SUIVI DE LA REALISATION DES TRAVAUX DE PAVAGE DE RUES ET D’ASSAINISSEMENT DANS LA VILLE DE PORTO–NOVO

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

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CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

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DEPARTEMENT: G é n i e C i v i l

RAPPORT DE FIN DE STAGE THEME :

SUIVI DE LA REALISATION DES TRAVAUX DE PAVAGE DE RUES ET D’ASSAINISSEMENT DANS LA

VILLE DE PORTO–NOVO

Présenté et soutenu par : Sous la direction de : BOKOSSA Dossou Coco Modeste Mr Basile KOUDJE

Ingénieur en génie civil

A d m i n i st r a t e u r e n g e st i o n des projets

Année académique : 2015 -2016

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page i

Sommaire

Titre ……….Pages

Sommaire………..……….i

Dédicace………....iii

Remerciements………..iv

Liste des abréviations et sigles………..vi

Liste des photos……….…vii

Liste des tableaux………..viii

Résumé………....ix

Introduction………...1

PREMIERE PARTIE : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE ……….2

CHAPITRE I : Présentation de la Structure d’Accueil……….3

CHAPITRE II : Objectifs du stage et méthodologie……….5

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE...7

CHAPITRE I : Présentation du projet………..8

I. Situation géographique du chantier……….…….8

II. Intervenants dans la réalisation du projet ………..9

III. Etat des lieux du chantier avant notre arrivée………...9

CHAPITRE II : Travaux suivis et exécutés au cours du stage……...…10

I. Implantation des parties d’ouvrage………..10

II. La fouille………..11

III. Le coulage du béton de propreté………....……….…12

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page ii

IV. Le radier……….………….…....13

V. Les voiles………..….…..…15

VI. Le tablier……….……….………….…….17

VII. Les regards de visite………..…...18

VIII. La cure du béton……….………...….20

IX. Le remblai sur l’ouvrage……….…….……….21

CHAPITRE III : Les matériaux utilisés sur le chantier………...22

I. Sable pour béton……….……….…...…22

II. Gravier……….…….…....22

III. Ciment………...…22

IV. Eau de gâchage……….…..…....22

V. Aciers………...23

VI. Exemple de calcul de matériaux……….…..…..23

TROIXIEME PARTIE : DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS………..…….27

A-Difficultés rencontrées………..…………...28

B-Suggestions………..………..…….….29

Conclusion………..……….………...30

Bibliographie………..……….………...31

Annexes………..32

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page iii

DEDICACE

A ma très chère mère ZOSSOUNGBO Céline pour son soutien indéfectible.

Que DIEU la garde.

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page iv

REMERCIEMENTS

Nos remerciements vont droit du cœur à l’endroit de :

Docteur Adolphe TCHEOUALI, spécialiste en matériaux de construction

Professeur Félicien AVLESSI, Professeur titulaire à l’EPAC, spécialiste en chimie

Docteur Taofic BACHAROU, spécialiste en technique d’assainissement

Docteur Christophe AWANTO, chef du centre autonome de perfectionnement de l’EPAC

Docteur Crépin ZEVOUNOU, maître-assistant des universités, spécialiste en géologie

Professeur Gérard DEGAN, Professeur titulaire, enseignant à l’EPAC

Docteur Léopold DEGBEGNON, maître-assistant des universités, docteur ingénieur en topographie

Docteur Mathias SAVY, Maître-assistant des universités, spécialiste en structures

Docteur François de Paule CODO, Maître Assistant des universités

Professeur Mohamed GIBIGAYE, Maître de Conférence des Universités, spécialiste en structures.

Mr Basile KOUDJE, Ingénieur en génie civil, Administrateur en gestion de projet Monsieur Rodrigue SAMA, architecte urbaniste

Professeur Victor GBAGUIDI, maître de conférence des universités CAMES, spécialiste en structures

Tout le collectif des enseignants de l’EPAC

Son excellence le président du jury et les honorables membres du jury Monsieur pierre MONSI AGBOKA, directeur général de l’Entreprise OMN Monsieur Maxime DIDE, Directeur Général de l’Entreprise SOGEI

Monsieur Léandre POGNON, Directeur Administratif et Financier de l’Entreprise OMN

