatkas et de souk el Tenine comment tr ier les déchets à domicile, comment fair e le compostage et contr i- buer à la cr éation de la r ichesse par le tr i et le r ecyclage». Notr e inter locutr ice souligner a :

«Notr e association est composée uniquement de femmes, elle commence juste à tr availler, mais les r ésultats sont déjà tr ès encour ageant au niveau de notr e village. Les femmes ont pr is conscience de l’impor tance du sujet et ont adhér é à notr e démar che. Nous allons essayer d’élar gir cette initiative à tous les villages de notr e commune pour r edonner à Mâatkas son lustr e d’antan. Nous avons choi- si cette jour née, non seulement pour toucher le plus gr and nombr e de femmes, mais aussi pour sor tir du folklor e et fair e dans l’utile». À souligner que d’autr es activités ont été or ga- nisées sur tr ois jour nées consé- cutives. Il fut question notam- ment d’une exposition de tr a- vaux exécutés par la femme r ur ale (r obes, bijoux kabyles, vanner ie, cuisine et pâtisser ie, poter ie…) et d’un gala de clôtu- r e dédié aux femmes avec les chanteur s Louisini et Siham Stiti.

Oulaid Soualah, M. A. et H. T.

Mardi 10 mars 2020

KABYLIE 7

La K ab ylie un jo ur

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H O R A I R E S des prières

Tizi Ouzou 05:35 12:54 16:14 18:49 20:08 F AJR D OHR A SR M AGHREB I SHA

Béjaïa 05:31 12:50 16:10 18:43 20:04 Bouira 05:36 12:55 16:15 18:51 20:08

AZEFFOUN

AÏT R’ZINE BORDJ OKHRISS

La Mauritanie

intéressée par les bateaux SAKOMAS

El-Houamed interpelle le maire L’élevage

caprin introduit au CFPA

Retour sur les festivités du 8 mars

À l'occasion de la Journée internationale de la femme, le mouvement

associatif féminin de la commune de M'Chedallah, en collaboration avec l'APC, ont retenu un programme riche abrité par le Centre culturel Achour Abkouk .

Ce fut coloré à M’Chedallah

Draâ Ben Khedda

D

e nombreuses femmes se sont déplacées, hier, au centre culturel Ahmed Yahia Bacha de Draâ Ben Khedda. Mais quelle ne fut leur déception ! Cette institution de l’APC ne proposait rien, n’avait rien programmé pour célébrer la journée internationale de la femme. «Le centre nous a pourtant habituées, depuis très longtemps, à célébrer cette journée de la femme avec des expositions variées,… Mais cette année, c’est le vide et le centre est triste !», nous lance une mère de famille vi- siblement surprise. Une autre nous confie : «Cette année, on ne nous a même pas invitées à exposer nos articles. Tous les espaces sont vides.

C’est un véritable déni !». Même la salle de cinéma Le Hoggar, du centre-ville, est restée fermée. Les SMA et les associations ont brillé par leur absence à ce rendez-vous annuel et mondial.

M A Tadjer

Le 8 mars sous silence

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Mardi 10 mars 2020

BÉJAÏA

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CFPA D’AÏT R’ZINE De nouvelles formations à l’annexe

L’élevage caprin introduit

U

ne cér émonie d’ouver tu- r e de cette for mation qualifiante, initiée par le CFPA de Tazmalt, a été or ga- nisée, jeudi der nier, en pr ésence des élus de l’APC d’Ait R’zine, des r epr ésentants de la subdivi- sion agr icole de la daïr a d’Ighil- Ali, ainsi que des membr es de l' association «Adhr ar », pour le développement de l' agr icultur e et la pr omotion des pr oduits du ter r oir d' Ighil Ali. 100 stagiair es se sont inscr its à cette for mation, qui ser a assur ée par des cadr es de la subdivision agr icole d’Ighil-Ali. Les cour s aur ont lieu les jeudis, tout au long de la session de févr ier. «Cette for ma- tion per mettr a le développement de l' agr icultur e de montagne et l' accès des stagiair es aux diffé- r ents dispositifs d’aide à la cr éa- tion de micr o-entr epr ise», a

indiqué un r esponsable dans le secteur de la for mation pr ofes- sionnelle. À titr e d’exemple, l’Agence nationale de la gestion du micr ocr édit (ANGEM) accor de un cr édit pour les éle- veur s souhaitant acquér ir un cheptel capr in et le matér iel nécessair e à l’activité. Le mon- tant de ce cr édit bonifié à 100%

ne dépasse pas les 980 000, 00 DA, a pr écisé la même sour ce.

L’ouver tur e de cette for mation et l’inscr iption d’une centaine de stagiair es pour sa pr emièr e

pr omo confir ment la volonté et la déter mination des r espon- sables du secteur agr icole dans la wilaya à pr omouvoir l’élevage capr in et l’agr icultur e de mon- tagne dans la r égion. Pour r ap- pel, pas moins de 434 éleveur s ont pr is par t, au mois de févr ier der nier, à une for mation de deux jour s sur l’élevage capr in, au niveau la maison de la cultur e Taos Amr ouche du chef-lieu.

