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D'une manière plus générale, la protection de la nature vise à maintenir, à entretenir et à utiliser avec ménage¬ ment les bases naturelles de notre environnement

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REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 3 DÉCEMBRE 1993 N°23 Fr.350

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LE BILLET

de Gérard Bourquenoud

L'eau, le sol, l'air

On entend par protection de la nature les mesures tendant au maintien des paysages et des sites dignes d'être protégés, mais aussi des animaux et des plantes ainsi que des biens naturels comme l'eau, le sol et l'air. D'une manière plus générale, la protection de la nature vise à maintenir, à entretenir et à utiliser avec ménage¬

ment les bases naturelles de notre environnement. Elle a une mission à remplir aussi bien dans les campagnes que dans les villes.

On parle d'une «révolution néolithique» qui a marqué un tournant dans les relations entre l'homme et la nature. A l'époque romaine, il n 'existait pour ainsi dire plus de paysages naturels en Suisse. Non seu¬

lement les défrichements ont donné naissance à des prairies, à des champs, à des routes, à des villes et à des villages, mais encore les forêts vierges ont été modifiées dans leur apparence par les coupes de

bois, ce qui a eu pour effet de perturber la nature. Puis est venue la

«révolution industrielle» du siècle dernier qui a constitué le second tournant décisif dans l'évolution de l'humanité. La machine permet à la production des biens de consommation de s'accroître de manière explosive. Le mode de vie de l'homme est caractérisé par l'urbanisa¬

tion, puisque même hors des villes la majeure partie de la population n 'est plus occupée dans le secteur agricole. Les loisirs conquis par la machine ont gagné sans cesse du terrain, alors que le tourisme de masse a pris une ampleur inespérée.

Parallèlement à la pression qui s'est manifestée sur le paysage naturel et le besoin de détente des citadins, les méthodes de l'agriculture se sont peu à peu modifiées. Et par la force des choses, les cultures se sont étendues sur de grandes surfaces et les obstacles à l'utilisation des machines, tels les arbres isolés, les haies, etc., ont été abattus, les ruisseaux canalisés. L'agriculture a ainsi obtenu des rendements lar¬

gement supérieurs, grâce aussi à des engrais chimiques et à la sélec¬

tion des semences.

Le paysage proche de la nature, cultivé autrefois de façon extensive, qui offrait un asile à une multitude de plantes et d'animaux sauvages a, du fait d'une agriculture moderne et intensive, cédé la place à un paysage pauvre qui, en plus, n'a plus aucune valeur. L'abondance en espèces tant animales que végétales se réduit de plus en plus comme une peau de chagrin. A cela s'ajoute le poids des détritus liquides, solides et gazeux, lesquels ont pour effet de menacer sérieusement la vie de l'être humain sur cette terre.

L'heure est donc venue de réagir, car l'homme a besoin d'un milieu qui permette au corps et à l'esprit de se développer et de vivre saine¬

ment. C'est pourquoi les éléments naturels, en particulier le sol, l'eau, l'air, ainsi que le climat, la faune et la flore doivent être protégés.

Nous devons faire en sorte que les res¬

sources naturelles couramment utili¬

sées et renouvelables ne viennent pas à manquer.

(3)

SOMMAIRE

■JJjLM&j IIIIBM 3 DECEMBRE 1993 N° 23 Quand le féminin

domine le masculin!

Quelque 142 délégués de 67 sociétés du canton se sont déplacés récemment à Ursy où s'est tenue l'assemblée générale annuelle de la Fédération fribourgeoise de gymnas¬

tique. Honorée par plu¬

sieurs personnalités du monde du sport, elle fut également fréquentée par un grand nombre de femmes, dont l'une a été élue à la tête du sport d'élite.

*3 'H T —

VEVEYSE

Pour vos problèmes de santé

Installé depuis le 1er juin 1993 au Petit Bourg B, à Châtel-St-Denis, le nou¬

veau Centre de santé Croix-Rouge de la Veveyse, qui fête cette année sa première décen¬

nie d'activité, se charge spécialement des soins à domicile - et cela sept jours sur sept - grâce à neuf dames qui forment l'équipe au service de la collectivité.

NOTES MUSICALES Chœur mixte de Lully en fête 6

NOS AÎNÉS

Des partenaires pour une meilleure

solution La vieillesse, le plus bel âge de la vie 8

REGARDS SUR...

Le Comptoir gruérien 11 LES SPORTS

Gymnastes fribourgeois à Ursy Hockey sur terre à Marly

Crosses... en jambes 18

IDEES CADEAUX Vivre à Romont

Couronnes de l'Avent 26

ÉCONOMIE Nouveau siège pour la Zurich Assurances

HUITIÈME DISTRICT Les 25 ans du chœur mixte

«Le Moléson» d'Onex Amicale des anciens de l'AJB

33

36 REGARDS SUR...

Nouvelle fromagerie de Bouloz-Porsel 41 SOCIAL

La Croix-Rouge: une aventure humaine Centre de santé de la Veveyse 44

INSTANTS VOLÉS...

Un café de campagne fribourgeois 46 Un record de

visiteurs

Le 3e Comptoir gruérien a vraiment suscité la curio¬

sité, puisque plus de 100 000 personnes de tous horizons l'ont vu et revu. Avec la complicité de la Veveyse toute proche, le district de la Gruyère a donc vécu dix jours sur une même lon¬

gueur d'onde qui a porté ses fruits et qui va encou¬

rager les organisateurs et les exposants à récidiver dans trois ans.

LE PATÊ D'INTCHE-NO

On bouébo dou to viyo tin 49

NOTRE COUVERTURE:

Un messager attendu

Que ce soit le Père Noël avec sa large pèlerine ou saint Nicolas habillé comme un évêque, tous deux sont, chaque année, le mois de décembre revenu, des messagers très attendus. Le second vient déjà le 6 décembre, le jour de sa fête, tandis que le premier attend impa¬

tiemment le 25 décembre. Tous deux ont pour mission d'apporter des cadeaux à tous les enfants sages et à tous ceux et celles qui méritent vraiment une atten¬

tion.

Photo tirée d'un très ancien livre prôté par une fidèle abonnée à notre revue, à laquelle nous disons un sincère merci.

(4)

OMBRE ET LUMIÈRE

Morgane

la fée

/

Sublime Morgane.

P ■ royez-vous aux fées? Non, pas aux petits êtres ailés qui gracient ou châtient la vie d'un seul coup de baguette magique, et qui s'envolent dès que s'approche l'ombre de votre main.

Mais aux fées, aux vraies, à celles qui por¬

tent ce noble titre et qui sont dotées du grand pouvoir. Oui, à ces divines créatu¬

res régnant sur la vie, avec le devoir d'honorer et de respecter l'invincible mar¬

che du destin. Je vais donc vous présenter celle pour qui ma foi est sans limites, celle en qui je crois et je prie, celle que l'on ne nomme plus, mais qui répond au doux nom de Morgane la fée

Morgane vit le jour dans un vieux château d'Angleterre, et dès sa naissance elle fut

. v

dotée du don suprême la liant impérieuse¬

ment à la volonté de la Grande Déesse, la Mère Eternelle. La vie de Morgane rime aussi avec le règne du roi Arthur, le mythe de l'épée Excalibur et les aventures des chevaliers de la Table Ronde. Dès sa plus tendre enfance Morgane fut envoyée sur l'île d'Avalon, lieu sacré et impénétrable, où elle fut élevée et instruite par les Dames du Lac, afin de devenir représentante de la Déesse et de faire régner sa magnanime volonté Pénétrée par le rayonnement bénéfique des étoiles, engloutie au centre de la spirale des saisons, Morgane avait l'éclat et la magie de l'immortalité. Elle courait combes et collines afin de récolter des herbes et des racines pour ses médeci¬

nes, elle parcourait les grottes isolées, les cercles de pierres levées, les mares secrètes.

