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Academic year: 2022

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NORD LE MENSUEL DES NORDISTES // 13

DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 VOUS ACCOMPAGNER, NOTRE MÉTIER

Avec le Nord, l’État s’engage pour l’Avesnois

lire p. 6

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SUIVEZ-NOUS SUR

N°13 - Décembre 2018 - Janvier 2019

Magazine distribué gratuitement aux Nordistes.

Pour être ajouté à la liste de diffusion, contactez-nous : 03 59 73 85 29 - diffusionnord@lenord.fr

Tirage : 1 193 898 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés • ISSN : 2557-3276 (imprimé) 2557-4280 (en ligne).

Dépôt légal : décembre 2018.

Directrice de la publication : Valérie Menault • Rédacteur en chef : Pierre-François Decourcelle • Responsables de création  : Magda Guennadi, Pierre-Loïc Malhaprez

• Rédaction : Perrine Delporte-Lénart, Gaëlle Leplat, Isabelle Quilbé Da Silva, Arnaud Raes • Secrétariat de rédaction : Emmanuelle Lemaître • Conception graphique et réalisation : Barbara Brassart, Coralie Lambriquet, Joan Ryckeboer, Patricia Wissocq • Photographes : Dominique Lampla, Philippe Houzé, Cédric Arnould - Photothèque du Département du Nord • Service iconographique : Barbara Bonny • Photogravure : Angelini • Impression : Lenglet Imprimeurs Contact rédaction : magazine@lenord.fr - 03 59 73 83 50 51, rue Gustave-Delory 59047 Lille Cedex

Couverture : Photo © D. Lampla

bit.ly/59secondes Lors de son passage au MusVerre début novembre, Emmanuel Macron a reçu en cadeau des mains de Jean-René Lecerf un épi de faîtage. Cette tradition verrière a été remise au goût du jour en 1999 par l’atelier du musée, où sont soufflées ces créations. Chaque année, les habitants de plusieurs villages autour de Sars-Poteries peuvent commander gratuitement un ou deux épis qui orneront le toit de leur maison. En contrepartie, en cas de déménagement, les épis restent en place.

youtube/NordMonDepartement

ET EN VIDÉO AVEC

@departement59

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Jean-René LECERF

Président du Département du Nord

ÉDITO

Au-delà des excès et des dérives, au-delà de la manipulation par des casseurs, on se doit d’être attentif au message de désespérance exprimé par les « gilets jaunes ». Il faut aussi relever la relative incohérence entre l’aspiration à davantage de services publics et à la transition écologique et la radicale hostilité aux taxes qui permettraient de les financer.

Dans notre département nous avons aussi traversé une fronde de travailleurs sociaux exigeant pour l’Aide Sociale à l’Enfance des moyens renouvelés. Et pourtant l’action sociale absorbe déjà 75%

de notre budget de fonctionnement. Et pourtant notre pourcentage de travailleurs sociaux par habitant explose la moyenne nationale, notamment pour les puéricultrices, les psychologues ou les sages- femmes.

Certaines organisations syndicales exigent toujours plus du département comme s’il était un puits sans fond aux moyens illimités. Je suis pourtant convaincu d’avoir eu raison de baisser de moitié en 2018 l’augmentation de fiscalité à laquelle il avait fallu se résoudre en 2016 pour que le département survive et assume ses responsabilités.

Je ne peux sacrifier à l’Aide Sociale à l’Enfance la qualité de vie de nos aînés ou de nos concitoyens vivant avec un handicap. Les collèges, les routes, l’aide aux communes, la ruralité, les quartiers en souffrance, la culture… réclament aussi toute notre attention et nous voyons combien les orages de colère s’amoncellent avec la tentation, mortifère pour notre démocratie, des extrêmes.

Tout se passe comme si le département était devenu le camion- balai de toutes les difficultés de notre temps. Mais le département, c’est vous. Son budget, c’est le vôtre.

Depuis plus de trois ans, nous avons pris la décision de ne dépenser que ce que nous pouvions financer et de nous donner les moyens de nos politiques. De la mise en œuvre de la loi sur les 35 heures au retour à l’emploi des allocataires du RSA, des initiatives innovantes à l’exemple des logements partagés pour les aînés à de nouvelles conditions d’accueil des mineurs étrangers isolés, nous gérons autrement mais dans le respect de ce qu’un grand Lillois, Charles de Gaulle, appelait « la seule querelle qui vaille, celle de l’homme ». C’est le même esprit et le respect de la loi qui nous dictent aujourd’hui de donner au remmaillage des familles toute son importance et de ne plus faire des placements et de la protection judiciaire l’alpha et l’omega de nos politiques.

Si ces choix n’étaient plus les vôtres, ce sera à vous, électeurs du Nord, et à vous seuls, de les remettre en cause.

