Gestion analytique entreprise de production
Calcul du coût de revient par la méthode des centres d’analyse ENTREPRISE Métallurgie – 2 / 2
Source : extrait du sujet de l’épreuve 12 du DECS de 1979 – retraité par JY Baudot
Le contrôleur de gestion d’une entreprise de métallurgie identifie cinq centres d’analyse : administration, entretien, méthodes & approvisionnements, calibrage et transformation en barres de torsion. Ces deux dernières entités correspondent à deux ateliers : celui du calibrage de barres et de couronnes d’acier brut et l'atelier 2 qui permet la transformation des barres précédemment calibrées en barres de torsion.
Pour le mois écoulé, les charges s’établissent ainsi :
Charges directes : main d’œuvre (MOD), soit 55 100 h pour le calibrage (coût : 1 149 386 €) et 23 200 h pour la transformation en barres de torsion (coût : 470 496 €).
Charges indirectes :
L’unité d’œuvre de chaque atelier est l’heure de marche. Le temps de marche représente 70 % du temps de MOD au calibrage et 65 % aux barres de torsion. Une analyse a permis une distinction entre charges fixes et variables. Sont variables 100 % des achats de consommables, 40 % des services extérieurs, 70 % des autres services extérieurs et la moitié des autres charges. Le reste est bien entendu considéré comme fixe.
L’atelier de calibrage a produit 306 254 barres et 246 564 couronnes. Les charges nécessaires au calibrage d’une couronne s’établissent habituellement à 1,5 fois celles du calibrage d’une barre. L’atelier 2 a produit 175 624 barres dont 1 366 mises au rebut.
TAF 1. Procéder à la répartition primaire des charges indirectes en séparant partie fixe et partie variable.
TAF2. Les coefficients d’imputation rationnelle pour ce mois-ci sont : 1 pour l’administration, 0,9 pour l’entretien et 1 pour les méthodes. Il faut calculer ceux des centres principaux sachant que l’activité « normale » est de 36 400 h de marche au calibrage et de 16 250 h aux barres de torsion. Calculer l’écart global d’imputation rationnelle, les coûts d’unités d’œuvre des centres principaux, le coût de calibrage d’une barre et d’une couronne et, pour finir, celui d’une barre de torsion « utile », c’est-à-dire non mise au rebut.
Entreprise Métallurgie 1 / 1