Elle était la grande prêtresse d'Avalon, dans son essence et son entité, sacrée par un petit croissant de lune bleu peint déli¬

catement sur son front. Elle était belle et inaccessible, enveloppée dans sa longue cape noire, une petite faucille en guise de talisman autour de la taille, les cheveux offerts au vent.

Entourée d'un halo de mystère, elle avait et a toujours un étrange et insolite reflet.

Etait-elle fantasmagorique ou irréelle?

Non, elle était Morgane la Prêtresse, Morgane la Mère, Morgane la Reine des Galles du Nord, Morgane la Dame des Ténèbres, mais par-dessus tout, Morgane la fée, qu'elle restera à jamais.

Valentine

MOMENTS

Je t'aime...

Le meilleur moment des amours N'est pas quand on a dit: Je

[t'aime.

Il est dans le silence même A demi rompu tous les jours.

Il est dans les intelligences Promptes et furtives des cœurs;

Il est dans les feintes rigueurs Et les secrètes indulgences;

Il est dans le frisson du bras Où se pose la main qui tremble, Dans la page qu'on tourne

[ensemble.

Et que pourtant on ne lit pas.

Heure unique où la bouche [close Par sa pudeur seule en dit tant!

Où le cœur s'ouvre en éclatant Tout bas, comme un bouton de [rose.

Où le parfum seul des cheveux Paraît une faveur conquise...

Heure où la tendresse exquise.

Où les respects sont des aveux!

Sully Prudhomme, écrivain, Paris Prix Nobel en 1902

yy

(5)

NOTES MUSICALES

Fanfare de la ville de Romont

175 ans et un costume flambant neuf

Ultime adieu à l'ancien uniforme.

Ils avaient sans doute tous le cœur un peu serré, les 55 musiciens de la fanfare de Romont qui, le dimanche 7 novembre 1993, ont défilé une dernière fois avec leur uniforme bleu au son d'une marche traditionnelle «Schwytzer Soldaten».

Quelques pas les séparaient de la Maison St-Charles aux écoles primaires où les attendait le nouveau costume. Et c'est dans cet habit flambant neuf qu'ils ont défilé une nouvelle fois dans les rues de la bourgade, fiers et heureux d'arborer un si bel uniforme. De couleur anthracite, rehaussé de magnifiques parements dorés, il est resté fidèle à celui de 1968. Le képi, pièce ori¬

ginale des anciens poilus, a subi un léger changement. Le pompon blanc a été remplacé par un coquet plumet rouge.

Cet uniforme, copie historique militaire, a coûté 1900 francs par musicien. Important investisse¬

ment couvert par les festivités de cette année et par une aide généreuse de la ville de Romont.

Beau cadeau pour une fanfare qui a fêté tout au long de l'année 1993 ses 175 ans d'existence.

Marinette Jaquier Texte et photos Ah! qu'il est beau L'habit, tout beau, tout neuf. ce musicien.

HISTOIRE Un chef de bureau marseillais avait une innocente manie: il adorait, lorsqu'il réunissait les secrétaires, les faire rougir en leur racontant les his¬

toires les plus graveleuses de son répertoire.

-11 faut lui donner une leçon, décida un jour une des employées. Demain matin, il nous a convoquées pour une de ses conférences habituelles.

Convenons que s'il veut nous infli¬

ger une de ses histoires sales, nous nous lèverons toutes en même temps et nous quitterons la salle.

Ce ne fut qu'un cri:

- D'accord !

Malheureusement pour elles, une des jeunes filles, voulant se faire bien voir de son supérieur, alla lui dévoiler cette conspiration. C'est pourquoi, le lendemain, il lança gaiement, en guise d'introduction:

- Savez-vous, mesdemoiselles, qu'un bateau chargé de prostituées pour l'Afrique va lever l'ancre à dix heu¬

res?

Appliquant leur plan à la lettre, tou¬

tes les secrétaires se levèrent d'un bond et se précipitèrent vers la porte.

- Holà, mes belles, leur cria le chef de bureau, ne courez pas si vite. Vous avez tout le temps. 11 part bien à dix heures - mais à dix heures DU SOIR!

Au restaurant, mon mari et moi tombons un jour sur une serveuse novice. Cinq minutes après avoir pris notre commande, elle revient nous annoncer qu'il ne reste rien de ce que nous avons choisi. Nous demandons autre chose - sans plus de succès. Placides, nous passons une troisième commande.

Vingt minutes plus tard, notre ser¬

veuse revient l'air désespéré, et nous avoue qu'elle nous a oubliés.

Comme nous ne sommes pas pres¬

sés, nous lui disons que nous vou¬

lons quand même dîner et que nous attendrons. Nous sommes bientôt servis, le repas est délicieux, et, quand arrive l'addition, nous y découvrons ces quelques mots de notre pauvre serveuse: «J'espère que vous reviendrez. Je ne travaille pas ici tous les soirs. »

(6)

NOTES MUSICALES

Chœur mixte paroissial de Lully:

un demi-siècle au service de l'Eglise

Aujourd'hui, encore plus qu'hier, la musique demeure indis¬

pensable à la qualité de la vie de chacun d'entre nous. Elle symbolise, avec toutes les autres forces de la culture, le pouvoir qui réside non seulement dans la contemplation, mais qui prend vie avec le chant et la liturgie. Cette parole vivante d'un peuple, le chœur mixte paroissial de Lully l'a exprimée tout au long de son demi-siècle

d'existence. Quelques personnalités qui honoraient de leur présence cette fête. De droite à gauche: Michel Duc, prési¬

dent du chœur mixte de Lully; Louis Joye, président cantonal des chanteurs fribourgeois; Mgr Gabriel Bullet, évêque auxiliaire; Marie-Thérèse Marc hon, directrice du chœur mixte; Jules Rosset, président du CO; un membre de la chorale et un vigneron broyard.

Concert-apéritif par la fanfare des Planteurs de tabac de la Broyé.

Vue de la grande salle à l'heure de l'apéritif.

Enthousiasme des choristes L'anniversaire de cet ensemble vocal, dirigé depuis vingt ans par Marie-Thérèse Marchon, a été marqué d'abord par un spec¬

tacle «Rêves bleus» qui a fait salle comble chaque soir, grâce au dynamisme de la directrice et à l'enthousiasme des chanteurs et chanteuses, lesquels ont inter¬

prété une vingtaine de chansons des années 30 à 60. Si ce concert-spectacle a obtenu un tel succès, les organisateurs le doi¬

vent aussi à Marie-Claude Chappuis, qui a remarquable¬

ment joué le rôle de la fée.

Retrouvailles paroissiales Le dimanche 7 novembre 93 était la journée officielle de ce cinquantenaire, mais aussi celle des retrouvailles entre parois¬

siens. A la messe dominicale célébrée par le Père André Genoud, curé de la paroisse, Mgr Gabriel Bullet, évêque auxiliaire du diocèse, a rappelé le rôle des céciliennes dans les services religieux et le dévoue¬

ment des choristes qui, chaque dimanche, consacrent une partie

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NOTES MUSICALES

Le chœur mixte paroissial de Lully à la sortie de l'église.

de leur temps à la liturgie qui reste l'objectif principal d'un chœur mixte paroissial. A la sor¬

tie de cet office, un cortège emmené par la fanfare des Planteurs de tabac de la Broyé a conduit les paroissiens et les délégations des sociétés soeurs de la région jusqu'à la grande salle, où fut servi le banquet animé par «La Chanson lande- ronnaise».

