HAL Id: jpa-00234105
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234105
Submitted on 1 Jan 1948
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Étude des spectres électroniques de quelques oxydes
diatomiques et triatomiques
B. Rosen
To cite this version:
molécules Mn X . Il
s’agit
sans aucun doute dusystème
multiplet
de la molécule Mn I. Lasépa-ration en groupes
correspondant
à la structure devibration,
n’estplus
apparente;
on reconnaît laTABLEAU r.
- -__ . _ - -
-_ _ 1
tù ~ fréquence de vibration (en cui-1);
1v == intervalle des composantes de multiplet (en cm-’).
fréquence
fondamentale de l’ordre de 238 cm-1 de la molécule Mn 1qui
est ici du même ordre degrandeur
que l’intervalle des termes demultiplet.
On devine l’existence des bandes 0,0 à l’endroit
où
l’absorption
est laplus
intense,
vers4o2o
Â,
mais
l’analyse
détaillée n’est pas encore achevée. Le Tableau 1 réunit les données relatives auxtermes
multiplets
des molécules Mn X . Deplus
les
spectres
de MnF,
Mn Cl et Mn Brprésentent
chacunprès
de 5ooo À unsystème
debandes,
intense en émission. Ces
systèmes
sont de caractères trèsanalogues
et detype
complexe.
Leurdistance
ausystème
duproche
ultraviolet est de l’ordrede 6000 cm-1 et
correspond
de manièrefrappante
à la différencie entre les termes de
multiplicités
différentes de l’atome de
manganèse.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] P. MESNAGE, Ann. de Physique, 1939, 12, p. 5.
[2] G. D. ROCHESTER et E. OLSSON, Zeit. f. Phys., 1939, 114, p. 495.
[3] R. S. MULLIKEN, Rev. Mod. Phys., 1930, 2, p. 60; 1931,
3, p. 89.
[4] G. HERZBERG, Molekülspektren, 1939.
[5] E. MIESCHER et W. MULLER, Helv. Phys. Acta, 1942,
15, p. 319 et 1943, 16, p. 1.
[6] T. E. NEVIN, Proc. Roy. Irish. Acad. A., 1942, 48, p. 1 ; 1945, 50, p. 123.
[7] E. MIESCHER et J. BACHER, Helv. Phys. Acta, 1947,
20, Helft 3.
Note additionnelle à la correction (18-6-48.) 2014
Pour détails et progrès de l’interprétation voir l’article de J. BACHER,
parais-sant en Helv. phys. acta. 1948.
ÉTUDE
DES SPECTRESÉLECTRONIQUES
DE
QUELQUES
OXYDESDIATOMIQUES
ETTRIATOMIQUES (1)
Par B. ROSEN,
Institut
d’Astrophysique
de l’Université deLiége.
Sommaire. 2014 Le laboratoire de
spectroscopie moléculaire de l’Institut d’Astrophysique de l’Université de Liège a procédé durant les dernières années à l’étude des spectres de certains oxydes diatomiques et triatomiques. La méthode d’explosion de fils minces a été modifiée en vue de permettre l’étude
spectro-scopique de Al O, Fe 0, Ni 0, Co 0, Ca 0, Cu O. Plusieurs nouveaux systèmes électroniques de ces
oxydes ont été obtenus et l’analyse de vibration a pu être effectuée pour certains d’entre eux.
Les spectres d’absorption de SO2, Se O2 et Te O2 ont été étudiés dans le visible et l’ultraviolet. Le caractère et les constantes moléculaires de plusieurs systèmes ont été obtenus. Il a été possible d’étudier à grande dispersion le spectre de SO2 dans l’ultraviolet lointain (1200-1800 Å). Il a été constaté que les bandes de cette région forment plusieurs systèmes indépendants, qui ont pu être partiellement analysés. Ces dernières recherches sur les molécules triatomiques ont été effectuées par M. Jules Duchesne et moi-même en collaboration avec MM. R. et P. Migeotte et M. Robert.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII, TOME IX, MAI 1948.
Au cours de ces dernières années, le laboratoire
de
spectroscopie
moléculaire de l’Institutd’Astro-physique
de l’Université deLiége,
s’estoccupé
de l’étude d’une série de
spectres
d’oxydes
diato-miques
ettriatomiques.
Unexposé général
desméthodes utilisées et des résultats
acquis
semble(1) Communication présentée au Colloque de Spectroscopie moléculaire, Paris, mai ~947~
~
se
justifier,
car les recherches en cause n’ont étépubliées
jusqu’à
présent
que très brièvement[ 1]
et engrande
partie
dans unpériodique
difficilement accessible.[3,
4, 5,
6,8,
g].
