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Certificats de géométrie supérieure

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Certificats de géométrie supérieure

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 11 (1911), p. 179-182

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1911_4_11__179_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1911, tous droits réservés.

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CERTIFICATS DE GÉOMÉTRIE SUPÉRIEURE.

Lille.

On considère, en chaque point M d'une ligne (L) tracée

sur une sur/ace donnée, la sphère a qui touche la surface

(3)

( » 8 o )

et qui contient le cercle osculateur de (L); on désigne par <Ji, or2 les deux sphères a relatives aux deux lignes de courbure du point M, par ~ , -g- les courbures principales correspondantes, par cp Vangle que fait la tangente à (L) avec la première ligne de courbure; on représente enfin par les mêmes lettres accentuées les mêmes éléments

relatifs au point M' de (L), infiniment voisin de M.

i° Démontrer les formules suivantes :

MM'(-^ ~

et tirer de ces formules les conséquences qu'elles com- portent, au point de vue de la transformation par

inversion.

i° li étant la sphère osculatrice de (L) au point M, 8 l'angle sous lequel cette sphère coupe la surface, démontrer qu'on a

(i) ( E T ) =t (a, <J') ±z rfO = o.

Conséquences de la relation (2).

N. B. — Le symbole \ S , T) représente l'angle sous lequel se coupent les deux surfaces S et T.

(Juillet 1910.)

i° QUESTION DE COURS. — Détermination des lignes de courbure et des courbures principales d'une surface quelconque, en coordonnées curvilignes.

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2° APPLICATION. — Calculer la courbure totale • ' et la courbure moyenne — -+- — de l'hélicoïde :

n, K2

x = u cos(U -+- v), y = w sin (U -f- *>),

A: étant une constante, U M/I<? fonction de u ; montrer que Von peut, par des quadratures, déterminer cette fonction U de telle sorte qu'il existe une relation linéaire constante entre la courbure totale et la courbure moyenne.

(Novembre 1910.)

Rennes.

COMPOSITION ÉCRITE. — i° Sur deux surfaces S et St non développables on fait correspondre les points M et M1 où les plans tangents sont parallèles. Soient une courbe G située sur S et passant par M, MT la tangente en M à C, M6 la direction conjuguée; soient Cj, MtT^ M ^ les éléments correspondants sur S^

Montrer que M8 et Mi8i sont parallèles. En déduire que, si MT tourne autour de M dans le plan tangent, MT et MiTt se correspondent homo graphiquement ; définir cette homographie au moyen des directions asymptotiques en M et M^

i° II y a deux directions MT telles que ^A\T\ soit pa- rallèle à MT; il existe sur S deux familles de courbes, à savoir les courbes (a) et les courbes ((3) telles que les courbes correspondantes de S^ à savoir (aj) et (p! ) admet- tant en chaque point une tangente parallèle à la tangente correspondante de (a) ou de (p). Les courbes (a) et ($) sont conjuguées sur S; les courbes (at) et (j^) sont conju- guées sur S|.

3° Appliquer ce qui précède à une surface quelconque S et à une sphère S^ Montrer que l'on retrouve les lignes de courbure de S,

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4° Vérifier que sur les deux surfaces i x = 3a-+-3«ps - a

(S) ^ = 3pH-3pa*-p

' - a2^ - + - . 7

la seconde (Si) est une sphère, les points de para- mètres a, p se correspondent d'après la règle précédente et que les courbes a = const. sur (3 = const. se correspondent avec parallélisme des tangentes.

ÉPREUVE PRATIQUE. — I. Soit la chaînette y — — \e

La parallèle à Oy menée par M coupe Ox en P. La perpendiculaire à la tangente abaissée de P coupe cette

tangente en N. On considère le lieu du point N. Construire cette courbe appelée « tractrice ».

II. En tournant autour de Ox la chaînette et la tractrice engendrent deux surfaces de révolution dont on demande de trouver les rayons de courbure principaux en M et en N.

Vérifier que la chaînette engendre une surface minima (R -h R'= o) et la tractrice une surface à courbure totale constante (RR' = const.). (Novembre 1910.)

Références

Documents relatifs

4° Déterminer toutes les surfaces isothermiques telles que la courbure moyenne soit fonction d'une seule des deux variables u, v. sont des cercles géodésiques, dont chacun coupe

de sphères {à un paramètre) qui soient divisées en carrés par leurs lignes de courbure sont définies de la manière suivante : la sphère enveloppée reste orthogonale à une

— Si l'on appelle e l'angle des nor- males à une surface aux extrémités d'un arc infiniment petit MM' = ds, to l'angle que la tangente à cet arc f ait au point M avec la

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On demande : i° de former Vêlement linéaire de la sur- face réglée engendrée par celles de leurs génératrices rectilignes qui rencontrent Vaxe des z; i° de déterminer les

propriété de la torsion géodésique;faire voir que Vangle de torsion géodésique est égal à celui sous lequel se coupent deux sphères infiniment voisines ; démontrer que les lignes

2 0 Montrer que ces caractéristiques sont les lignes géo- désiques d'une certaine suif ace dont Vêlement linéaire est.. Déterminer les méridiens de ces surfaces

— On demande de définir et d'étudier géométriquement toutes les représentations de la sphère sur le plan, dans lesquelles les aires sont conservées, les parallèles de la