HAL Id: jpa-00233313
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Influence de la température sur l’absorption de quelques
liquides organiques dans l’infrarouge proche
B.M. Bloch, J. Errera
To cite this version:
INFLUENCE
DE LA
TEMPÉRATURE
SUR
L’ABSORPTION
DEQUELQUES LIQUIDES ORGANIQUES
DANS L’INFRAROUGE PROCHEPar MM. B. M. BLOCH et J.
ERRERA (1)
Université de Bruxelles.
Sommaire. 2014 Dans ce travail on étudie, pour des liquides organiques purs, l’influence de la
tempéra-ture sur certaines bandes d’absorption dans l’infrarouge proche. Ces liquides sont : l’hexane, le benzène,
l’acétone, le chloroforme, la propylamine, l’aniline, quelques alcools aliphatiques saturés, l’alcool
benzy-lique et la glycolchlorhydrine. L’intervalle de température a varié d’un corps à l’autre entre 2014 70et + 120°C. On a examiné les bandes 2,4 03BC et 1,86 03BC (C 2014
CI), 1,97 03BC (C = 0), 1,74 03BC (Caliph 2014
H), 1,68 03BC (Carom 2014H). 1,55 03BC (N 2014 H) et 1,6 03BC (0 2014
H). Aucune d’elles n’est sensible à la température sauf la dernière qui subit de fortes variations lorsqu’on l’élève au-dessus de la température normale(20°). L’étude de l’effet de la dilution sur certaines bandes d’absorption (0 2014 H et C 2014
H) de l’alcool éthylique dans
un solvant non polaire (CCl4) a donné des résultats conformes à la loi de Beer.
1. introduction. - On sait que l’étude du
spectre
d’absorption infrarouge proche
deliquides organique
purs montre pour chacun d’eux l’existence de bandesd’absorption.
Les corps contenant les mêmes liaisonsatomiques,
parexemple
de groupe C - Hprésentent
engénéral dans une même région du
spectre une
absorption
analogue.
Comme pour d’autrespropriétés
physico-chimiques
ces différents groupes tels que C---H,
0 --H,
C =
0,
etc.,
semblent dans laspectrographie
aussijouer
un rôle
qui,
enpremière approximation,
estindépen-dant du « reste ~? de la
molécule,
c’est-à-dire des autresgroupes
atomiques qui
la constituent. C’est enpartant
de cette
conception qui
considère ces groupes commeen
quelque
sorte des « moléculesdiatomiques
»for-mant des oscillateurs
anharmoniques,
que l’on a pu leurattribuer certaines séries de bandes observées, séries
composées
d’une fondamentale etd’harmoniques.
Dans le domaine que nous avons étudiéqui
estcompris
entre1,2
et2,5 ji
les bandes de vibration-rotation sont des bandesqui
dans lesliquides
nepeuvent
être résolues en leur structure fine. En effet dans les
gaz avec une
dispersion
suffisante on verrait des raiesfines de rotation
correspondant
à une mêmefréquence
de vibration. Les fondamentales sont dans un domainede
longueurs
d’ondeplus
grand
que celui quenous avons étudié. Nous observons donc des
harmo-niques
ou éventuellement des bandes de combi-binaison.Il est évident que cette
conception
du rôle individueldes groupes
atomiques
n’estqu’une première
approxi-mation
qui
ne suffitplus
àreprésenter
les faits si l’on utilise desdispositifs plus dispersifs qui permettent
de déceler l’influence du « reste » de la molécule. L’influence du « reste » de la moléculecorrespond
à des forces int;amoléculaires. Dans ce travail nous nous occuperonsprincipalement
de l’influence desforces intermoléculaires
qui peuvent
en effetjouer
un(1) Nous tenons à remercier le Fonds National de la Recherche
scientifique de Bel,gique qui nous a prèté l’appareillage
scienti-fique utilisé.
rôle
puisque
dans unliquide
les distances entre les molécules et les distances entre les atomes d’une même molécule sont du même ordre degrandeur.
Nous citerons dans la suite un certain nombre de travaux antérieursqui
prouvent
l’influence des forces inter-moléculaires sur lesspectres
de vibration-rotationpar les variations
qu’ils
subissentlorsque
la substancechange
d’étatphysique (par exemple
au passageliquide-vapeur)
oulorsqu’elle
est mise en solution ouque l’on y dissout un autre corps.
Nous avons étudié surtout l’influence de la
tempéra-ture sur une série de corps contenant les groupes
Carom. - H, 0 - H, C -- Cl, N - H,
C-0,Avant de passer aux résultats des mesures nous
donnons
quelques
indications sur ledispositif
expéri-mental utilisé.
2.
Dispositif
expérimental. -
Source lumineuse.- Nous avons
employé
comme source lumineuse un filament deNernst (9li
V, 1
A)
avec unerésistance
fer-hydrogène
pour éviter les variations d’intensité du courantqui
était contrôlé par unampèremètre.
