• Aucun résultat trouvé

NORD LE MENSUEL DES NORDISTES //

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "NORD LE MENSUEL DES NORDISTES //"

Copied!
20
0
0

Texte intégral

(1)

NORD LE MENSUEL DES NORDISTES // 12

NOVEMBRE 2018

14-18

MÉMOIRE VIVE

(2)

nord_departement

@lenord

departement.du.nord

RETROUVEZ-NOUS SUR

N°12 - Novembre 2018

Magazine distribué gratuitement aux Nordistes.

Pour être ajouté à la liste de diffusion, contactez-nous : 03 59 73 85 29 - diffusionnord@lenord.fr

Tirage : 1 193 398 exemplaires. Tous droits de reproduction réservés • ISSN : 2557-3276 (imprimé) 2557-4280 (en ligne).

Dépôt légal : novembre 2018.

Directrice de la publication : Valérie Menault • Rédacteur en chef : Pierre-François Decourcelle • Responsables de création  : Magda Guennadi, Pierre-Loïc Malhaprez

• Rédaction : Perrine Delporte-Lénart, Gaëlle Leplat, Isabelle Quilbé Da Silva, Arnaud Raes • Secrétariat de rédaction : Emmanuelle Lemaître • Conception graphique et réalisation : Barbara Brassart, Coralie Lambriquet, Joan Ryckeboer, Patricia Wissocq • Photographes : Dominique Lampla, Philippe Houzé, Cédric Arnould - Photothèque du Département du Nord • Service iconographique : Barbara Bonny • Photogravure : Angelini • Impression : Lenglet Imprimeurs Contact rédaction : magazine@lenord.fr - 03 59 73 83 50 51, rue Gustave-Delory 59047 Lille Cedex

Couverture : Photo © C. Arnould

bit.ly/59secondes

La Force est avec eux ! Cette ini- tiation au sabre laser s’est dérou- lée dans la Maison natale Charles de Gaulle à Lille dans le cadre de la manifestation « L’art du combat à la française ». Un anachronisme assumé pour cette manifesta- tion principalement dédiée aux techniques de combats anciens : épée longue, canne, sabre…

La dernière édition a réuni récem- ment près de 200 spectateurs.

youtube/NordLeDepartement

(3)

Jean-René LECERF

Président du Département du Nord

ÉDITO

Voilà deux mois j’exprimais dans cet éditorial ma colère et ma crainte face à un projet de métropolisation qui dépeçait notre département et risquait d’aggraver les fractures territoriales en opposant la Métropole Européenne de Lille aux autres territoires du Nord. Cette réforme est aujourd’hui abandonnée et je me dois à la fois de partager mon soulagement et d’adresser de chaleureux remerciements.

Merci à l’assemblée départementale qui, laissant de côté les clivages du quotidien, s’est prononcée à l’unanimité sur ce dossier.

Merci aux maires, de notre capitale régionale jusqu’aux plus petits villages, ainsi qu’aux présidents des maires du Nord et des maires ruraux, qui se sont associés à ce combat.

Merci aux parlementaires, de la majorité comme de l’opposition, qui nous ont accompagnés.

Merci enfin au Chef de l’État et au Premier Ministre d’avoir eu le courage de revenir sur une réforme annoncée et d’avoir écouté et entendu la voix des territoires.

Je voudrais aussi assurer les habitants, les maires et Damien CASTELAIN, le président de la MEL, de la volonté du Département de travailler en partenariat étroit avec notre métropole, d’y assumer les responsabilités qui sont les siennes et d’apporter son concours aux enjeux métropolitains dont la réussite nous concerne tous.

Une nouvelle page va s’écrire dans le respect et la compréhension mutuels sans renier notre diversité et notre histoire.

07

DOSSIER

14-18

Mémoire vive

Merci

On en parle Libre expression

Le Nord comme on l’aime 360° Nord

Agenda Ils font le Nord

04

14

15

16

18

19

(4)

4 I ON EN PARLE

DOUAISIS

Une boutique solidaire

« Les trouvailles de Marlène » est une boutique solidaire créée par la Ferme des Vanneaux à Roost-Warendin et soutenue par le Département. On y trouve vêtements et accessoires neufs déstockés par des enseignes de prêt-à- porter. Dans cette structure d’insertion par l’activité, les vendeuses apprennent un métier et sont accompagnées vers l’emploi. Les clients, bénéficiaires des minima sociaux, sont orientés par les partenaires de l’insertion et profitent d’une réduction supplémentaire par rapport au secteur marchand.

bit.ly/boutiquesolidaire

CAMBRÉSIS

Les Maisons de santé s’ouvrent aux PMI

Le Nord participe à l’aménagement du territoire, via deux dispositifs de soutien aux projets des communes. Pour renforcer l’offre médicale en milieu rural, trois Maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) ont été financées dans l’Est du Cambrésis. Ces MSP ouvrent leurs portes aux services de PMI (Protection maternelle et infantile) du Département.