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DOSSIER

Vous accompagner, notre métier

Juste une mise au point…

On en parle Libre expression

Le Nord comme on l’aime 360° Nord

Agenda Ils font le Nord

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4 I ON EN PARLE

DOUAISIS

De l’emploi dans l’intérim pour les fêtes

Des bras pour les cadeaux du Père-Noël ! En cette fin d’année, le site Amazon de Lauwin-Planque recrute plus de 3 900 intérimaires. Pour répondre à ce pic d’activité, la plateforme départementale de l’emploi et de l’insertion professionnelle du Douaisis s’est mobilisée à travers un partenariat avec l’agence intérim Partnaire.

L’objectif : positionner des allocataires du RSA proches de l’emploi. En octobre et novembre, six réunions d’informations collectives ont été organisées pour favoriser les candidatures et permettre aux postulants de décrocher un contrat.

CAMBRÉSIS

Le musée sort de ses murs

De septembre à décembre, le musée des dentelles et broderies de Caudry s’est exporté dans les collèges, les EHPAD et les UTPAS du secteur pour aller à la rencontre de publics peu habitués à fréquenter des lieux culturels.

Des animations accueillies dans deux caravanes étaient proposées par la compagnie Les nouveaux ballets du Nord - Pas-de-Calais avec la médiatrice du musée. Un musée qui a reçu en 2018 le label " Le musée sort de ses murs " décerné par le ministère de la Culture.

lenord.fr/musee-caudry

AVESNOIS

Le chef d’Hautmont aux fourneaux de l’Élysée

Une aventure incroyable pour Cédric Christophe, chef du collège Pierre de Ronsard d’Hautmont ! Grand vainqueur du concours de l’approvisionnement local organisé par la Chambre d’agriculture, il a eu le privilège de cuisiner au sein de la brigade de Guillaume Gomez, les 13 et 14 novembre derniers. Dans la très sélecte cuisine de l’Élysée, au milieu des batteries de cuivre et des vaisselles de porcelaine, il a notamment concocté les sushis du Président qui s’apprêtait à monter à bord du porte-avions Charles de Gaulle…

lenord.fr/chef-elysee

G. Gomez

D. Lampla

C.Arnould

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DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 MAGAZINE LE NORD I 5

VALENCIENNOIS

Le collège Chasse Royale en route vers le numérique

Elle est très attendue et deviendra réalité pour la rentrée 2021  :  la réhabilitation du collège Chasse Royale va démarrer début 2020 dans le cadre du projet global du quartier mené par l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). Elle permettra de faire de cet établissement le premier collège d’excellence numérique du département.

Un collège qui abritera également un internat et des sections d’enseignement général adapté (SEGPA), afin de favoriser son attractivité. Le lancement du marché est prévu en décembre 2018.

MÉTROPOLE

Des pompiers encore mieux formés au risque incendie

Simulation de feux urbains, intervention à bord de navires et bateaux, voilà ce qui attend les pompiers au centre de formation incendie de Seclin. Le Centre d’observation et d’études des phénomènes thermiques (COEPT) créé en 2008 vient de se doter d’un simulateur incendie et d’un bâtiment d’entraînement modulable à la pointe de l’innovation. Grâce à cet équipement, les pompiers pourront mieux connaître les phénomènes thermiques et mieux gérer le stress dans des conditions au plus proche du réel.

FLANDRES

Arnèke : on mange local à l’EHPAD

Une soupe fraîche et des plats préparés quotidiennement avec des produits locaux et de qualité par des cuisiniers professionnels. Voilà de quoi ravir les papilles des locataires de l’établissement Van Kempen à Arnèke. C’est l’un des deux EHPAD (avec la résidence Aigue marine à Bray-Dunes) qui a reçu le label " Ici, je mange local ". 38 collèges du Nord ont également été distingués dès cette année. Cette récompense est un pas supplémentaire pour favoriser le développement de l’approvisionnement local dans les restaurations collec- tives liées au Département.

lenord.fr/approlocal-arneke

C. Arnould C. Arnould

SDIS 59

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Un Président au M us V erre

6 I ON EN PARLE

De gauche à droite : Michel Lalande, préfet de la Région Hauts-de-France, préfet du Nord, Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jean-René Lecerf, président du Département du Nord, Nicolas Fricoteaux, président du Département de l’Aisne.

L’ÉTAT S’ENGAGE AUX CÔTÉS DU DÉPARTEMENT ET DES COLLECTIVITÉS POUR L’AVESNOIS

Le passage du Président de la République dans notre département a permis d’acter plusieurs avancées. Le pacte pour la réussite de la Sambre-Avesnois-Thiérache (Nord et Aisne) signé au MusVerre le 7 novembre dernier élabore notamment une feuille de route concrète pour le doublement de la RN2 entre Laon et Avesnes-sur-Helpe.

Un projet cofinancé par l’État et la Région Hauts-de- France. « C’est un signal fort pour le désenclavement de ce territoire  », explique Jean-René Lecerf. Le Département mobilisera quant à lui ses moyens pour l’amélioration et le développement du réseau des routes départementales, permettant ainsi de renforcer l’attractivité du territoire.