Pour l’étude des
spectres
d’oxydes
diatomiques,
la méthoded’explosion
de fils minces a été surtoututilisée.
Jusqu’à
toutrécemment,
cette méthoden’était utilisée que pour l’étude des
spectres
ato-miques,
car onemployait. généralement
pourproduire
l’explosion
ladécharge
violente d’un condensateur;dans ce cas le
spectre
met surtout en évidence les atomes fortement ionisés.Pour faire
apparaître
lesspectres moléculaires,
il a été nécessaire de modifier laméthode;
le courantqui permet
deporter
le fil à latempérature
defusion,
était fourni par unepuissante
batterie d’accumulateurs de basse tension. L’inconvénientde la
méthode,
c’est la formation d’un arc aussitôtaprès
larupture
du fil. Cet inconvénient a étéévité,
ouréduit,
par uneinterruption automatique
du courantqui
a lieur /I oooe
à1/10000e
de secondeaprès
larupture.
Dans certains cas il s’est avéréimportant
d’utiliser deux fils en contact
léger
(ou
deux brins , de fils enéventail), plutôt qu’un
seul fil tendu entredeux électrodes : la
rupture
a lieu alors à l’endroitdu contact et
l’interruption mécanique
permet
delimiter la
longueur
de l’arc àquelques
millimètres. Engénéral
une seuleexplosion
produite
à l’aided’un courant d’ordre de
grandeur
d’une centained’ampères
est suffisamment intense pourproduire
unspectre
biendéveioppé;
cecipermet
deprojeter
l’image
del’explosion
sur la fente duspectrographe
et d’étudier ainsi le
développement
duspectre
en fonction de la distance àpartir
du centre del’explosion.
Dansl’explosion
d’un fil mince il esten
général
possible
dedistinguer
trois zones. Lapremière;
dansl’entourage
immédiat du fil estcaractérisée par un fond
continu,
dont le centre degravité
est situé dansl’ultraviolet,
correspondant
à la haute
température
atteinteimmédiatement
après
larupture;
quelques
raiesatomiques
fortementélargies
sedégagent
sur ce fond continu. La seconde zone est celle où un arc sedéveloppe
après
larupture.
L’étendue de cette zone
peut
être fortement limitée parl’emploi
del’interrupteur
mentionné. Enfin la troisième zone entoure les deuxpremières
et s’étendà des distances
qui
varient selon les conditions del’explosion
etpeuvent
atteindre dans certains casplusieurs
centimètres. Aproximité
dufil,
cette zoneest caractérisée par des raies
atomiques qui
deviennent de
plus
enplus
fines et deplus
enplus
faibles versl’extérieur;
à une distanceplus
grande
les bandes moléculairesprédominent.
Leur intensité maxima est située àquelque
distance dufil,
généralement
dans un domaine oii l’émissionatomique
est
déjà
négligeable.
Lesspectres atomiques
et moléculairespeuvent
ainsi être dans laplupart
des cascomplètement séparés.
L’état
d’oxydation
du fil a uneimportance
con-sidérable et il est souvent utile del’oxyder
par unchauffage
modéré dans uneatmosphère
d’oxygène
avant de
produire
l’explosion.
II s’avérait
parfois
utile de ne pas utiliserdirec-tement des fils formé des métaux dont on étudiait les
oxydes,
mais d’étaler ceux-là sous forme depoudres
sur un
support approprié (généralement
un fil detungstène).
Comme résultatsprincipaux
de la série derecherches,
effectuées en collaboration avec uneéquipe
de chercheurs(Mme
Coheur,
MM.Delsemme,
Lejeune, Malet) signalons
les suivants.Il a été
possible
d’étendre sensiblement nos connais-sances duspectre
de A10 par la découverte deplusieurs systèmes
dans
l’ultraviolet et parl’analyse
de vibration d’unepartie
de cessystèmes.
Un cas intéressant deprédissociation
due à l’instabilitédu niveau inférieur d’un
système
de bandesd’émis-sion,
a été mis en évidence et étudié en détail. Cecas est caractérisé par
l’aspect
très différent des bandescorrespondant
aux transitions vers lesmêmes niveaux n" de l’état normal en fonction
du nombre
quantique
n’ du niveausupérieur.
La différenced’aspect
est due à la différence de laposition
des niveaux de rotationprédissociés
parrapport
à la tête de bande(pour
détail,
voir[2]).
Dans le cas de Fe
0,
l’analyse
de vibration dusystème
principal
situé dans lejaune
a pu être effectuée pour lapremière
fois[3],
[4].