Pour répondre aux besoins de prévention précoce des enfants de 0 à 6 ans, les MSP de Busigny, Saint-Souplet et Quiévy accueillent des consultations PMI une fois par mois.

Pour retrouver votre PMI lenord.fr/petiteenfance

AVESNOIS

Un pont tout neuf

Jusqu’au mois de décembre, le Département rénove le pont de la Miroiterie sur la RD 119 à Eppe-Sauvage. L’opération consiste à démolir le tablier existant pour le remplacer par un nouveau et à refaire l’étanchéité de l’ensemble de l’ouvrage.

Ces travaux, importants pour cette commune rurale, sont entièrement financés par le Département pour un montant de 350 000 euros. Des heures d’insertion ont été réservées sur ce chantier pour des personnes éloignées de l’emploi.

Le Département gère 1 300 ouvrages d’art et en rénove une cinquantaine chaque année.

D. Lampla

C.Arnould D. Lampla

(5)

NOVEMBRE 2018 MAGAZINE LE NORD I 5

VALENCIENNOIS

RSA : l’intérim favorise le retour à l’emploi

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, certaines offres d’emploi ne trouvent pas preneur. L’intérim permet de pallier une partie des difficultés de recrutement avec des profils comme celui de Jeoffrey (photo), spécialiste en placo et électricité. Le jeune homme bénéficie d’un partenariat noué entre la plateforme emploi et insertion de Valenciennes et l’agence d’intérim Adecco, qui enrichit ainsi son vivier avec des candidatures d’allocataires du RSA de moins de 30 ans. Ces derniers représentent un quart des allocataires dans le département.

lenord.fr/interim-valenciennes

MÉTROPOLE

Un poumon vert au sud de la Métropole

Le Département a fait l’acquisition cet été du Bois de la Tassonnière à Cysoing. Ces 44 hectares accueilleront bientôt le public sur des sentiers de randonnée bordés de chênes et de charmes. Géré en partenariat avec l’Office National des Forêts, le bois fera l’objet d’une valorisation écologique  : ses peupleraies seront transformées en boisements de feuillus régionaux afin d’augmenter la diversité de la faune et de la flore locales. Chevreuils, rapaces et tritons y sont déjà présents. Cette acquisition a été soutenue par le Fonds européen de développement régional (FEDER) et l’Agence de l’eau.

DUNKERQUOIS

7 planètes : un carrefour plus sûr et plus fluide

À l’intersection des RD  916 et RD  2, le carrefour des 7 planètes a été réaménagé. Les travaux réalisés par le Département et la Communauté Urbaine de Dunkerque ont permis de fluidifier la circulation et de sécuriser l’accès des véhicules sur la RD  916. Des feux tricolores

«  intelligents  », intégrant des dispositifs de régulation automatique, ont été posés. La signalisation et les trottoirs ont été modifiés, et l’enrobé de la chaussée refait. Montant de l’opération  : 500  000  € financés pour moitié par le Département.

D. Lampla D. Lampla

P. Houzé

(6)

À partir 12 novembre, les Nordistes en situation de handicap ont à leur disposition un formulaire unique et complet à remplir pour permettre une meilleure prise en charge de leurs besoins.

Ce formulaire national permettra une analyse plus fine des besoins et de mieux identifier les situations les plus difficiles. Le Nord, pilote pour les Maisons départementales des personnes handicapées, déploie ce formulaire sur son territoire dès le 12 novembre.

Il permet aux personnes en situation de handicap de formuler une demande unique et plus complète afin de gagner toujours plus en autonomie. La MDPH évalue les droits et prestations adaptés et peut ainsi proposer des aides qui n’auraient pas été demandées par la personne. Grande nouveauté : l’aidant familial pourra désormais apporter des informations utiles sur les besoins des personnes qu’il accompagne. Sa déclaration constituera une source d’informations précieuses afin d’apporter un meilleur suivi aux personnes vivant avec un handicap.

Formulaire téléchargeable sur mdph.lenord.fr/formulaire MDPH : 03 59 73 73 73

lenord.fr/formulaire-mdph Le Nord s’engage avec l’Europe

pour le répit des aidants-proches de personnes dépendantes. Des professionnels vous apportent leurs conseils pour prévenir les situations d’épuisement.

Aidons les aidants !

Nouvel épisode de notre série avec le portrait de Louise de Bettignies, figure nordiste de la Première Guerre mondiale. Cent ans après sa mort, un nouveau timbre a été mis en service le 1er octobre.

Histoire d’un jour

MDPH

Un nouveau formulaire pour un nouveau suivi

6 I ON EN PARLE

C.Arnould Les aidants familiaux peuvent désormais apporter des informations utiles à la constitution du dossier.

Découvrez ce fromage bio produit à Féron par des travailleurs en situation de handicap. Un produit traditionnel récompensé au Salon de l’agriculture.