Spectromètre. -
Notreappareil dispersif
était unspectromètre
(Leiss,
Berlin)
àprisme
dequartz
(601).
Les miroirs duspeclromètre,
qui
étaient constituéspar des surfaces en verre, dorés par la méthode
d’évaporation,
avaient presque le mêmepouvoir
réflecteur que les miroirs
argentés
et résistaient évi-demment mieux àl’oxydation.
Le tambour des
longueurs
d’ondeportait
unegraduation
en divisionségales.
Nous avons établi des courbes donnant pourchaque
division lalongueur
d’ondecorrespondante.
Ces courbes étaient obtenuesen
partant
des mesures del’angle
de rotation duprisme correspondant
àchaque
division et des valeurs des indices de réfraction duquartz.
L’appareil
était étalonné avec la raie D du sodiumet les raies du mercure,
principalement
la raie située à1,014
p.. Lespectre
d’absorption
du benzène aégalement
servi de base.
155
La
largeur
desfentes
(environ
4/100f>
demm)
duspectromètre
correspondait
à l’ del’angle
de rotation duprisme.
Pour lalongueur
d’onde delargeur
spectrale
de la fente était de0,01
~.Appareil
récepteur. -
Notreappareil récepteur
était un radiomètre de Hettner
(1) placé
sur unesuspension
antivibratoire de Julius. Les déviations du radiomètre étaient observées avec untélescope,
l’échelle étant distante d’environ
2,50
m. Lapropor-tionnalité des déviations en fonction de
l’énergie
a étécontrôlée.
Dispositif
d’absorption. -
Nous avons utilisé des cuvettes enquartz
à facesparallèles
ayant
lesépaisseurs
de
5,2
et 1 mm. Pour éliminer lespertes
parabsorption
dans les
parois
descuvettes,
et celles par réflexion aux surfaces air cuvette etcuvette-liquide,
nous avonstoujours
fait simultanément les mesures avec deux cuvettes : encomparant
parexemple
la cuvette de 5 mm à celle de 1 mm, nous avons ainsi obtenu latransmission de 4 mm du
liquide
étudié et ainsi de suite(2).
Lapaire
de cuvettes se trouvait dans undispositif
qui pouvait
tourner de manière que par unerotation de 90° une cuvette
remplaçait
l’autre dans letrajet
lumineux. Ledispositif
entierpouvait
êtreplongé
dans unDewar,
également
enquartz
etayant
des fenêtresparallèles.
Ce Dewar était utilisélorsqu’il
fallait faire des mesures à différentes
températures.
Variation de la
température. -
Pour varier latempérature,
un courant d’air sec était introduit dansla
partie
inférieure du Dewar et les cuvettes au boutd’un certain
temps
avaientpris
latempérature
de l’air ambiant.Pour élever la
température
au-dessus de latempé-rature normale
(environ
20°)
le courant d’air étaitréchauffé en
passant
à travers un fourélectrique.
Pourobtenir les différentes
températures
onréglait
et la vitesse du courant d’air et latempérature
du four.S’il fallait abaisser la
température
le courant d’airpassait
à travers desserpentins
métalliques plongeant
les uns dans desmélanges
deCO2
dans l’alcool oul’éther et les autres dans de l’air
liquide.
Faisons les remarques suivantes au
sujet
desme-sures faites à basse
température.
Pour que les
serpentins
ne se bouchent pas parfor-mation de
glace,
l’airqui
passe doit êtresoigneuse-ment séché. Aux
températures
inférieures à - 50° lesfenêtres du Dewar se couvrant de
givre,
il a fallu lesbalayer
constamment par un courant d’air sec ; elles sont alors restéesparfaitement
transparentes.
Certaines substances mème
soigneusement
purifiées
contiennent encore assez d’eau pour deveniropales-centes aux basses
températures.
Même en desséchant cesproduits
avec leplus
grand
soin on, ne réussit pas(1) G. Z.
Pltys.
N. 1928, 47, 499.(‘’) Soit 15 l’intensité à la sortie de la cuvette de 5 mm
d’épais-seur, et I, l’intensité correspondante pour la cuvette de 1 mm.
Dans ce cas, le rapport
~5.
100 donne la transmission vraie enpour i00 pour 4 mm de liquide.
toujours
à enlever les dernières traces d’humiditéqui
provoquent
cetteopalescence (par exemple
lechloro-forme).
Parcontre,
pour les corps solubles dans l’eaucomme l’acétone ou les
alcools,
les traces d’eau ne sont pas une cause d’erreur car ces traces d’eau restent à l’étatliquide
même aux bassestempératures.
