SUIVI ET CONTRÔLE DES TRAVAUX DE PAVAGE ET D’ASSAINISSEMENT DES ALENTOURS DU MARCHE DE COCOTOMEY

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN (RB)

=+=+=+=

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

=+=+=+=

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL (GC)

=+=+=+=

OPTION : SCIENCE ET TECHNIQUE DE L’EAU (STE)

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Réalisé et soutenu par :

ALAO Salim

Année académique 2016 – 2017

5^ème Promotion

SUIVI ET CONTRÔLE DES TRAVAUX DE PAVAGE ET D’ASSAINISSEMENT DES ALENTOURS DU MARCHE DE COCOTOMEY

Thème

Maitre de stage :

Moudachirou ADJIBOICHA Ingénieur Génie Civil,

Directeur Technique à ACEP

Sous la supervision de : Dr Taofic BACHAROU Maitre-Assistant des universités du CAMES

Jury de soutenance Dr HOUANOU Agapi

Rapporteur du Jury

Dr ZINSOU Codjo Luc Président de Jury

Ing AHONONGA Elena Membre du Jury

(2)

Suivi et contrôle des travaux de pavages et d’assainissement des alentours du marché de Cocotomey

PREAMBULE

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi est une grande école prestigieuse qui

forme dans deux secteurs : industrielle et biologique. Chaque secteur est composé de

plusieurs filières à savoir : Génie Civil (GC) où on retrouve les Sciences et

Techniques de l’Eau (STE), Génie Electrique (GE), Génie Mécanique et Energétique

(GME) où on retrouve le Machinisme Agricole (MA), Génie Mécanique et

Productique (GMP), Génie Informatique et Télécommunication (GIT), pour le

secteur industriel; Génie de l’Environnement (GEn), Génie de Technologie

Alimentaire (GTA), Analyse Biomédicale et Hospitalière (ABM), Production Santé

Animale (PSA), pour le secteur biologique. Dans certaine filière comme la STE, nous

faisons un stage pratique à la fin de chaque année. Ceci dans le but d’acquérir de

connaissances pratiques et aussi dans le but de découvrir les contraintes de la vie

active. Les stages de première et de deuxième année sont en générale pour une

période de un mois et demie. Mais en fin de formation, nous faisons un stage de trois

mois et dont le rapport constitue l’objet d’une soutenance publique en vue d’obtenir

le diplôme de licence professionnelle. C’est donc dans ce cadre que ce rapport est

rédigé.

(3)

DEDICACE

A

DIEU le tout miséricordieux, le très miséricordieux. Lui qui est l’omniscient, l’omnipotent et l’omniprésent. Le commencement et la fin, l’alpha et l’oméga.

Celui sans qui nous ne pouvons rien faire, Celui par qui, pour qui et de qui nous vivons

(4)

REMERCIEMENTS

Notre cursus universitaire à l’EPAC a été marqué par un enseignement de qualité donné par d’éminentes personnes. C’est le moment pour nous de remercier ces messieurs qui n’ont ménagé aucun effort pour partager avec nous leurs connaissances.

Nos remerciements vont à l’endroit du :

 Professeur Mohamed SOUMANOU, Professeur Titulaire des Universités CAMES, Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, ainsi qu’à toute son administration ;

 Docteur Gossou Jean HOUINNOU, Chef de département de Génie Civil, Maître assistant des universités de CAMES;

 Professeur François de Paule CODO, Ingénieur, Master of science, PhD, Maitre de conférences des universités de CAMES, Chef option Sciences et Techniques de l’Eau (STE)

 Professeur Martin AÏNA, Maitre de conférences des universités du CAMES, Responsable du laboratoire des sciences et techniques de l’eau;

 Professeur Victor GBAGUIDI, Maître de Conférences des Universités du CAMES ;

 Docteur Crépin ZEVOUNOU, Maître assistant des Universités du CAMES, Enseignant - Chercheur à l’EPAC;

 Docteur Valery DOKO, Enseignant-Chercheur à l’EPAC ;

 Docteur Maxime ASSOGBA, Enseignant à l’EPAC ;

 Docteur Epiphane Tonalémi WANKPO, Enseignant à l’EPAC;

 Docteur Cyriaque DOSSOU, Spécialiste en Lettres Modernes;

 Docteur Dieudonné ZOGO, Enseignant-Chercheur à l’EPAC;

 Docteur Luc Codjo ZINSOU, Enseignant à l’EPAC;

 Elena AHONONGA, Ingénieur en hydraulique ;

 Daniel AGOSSOU, Ingénieur en génie-civil, Enseignant à l’EPAC;

Nos vifs remerciements et témoignages de gratitude vont aussi à l’endroit de tout le personnel du bureau d’étude ACEP-BTP et celui du chantier qui nous ont apporté assistance au cours de ce stage en particulier à :

 Jean-Marie Servais DOVONOU, Directeur Général de ACEP-BTP ;

(5)

 Mouchadirou ADJIBOICHA, Ingénieur en génie-civil, Directeur Technique à ACEP-BTP;

Qu’il me soit également permis de remercier :

 Mon très cher père Ramanou ALAO, dont je porte fièrement le nom, pour tous les sacrifices et pour l’ardeur et la persévérance au travail qu’il m’a toujours transmis ; cher papa trouves par ici la reconnaissance d’un garçon qui n’aurait pas demandé mieux ;

 Ma très chère mère Marguerite AGO, qui nous a quittés en cours de route. Que la terre soit légère. Tu nous a aimés d’un amour inconditionnel sans faille, sans façon .Toi qui sait toujours ce dont nous avons besoins et tu as toujours fait de ton possible pour nous satisfaire. Voici le stade où nous sommes déjà. Cela ne serait pas possible sans vous. Reposes-toi dans la paix du tout puissant.

 Mes chers frères Daouda ALAO, Luckman ALAO, Deen ALAO, Razack ALAO, Achmiyou ALAO, qui n’ont cessé de m’exhorter à toujours mieux faire ;

 Mes chères sœurs Badirath ALAO, Senabou ALAO, pour leur soutien et prières sources de grâce pour moi;

 Mes oncles et tantes Jean-Marie AGO, Regina AGO, Antoinette AGO, Idiath ALAO, votre affection, votre amour et surtout vos édifiants conseils m’ont été d’une grande utilité au cours de cet épineux parcours. Puisse l’Eternel vous combler de ses bienfaits;

 Mes amis et à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail, ma profonde reconnaissance pour votre assistance et pour tous vos soutiens matériels et moraux.

 Les membres du jury, pour avoir consacré une partie de leur agenda à l’appréciation de ce document malgré leur occupation.