Ce pacte fait également de l’Avesnois un territoire pilote en matière de prévention et de lutte contre la pauvreté,

en lien avec la récente stratégie dévoilée par l’État.

Le Bassin Minier (arrondissements de Douai et Valen- ciennes) est également reconnu comme un territoire prioritaire en la matière par un protocole d’accord signé le 9 novembre avec l’État.

L’écologie n’a pas été oubliée : le 7 novembre, le Contrat de transition écologique et solidaire pour l’Avesnois a été signé à Fourmies. C’est le deuxième contrat de ce type conclu en France. L’occasion pour le Département du Nord de renouveler son implication pour le développement durable en matière de voirie notamment, de lutte contre la précarité énergétique ou encore à travers le développement du réseau cyclable départemental.

La venue d’Emmanuel Macron au MusVerre a donné un coup de projecteur inédit sur ce musée départemental inauguré en 2016. Avec plus de 120 000 visiteurs, il est un élément incontournable de l’attractivité du Sud du département. Le pacte consacre de nouveaux projets pour renforcer son statut de locomotive du tourisme régional.

L’ÉVENEMENT

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D. Lampla / P. Houzé / C. Arnould

LE CHIFFRE

45

Unités territoriales de prévention et d’action sociale ( UTPAS ) maillent le territoire du département.

LE MOT

Polyvalence

De nombreux professionnels travaillent en UTPAS pour vous accompagner.

L’INNOVATION

Relais autonomie

Plusieurs UTPAS rejoignent le réseau Relais autonomie pour mieux informer les Nordistes sur leurs droits (personnes âgées ou vivant avec un handicap).

VOUS ACCOMPAGNER, NOTRE MÉTIER

DOSSIER

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8 I DOSSIER VOUS ACCOMPAGER, NOTRE MÉTIER

Fourmies, ses 13 000 habitants, ses 12 communes rurales limitrophes, possède encore plusieurs services publics dont une UTPAS, lieu de proximité aux missions essentielles.

Si l’UTPAS n’existait pas  ? «  Ce se- rait le pire des scénarios  », lance Pas- cal Descamps, responsable de l’Unité territoriale de prévention et d’action sociale du Département (UTPAS) d’Avesnes-sur-Helpe/Fourmies.

Pour une commune rurale de l’Avesnois comme Fourmies, la pré- sence d’une UTPAS et ses 35 profes- sionnels est vitale. «  Nous avons d’abord un rôle de proximité avec les ha- bitants de Fourmies et des communes voi- sines. Beaucoup n’ont pas de commerce, de transport, de mairie. Les travailleurs

sociaux se déplacent donc au domicile des personnes pour mieux les accompa- gner », explique Pascal Descamps.

Lorsqu’ils viennent jusqu’à l’UTPAS, les habitants découvrent leurs droits et leurs devoirs en matière de RSA, peuvent se faire accompagner dans la gestion de leur budget, obtenir une consultation médicale gratuite, sur- veiller une grossesse, etc.

Diversifier les partenariats

L’antenne de la CAF va bientôt fermer ses portes. Il faudra aller à Maubeuge, ce qui est impossible pour beaucoup de personnes confrontées à des pro- blèmes de mobilité. Malgré les nou- veaux dispositifs mis en place par la Mairie, « il nous faudra encore plus accompagner les gens », estime Pas-

cal Descamps. Alors l’UTPAS noue des partenariats, notamment avec le CCAS* local pour la réalisation d’ac- tions collectives : « On organise aussi des consultations de PMI dans les petites communes et un planning familial a été recréé avec une gynécologue du Centre hospitalier de Fourmies.  » En janvier 2019, l’UTPAS deviendra également Relais autonomie pour mieux infor- mer les personnes âgées et handica- pées (lire aussi p. 13).

Les choses bougent dans l’Avesnois, mais pour les travailleurs sociaux du Département, améliorer les condi- tions de vie des habitants reste une priorité du quotidien.

* Centre communal d’action sociale

L’UTPAS, UN LIEN VITAL POUR LES TERRITOIRES

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lenord.fr/centredecontact

DANS LE SOCIAL AUSSI, ON INNOVE !

À Roubaix et Tourcoing, on innove au bout du fil mais pas seulement...

Un nouveau maillage du territoire permet d’accompagner les habi- tants au plus près de leurs besoins.

Au centre de contact, 17  000 appels transitent chaque mois, avec un temps d’attente de moins de 35 secondes en moyenne. De la demande de consul- tation infantile à l’orientation vers des associations, les milliers d’appels de la métropole Roubaix-Tourcoing, tran- sitent ici. « Quand on sait que les Unités territoriales de prévention et d’action so- ciale sont les premières portes d’entrée du Département pour la majorité des habi- tants, on se doit d’être efficaces ! », précise Jenny Beaussart, responsable du Centre de contact. Créé il y a tout juste un an pour améliorer l’accueil téléphonique des usagers, le Centre de contact per- met un meilleur suivi des demandes et une sécurisation des messages.