Un pont vers l'avenir

Malgré le temps maussade et frisquet, cet anniversaire a été fêté dans une atmosphère très chaleureuse. Il ne manqua ni l'ambiance, ni le bonheur des Les drapeaux des sociétés sœurs.

retrouvailles, ni le décor d'une salle qui était merveilleusement décorée pour la circonstance.

Lully a donc su honorer le demi-siècle d'existence de son chœur mixte paroissial, par l'enthousiasme de sa population et son amour de la fête. La satis¬

faction de ces manifestations réussies se remarquait sur le visage des choristes comme sur celui du président du comité d'organisation, Jules Rosset, qui nous a avoué être un homme heureux et que la joie partagée permettait de jeter un pont vers l'avenir.

Texte et photos G. Bd

1680 ROMONT Tél. 037/52 27 21

AU RESTAURANT:

Spécialités à la carte Truite du vivier Scampis à l'indienne

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de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux Fermé le mardi

The Harlem Gospel Singers Unique spectacle à Lausanne Le public de Bcaulieu sera à la

fête de la foi, de l'amour et de l'espoir le mardi 14 décembre I993, dès 20 heures, avec la venue exceptionnelle d'un des groupes de negro spiritual les plus populaires aux Etats-Unis.

Cet ensemble est composé de dix-huit artistes fiers de se pré¬

senter au public romand, à quelques jours de Noël, avec une vedette incontestée du negro:

Esther Marrow. Cette artiste d'exception a chanté aux côtés des plus grands du jazz améri¬

cain qu'elle a accompagnés dans une tournée mondiale. Esther Marrow est aujourd'hui la plus grande prêtresse du gospel.

La location est ouverte auprès de Ticket Corner SBS Lausanne, Montreux, Morges et Yverdon.

Gérard Bourquenoud

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NOS AÎNÉS

Pouvoirs publics et personnes âgées:

des partenaires pour une meilleure solution

I ' ■ AFIPA, un mot rébarbatif pour ceux qui n'en connaissent pas

^Hle sens. L'Association fribourgeoise des institutions pour per¬

sonnes âgées existe depuis dix ans et l'occasion était heureuse de fêter cet anniversaire en faisant mieux connaître le travail qu'elle accomplit efficacement et sans bruit pour une qualité de vie appré¬

ciable à offrir aux personnes âgées. La conseillère d'Etat Ruth Liithi.

L'assemblée des participants.

Le président de l'AFIPA Paul Pasquier, une personne handicapée et son aide, avec la conseillère d'Etat Ruth Liithi, heureusement fleurie par elle.

Dernièrement le village d'Echarlens avait été choisi pour cette assemblée réunissant, autour de la conseillère d'Etat, directrice de la Santé publique, Ruth Liithi, le comité de l'AFIPA et son président Philippe Pasquier, les aînés et le personnel engagé pour les soins à domicile ou dans les institutions.

Home ou soins à domicile, un choix à faire L'année 1993, consacrée «Année européenne de la personne âgée», apporte actuellement une motivation supplémentaire à concentrer les énergies pour trouver des solutions heu¬

reuses en faveur de nos aînés: des solutions qui ne passent plus forcément par le place¬

ment dans les homes, comme c'était encore le cas voici dix ou quinze ans. Dorénavant, l'accent est mis sur le maintien à domicile, et donc l'importance de la rémunération d'auxi¬

liaires qui, par un engagement régulier, leur permettent de demeurer le plus longtemps possible chez eux. Ces solutions offrent l'avantage de répondre souvent à leurs désirs et de grever, beaucoup moins que le place¬

ment dans un home, les finances publiques.

Coûts et qualité des soins

Cependant, et c'est l'avantage principal d'organisations telles que l'AFIPA, les efforts doivent se concentrer pour que, dans les homes en particulier, la qualité des soins ne diminue pas malgré les économies ren¬

dues plus que jamais nécessaires, et qu'une rétribution raisonnable puisse aussi encoura¬

ger des tiers à apporter aux aînés vivant chez eux une aide plus ou moins importante, mais toujours indispensable. La solution n'est pas facile à trouver, car la crise est venue, avec les coûts supplémentaires qu'elle a entraînés, ajouter aux difficultés d'un problème que l'on ne peut minimiser puisque le nombre des personnes âgées va aller encore grandis¬

sant jusqu'au début du siècle prochain.

Toutefois, l'enjeu en vaut la peine, car nos anciens doivent, à tous les stades de leurs possibilités physiques, bénéficier de condi¬

tions de vie qui la leur rende valorisante.

Texte et photos J. S. B.

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NOS AÎNÉS

La vieillesse, le plus bel âge de la vie

vV . PHOTO G. BOURQUENOUD Léonard Tercier, Vaulruz

a fêté son quatre-vingtième anniversaire le 17 septembre 1993

• e sage, qui était mon ami, m'a dit jour, d'une voix très assurée:

«Ne crains pas de vieillir: la vieillesse est le plus bel âge de la vie. »

Il était dans sa huitième décennie. J'avais toujours admiré sa sagesse. Elle s'envelop¬

pait souvent d'ironie. J'ai cru qu'il plaisan¬

tait, s'amusant de la disgrâce qui faisait de lui un vieillard. Comme il n'est pas décent de pleurer, j'ai cru qu'il se moquait douce¬

ment de son état. Et je cherchai sur ses lèvres un sourire.

Il ne souriait pas plus qu'il ne s'apitoyait.

«Je vois bien, me dit-il, que ma sérénité te surprend... 1b la mets au compte d'une céci¬

té qui aide à vivre. Dans un malheur qui n'a pas de remède, autant nier le malheur. Ce serait là de la sagesse. »

Son sourire, je le devinais, maintenant, sur ses lèvres. Il s'assit.

«Je m'assieds parce que j'ai, maintenant, le temps de m'asseoir. Le temps, et c'est une merveilleuse découverte, m'appartient alors que j'ai passé la plupart de mes jours à cou¬

rir sur ses traces. Il se dérobait. Il m'échap¬

pait sans cesse. Je tendais la main pour le retenir par les cheveux ou les épaules: ma main ne trouvait que son absence. Je por¬

tais, dans la poche intérieure de ma veste, un petit calendrier à couverture de cuir: j'y notais mes rendez-vous et l'échéance de mes engagements. De semaine en semaine, de mois en mois et d'une saison à l'autre, je dis¬

tribuais mes heures, mes minutes, comme on jette une poignée de graines aux pigeons des places publiques. Ils picoraient, jamais repus. Et moi, levé à l'aube, je consultais mon petit calendrier à couverture de cuir et je courais à mes rendez-vous, prenant du retard sur l'un et le reportant sur le suivant qui... Je te laisse le soin de compléter ma phrase.

Ce qui fait que mon temps n'était jamais à moi mais à ces pigeons qui le dévoraient jus¬

qu'à la dernière miette

Privé du moindre loisir, je ne pouvais ni lire ni me promener, mes vacances étant elles- mêmes absorbées par les travaux que j'avais dû «remettre à plus tard...» Ce plus tard débordait sur les nouvelles échéances. Ce qui, mon cher ami, me transforma, jusqu'à l'âge de la retraite, en un robot sourd et aveugle, en une machine à broyer le temps.