Plusieursnouveaux
systèmes
ont été découverts dans le visible etl’infrarouge
photographique
etpartiel-lement
analysés.
De nombreuxsystèmes
de bandesde Ni 0 ont été découverts dan.s le visible et
l’infra-’rouge
photographique,
etl’analyse
de vibration apu être effectuée
[5].
Lessystèmes
de Co 0 sontmoins nets et
l’analyse
n’a pu être effectuéejusqu’à
présent
que très sommairement.Dans le cas de Cu 0 le résultat essentiel est le classement vibrationnel des bandes découvertes en 1912 par Hertenstein
[6]. L’analyse
dusystème
bien connu dans le rouge nepeut
par contre pas être considérée comme définitive. Il est étonnant que cesystème
très facilement excité dans un arc ordinaire soit tellement réfractaire àl’analyse,
malgré
les nombreusestentatives,
effectuées entre autres par desspectroscopistes
commeLoomis,
Watson,
Guntsch. Cedernier,
enparticulier
[71
s’élève contrel’analyse proposée
par l’auteur etselon
laquelle
lafréquence
de l’étatnormal
serait w 1/ - 625
cm-1,
en conformité avec lesrègles
empiriques
reliant lesfréquences
de l’étatnormal
des
oxydes
diatomiques [3].
Tout en admettant que lesarguments
avancés par Guntsch en faveur d’unclassement différent des bandes
présentent
un intérêtconsidérable,
il nous semble que lafré-quence w’ == 318 cm-l
qui
en résulterait est en contradictiontrop
évidente avec lesrègles
empiriques
pourpouvoir
êtreacceptée.
Dans le cas de Ca
0,
il existeégalement
de trèsnombreux
points
qui
nécessitent un éclaircissementet la méthode
d’explosion
aapporté
certains élémentsqui
nous ontpermis
decompléter
le schémades niveaux
électroniques
etl’analyse
de vibra-tion[8], [9]. L’importance
de l’étude détaillée desspectres
desoxydes diatomiques
est dued’ailleurs,
entre autre, au fait que ces
spectres
ont ététrès souvent utilisés pour vérifier les
règl.es
empi-riques
mentionnéesplus
haut.il est évidemment nécessaire de ne pas se limiter
à
l’analyse
devibration;
cependant
l’analyse
de rotationprésente
des difficultés d’autantplus
grandes
qu’il
s’agit
probablement
despectres
de hautemultiplicité électronique (2).
Nous considérons les recherches mentionnées comme
préliminaires
à l’étudeplus
détaillée que nousespérons
pouvoir
effectuer à l’aide du nouveaumontage
du réseau de6,5
m dont l’installation àl’Institut
d’Astrophysique
de l’Université deLiége
est actuellement presque achevée.En collaboration avec M.
Duchesne,
nous avonsporté
notre effort vers l’étude des moléculespoly-atomiques,
enparticulier
vers des moléculestriato-miques angulaires
502,
Se02
et Te0,.
Lespectre
de la dernière de ces molécules n’avait été étudié en détail que parChoong
Shin Piaw[II]
dans le laboratoire desregrettés
Léon etEugène
Bloch,
à
l’École
Normale. De très nombreuses recherches ont été consacrées à l’étude deS02,
enparticulier
par V. Henri, K.
Wieland,
M. C.Price,
T. C. Chowet
plus
récemment par R. S. Mulliken et sescollabo-rateurs.
Cependant
ungrand
nombre deproblèmes
relatifs à ces molécules n’avait pas encore trouvé
de solution et une nouvelle étude
s’imposait.
Tandis quel’analyse
de vibration dessystèmes
de Se0,
et Te
Os
situés dans le visible et l’ultraviolet ordi-naire neprésentait
pas de difficultéstechniques,
la
position
spectrale
dusystème
des bandes intensesde
S02
situé entre 2200-1800 Â. a suscitéquelques
difficultés,
car lesspectrographes
àoptique
dequartz
ordinaires sontgénéralement
construits de tellefaçon
que l’ultraviolet lointain se trouve au delà du domaine accessible ou nereçoit
que très peude lumière. D’autre
part
nous nepossédons
pas despectrographes
à réseau dans le videayant
unedispersion
suffisante. Pour cette recherche M. P.Migeotte
a transformé unspectrographe
ordinaireà
optique
dequartz
defaçon
à obtenir unspectre
net entre 2200-1800 Á. Les bandes
d’oxygène
ont été éliminées en entretenant à l’intérieur duspectro-graphe
un courant d’azote. Latransparence
duquartz
étantexcellente,
il a étépossible
dephoto-graphier
lespectre
jusque
1780
Á. Ladispersion
est d’environ
r,8
À : mm vers 1800 Â.Dans le dernier travail en date consacré au
spectre
d’absorption
deS02
dans larégion
2~oo-I8oo ~ Price etSimpson [12]
attribuent toutes les bandes observées à un seulsystème
électronique,
tandis que les auteursprécédents
admettaient l’existence deplusieurs systèmes.