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page v

Monsieur Bernard DJAGOUN, Directeur Technique de l’entreprise OMN

Monsieur Léonce ZINSOU, Contrôleur Permanent du Bureau d’Etude TECKNICART

Monsieur Alexis LOKOSSOU, Directeur Technique de l’entreprise DALAV’S SPORT

Monsieur Amour HOUNDONOUGBO, Directeur Technique de l’entreprise PROVIDENCE BTP

Monsieur Félix AKOUETE, Directeur Général de l’entreprise EMERAUDE Monsieur Didier CODJOVI, Directeur Général de l’entreprise HDR BTP Monsieur Renauld CHOGOLOU, Directeur Général de L’entreprise ERMOT Monsieur Pierre BESSAN, Conducteur des Travaux du groupement

d’entreprise OMN-SOGEI Monsieur Rusland BOSSOUHON, Chef Chantier du groupement OMN-SOGEI

Que tous ceux qui, de près ou de loin m’ont aidé d’une manière ou d’une, autre tout au long de ma formation et pendant la rédaction de ce rapport et dont les noms ont été involontairement omis, et qui méritent d’être cités, retrouvent ici, l’expression de ma sincère gratitude.

Liste des abréviations et sigles

BOAD : Banque Ouest Africaine de Développement

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page vi

MUHA : Ministère de l’Urbanisme de l’habitat et d’Assainissement AGETUR : Agence d’Exécution des Travaux Urbains

TECKNICART : tecknicart ingénieur conseil

CNERTP : Centre National d’Essai et de Recherche des Travaux Publics OMN : Ouvriers du Monde Nouveau

SOGEI : Société de Gestion Immobilière DG : Directeur Général

DAF : Directeur Administratif et Financier DT : Directeur Technique

CT : Conducteur des Travaux CC : Chef Chantier

EPAC : Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi GC : Génie Civil

ML : Mètre Linéaire BP : Béton de Propreté

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page vii

Liste des photos

N

^o

………. Pages N

^o

Photo N⁰

1: Implantation………...10

Photo N⁰

2 : Fouille………...11

Photo N⁰

3 : Nivellement………...12

Photo N⁰

4 : Réglage fond de fouille.………...12

Photo N⁰

5 :

Coulage béton de propreté………..12

Photo N⁰

6 : Ferraillage radier……….. ...13

Photo N⁰

7 : Coffrage radier………...14

Photo N⁰

8 : Coulage radier………...14

Photo N⁰

9 : Ferraillage voile………...14

Photo N⁰

10 : Coffrage de voile………...16

Photo N⁰

11 : Coulage voiles………...16

Photo N⁰

12 : Coffrage tablier………...17

Photo N⁰

13 : Ferraillage tablier...17

Photo N⁰

14 : Coulage du tablier………….…...18

Photo N⁰

15 : Implantation de regard………...18

Photo N⁰

16 : Ferraillage de regard…………...19

Photo N⁰

17 : Coffrage de regard…………...19

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page viii

Photo N⁰

18 : Coulage regard………...20

Photo N⁰

19 : Cure du béton………...20

Photo N⁰

20 : Remblai………...21

Photo N⁰

21 : Eboulement……….…...32

Liste des Tableaux N

^o

tableau……….. N

^o

Page Tableau N

^o

1:

La quantité de béton par linéaire de caniveau………..23

Tableau N

^o

2:

La quantité de granulat et du ciment par mètre linéaire de caniveau………..23

Tableau N

^o

3:

le volume de fouille à partir des profils d’un caniveau

……….

²⁴

Tableau N

^o

3 :

volume de fouille pour le caniveau 150×200cm²….26

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page ix

Résumé

Le présent stage de fin de formation s’est déroulé au sein du Groupement d’Entreprise OMN-SOGEI adjudicataire du Lot COBF1 du Projet de Pavage de Rues et d’Assainissement dans la Ville de Porto-Novo.

Ce document est conçu comme un rapport de stage pour l’obtention de la licence professionnelle en génie civil. Il est récapitulé en trois grandes parties La première partie nous présente les structures (de formation et d’accueil) à travers l’historique, leur situation actuelle et leur organisation générale.

La deuxième partie renseigne sur le déroulement du stage. Elle couvre la plupart des méthodes et techniques généralement employées par l’entreprise exécutante, pour la réalisation du collecteur et des caniveaux en béton armé, de terrassement s’inscrivant dans le cadre du Projet de Pavage de Rues et d’Assainissement dans la Ville de Porto-Novo. Il traite notamment :

 Des techniques d’implantation concernant l’axe du collecteur et celui des caniveaux ;

 Les modes d’exécution des différentes parties du collecteur et des caniveaux;

 Les modes d’exécution des travaux de terrassement.

Il fait part également de quelques alternatives de gestion dans l’organisation de l’exécution des travaux.

La troisième partie quant à elle fait l’objet des difficultés rencontrées et des suggestions.