(6)

TABLE DES MATIERES

PREAMBULE ... I DEDICACE ... II REMERCIEMENTS ... III LISTE DES TABLEAUX ... VII LISTE DES FIGURES ... IX LISTE DES PHOTOS ... IX RESUME ... X ABSTRACT ... XI

INTRODUCTION ... 1

PARTIE 1 : Présentation du cadre institutionnel et méthodologies 1.1. Présentation de la structure de départ (EPAC) ... 3

1.2. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ... 4

1.3. Démarche méthodologique ... 9

PARTIE 2 : Déroulement du stage 2.1. Présentation du projet ... 11

2.2. Présentation des activités menées au cours du stage ... 17

PARTIE 3 : Résultats et discussions 3.1. Dimensionnement des ouvrages d’assainissement ... 57

3.2. Etudes Géotechniques : ... 58

3.3. Etude de l’efficacité des ouvrages ... 64

3.4. Suivi environnemental du projet ... 66

3.5. Rôle du contrôle environnemental ... 69

PARTIE 4 : Difficultés rencontrées 4.1. Difficultés rencontrées ... 71

(7)

4.2. Suggestions ... 71

CONCLUSION ... 72

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ... 73

ANNEXES ... 75

(8)

LISTE DES ABBREVIATIONS

Sigles Définitions

EPAC Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

BM Banque Mondiale

HA Haute Adhérence

EIES Etudes d’Impact Environnemental et Social PGES Plan de Gestion Environnementale et Sociale

PHS Plan d’Hygiène et de Sécurité

EPI Equipements de Protection Individuelle HSE Hygiène Sécurité Environnement

VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine SIDA Syndrome de l’Immuno Déficience Acquise

Abréviations Définitions

ml Mètre linéaire

(9)

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : CARACTERISTIQUES DES TRAVAUX SOURCE : ACEP ... 14

TABLEAU 2 : LES INTERVENANTS DU PROJET SOURCE : ACEP ... 16

TABLEAU 3 : CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DES SOUS BASSINS VERSANTS DU PROJET ... 41

TABLEAU 4 : COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT POUR QUELQUES TERRAINS ... 41

TABLEAU 5 : BASSINS VERSANTS EN SERIE... 43

TABLEAU 6 : PERIODES DE RETOUR DES PLUIES RETENUES ... 44

TABLEAU 7 : TABLEAU BILAN DES CALCULS HYDRAULIQUES ... 58

TABLEAU 8 : MOYENNE DES RESULTATS DES ESSAIS AU CONE D’ABRAMS ... 63

TABLEAU 9 : TABLEAU DE L’ESSAI DE DENSITE ... 63

TABLEAU 10 : INTENSITES DE PLUIE POUR DES TEMPS DE RETOUR DE 1 AN ET 10 ANS ... 65

TABLEAU 11 : DEBITS DES BASSINS POUR DES TEMPS DE RETOUR DE 1 AN ET DE 10 ANS ... 65

TABLEAU 12 : VERIFICATION DE L’EFFICACITE DES OUVRAGES POUR UN TEMPS DE RETOUR DE 10 ANS ... 65

TABLEAU 13 : - RESUME DES ACTIVITES DU CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE DU MOIS. ... 81

TABLEAU 14 - RESULTATS DES ESSAIS A LA COMPRESSION SUR LES BETONS LORS DE LA PREFABRICATION DES VOILES ... 82

TABLEAU 15 : RESULTATS DES ESSAIS A LA COMPRESSION SUR LES BETONS LORS DE LA PREFABRICATION DES DALLETTES ... 83

TABLEAU 16 : RESULTATS DES ESSAIS A LA COMPRESSION SUR LES BETONS UTILISES AU NIVEAU PAVES PREFABRIQUES ... 84

TABLEAU 17 : RESULTATS DES ESSAIS A LA COMPRESSION SUR LES BETONS UTILISES POUR LES RADIERS .... 85

TABLEAU 18 : NOTE DE CALCULS HYDROLOGIQUES DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT ... 86

TABLEAU 19 : NOTE DE CALCULS HYDRAULIQUES DES OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT ... 87

(10)

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : SCHEMA D’INDICATION D’ACEP INGENIEURS-CONSEILS ... 5

FIGURE 2 : ORGANIGRAMME DE LA STRUCTURE ACEP ... 7

FIGURE 3 : COURBE DE L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE REALISEE LE 09/08/2016 ... 59

FIGURE 4 : IMAGERIE SATELLITAIRE DE LA ZONE DU PROJET ... 74

FIGURE 5 : CARTE MONTRANT LA TOPOGRAPHIE DU TERRAIN ET LES SOUS-BASSINS VERSANTS CONSIDERES: ... 75

FIGURE 6 : AMENAGEMENT DES VOIES D’ACCES AU MARCHE DE COCOTOMEY (ECHELLE REDUITE DE ½) ... 76

FIGURE 7 : PROFIL EN TRAVERS TYPE SECTION 2 AVEC CANIVEAU EN BETON ARME A GAUCHE CHAUSSEE EN PENTE UNIQUE ... 77

FIGURE 8 : PROFIL EN TRAVERS TYPE SECTION 4.2 AVEC CANIVEAU EN BETON ARME A GAUCHE CHAUSSEE EN PENTE UNIQUE ... 78

FIGURE 9 : PROFIL EN LONG DE LA SECTION 2 ... 79

FIGURE 10 : PROFIL EN LONG SECTION 4.2... 80

LISTE DES PHOTOS

PHOTO 1 : IMMEUBLE DU SIEGE DE ACEP INGENIEURS-CONSEILS ... 6

PHOTO 2 : VUE SATELLITAIRE LOCALISANT LA ZONE DEVANT ABRITER LE PROJET ... 14

PHOTO 3 : MANIPULATION DU NIVEAU OPTIQUE PAR UN OPERATEUR ... 19

PHOTO 5 : MANIPULATION DE LA STATION TOTALE (MODELE LEICA) ... 20

PHOTO 6 : VUE MONTRANT LA REALISATION DES FOUILLES ... 23

PHOTO 7 : VUE MONTRANT LA REALISATION DU BETON DE PROPRETE ... 24

PHOTO 8 : VUE MONTRANT LA POSE ET LE CALAGE DES VOILES ... 25

PHOTO 9 : VUE MONTRANT LE FERRAILLAGE DU RADIER ... 26

PHOTO 10 : VUE MONTRANT LE COULAGE DU RADIER ... 27

PHOTO 11 : FERRAILLAGE DES DALLETTES AMOVIBLES ... 27

PHOTO 12 : VUE MONTRANT LE DECAISSEMENT DU SABLE ... 50

PHOTO 13 : VUE MONTRANT LA COUCHE DE BASE ... 51

PHOTO 14 : VUE MONTRANT LE COMPACTAGE DE LA COUCHE DE BASE ... 52

PHOTO 15 : VUE MONTRANT LE LIT DE POSE ... 52

PHOTO 16 : VUE MONTRANT LA POSE DES PAVES ... 53

PHOTO 17 : VUE MONTRANT LE SABLAGE ... 54

(11)

RESUME

Le présent rapport intitulé ‘‘Suivi et Contrôle des travaux de pavage et

d’assainissement des alentours du marché de COCOTOMEY

’’ traite de la mise en œuvre d’une partie du Projet de la réhabilitation de la route Godomey-Pahou. Ce projet vise à améliorer les infrastructures et atténuer les impacts négatifs sur l’environnement résultant des inondations dans la région et à accroître le niveau de préparation du Bénin à faire face aux inondations futures.

Notre stage s’est appesanti sur le suivi des travaux d’assainissement sur lequel les activités suivantes ont été menées :

- la réalisation de caniveaux de section (60×60h) ; (100×70h) ; (100×100h) ; (150×100h)

- le pavage du marché;

- la réalisation d’un collecteur cadre 2.00x2.00.

Les différentes étapes de réalisation de ces infrastructures et le suivi environnemental constituent l’essentiel de ce rapport.

Mots clés : collecteur d’assainissement ; infrastructures ; inondation.