Un jour, hélas, il était trop tard ! Je me suis éveillé en me disant: «Aujourd'hui, la jour¬

née t'appartient ! » Je crois que ce fut le plus beau jour de ma vie. Il en alla de même le lendemain, et le surlendemain, et tous les

jours qui vinrent ensuite. "Dieu, le bel apprentissage que celui de la liberté ! Tb vas où le désir te porte et tu choisis la cadence de ton pas. On ne dit plus de toi que tu as l'air de courir pour éteindre un incendie. 1b t'arrêtes pour admirer un arbre, une fleur, un oiseau, et quand tu rentres chez toi, léger, l'esprit non préoccupé, tu vas ouvrir l'un de ces livres que tu n'as pas trouvé le temps de lire, autrefois.

Quels merveilleux voyages tu entreprends dans ton fauteuil ! Qu'il est riche en surpri¬

ses le monde que tu habites ! La géographie est aussi séduisante que l'histoire et tu t'aperçois qu'il existe des romans qui t'en apprennent sur la vie dix fois plus que tes

«séances» d'affaires du temps où rien ne t'appartenait.

Et voici que tu retrouves des amis d'enfance depuis quand oubliés? En avez-vous des souvenirs communs! Vous vous asseyez dans le parc, sous les grands arbres, et le pas¬

sé se déploie, au-dessus de vous, comme un grand tilleul parfumé. 1b ne fuis plus tes amis. Tu apprends la douceur de l'amitié.

Vous avez le temps... Et si vous entrepreniez ensemble un voyage qui vous conduirait jus¬

qu'aux rives des lacs et de la mer? Que le monde est grand, que le monde est beau quand on a le temps de l'admirer et d'essayer de le comprendre!... Oui, mon ami, la vieil¬

lesse est le plus bel âge de la vie ! Il trie, choi¬

sit, mesure. Il est sage.

(SPS) Maurice Zermatten

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REGARDS SUR

Comptoir gruérien 93:

vu et vécu par plus de 100 000 personnes

De par sa volonté farouche d'indépendance et fier de son identi¬

té, le district de la Gruyère a vécu dix jours de liesse sur une même longueur d'onde, celle de promouvoir et de faire connaître son industrie, son artisanat, son commerce, sa culture, son patrimoine, avec la présence du Musée gruérien qui cette année était, avec le val d'Anniviers, l'hôte d'honneur de ce 3e Comptoir. Les exposants ont donné un reflet authentique de l'économie de cette région touristique connue dans le monde entier pour son calme, sa tranquillité, sa natu¬

re, sa santé, son atmosphère paisible et de bon aloi.

Mm,s Yerly et Rime portant le costume de la Gruyère pour la vente du dictionnaire du patois. PHOTO G. BOURQUENOUD jamais vu dans les Comptoirs du canton.

Même pas à Fribourg!

A la nuit tombée, avec l'air sec des halles et des couloirs, le parcours don¬

nait soif. Certains ne sont pas arrivés à faire le tour complet le même jour.

D'autres ont parcouru ce Comptoir sans avoir vu la moitié des stands, parce qu'on s'y promène plus qu'on ne le visi¬

te, on se laisse tenter par les bars et res¬

taurants plus qu'on ne s'y passionne. Il était aisé d'y découvrir des chaînes hi-fi, des fourrures, des fours à micro-ondes, des tondeuses à gazon, des concours, de Un stand qui a retenu l'attention des visiteurs.

Les boulangers à l'œuvre.

Un Comptoir qui suscitait la curiosité

Le troisième du nom a battu un nouveau record, puisque plus de 100 000 per¬

sonnes venues de tous les districts du canton, de Suisse romande et même de France et d'Allemagne l'ont vu et vécu l'espace de quelques heures. Des cen¬

taines de personnes âgées et même des jeunes y sont allés deux fois, voire trois, ceci dans le dessein d'obtenir la certitu¬

de d'avoir vraiment tout vu. Bien que cette exposition avait l'aspect d'un véri¬

table labyrinthe, elle fut, chaque jour, visitée par une foule compacte. Du

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O Décoration d'intérieur O Revêtement de sol O Lustrerie

O Architecture d'intérieur

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REGARDS SUR...

Comptoir gruérien 93 Jeune Chambre Economique de Châtel-St-Denis et

La Veveyse était aussi présente à cette exposition gruérienne.

La poterie avec le sourire.

MUSÉE GRUÉRIEN Hôte d'honneur

Fondé en 1917 grâce à la générosité de l'écrivain fribourgeois Victor Tissot, le Musée gruérien est. depuis 1978, installé dans un bâtiment moderne, en ville de Bulle. Il est particulièrement réputé pour la richesse de ses collections d'art popu¬

laire. pour l'originalité de son aménage¬

ment et pour la diversité de ses exposi¬

tions temporaires. Cette institution com¬

prend, en outre, une bibliothèque publique riche de quelque 37 000 ouvrages. Musée et bibliothèque constituent la Fondation Victor Tissot, dont le fonctionnement est assuré par la ville de Bulle.

Hôte d'honneur du Comptoir gruérien 93.

ce musée s'est présenté au public avec un stand original, attractif, animé et convi¬

vial. L'information s'est faite par un spec¬

tacle audio-visuel créé pour la circonstan¬

ce et narrant les aventures de Chalamala, le sympathique bouffon des comtes de Gruyère. Un stand qui a été très remarqué et même complimenté par des milliers de personnes qui l'ont visité. Bravo donc à son conservateur et à ses collaboratrices!

G. Bd

la fondue, des gaufres, du miel, etc., etc., etc. Rien de réellement boulever¬

sant, disent les uns, mais quand même une multitude de choses à voir et qui suscitent la curiosité, un vrai puzzle- miroir de ce qui fait le quotidien du Gruérien à la fin de ce vingtième siècle.

Des milliers de personnes sont allées au Comptoir pour profiter des prix spé¬

ciaux pratiqués durant une dizaine de jours par les entreprises, les artisans, les commerçants, bien que le but premier des exposants n'est pas de vendre, mais en priorité de présenter leurs produits, leurs activités. La majorité des 220

exposants de cette troisième édition se sont déclarés satisfaits de l'impact de ce Comptoir sur les affaires, alors qu'un certain nombre d'entre eux ont simple¬

ment noué des contacts qui, peut-être, porteront leurs fruits au fil des semaines ou des mois à venir. Pour les commer¬

çants, plus que pour les entreprises de construction, l'organisation du Comptoir à cette période de l'année est favorable aux achats de fin d'année, en particulier pour les personnes qui vivent loin des villes et qui n'ont pas la possibilité de se rendre dans les magasins ouverts le soir durant le mois de décembre.

Les billes de bois offertes par une multitude de communes.

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REGARDS SUR...

Comptoir gruérien 93

Un bilan très positif

Une fraction seulement d'exposants est pour un Comptoir gruérien tous les deux ans, tandis que la plupart ne souhaitent cette exposition que tous les trois, voire même quatre ans. C'est le coût de l'emplacement et de la présence durant dix jours au stand d'une ou plusieurs personnes qui fait que la dernière sug¬

gestion est la plus favorable.

Economiquement. D'autre part, avec un Comptoir tous les trois ou quatre ans, il serait possible de présenter une écono¬

mie régionale plus diversifiée et proba¬

blement mieux équilibrée. Il faut savoir aussi que les aménagements du Marché

Comptoir gruérien était envahi du matin jusque tard dans la nuit. Une affluence exceptionnelle, une ambiance du ton¬

nerre, une tenue correcte et en plus une courtoisie qui a enchanté tous ceux et celles qui ont travaillé dans les restau¬

rants valaisans de ce Comptoir. Le Gruérien a donc fait honneur à son coin de terre, comme le Fribourgeois l'a fait à son canton.