MOTS CLES : Planning, Implantation, Terrassement, Collecteur, Caniveau

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Rapport de fin de stage pour l’obtention de la licence professionnelle, présenté par BOKOSSA D.C. Modeste Page 1

INTRODUCTION

Le développement de tout pays prend appui, entre autres sur sa politique de construction des infrastructures telles que les routes, les bâtiments les châteauxd’eau, les ouvrages d’art et d’assainissement, les ponts, etc….

Dans cette perspective de construction de ces différents édifices, legénie civil depuis peu, a connu auBENIN un essor considérable. Il n’est pas alors surprenant de voir se multiplier sur toute l’étendue du territoire national, des chantiers ou se côtoient techniciens et ouvriers du domaine. Certains peuvent même se poser la question de savoir pourquoi tant de monde et surtout pourquoi tant de dispositions techniques pour la construction de pareilles infrastructures ? C’est toutsimplement pourdes raisons de respect des procédures normatives en vue de joindre la beauté à la sécurité.

Dès lors pour participer d’une manière efficiente à cetessor, il nous apparait impérieux, pour mieux cerner les réalités des notions théoriques, de les associer à la pratique.

C’est dans ce cadre que nous j’ai effectué dans le groupement OMN- SOGEI, un stage pratique de trois (03) mois.Cette structure a en charge, les travaux de collecte et de drainage des eaux de ruissellement dans le bassin F reliant les

Quartiers DJEGAN-DAHO et TCHINVIE ABAME sisà Porto-Novo.

Au cours de cette phasepratique, nous avons porté notre attention sur le suivi et la réalisation de différents collecteurs.

Le présent rapport que je soumets à l’appréciation des honorables membres du jury, est le fruit de ces trois mois de stage passés sur le chantier qui s’articule autour de trois grands axes :

 la présentation de la structure d’accueil

 le déroulement du stage

 les problèmes rencontrés et suggestions

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PREMIERE PARTIE

Cadre institutionnel du stage et démarche

méthodologique

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CHAPITRE I : Présentation de la structure d’accueil

Le groupement d’Entreprise OMN- SOGEI est une association de deuxEntreprises. L’Entreprise OMN «OUVRIERS DU MONDE NOUVEAU»

est une société de BTP créée par les messieurs Pierre MONSI AGBOKA et Léandre POGNON en 1992 et enregistrée sous le N° RC.24.945-B et son siège est àWologuèdè.

Elle intervient dans les travaux de bâtiments, pavage et assainissement, pistes rurales et les aménagements hydro-agricoles.

L’Entreprise SOGEI (SOCIETE DE GESTIONS DESIMMOBILIERS)est créée par monsieur DIDE MAXIME et enregistrée sous le N° 21.0496-B dont le siège est àAKPAKPA...Elle intervient aussi dans les travaux d’assainissement et surtout les bâtiments.

Quelques réalisations du groupementOMN-SOGEI

 L’extension du cabinet du ministère de la défense nationale (bâtiment R+ 2) avec sous-sol à Cotonou en cours de réalisation (2005 à ce jour).

 construction du siège de la micro-finance FNM (Fond National de la micro-finance) bâtiment R+5 avec sous-sol à Cotonou.

 la réalisation du collecteur (COB/F1) à Porto-Novo.

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Organigramme du groupement d’entreprisesOMN-SOGEI

DAF OMN

DIRECTEUR TECHNIQUE

CONDUCTEURS DES TRAVAUX

Gardiens DG OMN

SECRETAIRE COMPTABLE CHEFS CHANTIERS

DG SOGEI

Chauffeurs Plantons

Magasiniers Topographes Maçons Ferrailleurs Coffreurs Mécaniciens Machinistes Chauffeurs Gardiens

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CHAPITRE II :Objectifs du stage et méthodologie

Objectif général

L’objectif général du stage est de mettre à l’épreuve sur le terrain les connaissances théoriques reçues à l’école en vue du développement de nouvelles acquisitions pratiques dans les entreprises et bureaux d’étude du domaine de BTP à travers les chantiers et travaux de bureau suivis.

Objectifs spécifiques De façon spécifique, il s’agit:

- de confronter la théorie à la pratique quant à l’exécution des différents travaux suivis ;

- d’approfondir nos connaissances dans le domaine de l’assainissement en vue de trouver des solutions aux problèmes d’inondation rencontrés sur le lieu de stage.

- de comprendre le bon fonctionnement des ouvrages et d’assurer la sécurité des usagers.

- aussi il me permet de comprendre et de bieninterpréter les divers documents graphiques (tracé en plan, le profil en long, le profil en travaux).

DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Pour l’élaboration de notre rapport de stage, j’ai procédé à la prise des notes sur le chantier et à la recherche documentaire pour la collecte des informations de façon rationnelle.