(12)

ABSTRACT

This report, entitled '' Street paving and sanitation work in the COCOTOMEY market '', deals with the implementation of part of the Godomey-Pahou Road Rehabilitation Project. The project aims to improve infrastructure and mitigate the negative environmental impacts resulting from the floods in the region and to increase Benin's preparedness to deal with future floods.

Our training course dwelt on the follow-up of the remediation work on which the following activities were carried out:

- Construction of cross-section gutters (60 × 60h); (100 × 70h); (100 × 100h); (150

× 100h)

- paving the market;

- The realization of a collector frame 2.00x2.00.

The various stages in the realization of these infrastructures and environmental monitoring form the core of this report.

Keywords: drainage collector; Infrastructure; flood

(13)

Rapport de stage Salim Alao, EPAC-GC/STE

INTRODUCTION

Le Bénin à l’instar d’autres pays africains, connait depuis un certain temps, un développement progressif des villes, remarqué surtout par la construction des infrastructures de transport et d’assainissement. La nécessité de disposer d’un personnel qualifié pour assurer la stabilité et la sécurité de ces ouvrages s’impose.

Ainsi, l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) a mis à la disposition de ses étudiants, une formation de qualité afin de répondre promptement aux diverses exigences du marché de l’emploi et ceci, grâce à un corps professoral compétent et chevronné. Le diplôme de licence professionnelle en Génie Civil s’insère bien dans ce cadre et s’obtient après trois ans de formation à l’école, suivis de trois mois de stage pratique dans une entreprise ou un bureau d’études, spécialisé en Génie-Civil.

C’est dans ce cadre que nous avons effectué du 20 juin au 30 septembre 2016, le stage d’insertion professionnelle dans le bureau d’Etudes ACEP. Le présent rapport retrace les activités menées au cours de ce stage,et s’articule autour des quatre parties suivantes :

- La première partie traite du cadre institutionnel et de la méthodologie;

- la deuxième partie présente le déroulement du stage ; - la troisième partie relate les résultats et discussions obtenus ;

- la quatrième et dernière partie expose les difficultés rencontrées ainsi que les suggestions.

(14)

Rapport de stage Salim Alao, EPAC-GC/STE

PARTIE 1

CADRE INSTITUTIONNEL ET

METHODOLOGIE

(15)

1.1.

PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE DEPART (EPAC)

Fruit de la coopération bénino-canadienne, le Collège Polytechnique Universitaire (CPU), devenu Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) depuis 2004, est l’une des entités pédagogiques de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Située à Abomey-Calavi, dans le département de l’Atlantique, elle est dirigée par le Professeur Félicien AVLESSI.

Elle est un établissement d’enseignement supérieur et professionnel ayant statut de Grande Ecole. La durée de la formation est de cinq(05) ans pour le cycle ingénieur de conception et de trois(03) ans pour la licence professionnelle. Les formations à l’EPAC sont organisées en trois (03) cycles :

 Formation initiale : Cycle d’ingénieur de conception;

 Formation continue : Diplôme Universitaire Technologie, Licence Professionnelle, Ingénieur de conception;

 Troisième cycle : Diplôme d’Etude Approfondis, Doctorat en collaboration avec la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) en Sciences pour l’ingénieur, en Sciences des Matériaux et en Sciences de la Vie.

Et reparties entre deux principaux secteurs d’études :

 Secteur Biologie

- Département de Génie de la Biologie Humaine (GBH ou Analyse Biomédicale ABM) ;

- Département de Génie de la Technologie Alimentaire(GTA) ; - Département de Génie de Production et de Santé Animale(GPSA) ; - Département de l’environnement(Gen) ;

 Secteur Industriel

- Département de Génie Civil(GC) ; - Département de Génie Electrique (GE) ;

- Département de Génie Informatique et Télécommunication (GTI) ; - Département de Génie Mécanique et Energétique (GME) ;

- Département de Génie des Procédés Chimiques (GPC).

L’admission à l’EPAC au cycle d’ingénieur de conception se fait exclusivement par voie de concours national après le baccalauréat scientifique (séries C, D, E, F) ou par voie de concours interne de recrutement complémentaire organisé par l’EPAC pour les candidats nationaux. Les étrangers quant à eux sont admis sur étude de dossier lorsqu’ils sont

(16)

présentés par leur gouvernement ou par voie de concours interne de recrutement complémentaire organisé par l’EPAC dans le cas contraire.

1.2.

PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

1.2.1. Historique

Créé en Avril 2001 le bureau d’étude Afrique Conception et Etudes des

¨Projets(ACEP) est un cabinet d’ingénieurs-conseils spécialisé dans les études de projets du secteur bâtiments travaux public(BTP) et de génie civil en général dont les prestations sont très remarquables sur la place dirigée par l’Ingénieur de Conception en génie civil DOVONON G. JEAN-MARIE SERVAIS.

Aujourd’hui, ACEP INGENIEURS CONSEILS a connu une évolution et ses interventions s’étendent hors du Bénin et dans tous les domaines du Génie Civil : les études de faisabilité économiques, socio-environnementales et techniques de routes, des bâtiments, aux ouvrages d’art en passant par l’aménagement de routes (pavages, pistes) et l’assainissement.

ACEP INGENIEURS CONSEILS a une bonne expérience avec les administrations publiques, des organisations internationales et avec les structures privées pour l’étude technique, la surveillance et le contrôle des travaux de bâtiments et VRD.

Ainsi, en vue d’un bon rendement et pour satisfaire au mieux sa clientèle, le Bureau d’Etude ACEP met à la disposition de sa clientèle une équipe de professionnels dynamiques très hiérarchisés capables de répondre aux exigences et de satisfaire les besoins de ses clients

.

1.2.2. Situation Géographique

AFRIQUE CONCEPTION ET ETUDES DE PROJETS Ingénieurs Conseils

(17)

Le bureau Afrique Conception et Etudes de Projet(ACEP) se situe au lot 30A plus précisément au quartier Agbocodji (Godomey-Benin) suivant le plan d’indication ci -après:

Figure 1 : Schéma d’indication d’ACEP Ingénieurs-Conseils Source : ACEP

(18)

Photo 1 : Immeuble du siège de ACEP INGENIEURS-CONSEILS à Dèkoungbé Source : ACEP

(19)

1.2.3. Organigramme :

Figure 2 : Organigramme de la structure ACEP

DIRECTEUR

GENERAL SP

CHAUFFEURS COURSIERS

Assistante Administrative Chef

comptable Assistante

Comptabilité-gestion Directeur Technique

 Chefs de Mission

 Techniciens

 Contrôleurs des Travaux Chef Service

Routes et Ouvrages d’art

Chef Service Eau et

Assainissement

Chef Service Voiries, Pistes et Infrastructures Sociocommunauta

POOL

DESSINATEURS PROJETEURS

Chefs Projets Chefs Projets Chefs Projets Secrétaire

(20)

1.2.4. Domaines d’intervention

 Etudes technique et contrôle des travaux de routes bitumées

 Etudes et contrôle des travaux de pistes rurales

 Etudes d’avant-projet et d’exécution d’ouvrage d’art de type passage inférieur ou supérieur sur autoroute

 Etude et contrôle de projets d’assainissement et de rechargement de voiries urbaines

 Etudes et contrôle de projets d’assainissement et de pavage de voiries urbaines

 Etudes techniques et contrôle des infrastructures socio -économique d’éducation et de sante

 Analyse économique de projets de développement

 Assistance technique a la maitrise d’ouvrage et à la maitrise d’œuvre de projets routiers

 Formation des PME

 etc.