Il est évident que
lorsque
les corps deviennent opa-lescents ils nepeuvent
plus
servir à l’étude del’in-fluence de la
température ;
laglace
colloïdale diffuse de la lumière d’oùperte
d’intensitélumineuse,
cequi
pourrait
faire croire à uneaugmentation
du coefficient d’extinctionlorsque
latempérature
s’abaisse.La
température
dans le Dewar était mesurée par uncouple thermoélectrique ;
elle était constantependant
une série de mesures à ± ~°
près.
Résultats
expérimentaux (1).
- Lesfigures
sui-vantes montrent l’influence de latempérature
sur laposition
et l’intensité des bandesd’absorption.
En abscisse se trouvent lesgraduations
du tambour et leslongueurs
d’onde,
en ordonnée les transmissions enpour 100.
Nous n’avons pas tenu
compte
des variations de densité desliquides
avec latempérature.
Eneffet,
celle-ci n’étant au maximum que de 10 pour
100,
elle nepouvait
entraînerqu’une
différence de l’ordre de 2 dans le chiffre donnant la valeur de la transmission.Groupie
C - H. - On voit que la bande de l’hexaneà 1, î 4 p~.
(fig.1.)
et celle de1,68
~t du benzène(fig. ~)
nesont pas modifiées par les
changements
detempérature.
Fig. i. Fig. 2.
Groupe
C - 0. - La courbe de l’acétone(fig.
3),
montre que la bande C - H se
comporte
comme dansl’hexane. La bande due au groupe C = 0 à
1,98 ~t
n’est pas modifiéequoique
ce groupe soitplus polaire
quele groupe C - H.
Groupe
C - Cl. - Lafigure 4
nous donnant lespectre
du chloroforme nous montre que les bandes du groupe
_ Fig. 3.
C - Cl à
1,86
et~2,
1,3 y, secomportent
comme celles des groupesprécédents.
~
Fig.4.
Croupe
N - Il. -Le groupe 1T - H a été étudié dans l’aniline
(fig. 5)
et dans lapropylamine (fig. 6)
à.1 ,55
Dans les deux cas laposition
des bandes nechange
pas avec latempérature.
Groupe 0
-1-I.- .Al’oppose
des autres la bandegénéralement
attribuée augroupement
0 2013 H estsen-sible à la
température. Nos
courbes(fin.
7 à i 1) montrent la bande 0 - Hqui
à latempérature
normale se trouveFig. 5. Fig. 6.
à environ
1,6 y
etégalement,
dans certains cas, la bande C - H voisine àFig. 7. Fig. R.
Si nous comparons cette bande 0 - JI à la
tempéra-ture normale dans les différents alcools
alipliatiqties
157
Fi~. 9.
voyons que pour l’alcool en
Ci
elle estplus
intense que la bande C - Hvoisine ;
àpartir
de l’alcool enC,
elledevient de moins en moins intense si on la compare à
cette bande C -H
(1) .
Ce fait est unargument
pourattri-buer cette
bande,
du moinspartiellement,
au groupeFig. 10. Fig. 41.
0 - II
puisque
pour ces différents alcools le nombrede groupe 0 - H par molécule est
toujours égal
à 1 tandis que le nombre de groupe C - Haugmente.
Remarquons
que la bande C - H à1,44 (J.
que nous avons trouvée pourl’hexane,
lepentane,
l’acétone,
etc.n’apparaît
pas dans les alcools tandis que lafigure
7nous a montré
qu’elle apparaissait
pour lapropyla-mine où la bande N - II est
également
très voisine. L’alcoolbenzylique
(fig. ~~)
étudié en(1) Yoir aussi J. w, S4PPENfJELD.
Phyc.
1929: 33, ~ ~,Fig. 19-.
collaboration avec Mr. P.
Mollet,
[présente
à latempé-rature normale une
bande /0 - H
à1,6 p. qui
est beau-coup moinsprononcée
que dans les alcoolstsaturés.
Ceci est
probablement
dû à ce que la bande C - H estplus
rapprochée
dans cet alcoolaromatique
1 ,68
aulieu de
1,74 [1.).
La bande C - H à1,44 tJ. n’apparaît
pas.
Pour la
glycolchlorhydrine
CH2Cl -CII20H
( fig.
I 3)
à cette même
température
lecomportement
estsem-blable à celui des alcools saturés.
Après
avoirparlé
de latempérature
normale. Exa-minons les alcools saturés à différentestempéra-tures. En abaissant la
température
la bande 0 - H sedéplace légèrement
vers lesgrandes longueurs
d’onde;
son intensité
augmente
ainsi que celle de la bande C - H voisine(1,74
cequi
n’était pas le cas pour cettemême bande C - H
lorsqu’elle
se trouvait dans descorps ne contenant pas de groupe 0 - H.