Un maroilles pas

comme les autres

(7)

P. Houzé / C.Arnould / P. Vaillant / C. Bonamis

L’INFO

Un conflit mondial

Des soldats venus du monde entier ont combattu dans le Nord entre 1914 et 1918.

LA DATE

11 novembre 1918

L’armistice est signé et prend effet à 11h.

L’INITIATIVE

Le centenaire

De nombreuses manifestations ont lieu pour entretenir la mémoire de la Grande Guerre.

14 - 18 MÉMOIRE VIVE

DOSSIER

(8)

8 I DOSSIER 14-18 : MÉMOIRE VIVE

C’est une simple échelle posée contre un pan des remparts de Le Quesnoy. Des soldats la gravissent et, un à un, basculent dans la place, 9 mètres plus bas. Un château fort assiégé au Moyen âge ? Vous n’y êtes pas !

Emmenés par le second lieutenant Leslie Averill, étudiant en médecine originaire de Christchurch, les assaillants venaient de Nouvelle-Zélande. Ils ont employé ce moyen rudimentaire pour franchir le bastion Saint-Martin, le 4 novembre 1918, et libérer en une journée la ville de Le Quesnoy et les 1 500 habitants qui y demeuraient encore.

Au passage, 2 000 allemands ont été faits prisonniers, les

« Kiwis » déplorant 90 morts, tués à 20 000 km de chez eux.

C’est presque une goutte d’eau face au tribut payé par ces valeureux soldats durant la Première Guerre mondiale. En effet, 100 000 Néo-Zélandais, soit 10% de la population du pays, ont été envoyés en France ou en Belgique.

18 000 d’entre eux ne reviendront pas.

Fromelles, sanctuaire australien

Peu connue des Français, la bataille de Fromelles, dans les Weppes, a mis aux prises Australiens et Britanniques contre l’armée allemande. Elle fut le théâtre des plus sanglants combats impliquant des soldats Australiens.

Les offensives feront 5  533 victimes, morts ou blessés, côté australien...

Les 19 et 20 juillet 1916, le front créé par les Alliés pour faire diversion à la bataille de la Somme, tourne en effet au cauchemar. L’assaut a été lancé le 19 juillet à 18 h. Sont engagées, la 5e division australienne et la 61e division britannique. Durant la nuit, les Australiens gagnent un peu de terrain, mais «  leurs chefs morts au combat, les jeunes se retrouvent esseulés et reperdent aussitôt le terrain grappillé  », raconte Thomas Bouckenooghe, médiateur au musée de la bataille de Fromelles, un musée qui voit passer 12 000 visiteurs par an, dont la moitié d’Australiens, descendants pour certains de ces valeureux soldats .

«  En 2007, on a retrouvé en un même endroit, à deux kilomètres du village, les corps de 250 Australiens  », rapporte-t-il. Peu à peu, les analyses ADN viennent mettre des noms sur ces soldats inconnus. 159 d’entre eux ont pour l’heure été identifiés.

Devoir de mémoire

Australiens, Néo-Zélandais, mais aussi Indiens ou Canadiens, qu’est-ce qui a poussé ces hommes à traverser les océans pour se battre en Europe de l’ouest ?

« La quête d’aventure a été un moteur important », explique Thomas Bouckenooghe. « On sait que beaucoup de jeunes se disaient qu’il y avait là une occasion unique de voyager, de voir du pays. Et puis, il y avait aussi l’appât du gain, non négligeable pour ces gens de condition modeste. »

CES HÉROS

VENUS D’AILLEURS…

Ils étaient britanniques, américains, australiens, canadiens, indiens, chinois ou néo-zélandais, et ont donné leur vie pour libérer le Nord en 1918.

Cent ans après, leur histoire résonne encore dans nos mémoires.

(9)

Vénéré par les Anglais, le poète Wilfred Owen est tombé le 4 novembre 1918, à quelques jours de l’Armistice, sur le chemin de halage du canal de Sambre à l’Oise, à Ors, village situé à 6 km du Cateau-Cambrésis.

Il est enterré dans le cimetière de la commune avec ses camarades du Second Manchesters.

La veille de sa mort, Wilfred Owen stationnait dans la cave d’une maison forestière, au Bois-l’Évêque à Ors. C’est là qu’il a écrit l’ultime lettre à sa mère.

Laissée à l’abandon depuis lors, la maison forestière a été réhabilitée en œuvre d’art par l’artiste Simon Paterson en 2011 pour magnifier les écrits et poèmes de Wilfred Owen. Elle est labellisée « Maison des Illustres » par le Ministère de la Culture.