1.2.5. Les missions accomplies par l’entreprise

Des travaux réalisés par ACEP INGENIEURS CONSEILS, nous pouvons citer :

- Etudes de faisabilité technique, économique et environnementale d’une décharge finale contrôlée de déchets solides ménagers à Abomey-Calavi au Benin

- Etude technique, contrôle et surveillance des travaux d’entretien périodique / Aménagement des infrastructures de Transport Rural(ITR) par l’approche participative avec la méthode HIMD au titre du PASTR Exercice 2013 lot M6 - Mission d’assistance technique pour la mise en œuvre du plan à court terme de

la stratégie national de l’assainissement des eaux usées en milieu urbain du Benin

- Contrôle et surveillance des travaux de mise en 2×2 voies de la route, nationale inter-états 1 Tronçon Godomey-Pahou (16.5km)

(21)

1.3.

Démarche méthodologique

Pour l’élaboration de ce rapport de stage, nous avons procédé à la prise de notes sur le chantier et à la recherche documentaire pour la collecte des informations de façon rationnelle.

 Prise de notes sur le chantier Ces notes sont essentiellement :

• des réponses aux questions posées en vue d’avoir des éclaircissements sur des techniques ou modes d’exécution des divers travaux ;

• des remarques et observations faites sur le chantier ;

Ces notes nous ont permis d’avoir de façon quotidienne des informations et explications, de les confronter à nos connaissances théoriques et d’élaborer des synthèses.

 Recherche documentaire

Pour la rédaction de ce rapport, nous avons aussi consulté plusieurs documents :

• les anciens rapports de stage ;

• les cours de routes, de topométrie et d’assainissement routier.

(22)

PARTIE 2

DEROULEMENT DU STAGE

(23)

2.1.

Présentation du projet

2.1.1. Présentation de la ville d’Abomey-Calavi

Abomey-Calavi fut historiquement un démembrement du royaume d’Abomey. Il a été créé par ce dernier afin d’être plus proche du comptoir de Cotonou par les transactions commerciales. Situer dans la partie sud de la république du Benin et du département de l’atlantique est limite au nord par la commune de Zè au sud par l’océan Atlantique à l’est par les communes de Sô-Ava et de Cotonou ; et à l’ouest par les communes de Tori- bossito et de Ouidah. C’est la commune la plus vaste du département de l’atlantique dont elle occupe plus de 20%. Elle s’étend sur une superficie de 539 kilomètre carré representant0.48% de la superficie nationale du Benin.

Elle compte 70 village et quartier de ville diriges par des chefs de village et reparties sur 09 arrondissement : Calavi-centre, Akassato, zinvié, Ouèdo, Togba, Hêvié, kpanroun, Golo-djigbè et Godomey. Ce dernier comporte neuf (09) quartiers : Cococodji, Dekoungbè, Godomey-N’gbeho, Houalacomey, Salamey, Togbin, Godomey- Togoudo, Ylomahouto et Cocotomey qui accueille le projet auquel nous avons pris part au cours de notre stage.

2.1.2. Description du projet

La route Godomey-Ouidah-Hilacondji est un tronçon du corridor ABIDJAN – LAGOS qui constitue l’un des corridors les plus importants sur lesquels une attention particulière est portée dans le cadre du Programme d’Actions Communautaires des Infrastructures et du Transport Routier des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Les objectifs fixés pour la dynamisation du transport routier ont conduit les Etats membres de l’UEMOA, dans le cadre des « Déclarations de Politique Générale », à mettre en place une stratégie communautaire des infrastructures et du transport routier.

(24)

Au titre de cette stratégie, il est visé, entre autres, l’harmonisation des programmes d’entretien courant et périodiques du réseau communautaire, l’uniformisation et l’amélioration du niveau de service des routes du réseau de l’espace UEMOA.

Cette section béninoise du corridor ABIDJAN – LAGOS classée route nationale inter –états N°1 est un maillon des axes communautaires des espaces UEMOA et CEDEAO. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle est inscrite dans le Programme d’Actions du Gouvernement au titre des projets prioritaires. A cet effet, plusieurs sections ont été reconstruites suivant le gabarit exigé par le trafic et d’autres ont été réhabilitées dans le cadre du programme sectoriel des transports.

Pour la poursuite des actions inscrites pour cet axe au Programme Sectoriel des Transports, le Gouvernement du Bénin a sollicité l’appui financier de la Banque Mondiale pour le financement, sur le fonds de Préparation de Projet, des études technico-économique, environnementale, sociale et de sécurité routière pour le réaménagement et le renforcement de la route Godomey-Ouidah-Hilacondji. Cette étude a pris également en compte les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre pour la facilitation du transport et du transit routiers sur l’ensemble de la section béninoise du corridor ABIDJAN – LAGOS.

La route Godomey-Ouidah-Hilacondji est longue de 94 kilomètres. Elle a bénéficié entre 1998 et 1999 d’une réhabilitation. En raison de l’évolution drastique du trafic, la capacité de cette route est actuellement en dépassement, notamment au niveau de la section Godomey-Ouidah.

Le réaménagement et le renforcement de la route Godomey – Hilacondji obéit au double objectif de facilitation du transport au niveau du corridor et à l’amélioration du trafic aux accès ouest de Cotonou. L’Administration a envisagé par étapes, l’aménagement et la reconstruction en deux fois deux voies du tronçon Godomey- Pahou-Ouidah et le renforcement de la section Ouidah – Hilacondji.

Le tronçon Godomey-Pahou a été réalisé par l’Entreprise CREC5 et la réception provisoire des travaux a eu lieu le 14 octobre 2015.

(25)

A la fin de travaux, il s’est avéré nécessaire de réaliser des travaux confortatifs en vue d’améliorer le fonctionnement de la route en phase d’exploitation.

En effet, il a été constaté au niveau du carrefour du CEG de Godomey situé au PK 1+800, une stagnation des eaux venant de la rue pavée au niveau de l’amorce non prévue au projet.

En outre, des discussions entretenues avec la Mairie d’Abomey-Calavi, il ressort que le nouveau marché de Cocotomey réalisé dans le cadre du projet au titre des aménagements connexes n’est toujours pas fonctionnel en raison de l’impraticabilité de la voie d’accès surtout en saison pluvieuse.

Pour pallier à ces difficultés, il a été retenu par la Banque Mondiale de faire réaliser par l’entreprise China Railway N°5 Engineering Group, titulaire du marché de base, les travaux confortatifs dont la consistance se présente comme ci-après :

- l’exécution d’une amorce en pavé pour raccorder la 2x2 voies à la rue pavé existante passant devant le CEG de Godomey au PK 1+800 ;

- la réalisation de la voie d’accès au marché de Cocotomey en pavé y compris le contour du marché ;

- l’exécution de caniveaux et collecteurs pour le drainage des eaux ; - l’augmentation du nombre de hangars de six (06) à 12 hangars ; - le revêtement des allées du marché de Cocotomey en pavé;

- l’éclairage solaire des amorces importantes du projet, de la voie d’accès aux marchés de Cocotomey, Cococodji et de Pahou.

- l’alimentation en eau potable du marché de Cocotomey par branchement au réseau conventionnel de la Société Nationale des Eaux du Bénin.