 Prise des notes sur le chantier :

- Des réponses aux questions posées en vue d’avoir des éclaircissements sur des techniques ou mode d’exécution des divers travaux ;

- Des remarques et observations faites sur le chantier ;

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- Des explications sur les différents phénomènes observés sur le chantier.

Ces notes m’ont permis d’avoir de façon quotidienne des informations et explications, de les confronter à mes connaissances théoriques et d’élaborer des synthèses.

 Recherche documentaire :

Pour plus faciliter la rédaction de notre rapport de stage, nous avons consulté plusieurs documents :

- Les anciens rapports de stage ;

- Les cours de route, de topométrie et d’assainissement ; - Les livres sur l’assainissement ;

- Et des recherches sur le net.

.

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DEUXIEME PARTIE

Le déroulement du stage

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CHAPITRE I : Présentation du projet

I- Situation géographique du chantier

Les travaux de collecte et de drainage des eaux de ruissellement dans cette zone du bassin(COB/ F1)s’inscrivent dans un projet d’urbanisation et d’assainissement de la ville de Porto-Novo financé à 100% par la BOAD par l’accord de prêt

N°2009057/PR20100100 du 12 JANVIER 2010.Ils concernent la construction de collecteur du bassin primaire f (COB /F1) du plan directeur d’assainissement de la ville de porto novo.Les travaux à réaliser se présentent comme suit :

Bras principal : entre la doline de Tchinvié au quartier Abamè et le dalot de Djègan- daho sur la voie de Mèdédjonou soit 1280 ML de caniveaux cadre enterrés en béton armé

Ramification n° 1 :allant du CSA de Djègan-daho et se raccordant au bras principal en face des bureaux de CERAB-TP

Ramification n° 2 : le long de la rue RFU1148 et se raccordant au bras principal à Abamè.



Description des plans architecturaux

L’idée maitresse concerne la réalisation partielle de construction du collecteur primaire dans le bassin F et la zone inondable de Tchinvié.Les travaux à réaliser se présentent comme suit :



Géométrie des ouvrages constitutifs

Les principaux ouvrages en B.A prévus se résument comme suit :

 Caniveaux cadre double (2 X300X200)……….60 ML

 Caniveaux cadre 150 X200 ………...340 ML

 caniveaux cadre 250 X 200……….354 ML

 caniveau cadre 200 X200 ……….…223 ML

 caniveaux cadre 200 X150………..293 ML

 caniveaux cadre 100 X100 ………...10 ML

 caniveaux en béton armé avec dalle de couverture …575 ML

 regard de visite ………16 unités

 regard avaloir……… 30 unités

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Ces différents collecteurs pour la plupart étant enterrés, ils sont prévus pour être centrés dans les rues, à l’exception des caniveaux en béton armé avec dalle de couverture.

II- Structures intervenants dans la réalisation du projet

Les structures qui interviennent dans ce projet sont :

 le maître d’œuvre : Mairie de Porto-Novo

 le maître d’ouvrage : le MUHA

 le maitre d’ouvrage délégué : AGETUR

 la surveillance et le contrôle des travaux sont assurés par Tecknicart Ingénieur conseil

 le control géotechnique est assuré par le laboratoire du CNERTP

 l’exécution des travauxest assurée par le groupement d’entreprises : OMN – SOGEI

III- Etat des lieux du chantier avant notre arrivée

Avant le début de notre stage, certains travaux avaient déjà été exécutés à savoir :

 installation du chantier (bureau de l’entreprise et de contrôle, magasin etc…….)

 Les travaux préparatoires d’ordre technique, administratif et logistique

 Sondage de reconnaissance des réseaux (OPT,SBEE,SONEB etc……)

 Nettoyage du site (abattage-dessouchages et évacuation de débris)

 Amenée de matériels (pelle mécanique, chargeuse- camions,niveleuse,bétonnières, vibreurs + aiguilles-brouettes-panneaux métalliques et autres petits matériels)

 Implantation et le piquetage des voies et des collecteurs

 nivellement et les levés des points particuliers des ouvrages existants,notamment les cotes de raccordement avec les exutoires

 Les reconnaissances géotechniques complémentaires éventuelles

 la réalisation du collecteur double 2X300X200

 une partie de fouille

 l’entrepôt partieldes produits de fouille (déblai)

CHAPITRE II :TRAVAUX SUIVIS ET EXECUTES AU COURS DU STAGE

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Les travaux effectués suivent une chronologie répétée le long du projet et se présentent comme suit :

 l’implantation des ouvrages

 La fouille

 l’entrepôt des déblais

 les opérations topographiques

 le réglage fond de fouille

 le coulage du béton de propreté

 le ferraillage

 le coffrage

 les différents coulages

 le regard

 la cure du béton

 le remblai

Ces différents travaux exécutés se font généralement entre les profils.