En conclusion, le 3e Comptoir gruérien a non seulement relevé le défi, mais il peut envisager une prochaine édition la tête haute et sans aucun complexe. Le comité d'organisation, que préside Albert Michel, peut être fier de cette carte de visite de l'économie régionale offerte par le district de la Gruyère, avec la complicité amicale de la Veveyse toute proche.

G. Bourquenoud

Cette jeune fille pratique le métier de tapis sière.

Le Comptoir gruérien 93 en chiffres

Visiteurs: 106 580 Budget: Fr. 1 033 000.- Surface aménagée et couverte:

13 000 m2

Longueur du parcours: 1400 m Longueur des parois posées: 3000 m Nombre de tentes: 7

Planchers construits: 12 000 m2

Matériel pour la construction: 750 tonnes, soit 50 camions-remorques.

Surface totale de planches amenées:

19 500 m2

Surface des toiles: 2 ha La formation professionnelle des métiers du bois.

Le très beau stand des ateliers «Clos Fleuri» de Bulle.

Couvert ont nécessité un investissement d'un million de francs.

La morosité économique que nous connaissons depuis plus d'une année n'a donc pas eu gain de cause sur ce Comptoir dont le bilan s'avère très posi¬

tif, tant sur le plan des affaires réalisées que sur celui de la promotion des pro¬

duits. Les bars ont regorgé de monde, alors que le restaurant de la Société des cafetiers-restaurateurs a servi quelque 700 repas chaque jour. Frédy Moren, restaurateur à S ion, a déjà vécu de nom¬

breuses manifestations de ce genre en Suisse pour la promotion des produits valaisans, mais il n'a encore jamais ren¬

contré des gens aussi «pedzes» que les Fribourgeois. Le carnotzet valaisan du

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REGARDS SUR...

Association

des communes fribourgeoises:

l'union

fait la force

I ' ■ agréable tâche d'accueillir un parterre d'invités prestigieux dans la superbe salle polyvalente du Cycle d'orientation de Domdidier incomba à M. Heinrich Piller, président cantonal, qui, dans son allocution de bienvenue, a salué les représentants du Grand Conseil fribourgeois, la présence des prétets, du conseiller national Joseph Deiss et de Pascal Corminbœuf, syndic de cette grande localité broyarde. Ce dernier a saisi l'opportunité d'avoir un aréopage de personnes compétentes pour émettre le souhait, avec la perti¬

nence qu'on lui connaît, que les représentants du Gouvernement, somme toute nos élus, soient plus à l'écoute des vœux des communes puisque «un service est tait pour servir».

Préfets et conseillers d'Etat très attentifs aux débats.

Urs Schwaller saura-t-il convaincre son auditoire?

Quelques tâches dévolues à l'ACF

Les membres des différentes commissions n'ont pas chômé au cours de cette année. Des problèmes aussi variés que lancinants ont été traités: droit d'asile, défraie- ment des personnes qui Assemblée de l'Association des communes fribourgeoises.

s'occupent des malades à domicile, planification hospi¬

talière, répartition des effec¬

tifs scolaires, crèches, dont l'avant-projet sur les struc¬

tures d'accueil de la petite enfance et leur financement est prêt à être mis en consul¬

tation. Le chômage a égale¬

ment tenu en haleine la com¬

mission de l'emploi: qualité insuffisante des prestations aux chômeurs. Comment y remédier? En centralisant les offices (la Singine a déjà franchi le pas), en organisant des activités pour ceux qui ont perdu leur emploi, en obligeant les travailleurs à conclure une assurance perte de gain.

Cette assemblée a pris fin par un exposé du conseiller d'Etat Urs Schwaller sur l'avant-projet de la révision partielle de la loi sur les communes.

Marinette Grandjean Texte et photos 16

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ÉCONOMIE

Union et dynamisme

pour les commerçants, artisans et industriels de Pérolles

Deux points importants au programme, ces derniers jours, pour l'assemblée générale extraordinaire de leur associa¬

tion, l'ACAlP pour les initiés:

l'éclairage de Noël à prévoir pour l'an prochain et l'election

d'un nouveau président. Le président ad interim Gérard Ducarroz, entre Paul Murith et Michel Pittet, respectivement ancien et nouveau président.

Par une présence nombreuse, les membres ont clairement montré leur volonté de maintenir toujours plus vivant ce quartier, ancien par la présence de commerces ou établissements instal¬

lés depuis près d'un siècle, et moderne par l'éventail des prestations que l'on peut y trouver. Avec, en plus, un accès facilité à l'automobile, ce qui n'est pas négligeable à une époque où chacun est, avant tout, pressé.

Un éclairage réussi par l'unité et le bon goût

Les commerçants de Pérolles, et tous sont concernés sous des formes diverses, veulent rendre attrayant leur quartier, afin qu'à l'instar de ce qui se fait dans d'autres villes pendant la période de

Noël en particulier, les clients potentiels deviennent d'abord des interlocuteurs avec qui on pourra dialoguer puis espé¬

rer se trouver «en affaires». Mais, main¬

tenant plus que jamais, le nerf de la guerre c'est l'argent: que veut-on avoir, quel prix est-on disposé à payer pour y parvenir et par quels moyens? Les idées proposées, intéressantes par leur nombre et leur diversité, ont donné au comité une ligne assez précise pour préparer les fêtes de Noël 1994.

Le président Paul Murith se retire

Depuis sa fondation, l'ACAIP n'a eu que trois présidents, c'est dire l'engage¬

ment de chacun d'eux. Le dernier, Paul Murith, accidenté au printemps dernier,

17

avait été remplacé ad interim par Gérard Ducarroz, ancien directeur de la Chambre fribourgeoise du commerce et de l'industrie. Mais le provisoire ne doit pas durer, et Michel Pittet, laitier-froma¬

ger à Pérolles depuis quatre ans, a bien voulu accepter de prendre la succession.

Gruérien de bonne souche, au bénéfice d'une formation supplémentaire d'inter- cadre, très importante actuellement, ancien directeur de l'Office du tourisme de Rougemont, c'est un homme de ter¬

rain qui, par applaudissements, a été cor¬

dialement plébiscité avant d'être élu dans les formes requises. Beaucoup de travail attend l'ACAIP, mais l'enjeu en vaut la peine et c'est le résultat seul qui compte.

Texte et photos J. S. B.

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LES SPORTS

Fédération fribourgeoise de gymnastique

Une institution qui a de solides et profondes racines

En dehors de son étiquette populaire, la gymnastique attire en plus tous les amateurs de sports individuels, tandis que la gymnastique moderne connaît elle aussi un succès grandissant dans le canton de Fribourg, où il existe une société de gymnas¬

tique dans la plupart des villes et villages.

Pour connaître plus en profondeur cette acti¬

vité sportive qui tient une place toujours plus importante dans la vie quotidienne de tout Fribourgeois, les gymnastes du canton se sont rencontrés en assemblée annuelle à Ursy, où la section locale fête cette année son quart de siècle d'existence. Ce ne sont pas moins de 142 délégués de 67 sociétés - dont un nombre considérable de femmes - qui ont été accueillis par le président de la FFG, Hans-Rudolf Widmer, lequel a également eu le plaisir de saluer Bernard Brunisholz, chef du Service cantonal des sports; Jean-Claude Chofflon, inspecteur cantonal de l'éducation physique et des sports; Elmar Schneuwly, chef de Jeunesse et Sport; ainsi que Maria Rittner de la Freiburgia et Pascal Gattoni de Bulle, tous deux doyens de la gymnastique.