Or ganisée à l’initiative de la subdivision agr icole d’Amizour, cette for mation avait pour

objectif «la pr omotion de la filiè- r e capr ine, en vue d’en fair e une r essour ce économique locale qui génér er a de la r ichesse et de l’emploi», a-t-on expliqué. Lor s de cette for mation, pas moins de six thématiques ont été déve- loppées par les différ ents inter - venants, allant de «la conduite d’un élevage capr in», aux

«modalités d’octr oi de micr ocr é- dits», en passant par «les diffé- r entes pathologies affectant l’espèce capr ine», «les aspects zootechniques», «les aspects de

la gestion économique et or gani- sationnelle» et enfin «la coopé- r ative agr icole comme levier du développement de la filièr e capr ine». Disposant de beau- coup de r eliefs montagneux (80% ), où cette espèce animale est bien adaptée, la wilaya de Béjaïa, soutient-on, est une r égion pr opice au développe- ment de l’élevage capr in. La r ace capr ine kabyle r epr ésente un dixième du cheptel national qui se chiffr e à quelque 4 mil- lions de têtes. À noter que la dir ection des ser vices agr icoles de la wilaya de Béjaïa avait déjà or ganisé, en avr il 2019, une jour née technique sur l’élevage capr in pour étudier les moyens efficaces à mettr e en place et la str atégie à adopter pour déve- lopper cette filièr e et encour ager la pr oduction capr ine dans la r égion. Des enquêtes de ter r ain pour la collecte des données sur la pr oduction de chèvr es et les pr atiques des éleveur s capr ins ont été r éalisées dans la wilaya, avant la tenue de cette jour née technique. Le but étant d’analy- ser les données r ecueillies pour élabor er une str atégie clair e et globale en vue du développe- ment de la filièr e capr ine dans la wilaya.

B. S.

La nouveauté de la

session de février

2020 au niveau de

l’annexe du CFPA

d’Aït R’zine est le

lancement d’une

formation en

élevage caprin.

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Mardi 10 mars 2020

TIZI-OUZOU 9

AZEFFOUN Des bateaux SAKOMAS destinés à l’exportation

La Mauritanie preneuse !

C

’est ce qu’a indiqué, samedi à l’APS, le conseiller en r elations extér ieur es de l’ambassade de Maur itanie, en Algér ie, El- Hossein Ahmed Oulhassen.

Rencontr é, au chantier naval de Sakomas, sis à Azeffoun (60 km au nor d de Tizi Ouzou), en mar ge de la cér émonie de pr é- sentation du pr emier bateau d’une commande de deux embar cations, qui ser ont expor tées dans une dizaine de

jour s ver s la Maur itanie, le r epr ésentant diplomatique a ajouté que le par tenar iat

«concr étise l’une des multiples facettes des r elations commer - ciales algér o-maur itaniennes».

Il a souhaité également que Sakomas «puisse élar gir ses r elations économiques avec la Maur itanie, en développant un

par tenar iat avec la société de constr uction navale de son pays pour aller au-delà de la simple opér ation de vente mais aussi de voir beaucoup plus de pr o- duits de cette société (Sakomas) et ceux d’entr epr ises algé- r iennes sur le mar ché maur ita- nien», a-t-il dit. El-Hossein Ahmed Oulhassen a ajouté que

les r elations commer ciales entr e les deux pays «mér itent d’êtr e développées davantage pour êtr e hissées au même niveau que les r elations poli- tiques et les r elations d’amitié entr e les deux peuples». De son côté, le conseiller du ministr e de la Pêche et des Pr oductions halieutiques, Lamine Belami, a salué cet événement «heur eux».

«Nous sommes heur eux de voir un pr oduit algér ien pr êt à êtr e expor té. Le bateau fabr iqué par Sakomas que nous encou- r ageons affiche un taux d’inté- gr ation de 65% , ce qui est r éjouissant», a-t-il souligné. Et de pour suivr e : «Cet investisse- ment r entr e dans le cadr e de la politique du gouver nement qui pr ône actuellement un investis- sement 100% local et pr êt à êtr e expor té.» Les deux bateaux de pêche constr uits par Sakomas sont r éalisés en fibr e de ver r e, une technicité acquise par cette société, aupr ès de son par tenair e sud- cor éen Hyundai. Selon la fiche technique pr ésentée sur place, il s’agit de bateaux de 14 m d’une vitesse de 16 nœuds, dotés, entr e autr es, d’un r éser - voir d’eau douce d’une capa- cité de 600 litr es, d' une timone- r ie, de neuf calles de poissons

d’une capacité totale de 10m3 et d’un r éser voir de gasoil de 1.000 l. Le PDG de Sakomas a indiqué, à l’APS, que des contr ats pour la constr uction de 10 bateaux de pêche, au pr o- fit de clients maur itaniens, de 20 à 30 m, sont en cour s d’éla- bor ation. Sakomas a aussi r eçu des commandes du Sénégal et de la Côte-d’Ivoir e, a-t-il fait savoir. La cér émonie de pr ésen- tation du pr emier bateau constr uit, le second étant en voie d’achèvement, s’est dér oulée, pour r appel, en pr é- sence de l’ambassadeur de Maur itanie par intér im, Mohamed Ould Habib, du pr é- sident de l’APC d’Azeffoun et de la pr ésidente de la Confédér ation génér ale des entr epr ises algér iennes (CGEA), Saïda Neghza. Cette der nièr e a r appelé que Sakomas, membr e et r epr ésen- tant de la Confédér ation, «jouit d’une expér ience dans l’indus- tr ie navale, qui lui per met d’al- ler ver s l’expor tation.