L’Office de tourisme du Cambrésis vous propose de suivre les pas de Wilfred Owen et de ses camarades britanniques au travers d’un circuit pédestre de 6,5 km, de la Maison forestière au cimetière d’Ors, accompagné d’un audio-guide.

www.tourisme-cambresis.fr

Wilfred Owen en sa maison

Un bataillon néo-zélandais faisant un haka durant la Première Guerre mondiale

Aujourd’hui encore, chez les Anglo-saxons, le devoir de mémoire est profondément ancré dans les cœurs. « Ils se sentent particulièrement impliqués, concernés, c’est très émotionnel », décrit M. Bouckenooghe.

Dès lors, on comprend que des liens forts se soient noués entre les descendants de soldats et la population nordiste.

Témoin, chaque 4 novembre, la ville de Fromelles rend hommage à ses libérateurs, tout comme l’ambassade de Nouvelle-Zélande en France qui, chaque année en avril, dépêche des représentants à Le Quesnoy à l’occasion de l’Anzac Day (Australian and New Zealand army corps), grande fête patriotique océanienne.

À Fromelles, les Australiens viennent également en grand nombre chaque 19 juillet pour la célébration de la bataille.

Une fraternité qui, depuis 100 ans, ne faiblit pas.

www.musee-bataille-fromelles.fr www.memoire1418.org

NOVEMBRE 2018 MAGAZINE LE NORD I 9

(10)

10 I DOSSIER 14-18 : MÉMOIRE VIVE

CENT ANS APRÈS, NOS COLLÉGIENS FONT REVIVRE L’HISTOIRE

Le Centenaire a vu éclore de nombreux projets dans les collèges du Département. Plus de 680 élèves de troisième ont notamment mené un travail de recherche sur des soldats britanniques morts lors de la bataille de Cambrai.

Levi England avait 28 ans. Comme des milliers de soldats britanniques, il est mort en décembre 1917. De sa vie de famille à ses états de service, Léane sait tout. Tout ce que les archives lui ont permis de connaître. Élève en 3e au collège Paul Duez, elle a travaillé fin 2017 sur un projet lancé par Frank Gilson, professeur d’Histoire et financé par le Département dans le cadre du Projet éducatif départemental du collégien. L’enseignant y a associé d’autres établissements* de ce bassin d’éducation : «  Nous avons récupéré les dossiers de 352 soldats, répartis

entre les élèves à l’issue d’une visite du champ de bataille où ils ont pu déposer un coquelicot sur la tombe de "leur"

soldat. Ils ont aussi produit des bases de données numériques que des chercheurs pourraient exploiter. »

Grâce à ces différentes étapes, les collégiens se sont appropriés l’histoire de ces hommes qui ont fait l’Histoire et ont présenté le fruit de leur travail au théâtre de Cambrai : « Nous avons un peu vécu la guerre à travers eux », témoigne Léane. « Et quand on a un prénom en tête, on ne peut pas l’oublier », conclut son amie Solène en pensant à Walter, mort le 18 décembre 1917.

Une mémoire qu’elles ne manqueront pas d’entretenir.

*collèges Paul Duez, Fénelon, Jules Ferry et Saint- Luc à Cambrai, François Villon à Walincourt- Selvigny, Jacques Prévert à Caudry.

Les collégiens ont été profon- dément marqués par ce travail mené avec leur professeur d’histoire

Une appli mobile pour découvrir Hazebrouck pendant

la Grande Guerre

Pour « attiser la curiosité des jeunes », Éric Malvache, profes- seur d’histoire au collège des Flandres d’Hazebrouck, a créé une application mobile gratuite qui emmène le promeneur à travers les rues de la ville. Sur

4 km, 17 étapes permettent de mieux appréhender les impacts du conflit sur l’histoire locale.

Circuit accessible et téléchar- geable sur l’application Guidigo

lenord.fr/hazebrouck1418

(11)

NOVEMBRE 2018 MAGAZINE LE NORD I 11

LA CAMPAGNE DES 100 JOURS, ÉPISODE DÉCISIF

Commémorer la Grande Guerre, c’est aussi se souvenir de l’importance des 100 derniers jours… Cent jours décisifs sur le front de l’Ouest, d’Amiens à Mons, du 8 août au 11 novembre 1918, pendant lesquels les Alliés ont repoussé les armées allemandes de notre sol, à cheval, jusqu’à la victoire décisive.

Du 14 au 23 septembre, une cinquantaine de cavaliers de L’Association internationale de Cavalerie ont rendu hommage aux soldats Alliés venus délivrer le Nord de la France et permettre la signature de l’armistice. Ils ont retracé, à dos de cheval, le parcours réalisé par les unités de cavalerie durant la campagne des Cents Jours, connue sous le nom anglais de « The pursuit to Mons ».

«  Appelé aussi Les Cent jours du Canada, cet épisode de la guerre doit beaucoup au corps canadien, qui, sous le commandement de l’armée britannique a joué un rôle des plus importants  », rappelle Claire Dujardin, historienne.