Patrice Conus félicité par Georgette Markwalder, sous le regard des membres du comité can¬

tonal.

Hans-Rudolf Widmer, président de la FFG.

Une femme à la tête du sport d'élite Trois tours d'horloge ont été nécessaires au comité cantonal pour épuiser l'ordre du jour et les différents rapports. Nous ne relaterons que les faits importants de cette assemblée.

Selon Patrice Conus, la division masculine des gymnastes a fait l'objet d'une totale réor¬

ganisation et il faudra attendre deux ou trois ans pour un fonctionnement optimal. Par contre, la division féminine, avec le dyna¬

misme de Marie-Jeanne Richoz, regarde l'avenir avec sérénité et se prépare déjà par des cours spéciaux à la prochaine Fédérale qui aura lieu en 1996 à Berne. La division mixte, quant à elle, se porte bien.

Après avoir assumé durant quatre ans la res¬

ponsabilité de la division du sport d'élite, Patrice Conus a cédé sa place à Nicole Meyer, qui fut élue par acclamation. Le comité des gymnastes aux jeux nationaux a été entièrement renouvelé, tandis que les artistiques féminines sont toujours à la recherche d'un responsable pour le centre cantonal d'entraînement de Neyruz.

Une nouvelle section au sein de la FFG La Fédération fribourgeoise de gymnastique a accueilli dans ses rangs une nouvelle sec¬

tion féminine, celle d'Aumont-Granges- Vesin, qui a un effectif de quelque 60 dames et autant d'enfants. Quel plaisir pour le comité cantonal de communiquer à l'assem¬

blée que toutes les manifestations gymniques de l'année 94 pourront avoir lieu grâce à la bonne volonté de plusieurs sections qui méri¬

tent des compliments et des encouragements.

Quant à la situation financière de la FFG, elle se présente avec un capital de 64 000 francs sur un budget qui dépasse les 200 000 francs.

Vitrail, insignes, fleurs

La fédération a eu pour la première fois de son histoire l'honneur de conférer la distinc¬

tion de membre honoraire de la FFG à

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Philippe Yerly, de Charmey. L'insigne can¬

tonal du mérite a été épinglé sur la veste de Charles Aeby, de Fribourg-Ancienne;

Laurent Collaud, de St-Aubin; et André Gavillet, d'Ursy. Tous trois fort applaudis par leurs collègues gymnastes, comme d'ailleurs Patrice Conus, d'Ursy, qui s'est vu remettre le fanion de la Fédération suisse de gymnastique. Le titre de vétéran cantonal pour 25 ans d'activité a été décerné à 29 femmes et 13 hommes. La section jeunes gymnastes aux agrès d'Ursy a été, elle, récompensée pour sa première place à la Coupe romande de gymnastique à Martigny, alors qu'Uschi Fasel, de Guin, a été appelé à l'honneur au gymnaste pour son premier rang à la fête précitée.

Distinction suisse à deux Fribourgeoises Dans une allocution très écoutée par les gymnastes, Georgette Markwalder, membre du comité central de la Fédération suisse de gymnastique, a conféré l'insigne de mérite de la FSG à Marlies Riedo et Jeannine Zosso, en reconnaissance de tout le travail accompli en faveur de la gymnastique, mais aussi pour leur appui au maintien des droits des femmes lors de la fusion entre gymnastes masculins et féminins. Elle a d'autre part relevé que la vente du timbre Pro-Sport n'avait pas atteint le succès souhaité, en pré¬

cisant que 50% du bénéfice va à la section qui le vend et l'autre moitié est versée à l'Association suisse du sport qui l'affecte en guise de soutien à des clubs sportifs. Pour ce qui concerne le nouveau règlement fédéral pour l'attribution du titre de membre hono¬

raire, Georgette Markwalder a l'intention d'intervenir lors de la prochaine séance du comité central, ceci à la suite de nombreuses réactions dont il a fait l'objet lors de l'assem¬

blée des délégués de la FSG à Bassecourt.

Une assemblée très fructueuse qui s'est pro¬

longée par un apéritif en musique et un repas en commun à la grande salle d'Ursy.

Gérard Bourquenoud

Georgette Markwalder, membre du comité central suisse (à droite), remettant les insignes de mérite de la FSG à Jeannine Zosso et Marlies Riedo.

Il y a un secteur qui vous tient particulièrement à cœur, vous les gymnastes, c'est celui des salles de sport. Celle d'Ursy en est un exemple tangible.

Depuis 1980 le plan cantonal des salles de sport a permis la réalisation de plus de 45 salles, dont une sera inaugurée très bientôt à Chevrilles. Il est éga¬

lement question d'en réaliser d'autres à Promasens et à St-Martin.

Vous n'êtes d'ailleurs et de loin pas les seuls à bénéficier de ces nouvelles infrastructures. Tous les sports dits de salle les utilisent et les activités culturelles ont repris de l'élan là où elles avaient perdu leur efficacité. Une première analyse effec¬

tuée dans les années 1988/89 a amené nos autori¬

tés à prendre conscience de la nécessité de com¬

pléter nos infrastructures sportives. Ce fut l'épiso¬

de des centres cantonaux de sport auxquels le peuple fribourgeois a dit non. Et la situation éco¬

nomique et financière actuelle nous interdit de réactualiser un tel projet. Pourtant les besoins n'ont pas changé et n'ont pas diminué; au contrai¬

re, ils n'ont fait que s'accroître. Il faudra donc se

Nicole Meyer, nouvelle responsable de la division du sport élite.

montrer patient dans ce secteur, comme les adeptes de la glace en manque de patinoires.

Le million qui est distribué bon an mal an à la satisfaction des bénéficiaires ne saurait constituer un enjeu capital. La moitié de ce million est attri¬

buée aux associations telles que la Fédération fri- bourgeoise de gymnastique. Les constructions sportives autres que les salles de sport ont été sub¬

ventionnées à raison de 300 (XX) francs en 93 et un montant de 80 000 francs a été consacré aux spor¬

tifs de pointe et de talent. Une somme de 50 (KK) francs est à disposition pour l'organisation de manifestations, de cours ou de camps. Enfin, il y a actuellement 236 000 francs au fonds de réserve.

Dans le domaine du sport scolaire, le canton ne se contente pas de subventionner les salles de sport, il assume encore la formation des maîtres. Le sport au sein des associations ne dispose pas de struc¬

tures d'appui suffisantes pour supplanter le sport scolaire. Jeunesse et Sport est en passe de vivre une décision importante en ce qui concerne son avenir. L'abaissement à dix ans de l'âge J+S est une initiative capitale pour laquelle les sportifs doivent se mobiliser.

Il ne s'agit pas - et vous l'aurez compris vous- mêmes - de faire appel à un «Etat Providence», les sportifs d'ailleurs n'en veulent pas, trop conscients de l'importance de garder leur autono¬

mie.

La santé de la population nous préoccupe et l'action médiatique menée actuellement par l'ASS veut sensibiliser cette population au bienfait de la pratique du sport. La lutte contre la drogue et contre l'usage de produits dopants et anabolisants est aussi une préoccupation de nos autorités. Il faut également savoir que demain le sport-loisir va prendre une place de plus en plus importante, il importe donc que chacun à son niveau se prépare à cette évolution qui se concrétise déjà dans les pays qui nous entourent par la réalisation de complexes sportifs imposants.