Cette modernisation de l’accueil télé- phonique s’inscrit dans une démarche plus globale de modernisation du service à l’usager. Ainsi, en 2017, une 4e UTPAS a vu le jour sur la commune de Roubaix. « L’objectif n’est pas de multiplier l’offre sociale mais de mieux l’adapter  », précise Isabelle Minet, di- rectrice territoriale. « Nous constatons un meilleur maillage du territoire et une excellente couverture médico-sociale de la population », explique Amandine Corby, directrice du Centre social Pile Sainte-Elisabeth de Roubaix. « On a tout de suite senti un nouveau souffle et une volonté des travailleurs sociaux de travailler avec nous. » Pour la jeunesse du territoire, c’est un vrai plus  :  les travailleurs sociaux peuvent désor- mais intervenir en soutien des équipes pluridisciplinaires, mobilisées pour la réussite des élèves en zone prioritaire.

DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 MAGAZINE LE NORD I 9 Anissa est l’une des 9 standardistes du Centre de contact de Roubaix-Tourcoing.

appels traités chaque mois par le Centre

de contact

17 000

taux de décroché constaté en 2018

75%

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10 I DOSSIER VOUS ACCOMPAGER, NOTRE MÉTIER

QUAND L’AIDE SOCIALE MÈNE À L’EMPLOI

Les UTPAS proposent un accom- pagnement social qui peut favo- riser le retour à l’emploi. C’est le cas de Saloua Benatsou qui, après un parcours réussi, a décroché un CDI dans une entreprise du Douaisis avec l’aide de sa référente RSA.

Si Saloua Benatsou surmonte les épreuves de la vie, c’est sans doute grâce à son courage. C’est aussi grâce au suivi dont elle a bénéficié par l’en- semble des services de l’UTPAS de Douai-Arleux qui l’ont orientée vers leurs partenaires en fonction de ses besoins, la menant jusqu’à un emploi durable.

La jeune femme a le niveau bac et une bonne expérience de la cui- sine, acquise en Algérie. Une fois en France, elle doit quitter son em- ploi pour s’occuper de son fils, ma- lade. Elle est prise en charge par

les services de l’UTPAS, dont les services de prévention santé, puis de PMI à l’arrivée d’une petite fille.

«  Nous l’avons accompagnée dans son parcours de vie, pas uniquement sur le plan professionnel, car il fallait qu’elle soit sereine sur le plan personnel avant de se consacrer pleinement à la recherche d’un emploi », explique Sylvie Kedziora, sa référente RSA, assistante sociale au Service social départemen- tal. Des dispositifs lui sont aussi pro- posés pour lever certains freins, dont celui de la langue française ou de l’informatique. « Et nous l’avons ai- dée à affiner son projet professionnel », poursuit Mme Kedziora.

Sa détermination paye : après un essai concluant, elle est embauchée en CDI à temps plein comme com- mis de cuisine à la Bonne Marmite, qui propose la livraison de repas à domicile : « J’ai obtenu la certification portant sur les normes d’hygiène ali-

mentaire, ça a aussi aidé. Maintenant, je me sens comme tout le monde. Ça joue favorablement sur ma santé  !  », confie-t-elle. Aujourd’hui, Saloua Benatsou a obtenu la nationalité française. Elle a encore deux objec- tifs  : gagner en autonomie grâce à l’action Permis passeport pour l’em- ploi et valider son expérience pro- fessionnelle pour obtenir un CAP cuisine. « Et j’utilise mon expérience personnelle pour aider d’autres per- sonnes en difficulté », conclut-elle. Un juste retour des choses.

Grâce au soutien, à l’écoute et à l’accompagnement des services de l’UTPAS, Saloua Benatsou a décroché un emploi stable.

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DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 MAGAZINE LE NORD I 11

SANTÉ : DE LA PRÉVENTION AU CONTACT DU TERRAIN

Rattachés aux UTPAS, les Services de prévention santé (SPS) du Département facilitent l’accès aux soins via différents types de consultations. Ils or- ganisent également des actions de prévention mé- dico-sociale à destination des usagers, notamment dans le domaine de l’alimentation.

Avec près d’un habitant sur quatre atteint d’obésité, le Nord est l’un des départements les plus touchés par cet enjeu de santé publique. Les troubles du comportement alimentaire et les déséquilibres nutritionnels sont parmi les principaux facteurs de risque identifiés. Pour mener à bien leur mission relative à la promotion de la santé et à une bonne hygiène de vie, les SPS départementaux mènent donc régulièrement des actions collectives au- tour de l’alimentation.« Durant un peu plus d’un an, nous avons proposé à un petit groupe ciblé de travailler sur la thématique de la santé, notamment par le prisme de l’ali- mentation. Cette action collective a mobilisé différents par- tenaires, dont l’UTPAS de Condé-sur-l’Escaut » explique Marie-Thérèse Quedeville, responsable du SPS de Va- lenciennes. 13 séances ont été organisées, certaines plus théoriques (équilibre alimentaire, alimentation durable, etc.) et d’autres très pratiques (rencontre avec des pro- ducteurs locaux, découverte de plantes sauvages comes- tibles).