Dans un travailthéorique
Mulliken
[13] prévoyait
laprésence
d’au moinsdeux
systèmes
dans larégion
en cause. Des clichés que nous avons obtenus dans des conditions très variées depression
et detempérature,
indiquent
(~) Je tiens à remercier M. E. Miescher pour avoir attiré
mon attention sur la question de multiplicité des spectres
en cause.
clairement
qu’au
moins troissystèmes
électroniques
indépendants (mais
probablement
quatre)
sontprésents
dans larégion
entre 2200-1800 A. Cessystèmes
sont caractérisés par les constantesci-après :
La
superposition
de ces nombreuxsystèmes
explique
la difficulté rencontréejusqu’à
présent
pourle classement de ce
spectre,
lepremier
dessystèmes
mentionné avait été
déjà
reconnu comme tel par V. Henri enig3o
[14].
La
dispersion
utilisée apermis
uneanalyse
partielle
de rotation. L’existence de deux branches de la structure K montre que les bandes dusystème
oc,sont du
type
perpendiculaire.
Les données obtenues nepermettent
pas encore une vérificationprécise
desprévisions
de Mulliken pour la moléculeS02’
mais su~isent à établir le caractèregénéral
des états excités etquelques
constantes essentielles dela molécule. En
particulier,
il a étépossible
de montrerque l’excitation ne
change
pratiquement
pas la distanceS-0,
mais modifieappréciablement
l’angle
«dans le sens d’une diminution.
L’analyse
de rotationn’a pu être effectuée pour les autres
systèmes.
Dans le cas de Se
02, l’analyse
dusystème
cdans le visible fait suite à
l’analyse
antérieure[15]
du
système b
dans l’ultraviolet ordinaire. Cesystème
est caractérisé par un
grand développement
des séries avec A,) = 200 cm-1qui
est attribué à lafréquence
de déformation de l’état excité. Pour l’état normal nous avons confirmé lafréquence
symétrique
de valence vj =9Io
cm-1,
déduite del’analyse
dusystème
b.Dans le
spectre d’absorption
de Te0,
nous avonsanalysé
lesystème
situé entre3ooo-45oo
z etidentifié les
fréquences ’.",
= 6~o et 1)~
= 8Io cm-1. Cesystème
présente
beaucoup
de ressemblance avec lesystème
b de Se0,.
La ressemblance est encoresoulignée
par unphénomène
caractéristique
dû àl’effet
isotope :
Se et Te ont tous les deux de nombreuxisotopes
abondants,
dont l’abondance décroîtrégu-lièrement avec le
poids
moléculaire;
parconséquent,
le centre degravité
du groupe de têtes de bandesisotopique
est situé vers lesgrandes longueurs
d’onde d’un côté del’origine
dusystème
et vers le côtéopposé
de l’autre. Le sens dedégradation
de l’en-semble du groupe non résolu varie enpassant
parl’origine.
Il
paraît
intéressant designaler
lerapport
existant entre lesfréquences symétriques
de valence desoxydes
triatomiques
et lafréquence
de vibrationpour
S 02,
", [
= I 1 52cm-1;
pour Se
O2,
’.Ir; §
=91°
cm-1;
pour Te02
’,/’;
= 8 I o cm-’ tandis que pourSO,
Se 0et Te 0 on a
respectivement :
r,)’ - 1I2~~
c~" =9°9, ’ » -
790 cm-1.
Le travail détaillé concernant une
partie
desrésultats obtenus en collaboration avec M. J.
Duchesne pour
S02’
Se0,
et Te0,
est parurécem-ment dans Journ.
o f
Chem.Phys. fI6]
BIBLIOGRAPHIE.
[1] B. ROSEN, Nature, 1945, 156, p. 570.
[2] B. ROSEN, Phys. Rev., 1945, 68, p. 126.
[3] A DELSEMME et B. ROSEN, Bull. Soc. Roy. Liége, 1945, 14, p. 70.
[4] L. MALET et B. ROSEN, Id., 1945, 14, p. 377. [5] L. MALET et B. ROSEN, Id., 1945, 14, p. 382. [6] J.-M. LEJEUNE et B. ROSEN, Id., 1945, 14, p. 81. [7] A. GUNTSCH, Arkiv. för Mat. Astr. och Fysik, 1945,
33 A, n° 2; Nature, 1946, 157, p. 662.
[8] J.-M. LEJEUNE et B. ROSEN, Bull. Soc. Roy. Liège, 1945, 14, p. 322.