Menant une série d’attaques qui, à chaque fois, faisaient craquer le front, les Alliés sont parvenus d’étapes en étapes,

d’Amiens à Mons, à démoraliser définitivement les armées allemandes jusqu’à les pousser à la retraite et à parvenir à la signature de l’armistice le 11 novembre 1918 à Compiègne.

Pour célébrer cet épisode décisif de la Guerre, une cinquantaine de cavaliers issus en grande partie des armées du monde entier ont retracé leur parcours.

Russes, Australiens, Allemands ou Canadiens, ils sont partis de Cambrai à dos de cheval, en uniformes, armes et selles d’époque. Avançant au trot, le long des chemins de halage de l’Escaut, comme à l’époque, ils ont traversé les communes d’Iwuy, Bouchain, Valenciennes, Hensies, Saint-Ghislain, Mons. À chaque étape de leur bivouac, les cavaliers sont allés à la rencontre des habitants et ont mené une série de démonstrations d’armes et de défilés. Stanley Watts, Président de l’association confiait : « Mon grand-père a participé à cette ultime offensive. Nous venons pour essayer de ressentir ce que les soldats de l’époque ont ressenti et pour dire merci aux générations actuelles de ne plus être en guerre ».

Découvrez les coulisses de cette manifestation en images

(12)

12 I DOSSIER 14-18 : MÉMOIRE VIVE

CES PASSIONNÉS

QUI ENTRETIENNENT LA MÉMOIRE

François Maekelberg est évaluateur médico-social au Département du Nord. Un agent un peu spécial : spécialiste de la Première Guerre mondiale dans le Nord, il entretient notre mémoire commune de commémorations en reconstitutions.

Décembre 1914, à proximité de la frontière franco-belge.

Les soldats ennemis fraternisent sur la ligne de front et disputent un match de football resté célèbre. Un siècle plus tard, la reconstitution de cet évènement a réuni des passionnés anglais, allemands, belges et français.

À l’origine de cette initiative, un homme  : François Maekelberg, président de l’Entente des associations patriotiques de Comines-Warneton. «  Pour cette reconstitution de la trève de Noël désormais organisée chaque hiver depuis 2014, nous avons creusé deux tranchées à quelques centaines de mètres seulement de la véritable ligne de front. Elles font partie intégrante du mémorial de l’UEFA ».

Loin d’être un jeu, la reconstitution historique est une passion exigeante qui nécessite de très solides connaissances en histoire mais aussi en uniformologie, armement et matériel militaire. « Il s’agit d’expliquer ce qu’il s’est passé même s’il est impossible de montrer exactement ce que nos aïeuls ont vécu. On essaie de s’en approcher au plus près, avec le souci permanent de la cohérence historique.  » Ce qui explique pourquoi ce Lillois, qui a toujours vécu à Comines porte l’uniforme allemand pendant les reconstitutions. « La zone a été occupée pendant quatre ans. Mais je ne le ferai pas pour une reconstitution de la Seconde Guerre mondiale  », précise-t-il.

Si François Maekelberg fait partager sa passion lors des reconstitutions, il la vit aussi de manière plus protocolaire. «  Je participe à une quarantaine de cérémonies par an pour honorer ceux qui sont tombés ».

Respect des faits et respect des hommes : une belle illustration du devoir de mémoire.

(13)

NOVEMBRE 2018 MAGAZINE LE NORD I 13

Le Nord compte 80 ponts à structure métallique.

DEBORAH, UN TANK DANS LA GUERRE

Découvert en 1998, le tank de Flesquières, un Mark IV anglais baptisé Deborah, a participé à la bataille de Cambrai en novembre 1917. Depuis mars 2018, un centre d’interprétation lui est dédié.

De prime abord, c’est un grand amas de tôle. Un amas tordu, dé- zingué le 20 novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai, qui vit les Anglais prendre puis perdre le sec- teur Flesquières-Bourlon sur la ligne Hinderburg. Mais c’est un vrai tank Mark  IV anglais de 28 tonnes qui pique la curiosité des touristes de mémoire, comme il y en a beaucoup dans cette terre du Cambrésis.

Deborah était l’un des 476 tanks Mark IV engagés dans la bataille de Cambrai. À l’époque, la technologie est récente ; il faut 8 hommes pour diriger ces tanks brinquebalants qui se déplacent dans un vacarme sans nom, guidés par des fantassins.

Après de longues années de re- cherches, Philippe Gorczynski, un entrepreneur local, l’a extirpé des profondeurs du sol en 1998, avant que la Communauté d’agglomé- ration de Cambrai ne lui construise l’an dernier, un mausolée. Le Centre d’interprétation du Tank de Flesquières a vu le jour en mars 2018 à l’entrée du village, idéalement

placé en face du champ de bataille, à côté du Hill British Cemetry (où reposent quatre membres de l’équipage).

Ici gît donc Deborah, au centre d’un bâtiment rappelant les bunkers de béton brut. Grâce à de nombreuses vidéos d’archives, on comprend mieux le contexte de la bataille de Cambrai.