D’ailleur s, des conventions de fabr ication de bateaux de pêche sont en cour s d’élabor a- tion avec des clients de Maur itanie, de Côte- d’Ivoir e et du Sénégal», a-t-elle pr écisé.

Le prototype du premier bateau de pêche algérien destiné à l’exportation et construit par la Société Algeria-

Koréa marine

service (SARL

Sakomas) est un

produit «excellent

qui répond à la

demande

du marché

mauritanien».

(10)

Mardi 10 mars 2020

BOUIRA

10

Bordj Okhriss

El-Houamed

interpelle le maire

I

ls sont en quête d’une amélior ation de leur s conditions de vie, au sein de cette localité qui manque toujour s de la major ité des commodités. Ces villageois, qui viennent d’adr esser une r equête et une pétition, au mair e et au chef de daïr a de Bor dj Okhr iss, ont r éclamé, en pr emier, l’inscr iption d’un pr ojet pour le r accor dement de leur s foyer s à l’eau potable et la r éhabilitation de la pr in-

cipale r oute r eliant leur bour g au chef-lieu communal.

D’apr ès les plaignants, la dégr adation de cette r oute a pr ovoquée le manque de tr anspor t ver s le chef-lieu de Bor dj Okhr iss et a aggr avée l’isolement de leur localité.

«Nous n’avons r ien dans

notr e village. Nous manquons de tout et nous souffr ons d’une pénur ie chr onique d’eau potable. Le pr oblème du manque de tr anspor t a été à maintes fois signalé aux r es- ponsables locaux, au même titr e que l’impr aticabilité de la r oute ver s le chef-lieu. Nous

attendons des solutions depuis de nombr euses années ! Malheur eusement, et malgr é nos nombr eux appels pr es- sants, les r esponsables locaux ne semblent pas se soucier de notr e situation et continuent leur politique de mar ginalisa- tion à l’égar d de notr e villa- ge», s’est désolé l’un des villa- geois, qui a également r elevé l’absence du ser vice de r amassage des or dur es ménagèr es dans le village, ce qui a favor isé la multiplica- tion des déchar ges sauvages et la pollution. Par ailleur s, les villageois ont r éclamé la r éha- bilitation de l’école pr imair e, où sont scolar isés pr ès de 200 élèves et la r éalisation d’un stade matico pour les jeunes et les spor tifs. «La fin de la décennie noir e n’a pas favo- r isé le r etour des familles, les- quelles ont abandonné leur s domiciles, car le village manque de tout et la vie y est difficile. Nous souhaitons que les r esponsables locaux soient attentifs à nos doléances», a ajouté notr e inter locuteur.

Oussama Khitouche

Les habitants du village El-Houamed, relevant de la commune de Bordj Okhriss, sise à l’extrême sud-est de la wilaya de Bouira, ne cessent d’interpeler les pouvoirs publics.

Aomar

Chaâbet Ikhlef en proie à

l’isolement

L

a population de Chaâbet Ikhlef, un vil- lage relevant de la commune d’Aomar, vit toujours dans l’isolement et en proie à de nombreuses insuffisances. Celles-ci du- rent depuis des années et empoisonnent la vie des habitants. En effet, la localité enre- gistre des carences en matière de routes, de structures de santé, de loisirs et de trans- port scolaire. «Dans notre village, les voies d’accès sont dans un piteux état. Une situa- tion qui rend difficile le déplacement des habitants. Aussi, ces derniers n’ont pas de structure de santé ne serait-ce que pour changer un pansement. Ce qui les oblige à se déplacer à Aomar-Centre ou à Djebahia pour se faire soigner», a témoigné un villa- geois. Et d’ajouter : «Nos enfants n’ont pas d’espaces pour jouer ou passer d’agréables moments à l’extérieur, en famille. Ils souf- frent aussi de l’inexistence du transport scolaire.» Pourtant, les villageois disent à avoir frappé à toutes les portes dans l’es- poir d’attirer l’attention des responsables locaux sur leur quotidien difficile, sans ré- sultat. «Nous n’avons eu de cesse d’inter- peller les responsables de la commune et ceux de la daïra pour régler nos problèmes, mais nos plaintes n’ont pas eu d’écho.

Nous avons également saisi par écrit et à plusieurs reprises, le maire d’Aomar et le chef de daïra de Kadiria, sans réponse», a ajouté un autre villageois. Compte tenu de leur quotidien difficile, marqué par toutes sortes de carences, les villageois ne s’avouent pas vaincus. Ils se disent décidés à poursuivre leur mobilisation pour faire entendre leur voix, afin que leur quotidien et leur cadre de vie soient améliorés.

Djamel M.

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