En 2018, le SPS de Valenciennes est également inter- venu dans un module santé proposé par la Ferme du Major à Raismes , une structure qui œuvre pour la réin- sertion socio-professionnelle de jeunes adultes. Une as- sistante sociale et une infirmière du SPS ont sensibilisé les participants à l’équilibre alimentaire, à l’importance de la pratique d’une activité physique, aux pathologies liées à une mauvaise alimentation et aux risques d’une consommation excessive d’alcool. D’autres ateliers ont

«  C’est dans nos 45 UTPAS que bat véritablement le cœur du Département, chef de file de solidarités humaines.

Cette présence de proximité auprès des Nordistes est essen- tielle, et d’autant plus utile que dans de nombreux territoires du Nord les portes des autres administrations se referment les unes après les autres. »

JEAN-RENÉ LECERF

Président du Département du Nord

également permis de faire de la prévention autour des infections sexuellement transmissibles, ou encore de rappeler les bons réflexes en matière de santé. Une ac- tion de prévention complète, au contact des publics les plus exposés. À l’image du travail quotidien des 10 SPS départementaux.

À Raismes, des jeunes ont travaillé sur la pyramide alimentaire avec Nathalie Lenoir, infirmière, et Martine Parent, assistante sociale.

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12 I DOSSIER VOUS ACCOMPAGER, NOTRE MÉTIER

LA PMI, AU PLUS PRÈS DES JEUNES ENFANTS

La PMI assure le suivi de la santé des enfants de 0 à 6 ans.

Dans chaque UTPAS, la Protection maternelle et infantile (PMI) est accessible à tous gratuitement et permet de suivre au plus près la santé des enfants de 0 à 6 ans.

Compétence obligatoire des Départements, la PMI propose un suivi préventif de la santé des jeunes enfants. L’attention portée à la mère et au bébé démarre avant la naissance avec le suivi de la grossesse par la sage-femme de PMI. « Les futures mères reçoivent un courrier qui présente nos missions et propose un suivi jusqu’au 7e mois », explique Michèle Le Baron, médecin responsable du service PMI à l’UTPAS de Caudry-Le Cateau. À la sortie de maternité, la sage-femme PMI participe au Programme de retour accompagné à domicile (PRADO)* pour veiller à la santé de la mère et de l’enfant dans les premiers jours.

Le suivi s’adapte ensuite aux différentes situations lors de consultations ou par le biais de visites à domicile. L’occasion de peser l’enfant, de parler sommeil, alimentation ou vaccination avec les puéricultrices. Les infirmières de PMI assurent également le bilan de santé en école maternelle (ex-bilan de 4 ans). « On analyse le développement de l’enfant, ses capacités psychomotrices, en lien avec un psychologue », précise Michèle Le Baron. Il s’agit de veiller à la bonne adaptation de l’enfant à l’école.

Sur tous les fronts

La PMI informe également les parents des modes d’accueil sur son secteur, gère l’agrément des assistants familiaux et maternels et accompagne la création des crèches, halte-garderies et Maisons d’assistantes maternelles. Cette action en faveur de la parentalité se fait en lien avec les autres professionnels des UTPAS. « Médecins, puéricultrices, psychologues, ont parfois recours à l’expertise de l’assistante sociale, de la conseillère en économie sociale et familiale présentes au sein de l’UTPAS », commente le docteur Jean- Paul Coquelle, responsable du pôle PMI/Santé du Cambrésis. Un accompagnement global de la famille au service du bon développement des enfants.

* lenord.fr/prado

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Destinés à faciliter l’accès à l’in- formation sur les réponses à la perte d’autonomie, les Relais au- tonomie sont des points d’accueil pour les seniors, les personnes en situation de handicap et leurs proches. Quarante structures se sont préparées à ces nouvelles missions d’accueil, d’orientation et de prévention, parmi lesquelles 11 UTPAS.

Le Nord compte actuellement 260  000 personnes en situation de handicap et comptera 600 000 seniors de plus de 60 ans à l’horizon 2020.

Le Département a donc à cœur d’apporter à ces Nordistes et à leurs proches une réponse qui soit à la fois facile d’accès et complète. Sur les territoires, la mission de Relais autonomie va être menée par 11 UTPAS départementales, mais aus- si par des Centres locaux d’infor- mation et de coordination (CLIC), des Centres communaux d’action sociale (CCAS), etc. « Les UTPAS ont toujours accueilli ces populations mais elles les réorientaient vers d’autres

RELAIS AUTONOMIE : DES RÉPONSES

PRÈS DE CHEZ VOUS

services du territoire. Devenir Relais autonomie, c’est l’occasion d’aller plus loin dans la démarche en devenant des spécialistes de la prise en charge des personnes en perte d’autonomie », ex- plique Patrick Mariette, responsable de l’UTPAS de Bailleul-Merville, un Relais autonomie.

