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Solution des propositions sur les nombres de M. C. Moreau

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ORET -B LANC

Solution des propositions sur les nombres de M. C. Moreau

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 14 (1875), p. 391-396

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1875_2_14__391_1>

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SOLUTION DES PROPOSITIONS SUR LES NOMBRES DE M. G. MOREAl

(voir même tome, p. 274);

PAR M. MORET-BLANC.

1. Connaissant le mode de décomposition en fac- teurs premiers de Ventier >?, trouver le nombre des ra- cines de la congruence

x2^ 1 (mod. n).

Cette question est résolue dans Y Algèbre supérieure de Serret, n° 292.

Soit m le nombre des facteurs premiers impairs de n.

Le nombre des racines de la congruence X2= i (mod. n) est 2m si n est impair ou double d'un impair, 2rn+1 si n est divisible par 4 et non par 8, et 2"l+2 si n est mul- tiple de 8.

2. P désignant le produit de tous les nombres infé- rieurs à un nombre n et premiers avec lui, indiquer quels sont les cas où n divise JP -f- i.

Quand n est un nombre premier, une puissance d'un nombre premier ou le double d'une telle puissance, ou enfin quand il est égal à 4 (théorème de Wilson gé- néralisé). (Voir l'Algèbre supérieure de Serret, n°296.) 3. Soient ay 6,. . . , / les différents facteurs qui en- trent dans la composition de rentier n, et m le plus petit commun multiple des nombres

lab. . ./ a — i,

(3)

b — i , . • • 5 l— Je ; montrer que tout nombre premier avec n satisfait à la congruence

x">=i (mod. n).

Si cp(/2) indique combien il y a de nombres premiers avec n et non supérieurs à n, x étant premier avec n<

on a

x ? H s s i (mo(i./2f),

théorème de Fermât généralisé par Euler (SERRET, Alg.

sup., n°296, ou L E BESGUE, Introduction à la théorie des nombres, n° 41).

Si n est un nombre premier ç(w) = n — i , et si n est une puissance d'un nombre premier «, n = aa,

«j, ( n ) = (« — ! ) « — .

De plus, si l'on a / ' = s i (mod. zz), on aura aussi

# * ' " = ! (mod./z), À" étant un nombre entier positif quel- conque. Cela posé, soit n = a8 6p. • -Z^

a:'"—i sera divisible par n, s'il l'est séparément par les nombres premiers entre eux att, b^,. . ., /x; c'est-à-dire si m est un multiple de [a — i) aa~', (b — i ) ^ "1, . . . , ( / — i ) /x~', ou, ce qui revient au même, puisque aa^\

Z>?~',. . ., Zx~l sont premiers entre eux, un multiple de

aa-t £?_, p-t __ _ _ e t de a — i , b — i , / — i , ab.../

Toutefois, si l'un des facteurs, a par exemple, est égal à 2, on a, n étant impair.

.r-'—8X -h ï , .z* -r=l6Z'H- I, .r8 — 3 2 ^ -4- i , . . . , et, eu général,

.r2"-2—i (motl. 2");

donc, si n est multiple de 8, on pourra remplacer

p a r

(4)

II en sera de même si n est multiple de 4> pourvu qu'il y ait un autre facteur premier impair dont l'excès sur l'unité restituera le facteur 2, nécessaire pour que xm—1

soit divisible par 4»

Si n est un nombre pair non divisible par 4? —7—~, est fractionnaire.

On pourra donc prendre pour m le plus petit multiple commun des nombres —.—-> a— 1, b — 1,...,/ — i ,

lab.../

toutes les fois que —; sera entier, excepté pour

1 lab..A L r

« = 4.

4. n étant un entier positif' quelconque, démontrer V égalité

. . a.3. . .n = Y L . / ïOL=0ll.-(li:i±.0 („_

* < • • I . 2 . vj . . . A

L'égalité développée s'écrit

1 . 2 . 3 . . . n ~ ( m + 1 )n - m'1

-f-

Les deux membres représentent chacun la /2'*mc dif- férence de la fonction (.r-f-1 — w)n, dans laquelle on donne successivement à a: les n~\-\ valeurs m, ii-f-i, • . . , m + w . L'égalité est donc démontrée.