[9] J.-M. LEJEUNE et B. ROSEN, Id., 1945, 14, p. 318.
[10] J. DUCHESNE et B. ROSEN, Nature, 1946, 157, p. 692. ] II] CHOONG SHIN PIAW, C. R. Acad. Sc., 1935, 201, p.1181;
Thèse, Paris, 1937.
[12] W. C. PRICE et D. M. SIMPSON, Proc. Roy. Soc. A.
1938, 165, p. 272.
[13] R. S. MULLIKEN, Rev. Mod. Physics, 1942, 14, p. 204. [14] V. HENRI, The Structure of Molecules, edited by P. Debye.
Blackie et Son, London, 193 2, p. 121.
[15] J. DUCHESNE et B. ROSEN, Physica, 1941, 8, p. 540.
[16] J. DUCHESNE et B. ROSEN, Journ. Chem. Phys. 15, 1947, p. 631.
CLASSIFICATION DES BANDES
ÉLECTRONIQUES
DES SELS D’URANYLEA PARTIR DES
FRÉQUENCES
INFRAROUGE ET RAMAN DE L’ION$$U0++2 (1)
Par Mme MARIE FREYMANN.
Laboratoire de
Physique,
Faculté des Sciences de Rennes.Sommaire. 2014 A
partir des trois fréquences 210, 860 et 930 cm-1 et de leurs combinaisons, 47 raies de fluorescence et 40 raies d’absorption de l’acétate d’uranyle hydraté ont pu être classées. L’existence de deux niveaux très voisins, distants de 30 cm-1 environ est observée. Elle peut être en relation avec
le dédoublement 197-226 cm-1 observé dans l’effet Raman et peut être due, soit à l’effet Stark produit par le champ électrique cristallin, soit plus probablement à une fréquence de vibration ou de pivotement du réseau cristallin.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.
-
SÉRIE VIII, TOME IX, MAI 1948.
Les sels
d’uranyle
[l’acétate
hydraté
(CH;
COO)2 U02
2H20
parexemple]
présentent
un
spectre
de bandes dans le visible :spectre
d’émis-sion defluorescence,
d’unepart,
spectre
d’absorption,
d’autrepart.
Cesbandes,
floues à latempérature
ordinaire(pour
le sel pur ou pour sessolutions),
deviennent très fines à latempérature
de l’airliquide.
De nombreux chercheurs avaient
essayé
de. classer ces bandes(2).
Mais ceproblème
n’a pu être abordé correctement quedepuis,
les recherches effectuéesdans
l’infrarouge
et l’effetRaman,
par Conn et Wu(3),
Lecomte et R.Freymann (4),
Satyana-rayana
(5).
Ces travaux ont montré que l’ionU02+-’--présente
au moins troisfréquences
fondamentales : ’.12 = 21 ocm-1,
VI = 860cm-1,
V3 =
g3o
cm-1(fré-quences de
déformation,
symétrique
de valence etantisymétrique).
Précisons que, selonSatyanarayana,
pour le chlorure
d’uranyle, V2
serait double :197-226 cm-1,
ainsi que v, : 853-865 cm-’.A
partir
des troisfréquences
210, 860 etg3o
cm-1et de leurs combinaisons
(telle
queg3o
+ 210 parexemple,
observée par Lecomte et R.Freymann),
nous avons pu classer la presque totalité des fré-quences observées en fluorescence ou en
absorption,
dans le
spectre
visible. Cette classification estdiffé-rente de celle
proposée
par Pant et Sakhavalkarpuis
par Pant(6);
ces auteurs utilisent unefré-quence 1 ~o cm-’
qui
n’a pas été observéeexpéri-(1) Communication présentée au Colloque de Spectroscopie
moléculaire, Paris, mai 1947.
(2 ) NiCHOLs et Ho-wEs, Phys. Rev., 19 19, 14, p. 2 o r et 2 9 3. -MoERMAN et KRAAK, Rec. Trav. Chim., Pays-Bas, 1939,
58, p. 3 ~ . - VAN
HEEL, Leiden Communïcations, 1925,
n- 55 et 187.
(8) CoNx et Wu, Trans. Barad. Soc., 1938, 34, p. 1483 (4 ) LECOMTE et R. FREYMANN, Bull. Soc. Chim., 1941.
8, p. 622.
~6) SATYANARAYANA, PrOC. Indian Ac. Sc., 194 2, 15, p. 4T~; J J. Mysore Univ., g’~3, 4, p. 5-;.