L’usager d’abord !

Cette prise en charge sera assurée par les professionnelles socio-adminis- tratives qui se sont formées à ces nou- velles missions. Cet apprentissage des spécificités liées à l’accueil des personnes en situation de handicap et des seniors s’est fait notamment par le biais d’immersions auprès des équipes spécialisées du Département et de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), et de journées de formation dédiées.

Pour ces agents départementaux, l’objectif est de bien comprendre les demandes, les attentes et les besoins spécifiques de chaque personne afin de pouvoir apporter une réponse individualisée. « L’accueil, c’est notre métier. On sait déjà faire mais on va

exercer nos missions différemment, en se mettant véritablement au service de l’usager dont nous serons le référent administratif », témoigne Véronique Lafitte, coordinatrice socio-adminis- trative. Pour cela, elle pourra s’ap- puyer sur ses collègues mais aussi sur les partenaires du territoire, comme le souligne Alice Dhelin, responsable du pôle autonomie de Flandre inté- rieure : « Nous ne sommes pas seuls et dans l’appellation " Relais autonomie ", il y a aussi cette notion de passage de relais. La mise en œuvre de ce nouveau service de proximité va donner lieu à la construction d’un véritable réseau ».

À terme, une plateforme télépho- nique et un portail internet dépar- temental viendront compléter le dispositif.

DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 MAGAZINE LE NORD I 13

Retrouvez la liste des Relais autonomie sur

lenord.fr/relaisautonomie

Les Relais autonomie sont à l’écoute des usagers en perte d’autonomie.

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Luc Monnet / Olivier Henno

Co-présidents du Groupe Union pour le Nord

Isabelle Choain

Conseillère départementale du canton d’Aulnoy-lez-Valenciennes

Didier Manier

Président du Groupe socialiste, radical et citoyen

GROUPE UNION POUR LE NORD GROUPE COMMUNISTE,

RÉPUBLICAIN, CITOYEN ET APPARENTÉS GROUPE SOCIALISTE,

RADICAL ET CITOYEN

14 I LIBRE EXPRESSION

Accompagner dans les moments clés de la vie

Avec ses 36 000 naissances par an, notre département du Nord reste un des plus dynamiques sur le plan démographique.

La responsabilité du Départe- ment est donc d’offrir des ré- ponses adaptées, afin d’accom- pagner chaque Nordiste à tous les âges : soutenir les familles aux moments clés de la vie, orienter les allocataires du RSA sur le che- min de l’emploi, permettre aux personnes âgées ou handicapées de mener une vie la plus auto- nome possible.

Nos 45 unités territoriales de prévention et d’action sociale (UTPAS) disséminées sur l’en- semble du territoire, permettent au département du Nord d’agir en proximité avec les usagers.

Plus de 3 700 travailleurs sociaux y accueillent les Nordistes et leur apportent un soutien matériel, éducatif ou psychologique.

Conscient des difficultés que connaissent certains territoires, le Département du Nord a sou- haité mettre en place de nouvelles structures comme la nouvelle UTPAS de Roubaix ou encore la maison de l’insertion. Ce sont au total 33 postes de plus qui ont été créés depuis 2015, pour un coût total de plus d’un million d’euros.

Le Département du Nord in- nove et investit dans ses outils de proximité, pour pouvoir toujours répondre plus précisément aux besoins des Nordistes et être à leurs côtés.

Solidarité avec les services sociaux de proximité !

La colère gronde dans les services sociaux de proximité. À l’automne dernier, les personnels de la métro- pole ont lancé un mouvement de grève à Lille, Lomme-Lambersart mais aussi Roubaix-Wasquehal, Tourcoing, Villeneuve-d’Ascq ou encore Marcq-en-Barœul.

Un grand quotidien de la presse régionale a couvert la mobilisation des agents départementaux. « Le collectif dégradé » est apparu sur Facebook afin d’alerter l’opinion publique.

Quelles sont les revendications des personnels ?

Elles ne concernent ni les salaires ni les jours de congés. Elles concernent les moyens dont ils disposent pour accomplir leurs missions :

- davantage de places d’héberge- ment pour l’aide sociale à l’enfance face à la pénurie organisée par la majorité de droite,

- le remplacement des postes va- cants face à la suppression de 550 agents départementaux depuis le début du mandat,

- le maintien des services de pro- tection maternelle et infantile en maternités face à l’annonce de la fermeture de ce service public dé- partemental dans les hôpitaux nor- distes.

Derniers filets de sécurité, les ser- vices sociaux de proximité méritent d’exercer leurs missions, particuliè- rement difficiles, dans des condi- tions normales : sans subir jour après jour les désengagements im- posés par l’exécutif départemental.