I- Implantation des parties d’ouvrage

Ici nous traçons à l’aide du sable lagunaire l’emprise de la partie à fouiller.

Pour chaque type d’ouvrage à exécuter, nous considérons la largeur finie de l’ouvrage en plus des sur largeurs de soixante centimètres (60 cm) de part et d’autre afin de permettre aux ouvriers de travailler aisément au fond de fouille.

Photo N

⁰

1 : Implantation

II-

La Fouille

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Elle varie selon la configuration du terrain naturel. Pour ces travaux que nous avons suivis, elle est entre 2 à 7mde profondeur. Elle est faite à l’aide de la pelle mécanique. Les déblais sont stockés à la décharge publique préalablement mise au propre afin d’êtreréutilisés.

Photo N

⁰

2 : fouille

 Les opérations topographiques

Après les opérations de piquetage prévu, le topographe effectue les levés topographiques, l’établissement du profil en long et des profils en travers ainsi que les métréscorrespondants. Le topographe nivelle le terrain naturel avant la fouille ce qui lui permet de déterminer la profondeur à fouiller par la formule suivante.

Profondeur = cote projet–(cote fil d’eau +épaisseur du radier et BP).

A la fin de la fouille il implante un piquet en respectant l’axe et le niveau du fil d’eau avant le réglage du fond de fouille.

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PhotoN

⁰

3 : Nivellement

 Le réglage du fond de fouille

Le réglage du fond de fouille se faitpar les manœuvres et les maçons à l’aide des pelles manuelles et pioches .Ils tendent une ficelle entre deux piquets nivelés pour que le réglage soit uniforme. A La finde cette opération, ils compactent le fond de fouille au besoin à l’aide des dames manuelles avant de procéder au coulage du béton de propreté.

PhotoN

⁰

4 : réglage du fond de fouille

III- Le coulage du béton de propreté

Le béton de propreté est exécuté à une épaisseur de 5 cm. Il surpasse aussi de 5 cm de part et d’autre la largeur finie de l’ouvrage à construire.Il s’exécute avec un

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béton de 150 kg/m3.Il sert d’assise pour l’ouvrage àconstruire avant le ferraillageet le coulage du radier.

Photo

N

⁰5 : Coulage béton de propreté

IV- Le Radier

 Le ferraillage du radier

La pose du ferraillage sur le béton de propreté est faite après l’amenée des éléments préalablement façonnés à la base et transportéspar des camions. Ces armatures sont attachées selon le respect du plan de ferraillage (plan d’exécution).Des chevaletssont disposés pour distancer le lit supérieur du lit inférieur.Après la pose, des cales de 4 cm sont disposés entre le béton de propretéet le ferraillage en vuede respecter l’enrobage.

PhotoN

⁰

6 : Ferraillage radier

 Le coffrage du radier

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Ici le coffrage est fait à l’aide des panneaux métalliques suffisamment huilés pour faciliter le décoffrage brute. Des cales de 4 cm sont disposées entre le ferraillage et les panneaux.

PhotoN

⁰

7 : Coffrage du radier

 Le coulage du radier

Avant le coulage du radier, la ficelle est tendue entre deux piquets nivelés et revérifiés. Ceci permet de mettre en place les piquets intermédiaires. Il est coulé avec un béton dosé à 350 kg/m3.L’épaisseur du béton est variable selon les prescriptions du plan d’exécution.

Le gravier est lavé à l’avance et à une granulométrie de 5/15mm. Le béton est vibré après sa mise en place pour éliminer les vides éventuels qui peuvent s’y trouver. Des distancierssont posés longitudinalement à chaque mètre sur la largeur finie de la partie d’ouvrage afind’amorcer l’épaisseur des voiles.

PhotoN

⁰

8 : Coulage du radier

V- Les voiles

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 Le ferraillage du voile

Au lendemain du coulage du radier, le ferraillage du voile est finalisé (mise en place et attache du reste des filants) pour laisser place au coffrage.

PhotoN

⁰

9 : ferraillage du voile

 Le coffrage des voiles

Le coffrage des voiles se fait avec des panneaux métalliques disposés selon la hauteur du type de collecteur à exécuter.Les Panneaux sont toujours huilés comme dans le cas du radier.Les tiges atteignons donnent l’épaisseur des voiles et permettent de maintenir le coffrage vertical et à l’aplomb. L’étaiement(intérieur et extérieur) est fait avecdes perches en bois.

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Photo N

⁰

10 : Coffrage voile

 Le coulage des voiles

Pour le coulage des voiles les biscuits sont disposés entre le ferraillage et les panneaux.

