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Sur la distribution mutuelle des nombres polygones (solution de la question 1470)

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. C ESÀRO

Sur la distribution mutuelle des nombres polygones (solution de la question 1470)

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 5 (1886), p. 209-213

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1886_3_5__209_0>

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(2)

SIR L i DISTRIBUTION MUTUELLE DES NOMBRES POLYGONES (SOLUTION DE LA QUESTION 1 4 7 0 ) ;

PYR M. E. CESARO.

1. Dans le système complet des nombres polygones des ordres y. et v, rangés par ordre de grandeur, voyons comment les nombres d'un ordre sont distribués par rapport à ceux de l'autre ordre. Pour éviter tout mal- entendu, nous supposerons que l'on procède» comme il suit : on range d'abord les nombres de l'ordre v; puis, dans chaque intervalle, on range les nombres de Tordre [j., en ayant soin, lorsqu'un de ces nombres coïncide avec un nombre de l'ordre v, de le considérer comme appar- tenant à l'intervalle qui le précède. Ainsi, pour IJI = 3, v — 4, on écrira d'abord la suite croissante des carrés, et l'on entendra par triangulaires compris dans l'inter-

\aile s5, 36, les nombres 28 et 3o\

2. D'après ces conventions, pour qu'un nombre de Tordre u., de rang inconnu a%, soit compris entre deux nombres donnés, de Tordre v, consécutifs, on doit avoir

( v — 1 ) a~ — ( v — \ ) a < ( ;x — 1 ) x2 — ( [x — 4 ) .?•

7 ( v — 'x ) ( a -«- i >2 — ( v — j ) ( f T + i ) ,

d'où Ton tire

après avoir posé, pour abréger,

- _ (A — \ — vA 'A — \ ) - — 4 ( [J- — >' ) |( V - - ') ) dl ~ ( V — \ ) (l | / ( Ct ) — • ~ ~ - - — •

• ' V } 'A{[x—2)

Cela étant, si Ton considère / intervalles consécutifs,

-/un. dt Mathêni.. 3e s e r i e , t . V . C M a i i 8 « S C . ) \ f\

(3)

à partir du nombre de rang <r, la quotité des nombres d'ordre [/. qu'ils renferment est évidemment

(n N,(«) = [.A« -+- OJ - [ ƒ ( « ) ] •

3. Afin de chercher des £1 imites de N/(«), voyons comment se comporte la fonction j(a-\-i) — ƒ ( « ) , lorsque a croit indéfiniment depuis l'unité. On recon- naît d'abord qu'elle varie toujours dans le même sens, et une ses valeurs extrêmes sont

' ~ '2 ( (X — 9 )

Celles-ci sont donc aussi les limites elierehées. Eu les comparant entre elles, on trouve que la première est

inférieure à la seconde lorsque

|X V Ct ( |JL — '2 ) ( V — 2 ) 4

sont de même signe, c'est-à-dire dans les cas suivants :

jx = 3 , [x = >, ;JL — G, JJL7 7 ,

v — { o i i >, v — | , v = 4 o n r>. v <C î-*>

11 e n r é s u l t e , e n v e r t u d e ( i ) , ( î ) \ , ~ i < \ ( « ) < B , — i .

On devra écrire

(4^ Ui - i < \ ( « ) < A,-f-i

dans loiib les autres cas,*à savoir pour

;x — 3 , {x = ^ , 5, 0 , ;x ~ j , v fi. v = >. v ^ jx.

i . l i a i s o n s ;x — <), ^-= l\. \AIS i n é g a l i t é s ( 3 ) d e v i e n -

(4)

lient

— ï + y/i + Slf + i ^ . ,- - — < ]\,(«) < « \J>. -+- i.

En particulier,

° < v/33g"" ' < ^i(f f X v7^ i < 3.

Donc A{ = i ou 2, c'est-à-dire que : entre deux carrés consécutifs, il y a au moins un triangulaire et deux au plus. C'est la première des propositions énoncées par Lionnet, dans la Question citée. La deuxième en est une conséquence naturelle. 11 est évident, en efîet, d'après ce qui vient d'être dit, que deux triangulaires consécutifs comprennent entre eux un seul carré, ou bien n'en comprennent aucun.

o. De même, pour i = '>, on trouve

Donc JNT2= '* ou '6. \\ en résulte que deux canes de même parité y consécutifs, comprennent entre eux deux ou trois triangulaires. L'impossibilité d'avoir JN2== 4 prouve que, si un intervalle de deux carrés consécutifs contient deux triangulaires, chacun des intervalles voisins ne peut en contenir qu un seul. C'est en cela que consiste la dernière pioposition de Lionnet.

0. Donnons une seule application des inégalités (/[), en faisant a = f\. On obtient

P a r exemple, pour / = 2, v =• 3 , on trouw»

(5)

Jl eu résulte que deux triangulaires de même parité, consécutifs, comprennent entre eux au moins un carré, et deux au plus.

7 . L e s e x p r e s s i o n s ( 2 ) m o n t r e n t q u e , si I o n fait c r o î t r e i i n d é f i n i m e n t , o n a

,. A/ â A — a B,

lim — = 4 / = — . 1 y ;x — '2 1

(Iniiséqiicmmcnt, en vertu des inégalités ( 3 ) et

>n peul afiiriner que l'on a, dans tous les cas,

démarquons, en passant, que ce résultat est indé- pendant de a.. Cela tient à ce que les deux ordres conservent, l'un par rapport à l'autre, une fréquence cou si an te.

S. Si |A et v sont tels que, dans chaque intervalle, il ne puisse exister qu'un ou deux nombres de l'ordre IJL, on aura, en désignant respectivement par a et [6 les nombres des intervalles qui se trouvent dans l'une ou l'autre de ces conditions,

a-H fi = 1', a-i-a? = IS/.

La probabilité que le second cas se produise est donc

lim l3- = i n n .— =- v - - 2

VV=Ï

VAX particulier, dans la question traitée par Lionnet, ce résultat dev ienl

Conséquemment : / / y a seulement 70 à parier contre ()() environ ijue deux carrés consécutifs com-

(6)

prennent, entre eux, deux triangulaires, plutôt qu'un seul. Au contraire, si l'on fait IJL = 4> v = 3, on trouve qu'iY y a y o environ à parier contre 29 que deux triangulaires consécutifs comprennent entre eux un carré. La valeur exacte de la probabilité est

_ - = 0/707106....

9. Soit Q ( / J ) la quotité des nombres de l'ordre JJ., non supérieurs à n. On doit avoir

1

d'où l'on tire 1

;

L

Asymptotiquement,

Cela étant, imaginons que l'on ait mis dans une urne tous les nombres des ordres fji et v, et que l'on en tire un, au liasard. La probabilité qu'il soit de l'ordre \k est

\/ \x — 'i -h y/v — x

Par exemple : H y a environ 97 à parier contre 56 qu'un nombre est triangulaire plutôt que pentagonaL La valeur exacte de la probabilité est

Xote. - La question 1470 a aussi été résolue par MAI. Goiïart cl Morel-Blanc.

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