Depuis le mois de mars, déjà 5 000 per- sonnes l’ont visité dont de nombreux touristes étrangers : 8 sur 10 viennent directement de Grande-Bretagne.

Centre d’interprétation du tank de Flesquières : 03 27 78 36 15.

Entrée : 6 et 4 €.

« Les commémorations du Centenaire permettent de faire vivre le souvenir de la Grande Guerre. Le Département s’y associe en ap- portant son aide aux initiatives locales, aux projets éducatifs menés dans les collèges ou à travers la programmation de ses équipe- ments culturels.

Ce soutien participe du devoir de mémoire, de la transmission de valeurs pour lesquelles des femmes et des hommes ont combattu, parfois jusqu’à y laisser leur vie. »

JEAN-RENÉ LECERF,

Président du Département du Nord

(14)

Luc Monnet / Olivier Henno

Co-présidents du Groupe Union pour le Nord

Michel Lefebvre

Conseiller départemental du canton de Denain

Didier Manier

Président du Groupe socialiste, radical et citoyen

GROUPE UNION POUR LE NORD GROUPE COMMUNISTE,

RÉPUBLICAIN, CITOYEN ET APPARENTÉS GROUPE SOCIALISTE,

RADICAL ET CITOYEN

14 I LIBRE EXPRESSION

Notre Département a un avenir

En plein cœur de l’été, au détour d’un entrefilet dans la presse, nous apprenions que le Président de la République rencontrait les Présidents de Métropole, dont celle de Lille, pour que le Dépar- tement du Nord fusionne avec la Métropole Européenne de Lille (MEL), mais uniquement sur le territoire de la MEL. Conscient de la fracture que pourrait en- gendrer cette proposition, notre Président, Jean-René Lecerf, est monté au créneau, dès la rentrée, pour que ce projet, décidé en ca- timini, sans dialogue, ni concerta- tion, ne voit pas le jour.

Par la loi, le Département est le chef de file des solidarités hu- maines et territoriales. Il incarne la proximité envers les Nordistes.

Ce projet de métropolisation en- térinerait un Département à deux vitesses avec une Métropole Eu- ropéenne de Lille, et deux autres territoires, au Nord, celui du Dunkerquois, au Sud, le Douaisis, le Valenciennois, le Cambrésis et l’Avesnois. Le Président Lecerf a mobilisé les élus du Département, mais aussi les Parlementaires de toutes les familles politiques afin d’éveiller les consciences sur la question fondamentale de la so- lidarité entre nos territoires et les laisser pour compte. Nous formu- lons le vœu que notre Départe- ment trouve une oreille attentive auprès de l’État.

Pas touche à notre Département !

En avril 2017, le candidat Em- manuel Macron indiquait dans son programme «  Nous rédui- rons le millefeuille administratif.

Nous supprimerons au moins un quart des départements, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles. » Le Nord pourrait être concerné.

Le département serait alors coupé en deux par la métropole lilloise qui récupérerait sur son territoire l’ensemble des compétences dépar tementales mais également l’en- semble des ressources financières correspondantes !

Ce projet politique, coupé des réa- lités locales, dépouillerait notre collectivité des recettes finan- cières de la métropole issues du marché immobilier dont toutes les communes nordistes étaient jusqu’alors bénéficiaires grâce au département !

Pour quel gain  ? Quelles écono- mies de fonctionnement ? Quelle amélioration du service public  ? Quelle équité territoriale ? Quelle avancée démocratique ? L’exemple de la Métropole de Lyon est loin de démontrer la plus-value ! Nous ne demandons pas au Gou- vernement d’aggraver les fractures territoriales. Nous lui demandons de renforcer la décentralisation et les moyens des collectivités afin de préserver l’investissement pu- blic et les services de proximité sur l’ensemble du département !

Œuvrons pour la PAIX

Paul Valéry disait : «  La guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas ». Cette citation doit nourrir la réflexion collective afin que les folies meurtrières cessent.

La racine des conflits réside dans le maintien d’un système éco- nomique dont l’objectif est de défendre la spéculation finan- cière. Les armes n’apportent pas de solutions mais créent des conflits nouveaux et pires.

Au moment où on célèbre le 100e anniversaire de l’armistice, la France augmente ses crédits militaires. Au plan international 1 800  milliards de dollars sont consacrés chaque année aux dé- penses militaires alors qu’il fau- drait 267 milliards pour stopper la faim dans le monde.

Nous avons la liberté de réunir dans notre mémoire collective, tous les combattants quelle qu’ait été leur destinée.

Autorisons-nous un hommage unanime, respectueux et apai- sé ainsi qu’un espoir pour tous : Agissons partout pour la paix, celle qui s’enseigne sans que le sang saigne.

Agir pour la paix, c’est vivre en- semble avec ses différences et passe par la construction d’une société de solidarité, d’amour, de respect et de générosité.