Le coulage des voiles est fait avec un béton 350 kg/m3.IL est transporté dans des brouettes et versé par l’intermédiairedesgoulottes dans le coffrage et vibré ensuite selon les normes prescrites.

PhotoN

⁰

11 : Coulage voiles

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VI- Le Tablier

 Le coffrage du tablier

Avant le coffrage du tablier, les manœuvres nettoient le dessus du radier (gravats du béton).Ici, les étais sont en bois et les tirants sont en chevrons cloués sur les étais.La hauteur sous dalle est maintenue uniforme. Le fond de la dalle est en tôle 30/10 ème (métallique).

Photo N

⁰

12 : Coffrage tablier

 Le ferraillage du tablier

Après le coffrage s’ensuit le ferraillage. Comme dans le cas du radier la pose est faite en deux nappes conformément au plan d’exécution.

PhotoN

⁰

13 : Ferraillage Tablier

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 Le coulage du tablier

Le coulage du tablier se fait avec un béton de 350 kg/m3 à une épaisseur variable selon le pland’exécution et vibré puis mis en œuvre par lesouvriers spécialisés.

PhotoN

⁰

14 : Coulage du tablier VII- Les regards de visite

 L’implantation des regards de visite

Ce sont des ouvrages en béton armé permettant d’avoir accès au collecteur pour le curage .Ils servent aussi au drainage des eaux des amorces vers le collecteur.Les regards sont implantés selon le plan d’exécution qui est calé sur les exigences du terrain. Ils sont prévus à tous les 100 mètres selon ce projet.

Photo N

⁰

15 :implantation de regard

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 Le ferraillage du regard

Au lendemain du coulage du tablier, le ferraillage du regard se fait partiellement.

Photo N

⁰

16 : Ferraillage de regard

 Le coffrage du regard

Ici le coffrage intérieur est fait avec des éléments en contre-plaqués de 24 mm et de hauteur maximum 1,2 m tandis que l’extérieur est fait avec des panneaux métalliques afin de faciliter le décoffrage brute.

Photo N

⁰

17 : Coffrage de regard

 Le coulage du regard

Le coulage se fait avec du béton 350 kg/m3 et vibré.La même opération se répète au minimum deux fois compte tenu de la hauteur du regard et le tout dernier est coulé avec les feuillures pour recevoir les dallettes amovibles.

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PhotoN

⁰

18 : Coulage regard

VIII- La cure du béton

Pour les différents coulages du béton de classe A mises en œuvre,une protectionest faite par des sacs de jutes suffisamment mouillés.Ceci permet d’améliorer les qualités du béton, en évitant le retrait brusque donc les probables fissurations.

PhotoN

⁰

19 : Cure du béton

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IX- Le remblai sur l’ouvrage

Vingt-huit jours (28 JOURS) après le coulage du tablier, le remblai au droit de l’ouvrage se fait de part et d’autre par couches successives de30 cm, suffisamment arrosées et compactées. Il s’ensuit alors le remblai sur l’ouvrage. L’accès est donc possible à ce niveau une fois le remblai fini.

PhotoN

⁰

20 : remblai

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CHAPITRE III :

LES MATERIAUX UTILISES SUR LE CHANTIER

D’abord, tous les matériaux sur le chantier doivent avant tout respecter les normes exigées dans le rapport de CNERTP et conformément aux prescriptions du cahier des spécifications ou indirectement à la charge de l’entreprise. Ainsi dans le cadre de l’application de la formulation obtenue, un mélange a été réalisé au labotoire sur la base des proportions calculées. Suivant la méthode de M. FAURY, les résultats suivants sont obtenus pour 1 m3 de béton frais : sable de Ganvidokpo :645 kg ; gravier roulé de Mono :1226 kg ; ciment : 350 kg et l’eau de gâchage :180 kg, pour une masse totale de béton de 2401 kg. Des mesures d’affaissement ont été faites au cône d’Abrams pour apprécier la maniabilité du béton ;puis des éprouvettes du béton (diamètre 16 cm et hauteur 32 cm) sont confectionnées pour la détermination des résistances du béton fabriquéà 7 et 28 jours d’âge. L’affaissement mesuré au cône d’Abrams pour le béton a donné les valeurs 8 cm ; 8cm et 8 cm soit une moyenne de 8,0 cm.La résistance moyenne à la compression simple obtenue à 7 jours d’âge des échantillons d’éprouvettes de béton frais est de 21.7 MPA à 7 jours d’âge et 27 MPA à 28 joursd’âge.

3.1. Sable pour béton

Le sable utilisé sur le chantier est de type lagunaire de Ganvidokpo (SEME- KPODJI). Ce sable ne doit pas contenir des matières organiques, de limons et de vases.