Etant donné qu’il est prévu des activités sur le contrat de l’entreprise pendant la période de garantie, ces travaux confortatifs sont prévus pour être exécutés dans la même période pour une durée de cinq (5) mois le financement desdits travaux est assuré par l’Association Internationale de Développement(IDA).

C’est ainsi qu’un avenant N°03 a été élaboré pour la réalisation de ces travaux confortatifs par l’Entreprise CREC5 et le contrôle des travaux par le groupement Louis berger/Acep pendant la période de garantie des travaux initiaux.

(26)

Le cout global du projet est de : 1.499.329.315 FCFA

2.1.2.1. Localisation du projet

La zone d’étude se situe dans la commune d’Abomey- Calavi précisément dans l’arrondissement de cocotomey. (Voir localisation du projet)

Photo 2 : Vue satellitaire localisant la zone devant abriter le projet Source : Google Map

L’ensemble de ces travaux possède les caractéristiques suivantes : Tableau 1 : Caractéristiques des travaux Source : ACEP

Origines Carrefour Aglouza (PK5+700)

Fins Carrefour Tannou PKO+O48.27)

-Pavage des voies accès au marché sur une largeur de 9m,

(27)

Dimensions -Aménagement d’un parking de 6m (côté

droit devant le marché)

Type d’ouvrage

-Caniveaux latéraux en béton armés de sections60 x60 à gauche sur 104.50 mètre linéaire PK0+284.65 auPK0+389.15 ; -Caniveaux en béton armes de section 60 x60 à droite sur 103.74 mètre linéaire du PK0+284.65 au PK0+388.39 ;

-Dalot de section 100 x70 derrière le marché sur 7.60 mètre linéaire du PK0+048.27 au PK0+060.85

-Prolongement du dalot 150x100 sur 37.15mètres linéaires au PK0+096.00 ; -Voirie pavée et pose des bordures

Section du collecteur Carre 2×2 avec dalle supérieure coulée sur place

Autres spécificités

l’éclairage solaire des amorces importantes du projet, de la voie d’accès des marchés de Cocotomey, Cococodji et de Pahou.

2.1.2.2. Consistance des travaux

Le projet d’assainissement du quartier Cocotomey, dans sa phase d’exécution se traduit par la réalisation d’une chaussée pavé limitée par des caniveaux en BA. Cette chaussée est constituée de trois (03) couches à savoir :

 Couche de roulement en pavé de 11cm d’épaisseur de type TRIEF sinusoïdal autobloquants à emboitement avec épaulement ;

 Le lit de pose de 3cm d’épaisseur en sable lagunaire

 La couche de base de vingt centimètres (20cm) d’épaisseur après compactage réalisé en latérite.

.

L’exécution de tous ces travaux exige un certain nombre de préalable :

 Travaux préparatoires.

- Travaux préparatoires d’ordre technique, administratif et logistique ; - Implantation et piquetage de l’axe de la chaussée et du caniveau ; - Sondage pour la recherche de canalisation, d’ouvrage, ;

(28)

- La reconnaissance géotechnique complémentaire éventuelle ;

 Travaux de terrassement.

Les terrassements seront exécutés sur toute l’emprise de la rue et comprennent notamment:

;

- Décapage de la terre végétale et Dessouchage.

 Réalisation d’ouvrage d’assainissement : caniveau en béton armé recouvert de dallette amovible ou non;

 Travaux de revêtement de la chaussée;

 Les travaux de finitions.

2.1.3. Les différents intervenants du projet

L’exécution du projet demande la mobilisation d’un nombre important de personnes intervenant dans différentes structures afin d’assurer la réalisation de toutes les tâches administratives, financières et techniques qui sont nécessaires. Comme l’indique le tableau suivant, parmi ces structures, nous avons :

Tableau 2 : Les intervenants du projet Source : ACEP

Maître d’ouvrage

Ministère des Infrastructures et des Transports, représenté par la coordination Nationale du Projet de Facilitation du Commerce et du Transport dur le corridor Abidjan-Lagos

Bailleur de Fonds Banque Mondiale

Bénéficiaire Mairie d’Abomey-Calavi

Bureau de contrôle et de surveillance LOUIS BERGER / ACEP

Laboratoire CR5

Entreprises CHINARAILWAY N°5 ENGINEERING-

CR5

Services concessionnaires SONEB

(29)

2.2.

Présentation des activités menées au cours du stage 2.2.1. Etat des lieux avant le démarrage du stage

Le chantier sur lequel nous avons effectué notre stage est un chantier qui a débuté un (01) mois avant notre arrivée sur le terrain. Ainsi, les observations perçues et les informations que nous avons reçues sur le terrain nous ont permis de lister les travaux déjà réalisés :

 L’installation du chantier;

 L’approvisionnement en matériaux et la mobilisation du matériel;

 Les travaux de terrassement notamment le nettoyage et le désherbage ;

 L’implantation de l’axe de la chaussée ;

 Début de constructions des 6 nouveaux hangars.

2.2.2. Travaux en cours suivis

C’est ici le lieu de traduire véritablement dans les faits, notre séjour sur le chantier. Cela nous conduira à aborder un certain nombre de concepts dont le développement rendra mieux compte des travaux que nous avons effectués. Pendant notre stage, nous avons suivi :

- L’implantation de l’axe des caniveaux;

- L’implantation des fouilles et réglage du fond de fouille;

- La réalisation des caniveaux ;

- La mise en œuvre du Béton de Propreté ; - La mise en œuvre du béton pour Radier ; - La réalisation des dallettes ;

- Les travaux de purges ;

- Les différents essais géotechniques réalisés et - Les travaux de pavages.

2.2.2.1. Les travaux topographiques

Ce sont des travaux prédominants dans la réalisation d’un projet routier.

Ils consistent essentiellement en l’implantation des divers éléments de la route (axe chaussée et caniveau, courbe circulaire etc.…).

(30)

2.2.2.1.1. Implantation

L’implantation est une opération qui consiste à matérialiser à l’aide des piquets sur le terrain l’ouvrage à réaliser. De façon générale, on utilise pour une implantation : le théodolite, le jalon, le fil à plomb, la chaine, les piquets, boite de peinture.

Comme travaux d’implantation, nous avons eu à implanter : - les fouilles ;

- l’axe des caniveaux dans les fonds de fouille.

 Implantation des fouilles

L’implantation des fouilles consiste à délimiter les zones de fouilles. Pour matérialiser cette largeur sur le sol, nous avons chainé la moitié de la largeur du caniveau que l’on ajoute à l’épaisseur des voiles avec une sur largeur de 0,20 m pour permettre tout mouvement dans la fouille (coffrage).

Les profondeurs de fouilles se calculent à partir de la cote fil d’eau (CFE) qui est une caractéristique connue, donnée sur la vue en plan. Elle se calcule par la formule suivante :

CFF=CFE – (épaisseur radier + épaisseur BP) Pf = CTN- CFF

CFF : Cote Fond de Fouille CTN : Cote Terrain Naturel Réglage du fond de fouille

Le topographe de l’entreprise se sert des données du profil en long combines pour donner les profondeurs de fond de fouille.