Services départemen- taux en danger

Pour répondre aux besoins de tous les Nordistes, les travailleurs sociaux et médico-sociaux tra- vaillent sans relâche et avec déter- mination dans le souci d’apporter des réponses adaptées à chaque territoire de notre département.

Les moyens se doivent d’être en adéquation avec les besoins spé- cifiques de populations très di- verses souvent plus vulnérables ici qu’ailleurs.

Les personnels des UTPAS (Services PMI, ASE, SSD) et de l’EPDSAE se trouvent aujourd’hui fragilisés car soumis à des réorgani- sations multiples et des charges de travail qui font passer l’Humain au second plan, derrière une logique gestionnaire destructrice.

Les Nordistes les plus fragiles, notamment les enfants, ne doivent pas être la variable d’ajus- tement de la politique d’austéri- té de la majorité de Droite et du Centre du Conseil Départemen- tal du Nord.

Nous assistons depuis 2015 à la mise en œuvre d’une véritable politique de destruction de l’em- ploi dans notre Collectivité et de remise en cause du maillage terri- torial.

Nous ne pouvons laisser faire car c’est notre proximité auprès des Nordistes qui est en jeu.

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DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 MAGAZINE LE NORD I 15

IMMINENCE, BLEUE DU NORD ET ÉGÉRIE PARISIENNE

Elle en impose dans sa robe claire ! Douce et charpentée, elle ne sourcille pas sous le crachin et le froid des plaines du Nord.

Son atout charme ? D’incomparables nuances de bleu et de gris à nulle autre pareille. La Bleue du Nord, race solide et rustique, est typique de notre Département. Sauvée in extremis de la dis- parition après la Deuxième Guerre mondiale, elle est préservée depuis une trentaine d’années par des éleveurs passionnés en France et en Belgique. On compte 1  100 bêtes dans le Nord, essentiellement dans l’Avesnois et le Bavaisis, appréciées autant pour leur lait que pour leur viande, tendre.

Dans ce cheptel, Imminence, cinq ans, représentera la race en février prochain à Paris. Elle quittera donc la ferme de Gilles Druet à Saint-Aubin pour devenir, le temps d’une semaine, l’égé- rie du Salon international de l’agriculture 2019. Imminence a été choisie pour son physique développé, son épaisseur musculaire et son tempérament calme et docile. Côté carnet rose, sachez qu’elle a donné naissance à Olivia, son 3e petit, le mois dernier.

lenord.fr/pavebleu

© SIA19 - P PARCHET

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Créées en 1796, les Archives dépar- tementales sanctuarisent quelque douze  siècles d’histoire du Nord. Si- tuées rue Saint-Bernard à Lille, elles sont constituées d’un bâtiment des années  60 et d’un magasin, lieu de conservation de documents, ultra- moderne et de haute qualité environ- nementale (photo n°1).

Les Archives départementales ont vo- cation à collecter, conserver, classer et communiquer au public l’ensemble des archives des organismes publics actuels ou disparus. On y retrouve notamment des registres paroissiaux et d’état-civil, des actes notariaux, des plans du cadastre (photo n°4)...

Des archives privées peuvent éga- lement y être versées : plusieurs collectes ont d’ailleurs eu lieu ces dernières années à l’occasion du Centenaire de la Grande Guerre, dont la dernière début novembre.

Les Archives représentent 68  km de rayonnages pour un total qui avoisine les deux millions de documents (pho- to n°2). 28 716 documents originaux sont communiqués en salle de lecture à destination des étudiants, de cher- cheurs, d’historiens ou encore de généalogistes (photo n°3)…

lenord.fr/archives-histoire

D. Lampla / P. Houzé / E. Watteau

16 I 360° NORD DES ARCHIVES VIVANTES

DES ARCHIVES

VIVANTES

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Partagez vos plus belles photos du département du Nord avec #ViveLeNord

DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 MAGAZINE LE NORD I 17

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18 I AGENDA 18 I AGENDA

lenor d.f r/agenda AGENDA

DU 13 SEPTEMBRE 2018 AU 22 JANVIER 2019

EXPOSITION

sur le Trésor des bronzes de Bavay

Crédit photographique : ©C2RMF / Alexis Komenda

FORUM ANTIQUE DE BAVAY Allée Chanoine Biévelet - 59570 BAVAY - France Tél. : +33 (0)3 59 73 15 50 - forumantique@lenord.fr - forumantique.lenord.frCMJN négatif Pantone 457

positif avec le titre minimum

MAISON NATALE CHARLES DE GAULLE 9, rue Princesse – Lille 03 59 73 00 30 - maisondegaulle@lenord.fr EXPOSITION PROPOSÉE PAR LES DÉPARTEMENTS DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS

RECONSTRUIRE L'AVENIRTERRITOIRES ET HABITANTS

DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS APRÈS

LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

D É PA R T E M E N TA L E S D U N O R D

EXPOSITION 14 novembre 2018 > 10 mars 2019

Conception : Laurent Dupuis pour saga.bzh

EXPONouveaux regards

sur le Trésor des bronzes de Bavay

Découvert en 1969, le Trésor des bronzes de Bavay constitue aujourd’hui la pièce majeure de la collection permanente du musée.