5. Quels que soient les entiers positifs m, «, /?, on a

h=zn

— 1). . . ( n — /• -4- 1 ) i . 2 . 3 . . . *

X (ni -h kp) (m -f- kp — i ) . . .(m -\- ko — n -f- 2 ) .

(5)

Développons

o~m{m — i) ..[m— n -f- 2 )

[m -f- p){m -h p — 1). . *(m -\-p — /ï -4- 2)

H {m-f-7.p){m-\-ip— i)...(/w-f-9,/?—n-\- 2 ) . . *

± (m -f- np) [m -f- np — 1). . . [m -f- np — n -f- 2 ) .

Le second membre représente rfc la /zlèm<? différence de la fonction

x (x — \)[x — 2 ) . . .{x — /* -f- 2 ) ,

dans laquelle on donne successivement à x les valeurs m, m-h p, m-h ip,. . . ,m-\-np\ or, cette fonction étant du degré n — 1, sa différence rieme = o 5 donc, etc.

6. On tire successivement des houles d'une urne qui en contient m, toutes différentes, et avant chaque tirage on remet dans Vurne la boule qui a été extraite au tirage précèdent. Quelle est, dans ces conditions, la probabi- lité d'amener p fois de suite la même boule avant que pas une des q boules désignées à Vavance ne soit sortie.

En faisant, dans la formule trouvée m = i3, p =- 4, q = 2,0/1 aura la chance du coup appelé lansquenet au jeu qui porte ce nom, en se servant d'un nombre infini de jeux de cartes. Cette chance est ~~T = 0,00 2 3 en- viron.

Désignons par A les boules dont l'une doit sortir p fois de suite, et par b celles qui ne doivent pas sortir.

La série des p tirages consécutifs amenant la même boule A peut commencer au premier, au deuxième, au

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troisième, etc., tirage, et la probabilité de l'événement désigné est la somme des probabilités correspondant à ces différents cas, sans qu'aucune boule B ne sorte.

Premier cas. — La probabilité qu'une boule A sorte au premier tirage est -? la probabilité de la sortie de cette même boule à chacun des tirages suivants est

— pour chaque tirage, et, par suite, la probabilité de m

p tirages consécutifs d'une boule A commençant au pre- m — q

mierest -•

m?

Deuxième cas, — La probabilité de la sortie d'une boule A au premier tirage suivie de la sortie d'une

i T A i - (m a) (m — q — i)

autre boule A au second tirage est -^~Η ' La probabilité de la sortie d'une boule A à p tirages consé- cutifs commençant au second est donc - — -•

Troisième cas. — La probabilité que les deux premiers tirages amèneront des boules A est — ; la proba- bilité de la sortie au troisième tirage d'une boule A dif- férente de celle qui est sortie au second est \

* ///

on a donc, pour la probabilité de ces trois événements, (m — qf (m — q — i) , _ , ... ,_

? et, pour la probabilité dep tirages consécutifs d'une même boule A commençant au troi- sième,

(m — ç)2( m — q — i)

et ainsi de suite.

La probabilité d'amener p fois de suite une même boule A, avant que pas une des boulesBnesoit sortie, est

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( 396 ) donc

"* — <7 (m —g) (m — g — i) _^ (//> —-y)» (m —g— i )

m — <7

m? i H ' - •

v v

" ' - ] !

w

m? \ m g j gmP

Si, dans cette formule, on fait m = i3, p = 4i q~i, on a

12. T i 66 66

^7 — -7T. = o^ ^ = 0 , 0 0 2 3 environ, 2 . i 34 i 34 28561

valeur à très-peu près, mais non rigoureusement égale à celle que donne M. Moreau.

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