(31)

Photo 3 : Manipulation du niveau optique par un opérateur Prise de vue : Salim ALAO

 Implantation de l’axe des caniveaux

Les différentes étapes de cette implantation sont :

-Stationner le théodolite sur le premier point de l’axe de la chaussée et viser le second point. Tourner la lunette de 90° ou (100gr) ou 270°ou (300gr) selon que ce soit les caniveaux de gauche ou de droite que l’on veut implanter ;

- suivant la direction obtenue, chainer à partir de l’axe de la chaussée ;

- respecter cette même opération au demi-profil suivant pour placer le second piquet.

(32)

Photo 4 : Manipulation de la station totale (modèle LEICA) Prise de vue : Salim ALAO

2.2.2.1.2. Nivellement

Le nivellement est l’ensemble des opérations qui permettent de déterminer la hauteur des points par rapport à une surface de référence (le géoïde), de déterminer la différence d’altitude entre deux points en connaissant l’altitude d’un point de départ appelé repère de nivellement (RN).

 Nivellement du terrain naturel

Le relevé du TN a une importance capitale dans l’exécution des projets. Il permet de déterminer la quantité de déblais et de remblais, de vérifier les probables variations entre la période d’avant-projet et celle du démarrage de projet.

La détermination des cotes TN se fait à chaque profil et demi profil. Pour ce faire, on a stationné le niveau en un point quelconque. On a visé la mire placée sur le repère de nivellement (RN). La lecture obtenue est la lecture arrière (L_AR). On a déplacé la mire qu’on a posée sur le point dont on a voulu déterminer l’altitude et on a fait une seconde lecture (L_av) sur la fin du trottoir de part et d’autre de la chaussée. On a progressée dans l’ordre croissant des profils.

La cote TN est donnée par :

(33)

CTN=Cote bleue –L_AV Cote bleue =Alt RN + L_AR

 Nivellement du radier

Le nivellement du radier consiste à placer des piquets pour avoir les cotes radier ou cote fil d’eau (CFE). Il est effectué après vérification des profondeurs de fouilles par les cotes fond de fouilles (CFF). Cette vérification se fait comme suit :

- à l’aide du niveau, après avoir fait la lecture arrière sur un repère de nivellement, on rayonne tous les piquets d’axe (pour avoir les lectures avant L_AV,la mire étant posée à des piquets d’axe ;

- on calcule la lecture avant (L_AV) à avoir sur la mire pour respecter les cotes fond de fouilles par la formule :

L_av =Alt RN + L_AR - CFE

Pour les cotes radiers, on place des piquets dans le fond de fouille de manière à ce que la lecture avant faite sur la mire posée sur ceux-ci respecte la formule :

L_av = Alt RN + L_AR – CFE

Ces piquets sont placés à tous les profils et demi profils et scellés avec des mortiers. Pour déterminer la côte radier d’un point ne correspondant à aucun profil ou demi profil on procède par interpolation.

 Nivellement tête caniveau (cote fer)

Le nivellement de la tête caniveau a consisté en la matérialisation des cotes tête caniveau sur le ferraillage du voile à l’aide du niveau et de la mire. L’opération est effectuée après durcissement du radier. Son processus se résume en deux étapes.

- la première étape se fait à partir du stationnement du niveau et du positionnement du porteur de mire au rang de chaque profil et demi profil ; - la deuxième étape quant à elle, a consisté en la matérialisation proprement dite

de la tête caniveau correspondant à chaque profil et demi profil sur l’armature du pied droit en attente. La matérialisation se fait grâce à la peinture.

L_AV = Alt RN + L_AR – CTC

(34)

Figure3 : Matérialisation des côtes tête –de-caniveau par des piquets

2.2.2.2. Réalisation des caniveaux

Le caniveau est un ouvrage en béton armé conçu essentiellement pour le drainage des eaux pluviales. Doté des caractéristiques particulières, sa réalisation nécessite donc des techniques appropriées, une main-d’œuvre hautement qualifiée ayant acquis de l’expérience en la matière et munie de matériel spécifique.

Dans le cadre de ce chantier, nous avons suivi la réalisation de deux types de caniveaux: les caniveaux à voiles préfabriquées et les caniveaux coulés sur place.

Néanmoins sur notre tronçon (section 2et 4) seuls les caniveaux à voiles préfabriquées ont été posés.

Ainsi donc la réalisation de ce type de caniveau consiste à ramener les voiles d’épaisseur e= 20 cm préfabriqués depuis la base de l’entreprise. Les différentes étapes de réalisation de ce type de caniveau sont :

- Réalisation des fouilles ;

- Réalisation du béton de propriété ;

Z Z Z

Tête caniveau Radier déjà coulé

Piquet 1 Piquet 2 Piquet 3

Sol Profils

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- Pose des voiles préfabriqués ; - Coulage du radier

- Pose des dallettes

Ces caniveaux sont de sections différentes : - Caniveau de section (60×60) devant le marché ; - Caniveau de section (100×70) derrière le marché ;

 Réalisation des fouilles

Les fouilles ont été exécutées soit par des manœuvres munis de pioches, de pelles manuelles soit des houes.

Photo 5 : vue montrant la réalisation des fouilles Prise de vue : Salim ALAO 26/ 08 /16 16 :06 :26

 Réalisation du béton de propreté

Après le contrôle et la réception de la fouille, vient le béton de propreté. Dosé à 150 kg/m³, il est obtenu par un mélange de deux (02) brouettes de gravier à ras, une (01) brouette remplie de sable, un- demi (1/2) paquet de ciment. Le mélange est fait

(36)

avec la bétonnière dans laquelle on y ajoute une certaine quantité d’eau. Il est coulé sur 5 cm d’épaisseur sans coffrage préalable servant d’assise au radier et permet de niveler le fond de fouille.

Photo 6 : vue montrant la réalisation du béton de propreté

Prise de vue : Salim ALAO 26/ 08 /16 17 :30 :11

 La pose des voiles préfabriquées

Les voiles préfabriquées sont ramenées grâce à la grue. Avant cette opération on procède à la mise en place des chaises d’implantation sur lesquelles sont matérialisés l’axe ainsi que le bord extérieur du caniveau et ceci a l’aide du théodolite. Ensuite on passe à la pose des voiles d’un côté du caniveau en respectant l’alignement délimité par une ficelle attachée au bord extérieur du caniveau matérialisé sur la chaise d’implantation. A l’aide du bois de teck ayant la largeur intérieur du caniveau. On pose le second coté puis l’on cale avec des étais en bois.

(37)

Photo 7 : vue montrant la pose et le calage des voiles Prise de vue : Salim ALAO 26/ 08 /16 17 :30 :11

2.2.2.3. Ferraillage et Coulage du radier

Avant l’étape de coulage, les ouvriers posent le ferraillage préalablement façonné sur les voiles préfabriquées en prenant soin de placer des distanciés en bois à tous les mètres afin d’assurer l’enrobage des armatures.

Après réception du ferraillage par l’équipe de contrôle permanent du chantier, l’équipe de maçonnerie passe au coulage du béton du radier dosé à 350kg/m³. Ce béton est préparé dans la bétonnière avec les matériaux (sable, ciment, gravier et de l’eau de gâchage). Tout ceci, conformément aux prescriptions du laboratoire que l’on a simplifié sur le chantier en quantités de brouettes et de paquets de ciment bien définies pour les maçons. Ainsi, a-t-on pour un dosage de 350Kg/m³ :

 Un (01) paquet de ciment ;

 Une (01) brouette de 50 l de sable

 Deux (02) brouettes de 50 l de gravier.

