C
HAPITREV R
ICHESSEET PAUVRETÉ DANSLEMONDE AUJOURD'
HUITableau synthétique sur les inégalités dans le monde Correction des activités pages 222 à 225
Correction des activités pages 228-229 et 232-233
Fiches de révisions Hatier sur la démographie et sur les inégalités Planisphères
Correction des activités pages 222 à 225 1 –
Correction des activités pages 228-229 à 232-233 1 –
pays riches pays émergents pays pauvres PIB/hab > 30.000 $/an entre 6.000 et 30.000 $/an < 6.000 $/an espérance de vie > 75 ans entre 64 et 75 ans < 64 ans taux de scolarisation > 90 % entre 70 et 90 % < 70 %
IDH > 0,8 entre 0,55 et 0,8 < 0,55
pays riches pays émergents pays pauvres
PIB/hab > 30.000 $/an entre 6.000 et 30.000 $/an < 6.000 $/an espérance de vie > 75 ans entre 64 et 75 ans < 64 ans taux de scolarisation > 90 % entre 70 et 90 % < 70 %
IDH > 0,8 entre 0,55 et 0,8 < 0,55
pays riches pays émergents pays pauvres
PIB/hab > 30.000 $/an entre 6.000 et 30.000 $/an < 6.000 $/an espérance de vie > 75 ans entre 64 et 75 ans < 64 ans taux de scolarisation > 90 % entre 70 et 90 % < 70 %
IDH > 0,8 entre 0,55 et 0,8 < 0,55
pays riches pays émergents pays pauvres
PIB/hab > 30.000 $/an entre 6.000 et 30.000 $/an < 6.000 $/an espérance de vie > 75 ans entre 64 et 75 ans < 64 ans taux de scolarisation > 90 % entre 70 et 90 % < 70 %
IDH > 0,8 entre 0,55 et 0,8 < 0,55
pays riches pays émergents pays pauvres
PIB/hab > 30.000 $/an entre 6.000 et 30.000 $/an < 6.000 $/an espérance de vie > 75 ans entre 64 et 75 ans < 64 ans taux de scolarisation > 90 % entre 70 et 90 % < 70 %
IDH > 0,8 entre 0,55 et 0,8 < 0,55
COMPLEMENTS (leçons de l'ancien programme 2008-2016)
Les inégalités face à la santé
Depuis le début du XXème siècle, les découvertes scientifiques d'une part, les progrès techniques et économiques d'autre part, ont permis une amélioration considérable de l'alimentation et de la santé de la population mondiale. L'espérance de vie a beaucoup augmenté, le taux de mortalité infantile a été divisé par 2 depuis les années 1970, les grandes épidémies comme la tuberculose ont été maîtrisées. Cependant, il existe des différences très importantes entre les pays développés et les pays pauvres.
Dans les pays développés, les infrastructures (cabinets médicaux, cabinets dentaires, cliniques, hôpitaux, services d'urgences) sont nombreuses et les ressources employées au service de la santé sont très importantes : les dépenses de santé représentent plus de 10 % du PIB (= produit intérieur brut). Toutefois, une part importante de la population est parfois exclue du système de santé (la « sécurité sociale » et la CMU sont une originalité française).
Dans les pays pauvres, l'accès aux soins est difficile car les rares dispensaires sont souvent loin et les médicaments coûtent très cher. L'hygiène est souvent déplorable, les maladies contagieuses se transmettent plus facilement, notamment par l'eau (doc. 2 p. 232). Les guerres civiles, la pauvreté et la malnutrition aggravent la situation. Certains pays ont vu leur espérance de vie reculer depuis 10 ans (épidémie du VIH = sida). Réduire les inégalités de santé nécessite donc de réduire la pauvreté et l'exclusion. C'est le rôle des institutions internationales, comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les inégalités face à l'éducation
Depuis 1980, l'alphabétisation dans le monde a fortement progressé (doc. 1 p. 244).
Cependant, 20 % de la population mondiale environ est encore analphabète. La proportion d'analphabètes est plus grande dans les pays pauvres, elle dépasse même 50 % dans certains pays d'Afrique, où les femmes sont plus souvent analphabètes que les hommes.
Plusieurs raisons permettent d'expliquer ces observations :
des raisons économiques : construire des écoles et payer des enseignants est souvent trop coûteux pour l’État dans les pays pauvres. Lorsque les écoles sont payantes, elles sont accessibles uniquement aux enfants des riches. Une partie des familles pauvres méprisent l'école car les parents pensent que les enfants sont plus utiles s'ils travaillent.
des raisons culturelles : partout, les parents sont réticents à laisser leurs enfants à l'école.
Dans les pays riches, ils tentent parfois de surveiller les enseignants, perçus comme d'affreux bourreaux. Dans les pays pauvres, ils craignent que les enfants, surtout les filles, apprennent des choses dangereuses ou contraires aux traditions obscurantistes : une femme instruite est plus difficile à faire obéir qu'une ignorante.
L'analphabétisme, notamment des femmes, est un obstacle au développement. En revanche, lorsque les filles vont à l'école, elles ont plus facilement accès au monde du travail, elles ont moins d'enfants que leur mère, le taux de fécondité a tendance à baisser.
L'alphabétisation est une condition essentielle de l'autonomie des individus et de leur liberté (doc. 3, 4 et 5 p. 245). Pour réduire les inégalités d'accès à l'éducation, les gouvernements, les associations humanitaires, les organisations internationales (Unesco, Unicef) mettent en œuvre des politiques d'éducation.