L'avenir de notre société passe par une gestion saine de notre temps libre. Gardons cet idéal fort bien résumé par les 4 F de votre sigle: Fier, Franc, Fort, Fidèle. Je souhaiterais même y ajouter un cinquième F, comme Frère.

B. B.

Quelques personnalités qui ont honoré cette assemblée de leur présence.

EXTRAITS DE L'ALLOCUTION DE M. BERNARD BRUNISHOLZ, CHEF DU SERVICE CANTONAL DES SPORTS

19

(20)

LES SPORTS

S L.

Tournoi de hockey sur terre de Marly

Le bénévolat et la motivation au service de la jeunesse

Comment occuper et distraire sainement la jeunesse durant les vacances scolaires de la Toussaint? A cette question pertinente qui taraudait l'esprit de M. Favre - animateur de jeunesse à Marly - une réponse concrète fut apportée dès 1986. Un sondage effectué auprès des jeunes mit en exergue l'intérêt porté par ceux-ci au hockey sur terre. D'où l'organisation d'un tournoi annuel. La même année, la première édition de ce tournoi inédit rassembla 150 joueurs répartis dans 20 équipes différentes. La cour de l'école primaire de Marly servit de cadre à une manifestation qui prit de la bouteille au fil des édi¬

tions.

Maniant la crosse avec élégance, ce jeune adep¬

te du hockey sur terre n'est autre que le fils du célèbre joueur du HC Fribourg-Gottéron Bykov. Son prénom? Andrei.

Organisation adéquate

Ce tournoi suscita un tel intérêt qu'il importa de mettre en place une organisa¬

tion à l'ampleur de l'événement dès 1989.

C'est «Edmonton Oilers Organisation»

qui assume maintenant l'infrastructure nécessaire à la réussite d'un tournoi qui s'inscrit dans la tradition sportive. Neuf membres composent le comité d'organi¬

sation dont le dénominateur commun se résume en ces termes: le bénévolat et la motivation au service de la jeunesse.

«C'est vrai que nous sommes tous très motivés dans notre tâche annuelle. Et pour éviter à ce que la routine s'installe dans l'organisation, chaque année chacun des membres assume une fonction diffé¬

rente à celle qu'il occupait lors de l'édition précédente», souligne Stéphane Caméli- que.

Au plafond

«Nous arrivons à un plafond au point de vue participation», relève un membre du

comité. C'est vrai que pour l'édition 1993 la participation fut tout simplement impressionnante: 68 équipes regroupant quelque 700 joueurs de tous âges et de tout le canton. L'introduction, en 1989, de la nouvelle catégorie de jeu «Rollers»

attisa encore l'intérêt des jeunes dans un tournoi pour lequel la commune de Marly manifeste son soutien, comme se plaisent à le relever les organisateurs.

L'engouement du HC Fribourg-Gottéron Même si le hockey sur terre se différencie de son «cousin» qui se dispute, lui, sur glace, le tournoi de Marly bénéficie de l'engouement suscité par le HC Fribourg- Gottéron. N'oublions pas qu'un dénomi¬

nateur commun existe entre ces deux sports au niveau du matériel: la crosse, ou la canne, bien entendu. Les acteurs et actrices - ce tournoi s'adresse aussi aux fil¬

les - sont répartis dans six catégories diffé¬

rentes, selon les classes d'âge.

Le but? Les finales

Le règlement technique du tournoi pré¬

voit d'abord les éliminatoires suivies des play-offs et des finales par catégorie. 80 collaborateurs - dont 18 arbitres - œuvrent pendant une semaine entière au service d'une jeunesse rayonnante de plai¬

sir. Quant aux membres du comité, ils se réunissent pour une séance de travail tou¬

tes les deux semaines dès le mois de juil- Les principes de jeu du hockey sur terre sont semblables à ceux du hockey sur glace. C'est-à-dire

qu il faut placer le palet dans la cage adverse. Mais le gardien - comme le montre la photo - ne par¬

tage pas nécessairement cet avis! photos clovis yerly

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CROSSES...

DEUX TOURS DE REVE

Voilà un superbe cadeau pour les supporters du HC Fribourg- Gottéron. Quatorze victoires, deux défaites et deux nuls. Ce que réalise Gottéron est tout simplement sensationnel, 30 points en 18 matches. Le bilan est plus que satisfaisant. Le clas¬

sement des compteurs est toujours dominé par nos deux stars Bykov et Khomutov.

HOCKEY DE CHAMPION...

Superbe, magnifique, sensationnel, on pourrait ajouter d'autres qualificatifs pour parler du premier match entre Gotté¬

ron et Ambri-Piotta. Des buts de grande classe amenés par des actions limpides. Ce qui est extraordinaire, c'est que les trois lignes ont marqué. Les Tessinois ont littéralement été assom¬

més. Pour confectionner du hockey de cette valeur il faut deux bonnes équipes. Ce qui ne peut pas être le cas lorsque Gottéron joue contre Olten, Davos, Bienne ou Zurich. A relever qu'aucu¬

ne pénalité n'a été sifflée à rencontre des Fribourgeois.

LA LOI DE GOTTERON...

Ils sont venus, ils ont vu, et ils sont repartis battus à plate coutu¬

re. Zoug arrivait avec trois victoires consécutives et pensait faire un truc à Fribourg. Mais le HC Fribourg-Gottéron lui a montré qui était le leader. Une véritable démonstration de hockey sur glace: efficace, correcte, fair-play. Du hockey moderne, comme les spectateurs aiment. Une petite déception: seulement 6700 spectateurs; pour un samedi, c'est trop peu. Les absents ont eu tord. Une satisfaction : le but du junior Bertholet, bien servi par Maurer.

CINQ MINUTES...

de jeu, c'est ce qu'il a fallu à Gottéron pour battre le HC Bienne.

Les joueurs de Gottéron ont une telle maîtrise du jeu qu'ils peu¬

vent se permettre des fantaisies. Evidemment, quand ils jouent contre Kloten, Berne ou Lugano, ils montrent un jeu nettement supérieur. Face à ce HC Bienne handicapé, les joueurs n'ont pensé qu'aux deux points. On peut leur pardonner ce petit match. Lorsqu'ils ont un grand rendez-vous, ils sont toujours présents, et quel plaisir de les voir jouer et marquer des buts superbes.

DETESTABLES...

les supporters de Lugano. Comment le service d'ordre, pourtant si attentif, a pu laisser passer ces Tessinois avec des pétards et des fumigènes qu'ils ont lancés dans la patinoire? Leur com¬

portement d'avant le match est un scandale. On a déjà vu les Bernois et les Zurichois se comporter comme des fanatiques, mais ceux de Lugano ont dépassé les bornes. Si le HC Lugano a besoin de ces illuminés comme supporters, c'est vraiment déso¬

lant. On se consolera avec les supporters d'Ambri-Piotta, qui sont sympas et d'une correction exemplaire.

LE STYLE SLETTVOLL,

Quand on voit jouer le HC Lugano, on se dit que l'équipe suisse n'est pas prête de retrouver l'élite mondiale. Le style Slettvoll : attendre la faute de l'adversaire pour marquer des buts en contre et puis fermer le jeu. Avec cette méthode, la Suisse reste¬

ra pendant vingt ans dans le groupe B. La meilleure preuve de ce que j'avance c'est le peu de buts qu'a marqués Lugano. Le meil¬

leur arrière de Suisse, Patrice Brasey, a donné une leçon à Monsieur Slettvoll; il lui a montré ce qu'est le hockey moderne et efficace. Où se trouvent les marqueurs de Lugano au classe¬

ment des compteurs de Ligue A?