(38)

Les maçons mettent en place le béton en le versant dans le coffrage prévu pour la circonstance après un petit arrosage du béton de propreté pour permettre une bonne adhérence entre le radier et celui-ci. Cette opération est suivie du vibrage par le pervibrateur afin d’éliminer au maximum les vides du béton tout en faisant attention aux piquets délimitant la pente et la hauteur finie du radier

Photo 8 : vue montrant le ferraillage du radier Prise de vue : Salim ALAO 26/ 08 /16 17 :35 :20

(39)

Photo 9 : vue montrant le coulage du radier

Prise de vue : Salim ALAO 30/ 08 /16 14 :02 :53

2.2.2.1.3. Préfabrication des dallettes amovibles Les dallettes amovibles sont en réalité conçues avec des armatures différentes selon qu’elles soient de trottoir ou de rue. En effet, le ferraillage des dallettes de trottoir est constitué de HA10 en armatures principales et de HA8 en armatures de répartition. Celui des dallettes de rue est constitué longitudinalement de HA8 et de cadre transversal en HA12.

Photo 10 : Ferraillage des dallettes amovibles Prise de vue : Salim ALAO 28/07/16 09 :05 :07

Pour la réalisation de ces dallettes, des moules métalliques ont été prévus. Ces moules ont des dimensions variables en fonction de la dalle voulue.

Ainsi, on a des moules de :

-

153x33x20 Pour les caniveaux 130 de rue ;

-

133x33x20 Pour les caniveaux 110 de rue ;

-

95x50x20 Pour les caniveaux 70 de rue ;

-

146x33x15 Pour les caniveaux 130 de trottoir ;

-

126x33x15 Pour les caniveaux 110 de trottoir.

(40)

Photo12 : Vue montrant les moules des dallettes Prise de vue : Salim ALAO 28/07/16 09 :08 :57

Le dosage du béton de la dallette amovible est de 350Kg/m³. On pose sur une surface aménagée à plat au sol, une couverture de papier de ciment (pour éviter les éventuelles déformations ou aspérités liées au contact avec le sol). On pose ensuite sur cette couverture le moule métallique. Une première couche de béton est alors versée dans le fond du moule constitué par cette couverture (voir photo ) puis après, on pose le ferraillage initialement réalisé par le ferrailleur dans lequel le maçon prend soin de poser deux (02) petits tuyaux bouchés de papier ou de sable parfois pour maintenir des orifices de forme presque ovoïde de 25 mm de large qui permettront après coulage de ces dalles, de pouvoir les enlever facilement pour le curage du caniveau. La deuxième couche est alors versée et vibrée par le maçon qui fait la mise à niveau et aplatit la surface. Deux heures environ après le coulage, on passe au démoulage et on reprend la même opération pour les autres dallettes.

Photo 13 : Vue montrant une dallette à moitié coulée

(41)

Prise de vue : Salim ALAO (28/07/16 09 :17 :39)

Photo 15 : Atelier de préfabrication

Prise de vue : Salim ALAO (28/07/16 09 :22 :58)

2.2.2.1.4. Les travaux de purges

La commune d’Abomey-Calavi notamment le quartier de Cocotomey (Djonou) est une zone marécageuse dont les déchets ménagers sont jetés dans les rues soit enfouis dans le sol servant ainsi de remblai. Les conséquences, de ces actes sont :

-La fragilité du sol -L’affaissement du sol.

Le matériau étant de mauvaise qualité une purge s’impose. Ainsi au cours des travaux nous avions réalisé des purges sur les différents profils partant de la fouille des caniveaux jusqu’au collecteur.

 Importance de la purge

La construction routière exige une bonne qualité de la plateforme. En effet les ordures se retrouvant sous la plateforme sont pour la plupart des matières organiques dont la décomposition au fil du temps crée des affaissements ce qui favorise la stagnation de l’eau. L’eau étant le premier facteur de dégradation de la route ; cette dernières se remplit plus les conditions de confort et de sécurité. La purge est ainsi réalisée dans le but de consolider la plateforme et d’augmenter un tant soit peu la durée de vie de la chaussée. Ainsi nous avions utilisé le sable lagunaire de Dekoungbè.

(42)

Photo 16 : vue montrant la réalisation de la purge Prise de vue : Salim ALAO 24/ 08 /16 16 :06 : 00

2.2.2.4. Les essais géotechniques

Le choix des matériaux dans la réalisation des ouvrages routiers nécessite la connaissance des caractéristiques mécaniques de ces matériaux. Ces caractéristiques sont obtenues grâce aux essais géotechniques.

Parmi les essais suivit nous avons - Analyse granulométrique(AG) - Equivent de sable(ES)

- contrôle de qualité du béton - Densité en place.

Retenons que le contrôle des matériaux au laboratoire se fait avant, pendant et après l’exécution des travaux

(43)

2.2.2.4.1. Analyse Granulométrique AG (couplée au Coefficient de Forme CF NF P 94-056

But : L’Analyse Granulométrique est une étude de la répartition des différents grains d’un matériau (échantillon) en fonction de leurs caractéristiques (poids – taille).

Elle permet donc de définir la classe du matériau et de le caractériser. Si l’AG nous permet de classifier le granulat, le CF permet lui de connaitre la proportion de grains ayant une forme qui se rapproche des normes, c’est-à-dire ayant un faible aplatissement

Principe : L’Analyse granulométrique consiste à faire passer le matériau par une suite de tamis par ordre décroissant de diamètre (ou de module*) afin de connaitre la répartition massique des granulats selon le diamètre. Pour ce faire, on a besoin d’un échantillon assez représentatif de l’ensemble, que l’on nettoiera et assèchera avant de passer à l’étude. Le processus d’échantillonnage respecte une méthodologie bien définie et bien connu des laboratoires de géotechnique.

Pour déterminer le coefficient de forme CF, on fera passer de façon séparée les refus de chaque tamis par des grilles correspondantes. Ceci permet d’avoir des tamisas d’un certain degré d’aplatissement dont la somme en masse nous renseigne sur le Coefficient d’Aplatissement CA du matériau. En effet :

∑

Matériels : Nous avons besoin de : - Trois (03) gamelles

- Une série de tamis 6.3 – 25.0 - Une série de grilles 4.0 – 16.0 - Une (01) balance électronique - Un ordinateur (ou une calculatrice)

(44)

Méthodologie : Pour réaliser l’AG (couplée au CF) il faut suivre les étapes suivantes…

- Etape 1 : Prélever l’échantillon au stockage - Etape 2 : Etaler pour le quartage

- Etape 3 : Prélever les échantillons d’essai

- Etape 4 : Peser le matériau et obtenir la masse humide M_h

- Etape 5 : Laver les échantillons, sécher puis peser le matériau sec pour obtenir M_s

- Etape 6 : Passer au tamisage et au dégrillage

- Etape 7 : Relever les résultats sur une feuille de calcul automatisée (EXCEL, etc.) ou non

- Etape 8 : Tracer la courbe granulométrique du matériau et déterminer le CF

2.2.2.4.2. Equivalent de Sable ES

But : L’ES est un essai de laboratoire qui permet de connaitre le niveau ou le degré de propreté d’un matériau (matériau sableux). En effet, la connaissance de ce paramètre est très importante dans le domaine de la construction, car à chaque type de béton correspond un type de sable de propreté donnée. L’ES est un paramètre qui permet de valider ou non l’utilisation du sable dans la formulation des bétons, ou de définir un procédé spécial de correction de l’impureté de ce sable.