Victor Hugo déclare un jour, « vous voulez la paix, criez l’amour ».

Ces objectifs dépendent de nous et des choix politiques au plan local, national et international.

C’est tout le sens de notre combat.

C. Arnould

(15)

ÇA BOURLE DANS LE NORD !

La bourle, ça vous parle ? Ce jeu traditionnel est prati- qué principalement dans les Flandres et dans les envi- rons de Tourcoing et Wattrelos. On y joue depuis 1382 ! Lors des compétitions, deux équipes s’affrontent dans une bourloire, sur une piste de 25 mètres de long et 3 de large. Les joueurs font rouler vers la cible, l’étaque, les bourles avec plus ou moins d’adresse. « Bourler » signifie « tituber », d’où le nom de ce sport.

« Les boules sont faites en bois, en cœur de noyer ou en gaïac, les plus récentes sont en résine de synthèse », explique Jean-Pierre Moerman, le président de la fédé- ration des sociétés des Bourles du Nord.

Pour continuer à faire vivre ce patrimoine sportif, les enfants du centre de loisirs de Flêtre y ont été initiés cet été à Méteren, dans le cadre de Village en sport, une opération financée par le Département dans les com- munes rurales. De quoi assurer la relève au sein d’une fédération qui compte une quarantaine de clubs dans le Nord.

https://fedbourlenord.wordpress.com

NOVEMBRE 2018 MAGAZINE LE NORD I 15

Un jeu traditionnel qui peut aussi séduire les plus jeunes.

C. Arnould

(16)

Derrière la façade un tantinet austère de l’ancienne chapelle du collège des Jésuites de Maubeuge, se cache la salle Sthrau. Atypique et résolument festif, ce joyau de l’Art déco régional a retrouvé son lustre d’antan, après quinze mois de chantier. Tour à tour, salle de bals, de concerts, de combats de boxe même, elle fut construite dans les années folles pour apporter un peu de légèreté à la ville. Après plus de 20 ans de fermeture, elle rouvrira ses portes au public courant novembre.

Sous une somptueuse verrière (2), la salle de bal à l’étage (1) est une œuvre d’art totale. Richement décoré, son plafond nid d’abeille (3) relève d’une prouesse technique.

Les fresques presque centenaires (4) rappellent des scènes de la vie maubeugeoise et son balcon en fer forgé agrémenté de candélabres (3) ajoute un style très « tragi-comédie ».

Au rez-de-chaussée, la salle de musique joue la carte de la sobriété avec des marbres et des mosaïques.

Le Département a apporté 1,5 million pour sa restauration. La salle Sthrau sera au cœur d’un futur pôle à vocation pédagogique et artistique, porté par la Ville, autour des bâtiments de l’ancien collège Coutelle.

lenord.fr/salle-sthrau

P. Houzé

16 I 360° NORD UN JOYAU DE L’ART DÉCO RÉGIONAL

SALLE STHRAU

UN JOYAU DE

L’ART DÉCO RÉGIONAL

(17)

NOVEMBRE 2018 MAGAZINE LE NORD I 17

(18)

Bavay, jusqu’au 9 janv. 2019 Forum antique,

musée archéologique du Département du Nord 03 59 73 15 50

forumantique.lenord.fr 18 I AGENDA

18 I AGENDA

lenor d.f r/agenda AGENDA

MARCHÉ DE NOËL Noël dans son pays :

Vaucelles

Pour vous faire entrer tout en douceur dans la magie de Noël, artistes et artisans vous accueillent dans un havre de paix scintillant de lumière.

Des animations sont aussi au programme : spectacle de marionnettes par la compagnie Mariska, contes d’hiver, atelier origami et atelier décorations de Noël.

EXPO

L’archipel des émotions

Composée de quatre îlots thématiques, l’exposition propose aux visiteurs de découvrir le monde des émotions et ses problématiques.

Les émotions sont-elles un sujet de sciences ? En observant scientifiquement les émotions, le cerveau dévoilerait-il ses mystères ? Au travers de manipulations ludiques à l’image de mini-tests neurologiques, d’expériences émotionnelles autour de la joie, de la peur, de la tristesse, du dégoût ou encore de la colère, le visiteur est immergé au cœur du corps humain et plus généralement du monde vivant animal.

Le sens de la visite est libre et modulaire pour permettre à chacun de se déplacer et de déambuler à sa guise, d’agir en fonction de sa propre expérience émotionnelle et sensorielle.

Exposition conçue par le Muséum d’Histoire Naturel de Neuchâtel (Suisse).

Villeneuve d’Ascq Jusqu’au 3 mars 2019

Forum départemental des Sciences 03 59 73 96 00

forumdepartementaldessciences.fr

LE BON PLAN

Agenda participatif

du site lenord.fr

Vous organisez un événement ? Annoncez-le gratuitement en quelques clics sur l’agenda.