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LES SPORTS

Christian Hofstetter - Capitaine, défenseur.

Clin d'œil au

HC ïYibourg-Gottéron

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L'aubergiste de Bethléem

A Bethléem, depuis le 25 décembre, on parlait beaucoup de cette naissance à la grotte. Deux étrangers s'y étaient réfugiés et, dans la solitude de la nuit et de la campagne, dans une grande pauvreté, leur enfant était venu au monde. Des bergers avaient apporté du lait, des fromages.

Puis trois grands personnages, richement habillés et ornés, sur des chameaux recouverts de tapis, étaient arrivés d'Orient, guidés par une étoile; ils s'étaient arrêtés à la grotte et avaient offert à cet enfant dans la crèche de somptueux cadeaux et des parfums rares. A vrai dire, cette naissance avait d'abord passé inaperçu. On était en plei¬

ne effervescence à cause des allées et venues causées par le recensement. Les routes étaient sillonnées de monde, les rues des villages fourmillaient, on ne trouvait plus de place dans les auberges.

Akim, qui dirigeait la plus grande hôtel¬

lerie de Bethléem, réfléchissait souvent aux événements de ces derniers temps.

Décembre illuminé à Bulle.

Chez lui les habitués et les voyageurs s'entretenaient de cette naissance étran¬

ge. David, son fils, allait tous les jours, avec les bergers, dans cette grotte amé¬

nagée depuis longtemps en étable; lors¬

qu'il rentrait à la maison, il parlait avec enthousiasme de ses nouveaux amis:

cette jeune mère qui s'appelait Marie, et le père, Joseph, qui veillait sur tout, pen¬

sait à tout, allumait le feu, soufflait sur les braises et s'occupait avec sollicitude du petit enfant. On l'avait appelé Jésus, ce nouveau-né qui, aux dires de David, était aussi beau qu'un ange.

Peu à peu les remous causés par le recensement s'étaient calmés. Et voici qu'un jour, en se promenant, Akim l'aubergiste s'était approché lui aussi des lieux mystérieux. Toujours de l'ani¬

mation aux alentours: des bergers, leurs moutons, d'autres animaux, des passants curieux. Mais il régnait une atmosphère joyeuse et sereine. Un bœuf paissait dans un champ et, à l'entrée de la grotte, dormait un âne qui paraissait vieux et

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Deux petites filles heureuses de vivre Noël à Bethléem. photo helvetas

fatigué. Ces deux animaux avaient réchauffé l'enfant de leur souffle, Akim le savait.

Soudain la porte de l'étable s'ouvrit. Et un homme en sortit, avec une jeune femme portant un enfant dans ses bras.

Akim se trouvait tout près. Il leva les yeux, et le regard de la jeune femme croisa le sien. Immédiatement il sentit qu'elle l'avait reconnu. Une image passa dans son esprit: une femme épuisée qui visiblement allait être mère d'un jour à l'autre, son mari, un barbu, grand, moins jeune, couvert de poussière. C'étaient eux qui avaient frappé à la porte de l'auberge, en ce soir bousculé du 24 décembre. Ils ne faisaient pas mauvaise impression, non, ils semblaient au contraire aimables et peu exigeants, mais il n'y avait pas de place dans l'auberge.

La jeune femme sourit à Akim. Il lui fit un signe un peu embarrassé. L'enfant était en effet d'une beauté rayonnante.

Quant à l'homme, il n'eut pas l'air de le reconnaître, lui, mais il salua d'un geste amical, tout en caressant la tête du vieil âne couché à l'entrée.

Akim revint chez lui, ému, soucieux, perdu dans ses pensées. C'étaient eux, à n'en pas douter. Il les avait vus à la porte de l'auberge, ce soir de décembre, pas de tout près et quelques secondes seulement. Par une servante il leur avait fait porter sa réponse négative. Pas de

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CONTE DE NOËL

L'aubergiste de Bethléem

La crèche de la chapelle de Notre-Dame des Marches, à Broc. photo g. bd place dans l'hôtellerie ce soir. A vrai

dire, il se souvient: il restait encore une toute petite chambre qu'on réservait jusqu'au dernier moment, ils s'en seraient contentés, mais cette femme était enceinte, exténuée. La naissance aurait pu se passer ici, que d'agitation, de complications, d'ennuis pour l'auber¬

ge surchargée! Il avait laissé partir les voyageurs et remis la chambre à un mar¬

chand des environs qu'il connaissait bien.

Depuis cette rencontre devant la grotte, depuis ce regard et ce sourire, Akim ne pouvait guère penser à autre chose. Il prêtait une oreille intéressée aux récits, à ceux de son fils surtout. David aidait Joseph, il conversait avec Marie qui avait une manière avisée et délicate de comprendre et de présenter les choses, il jouait avec l'enfant. Il retrouvait les ber¬

gers, le soir, en regardant les étoiles, on parlait des troupeaux, de la visite de ces rois du désert. Et aussi de ce qui se pas¬

sait dans le pays et les alentours car, disait-on, des événements inquiétants se préparaient. De temps en temps Akim remettait lui aussi à David des provi¬

sions pour la famille, du pain, des œufs, de la viande, des fruits, ou alors une couverture, du bois pour le feu, mais il n'osait pas venir avec lui dans la grotte.

Parfois il rôdait à distance, revoyait de loin la jeune femme.

Un jour, David revint à la maison, tout bouleversé:

- Ils doivent partir le plus vite possible.

Ils ont entendu par des voyageurs des nouvelles effrayantes. On parle de persé¬

cution de jeunes enfants. Et cette nuit Joseph a fait un rêve: un ange l'a averti que l'enfant était en danger.

David parlait de manière excitée mais en même temps sa voix tremblait de tristes¬

se. Il allait perdre des amis. Mais il fal¬

lait avant tout sauver cette famille.

- Je suis le seul au courant de leur départ. Ils veulent fuir en Egypte avec un âne. Ils cherchent à en acheter un, le temps presse. Ils pourraient se procurer celui de la grotte mais il est si vieux et si fatigué qu'il ne les portera pas long¬

temps.

Akim réfléchit.

- Nous avons trois ânes dans le réduit de la cour. Tu sais que je voulais t'offrir le petit pour le jour de tes douze ans. Je te le donne maintenant.

David, le visage tout éclairé, partit comme une flèche. Son père le suivit.

Dans la cour, le plus petit des trois ânes se mit à braire. Il était jeune, vigoureux, il ne demandait qu'à trotter. Akim le détacha et le remit à David:

- Il est à toi. Fais-en ce que tu veux.

- Merci. Tu sais bien que je vais le leur donner.

- Oui, je le sais. Va vite.

David prit l'âne par la bride, fit quelques pas. Puis il se retourna:

- Ils savent depuis longtemps que je suis ton fils. Je leur dirai que c'est l'auber¬

giste qui leur offre l'âne.

- Dis-le spécialement à Marie, ajouta Akim d'une voix étranglée. Souhaite- leur bonne route et bon accueil partout où ils iront.

David fit un signe entendu de la tête, tra¬

versa la cour de l'auberge et s'éloigna avec l'âne sur le chemin, en direction de la grotte.

La même nuit, l'âne, portant Marie et l'enfant et conduit par Joseph, marchait d'un pas vif et régulier sur la route de l'Egypte.

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Il a pour tâche d’envoyer les bulletins de mises en candidature aux membres collectifs, d’afficher les bulletins de mises en candidature sur le site web de la corporation,

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