Mais il demeure encore mysté- rieux à bien des égards… Associée à une nouvelle scénographie dans le parcours permanent, l’exposi- tion présente le résultat des divers échanges et des regards croisés de l’ensemble des expertises.

HANDIJUDO / JUDO

Finale de l’Handival Adhap Tour / Eurométropole masters

Le Handival Judo Nord est toujours un grand moment de partage sportif. Adultes et enfants (nés avant 2008), handicapés et valides, sont invités à venir participer avec une nouveauté :

des ateliers d’initiation seront ouverts aux personnes handicapées non licenciées.

Cette 4édition sera aussi l’occasion d’assister à la finale de l’Handival Adhap Tour, lancé cette année.

Le lendemain, place à la 11e édition de l’Eurométropole masters, compétition

internationale également organisée par le Comité Nord de judo. Objectif 2019 :

réunir 600 participants de 20 nations différentes ! Le Handival Judo Nord et l’Eurométropole Masters bénéficient du soutien du Département du Nord.

Entrées gratuites.

Mouvaux

Les 25 et 26 janvier 2019 Espace Jean Richmond

www.comitenordjudo.fr/events/

EXPOJazz - Matisse

L’année 2019 célèbre les 150 ans de la naissance d’Henri Matisse.

L’exposition présente la série Jazz constituée des 20 premières œuvres de l’artiste et très rarement exposée. Réalisées en papier gouachés et découpés, les planches seront présentées aux côtés d’Océa- nie, le ciel et Océanie, la mer grâce au prêt exceptionnel accordé par le musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis.

FESTIVAL

Live entre les livres Pour sa 6e édition, ce festival de musiques actuelles initié par la Médiathèque départementale du Nord et l’association Dynamo, vous propose des concerts, des ateliers et des conférences entre les rayonnages de livres. Autant d’occasions de belles rencontres avec des musiciens régionaux, pour certains sélectionnés aux INOUÏS du Printemps de Bourges. Gratuit et ouvert à tous.

EXPOReconstruire l’avenir

après la Première Guerre mondiale

En novembre 1918, après cinquante et un mois de combats, le Nord et le Pas-de-Calais sont dévastés. Le travail de reconstruction à accomplir est immense. Peu à peu, émergeront un territoire et une société profondément transformés et résolument tournés vers l’avenir.

C’est ce processus porteur d’espoir que veut retracer l’exposition.

Lille

Jusqu’au 10 mars 2019 Maison natale Charles de Gaulle 03 59 73 00 30

lenord.fr/maisondegaulle

Médiathèques du Nord Jusque fin décembre 2018 www.liveentreleslivres.fr

mediathequedepartementale.

lenord.fr

Bavay

Jusqu’au 9 janvier 2019 Forum antique, musée archéolo- gique du Département du Nord 03 59 73 15 50

forumantique.lenord.fr

Lille

Jusqu’au 14 janvier 2019 Palais des Beaux-Arts 03 20 06 78 00

www.pba-lille.fr

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ILS FONT

LE NORD

« Dans ma famille, on apprenait la mu- sique comme on apprenait à lire, sans se poser la question. » Piano, orgue et clavecin passent entre les mains d’Em- manuelle Haïm, mais c’est avec la ba- guette qu’elle excelle. Les orchestres de Los Angeles, Vienne et Berlin la font briller et c’est à Lille, avec le Concert d’Astrée qu’elle a élu résidence, entre l’Opéra et le collège Miriam Makeba.

« J’ai quelque chose de tellement es- sentiel à faire passer à travers la mu- sique... Être chef, c’est une évidence. » En 2000, elle crée son propre ensemble baroque, le Concert d’Astrée, avec des musiciens aux idéaux musicaux et esthétiques proches. En quelques an- nées, ils sont demandés partout. « Le baroque, faut pas croire, ce n’est pas élitiste ! » Dans le Nord, elle donne des concerts, mène des actions pédago- giques avec des musées, collèges et maternités, tisse des liens variés pour

«  humaniser notre musique et la par- tager différemment  ». Adoptée par le public, elle n’a de cesse de militer :

« quand une musique est extraordinai- rement belle, est-ce que tout le monde le sait ? »

Le Concert d’Astrée entame sa tournée Desperate Lovers au printemps et se produira à l’abbaye de Vaucelles le 14 avril prochain.

ELLE FAIT BATTRE LES CŒURS À L’UNISSON

DU BAROQUE

Poursuivez la rencontre avec Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée sur Facebook

© Marianne Rosenstiehl

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Références

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