Sa granularité est de 0/5mm.

3.2. GRAVIER

Les granulats utilisés sont des matériaux naturels dont les dimensions minimales aux tamis aux mailles carrées sont : D=5/15 mm (graviers roulés du mono)

3.3. CIMENTS

Les ciments utilisés sont des ciments CPJ 35 produits par la société CIMBENIN et sont stockés dans un magasin tenu à sec et à l’abri des intempéries.

3.4. EAU DE GACHAGE

L’eau de gâchage utilisée sur le chantier provient du forage effectué par l’entreprise sur le terrain et du réseau de la SONEB. Elle est de 180 litres/m³ soit 26 litres pour 01 paquet de ciment en dosage 350kg/m³

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Suivi de la réalisation d’un collecteur d’eau pluviale dans la zone inondable de Tchinvié

Tableau1 : La quantité de béton par linéaire de caniveau

Quantité de Matériaux

observation

Sable Gravier Ciment

Désignation unité volume D Qté(m3) D Qté(m3) D Qté(paquets)

Qté = volume

× Dosage

BP m3 0,105 0,4 0,042 0,8 0,084 3 0,315

R+V+T m3 2 0,4 0,8 0,8 1,6 7 14

Tableau2 : La quantité de granulat et du ciment par mètre linéaire de caniveau 3.5. Aciers

Les aciers utilisés dans le cadre de l'exécution de ce projet sont de type haute adhérence (HA). Ils sont en barre de 12 mètres en longueur et de section variable.

3.6. Exemple de calcul de matériaux

Exemple : calcul de la quantité de matériaux de chaque partie d’ouvrages par mètre linéaire et le volume de fouille à partir des profils d’un caniveau de section (150×200) cm²que nous avons conçu à partir des plans:

LA QUANTITE D'OUVRAGES (150×200)cm2

Dimensions VOLUME

observation Désignation unité NPS Base b hauteur Longueur partiel Définitif

BP m3 1 2,1

0,05 1 0,105 0,105 BP= B × h × L

R+V+T m3

2 radier+voiles+tablier

radier

1 2 0,25 1 0,5

Vr = B × h × L

voiles

2 0,25 2 1 1

Vv = B × h × L

tablier

1 2 0,25 1 0,5

Vt = B × h × L

(34)

TABLEAU 3 : Volume de fouille à partir des profils d’un caniveau

Source : travaux de terrain

Section 150 × 200

Profils COTE PROJET

COTE TN BP+Radier

COTE FOND DE

FOUILLE

DENIVELE HAUTEUR

MOYENNE DENIVELE

LARGEUR DE FOUILLE

DISTANCE VOLUME

P1 7,013 6,73 0,3 6,713 0,017

0,4235 2,8 17,8 21,10724

P2 7,12 7,65 0,3 6,82 0,83

P3 7,27 7,92 0,3 6,97 0,95 0,89 2,8 25 62,3

P4 7,42 8,33 0,3 7,12 1,21 1,08 3,2 25 86,4

P5 7,57 9,43 0,3 7,27 2,16 1,685 3,2 25 134,8

P6 7,72 10,6 0,3 7,42 3,18 2,67 3,2 25 213,6

P7 7,87 12,25 0,3 7,57 4,68 3,93 3,2 25 314,4

P8 8,02 13,13 0,3 7,72 5,41 5,045 3,2 25 403,6

P9 8,21 14,68 0,3 7,91 6,77 6,09 3,2 25 487,2

P10 10,2 15,83 0,3 9,9 5,93 6,35 3,2 25 508

P11 10,5 16,36 0,3 10,2 6,16 6,045 3,2 25 483,6

P12 10,79 17,24 0,3 10,49 6,75 6,455 3,2 25 516,4

P13 11,09 17,59 0,3 10,79 6,8 6,775 3,2 25 542

P14 11,39 18,15 0,3 11,09 7,06 6,93 3,2 25 554,4

P15 11,69 18,78 0,3 11,39 7,39 7,225 3,2 25 578

P15+9,58 11,8 18,77 0,3 11,5 7,27 7,33 3,2 12,19 285,92864

VOLUME TOTAL (m3)= Σ VOLUME

5191,73588

(35)

 CALCUL DE COTE FOND DE FOUILLECFF:

CFF= CFE – (épaisseur radier + épaisseur BP)

 CALCUL DE LA PROFONDEUR DE LA FOUILLE PF

PF =DENIVELE HAUTEUR = CTN – CFF

 CALCUL DE LA MOYENNE DENIVELEEMD MD =

^{𝑷𝑭𝒊+𝑷𝑭𝒇}

𝟐

 LARGEUR FOUILLE = La largeur du caniveau + 0,80 m si

PF < 1,00 m et

 LARGEUR FOUILLE= La largeur du caniveau + 1,20 m si

PF ≥ 1,00 m

 DISTANCE = Distance entre deux profils

 VOLUME = MD × LARGEUR × DISTANCE

(36)

CFF: Cote Fond de Fouille

CTN: Cote Terrain Naturel

PFi : profondeur de fouille initiale

PFf : profondeur de fouille finale

(37)

TROIXIEME PARTIE

DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS

(38)

DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS A. Difficultés rencontrées

Comme dans toute entreprise, les problèmes peuvent survenir à tout moment.