En élevant la
température,
àpartir
de l’alcool enC2,
il
apparaît
une bande entre 1 46 et1,5
11. tandis que labande à
1,6
tend àdisparaître
et àplus
hautetempé-rature n’est même
plus
qu’indiquée
1’).
A l’état de vapeur il nereste,
d’après
les mesures de Stansfeld(2),
que la bande à laplus petite longueur
d’ondePour l’alcool
méthylique
où nous n’avons pasdépassé
la
température
de6~°,
la bande à1,46 p.
n’estqu’in-diquée.
Ce
comportement
avec latempérature
se retrouvepour l’alcool
benzylique ( 3 )
et laglycolchlorhydrine
(4;.
Dans les
expériences précédentes
nous avons faitvarier les forces intermoléculaires en variant la
tempé-rature. Une autre manière d’arriver au même résultat
est de diluer le
liquide
dans un solvant depréférence
nonpolaire.
Des mesures sur l’alcooléthylique
à latempé-rature normale à différentes concentrations dans le tétrachlorure de carbone n’ont montré contrairement à
ce que nous attendions aucun effet
particulier;
iln’y
apas de
déplacement
de la bande à1,6 [J.
et la loi de Beer était vérifiée pour cette bande 0 - H et la bande C - H à1,74
y. Lafigure
14 nous donnela dépendance
ducoef-ficient d’extinction
(It)
en fonction de la concentrationpour ces bandes.
Nous avons observé
qu’en
solution diluée(10
et 5pour 100)
la bande C -H à1,4 p.
estindiquée.
Nousnous
rappelons
que dans leliquide
pur elle étaitmas-quée.
En
terminant,
nous résumonsd’après
divers auteurs lecomportement
de bandes successives que l’on attribue à ces mêmes groupesatomiques
dans larégion
entre(1,l
(t) MM. V. HEIVRI, BAVARD et C. CoRiN ont obtenu récemment
(communication verbale) une faible bande vers 1,44 pL pour dif-férents alcools à la température de 20°.
(2) B. STANSFELD. Z. Phys., 1932, 74, 466. Mesures sur l’alcool
éthylique.
(3) Pour l’alcool benzyliqne, il faut remarquer l’apparition très nette de la bande 0-H qui à la température normale, comme nous l’avons dit, n’était qu’indiquée.
(~) Nous renvoyons à notre note (C. R., 193~, 199, i13) pour la discussion du spectre de ce corps en rapport avec l’hypothèse
faite par Zahn, de résonance quantique entre deux formes
tautoméres de cette molécule,
Le fait saillant est que ces bandes se
comportent
de manièrequelquefois opposée
pour une même variation detempérature
ou de dilution. Ainsi les bandes 0 - Hde l’eau
liquide
à(),-~ î 0,97
et1,2 ¡J. présentent
unléger
déplacement
vers les courteslongueurs
d’onde et uneaugmentation
notable de l’intensitélorsque
latempérature
s’élève ; pour les bandes à1,45
et1,96 li.
le
déplacement
subsiste mais l’intensité nechange
pourainsi dire pas
(1). Le
passage de l’étatliquide
à l’état de vapeurmontre,
enplus
d’unléger
déplacement
toujours
vers les courteslongueurs
d’onde,
que l’intensité des troispremières
bandes estplus
forte dans la vapeurque dans le
liquide
tandis que pour les dernières la variation d’intensité soc fait dans le sensopposé
(2).
Une inversion semblable a été observée pour les bandes
de l’eau sous l’influence de divers sels dissous
~1).
Freymann
(4)
étudie dans les alcools saturés à l’étatliquide
à différentestempératures
entre 20 et 14003BF labande 0 - H à
0,96 u.
et la bande C - H voisine à0,87 V-.
Fig. ~14~
L’intensité de la bande 0 - H
augmente
avec l’éléva-tion de latempérature
mais elle ne sedéplace
pas.La bande C -H ne varie pas.
D’après
nos mesures il semble par contre que l’intensité de la bande C - H à1,74 y semble
diminuer avec l’élévation detempéra-ture.
L’étude de la dilution de la bande 0 - H à
(),97
(J.des alcools dans des solvants non
polaires
présente,
d’après
Freymann,
unphénomène
particulier
d’aug-mentation d’intensité en
passant
par un maximum.
pendant
la dilution tandis que la bande 0 - H à4,6
pu a,d’après
nos mesures, uncomportement
normal(fig. 1~.)..
Nous voyons en résumé que l’influence de la
tempé-rature et de la dilution est différente pour diverses bandes attribuées au même groupe
atomique.
(1) J. R. COLLI.XS. Phys. Rev., 1925, 26, 77 1.
(2) COLLI.-,S. 1. c. et Th. DREISCH. Z. Physik. 1924, 30, 200.
(3) J. R. COLLINS. Phys. Rev., 1922, 20, 486.
(4) R. FRETMANK. Titèse, Paris, 1933.