Vous y retrouverez aussi nos coups de cœur pour vos idées de sorties : concerts, expos, salons, sorties nature et sportives, etc.

lenord.fr/agenda EXPONouveaux regards

sur le Trésor des bronzes de Bavay

Découvert en 1969, le Trésor des bronzes de Bavay constitue aujourd’hui la pièce majeure de la collection permanente du musée.

Mais il demeure encore mystérieux à bien des égards… Associée à une nouvelle scénographie dans le parcours permanent, l’exposition présente le résultat des divers échanges et des regards croisés de l’ensemble des expertises.

JEU AU MUSÉE

Les 10 enquêtes du Nord En partenariat avec la société nordiste Contre-enquêtes, spécialisée dans la création de scénarios à énigmes, le Département vous propose une découverte inédite de ses équipements culturels. Chaque enquête dure environ une heure.

Participation gratuite pour les visiteurs munis d’un billet d’entrée.

Cassel, les 16 et 17 novembre Musée départemental de Flandre 03 59 73 45 59

museedeflandre.lenord.fr Lille, les 24 et 25 novembre Maison natale Charles de gaulle 03 59 73 00 30

maisondegaulle.lenord.fr

Les-Rues-des-Vignes Du 23 nov. au 2 déc.

Abbaye de Vaucelles 03 27 78 50 65

abbayedevaucelles.com

(19)

ILS FONT

LE NORD

Dylan est un battant. Du haut de ses 13 ans, ce jeune garçon au regard doux a déjà dû faire face à bien des obstacles.

Placé dans une famille d’accueil à Roost-Warendin dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance, il rencontre des difficultés de langage qui auraient pu le freiner. Qu’à cela ne tienne : « Je me suis battue pour qu’il soit scolarisé en école primaire, puis au collège où il étudie en 5e Segpa », témoigne sa

«  Tata  », Yolaine Détrez qui l’élève depuis sa naissance. Avec son aide bienveillante, le jeune garçon s’en sort plutôt bien : « Il a eu jusqu’à 14 de moyenne l’an dernier ».

Outre un travail mené avec un ortho- phoniste, Dylan prend confiance en lui grâce au judo. Depuis l’âge de 6 ans, il s’entraîne au dojo d’Auby, encadré par Pascal et Jonathan. Un sport dans lequel il se distingue par sa puissance et son agilité et qui lui a donné « plus d’assurance  », note Jean-Pierre, son

« Tonton » qui l’accompagne et le suit lors des compétitions. Aujourd’hui ceinture bleue, Dylan a remporté en mai dernier le titre de champion de France avec l’équipe minime des Hauts-de-France. Une sacrée revanche et preuve, s’il en faut une, de sa téna- cité et de son courage, encouragé en permanence par sa famille d’accueil.

LES PRÉJUGÉS ENVOYÉS AU TAPIS

Retrouvez sur Facebook le portrait complet de Dylan

C. Arnould

(20)

MAISON NATALE CHARLES DE GAULLE 9, rue Princesse – Lille

03 59 73 00 30 - maisondegaulle@lenord.fr

EXPOSITION PROPOSÉE PAR LES DÉPARTEMENTS DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS

RECONSTRUIRE

L'AVENIR TERRITOIRES ET HABITANTS DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS

APRÈS

LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

D É PA R T E M E N TA L E S D U N O R D

EXPOSITION

14 novembre 2018 > 10 mars 2019

Conception : Laurent Dupuis pour saga.bzh

Références

Documents relatifs

Comme elle, 69 anciens allocataires du RSA ont retrouvé le chemin de l’emploi en 2018 dans l’artisanat, grâce au soutien des plateformes emploi et insertion professionnelle

Alors l’UTPAS noue des partenariats, notamment avec le CCAS* local pour la réalisation d’ac- tions collectives : « On organise aussi des consultations de PMI dans les petites

AFM Téléthon, partenaire du projet, s’investit au côté du Département du Nord dans le suivi de cette expérience, la compensation de la perte de mobilité des membres

Alors que la situation finan- cière demeure difficile, le Département du Nord a fait le choix de maintenir sa po- litique volontariste en faveur du sport pour tous, en le

Du nord au sud du territoire, huit équipements culturels sont dans le giron du Département : le musée de Flandre (Cassel), la Villa Marguerite- Yourcenar (Saint-Jans-Cappel),

Nous allons créer un logo, avec la Région, la MEL, l’Association des Maires du Nord et la Chambre d’Agriculture Nord – Pas-de-Calais, pour récompenser les collèges, les EHPAD,

Le département a donc dévelop- pé davantage l’accueil familial pour les personnes en perte d’au- tonomie, leur permettant ainsi de vivre dans un environnement convivial,

Le département agit au quotidien en matière de santé pour les nor- distes grâce à ses 900 profession- nels à votre service, dont plus de 800  agents dans les centres de