Principe : L’essai à l’ES consistera à séparer les impuretés des grains afin d’évaluer les proportions d’éléments purs et d’éléments impurs. Ainsi il faudra procéder, dans un tube jaugé, au lavage d’un échantillon de sable jusqu’à ce que toute l’impureté soit séparée des particules grenues : on obtiendra un mélange hétérogène dans lequel les grains solides seront décantés et les impuretés seront en suspension. Il faudra laisser reposer le mélange pour que les particules responsables de l’impureté se décantent et se posent au-dessus des grains solides. A l’aide d’une règle et ensuite d’un piston, on déterminera successivement la hauteur H_D du dépôt solide et la hauteur H_G du dépôt solide pur (grains solides) dans le tube.

(45)

Matériels : Nous avons besoin de : - Une (01) brouette

- Une (01) pelle

- Une (01) main propre - Deux (02) petits récipients

- Deux (02) tubes jaugés de hauteur totale 43 cm

- Un (01) réservoir de solution de lavage muni d’un robinet - Une (01) balance électronique de précision

Méthodologie : Pour réaliser l’essai à l’ES il faut suivre les étapes suivantes…

- Etape 0 : Préparer la solution de lavage (par dilution) - Etape 1 : Prélever l’échantillon au stockage

- Etape 2 : Etaler pour le quartage

- Etape 3 : Prélever les échantillons d’essai (masse identique)

- Etape 4 : Verser de la solution de lavage dans les deux tubes jusqu’au trait de jauge bas

- Etape 5 : Verser les échantillons de sable dans les tubes puis tapoter légèrement le bas des tubes pour que la solution de lavage occupe tous les vides.

- Etape 6 : Refermer hermétiquement les tubes et laisser reposer pendant 10 minutes.

- Etape 7 : Agiter manuellement ou à l’aide d’un agitateur électrique le contenu des tubes

- Etape 8 : Rajouter la solution de lavage progressivement tout en remuant avec une tige jusqu’à atteindre le trait de jauge supérieur

- Etape 9 : Laisser reposer les tubes cette fois ci pendant 20 minutes (toujours hermétiquement fermés)

- Etape 10 : Procéder aux mesures de H_D et H_G (à la règle et au piston) 2.2.2.4.3. Indice CBR (NF P 94-078)

Définition :

L’indice CBR est une grandeur utilisée pour caractériser un sol ou un matériau élaboré, en tant que support ou constituant d’une structure de chaussée. On parle

(46)

d’indice porteur lorsque c’est l’aptitude du sol ou du matériau élaboré à supporter la circulation des engins de chantier qui est évaluée.

Principe :

Le principe général de l’essai consiste à mesurer les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau. Les valeurs particulières des deux forces ayant provoqué deux enfoncements conventionnels sont respectivement rapportées aux valeurs des forces observées sur un matériau de référence pour les mêmes enfoncements. L’indice recherché est défini conventionnellement comme étant la plus grande valeur, exprimée en pourcentage, des deux rapports ainsi calculés.

Calcul de l’indice CBR :

L’indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs.

NB : Les valeurs de 13,35 kN et 19,93 kN sont respectivement les forces provoquant l’enfoncement du piston de 2,5 mm et 5 mm sur le matériau conventionnel de référence.

2.2.2.4.4. L’essai Proctor NF P 94-093 Principe :

Le principe de cet essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compacter, pour chacune des teneurs en eau, selon un procédé et une énergie conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, il faut déterminer la masse volumique sèche du matériau et tracer ensuite la courbe des variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau.

Cette courbe appelée courbe Proctor, présente une valeur maximale de la masse volumique du matériau sec qui est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en eau. Ces deux valeurs sont appelées caractéristiques optimales de compactage Proctor.

(47)

2.2.2.5. Les essais sur le béton :

2.2.2.5.1. Essai au cône d’Abrams ou Slump Test NF EN 12350-2 :

 Définition et but

La quantité d’eau de gâchage d’un béton a une forte influence sur sa résistance future et le temps de mise en œuvre après préparation. Le Slump Test permet de mesurer l’affaissement d’un béton placé et compacté à l’intérieur d’un tronc de cône normalisé appelé cône d’Abrams.

 Mode opératoire : Il s’agit de :

- - remplir le cône en trois couches qui sont tassées avec une tige d’acier de 16mm de diamètre à raison de 25 coups par couche ;

- - araser ensuite la partie supérieure du cône, - - démouler immédiatement et lentement ;

- - mesurer après 30 secondes, la nouvelle hauteur du tronc de cône (à trois endroits différents) et déduire l’affaissement du béton.

Si le béton n’est pas conforme aux exigences, une nouvelle gâchée doit être faite. Il est à souligner qu’ici, l’objectif est l’obtention d’un béton ferme pour les différentes parties des caniveaux et pour les pavés.

 Interprétation des résultats :

Tableau3 : tableau montrant l’affaissement du béton suivant sa consistance Consistance Affaissement (en

cm)

Béton ferme 1 à 4

Béton plastique 5 à 9

Béton mou 10 à 15

Béton fluide 15

2.2.2.5.2. Essai d’écrasement par compression simple NF EN 12390-3

• Définition et but

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Cet essai est celui qui permet de déterminer la qualité ou la résistance caractéristique du béton à j jours.

Confection des éprouvettes

Dès que les résultats du slump test sont juges satisfait par le laboratoire de contrôle, on remplit six(06) moules cylindriques de diamètre 16cm et de hauteur 32cm avec le béton prélève en trois(03) couches que l’on vibre à chaque ajout afin d’obtenir une bonne homogénéité du béton a l’aide de l’aiguille vibrante. Apres quelques minute de prise on inscrit sur les éprouvettes la date de confession la partie d’ouvrage concernés, le nom de l’entreprise dans le but de les identifies. Les éprouvettes ainsi confectionnes sont démoulées 24h après.

Conservation et écrasement des éprouvettes

Les six (060) éprouvettes sont immerges dans un bac a eau pour être sorties le jour de l’écrasement. Au jour de l’écrasement, on fait sortir les eprouvettes4heures avant l’écrasement et on procède au surfaçage après séchage à l’ombre. Sept (07) jours après, on sort trois(03) éprouvettes pour l’écrasement dont la résistance escomptée est d’au moins 210moins210 bars. Les trois autres seront écrases 28jours après et devront donner une résistance d’au moins 270 bars si le béton a été bien confectionne.

En effet on réalise le surfaçage des éprouvettes bétons afin d’avoir une meilleur répartition des charges lors de l’écrasement. Cette technique est réalisée grâce au dispositif de surfaçage et au souffre soumis à une forte température.

Concernant l’écrasement il consiste à rompre les éprouvettes sous l’action d’une force quantifiable à l’aide de la presse béton. A la rupture de l’éprouvette on lit la valeur de la force indiquée fixe. La résistance du béton est obtenue par la formule Fcj

Selon les exigences du CCTP, 3 éprouvettes sont écrasées à 7 jours et les 3 autres à 28 jours. Ces écrasements ont été réalisés par le LERG-GC.

Les résultats obtenus à 7 jours sont ensuite comparés à ceux attendus afin d’en déduire la qualité du béton. Les résistances attendues à j jours sont obtenus par la formule à partir de la résistance à 28 jours (fc28) :