Ceux enregistrés sur le terrain sont :

 Arrêt momentané des travaux à cause des uille malgré l’insistance du conducteur des travaux et du chef chantier.

 Les éboulements répétés de terres non maitrisés.



Aceci, il convient de reconnaître que le travail réalisé n’a pas été aisé.IL nous a fallu lier les cours théoriques appris en classe à la réalité parfois très dure du chantier.



Les traversées de L’OPT et de la SONEB

Photo N

^o

21 : Eboulement

(39)

B. SUGGESTIONS

Par rapport aux suggestions nous souhaiterons qu’à l’avenir des dispositions particulières soient prises par le groupement d’entreprises OMN-SOGEI:

 Augmenter les mesures de sécurité sur le chantier par exemple prévoir aux machinistes un cache-nez, des verres de protection pour éviter que les jets de béton ne leur tombent sur les yeux lors des différents

coulages.

 Exiger de tous les ouvriers et manœuvres le port de casques, gans, chaussures de sécurité, les cache-nez et surtout le port du gilet pour se différencier des riverains.

 Blinder les parois surtout dans les zones où des remblais ont été faits avant tout travaux pour éviter la chute libre de déblai sur le personnel exécutant dans la fouille.



Faire les fouilles en redan ou en forme trapézoïdale de façon que la grande base soit en haut comme les collecteurs à ciel ouvert pour protéger les parois contre les éventuels éboulements

.

(40)

CONCLUSION

Nul n’ignore que le développement durable d’un pays dépend tant de la qualité des ressources humaines que des aptitudes et la capacité des techniciens à réaliser dans un délai raisonnable et dans le respect de l’art, les différents édifices en projet. D’unefaçon générale, ces édifices visent à assurer à la société, des garanties d’une meilleure qualité de la vie dans un environnement sain et durable.C’est donc à juste titre que le gouvernement de notre pays déploie d’importants efforts dans la construction des infrastructures. Il est évident que le séjour des trois mois passés au sein du groupement OMN- SOGEI m’ a permis d’accroitre nos connaissances tant technique que sociale et de mesurer les écarts entre la conception et la réalisation, donc la théorie et la pratique.Parailleurs j’ai alors compris la nécessité du control quidoit être permanent et efficace pour réduire ces écarts. Point n’est donc besoin de le souligner, ce stage a développé en moi l’esprit d’équipe et m’a surtout mis devant les réalités du terrain.De plus, il m’a permis d’acquérir certaines aptitudes qui m’aidera dans la vie professionnelle ; car j’ai réalisé combien de fois il est difficile de travailler avec des ouvriers, sans un véritable niveau intellectuel, mais de pures praticiens.

Au-delà de tout il faut retenir simplement que la formation offre du personnel qualifié aux entreprises, influence de ce fait la productivité et la compétitivité de celle-ci et permet à l’individu de se valoriser dans la société, contribuant ainsi au développement de sa personnalité et de son pays.

(41)

B I B L I O G R A P H I E

COURS

 Dr Taofic BACHAROU : Ouvrages d’Assainissement Routiers, EPAC- UAC, 2013-2014, monographie N°1 à 12, Page 1 à 91.

 Dr Maxime ASSOGBA : Hydraulique Appliquée, EPAC-UAC, 2007, monographie N° 1 à 14, page 1 à 101.

 Dr CODO François DE PAULE : Matériels de Construction,2005, monographie N° 1 à 11, page 1 à 67.OUVRAGES

 R.ACHAIT et D. SOMMIER. Guide de construction en bâtiments

 P. CHARON. Béton armé, théories et applications

 Les recherches sur le net

(42)

Annexe

 Installation du chantier

 Photo baraques

 Photo bureaux

 Photo matériels

 Photo bassin

 Plan de masse

 Plan du collecteur 200 x150 cm2

(43)

Baraques de chantier

Bureau

(44)

Bétonnière

Camion

(45)

Photo matériels de chantier

(46)

Plan de masse du collecteur

(47)