• Aucun résultat trouvé

Et le roi affubla le Maître de la vie D une robe blanche, symbole de folie. Damien Verrier, Le Trône de la croix

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Et le roi affubla le Maître de la vie D une robe blanche, symbole de folie. Damien Verrier, Le Trône de la croix"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

2 2

(3)

Et le roi affubla le Maître de la vie Dune robe blanche, symbole de folie.

Damien Verrier, Le Trône de la croix

(4)

2 4

(5)

Préambule de l’éditeur légal

Le 7 juin 2059

Chers Lecteur,

Le manuscrit du senso-texte que nous vous présentons aujourd’hui dans la collection « La Vie ou la Mort », nous est parvenu par courrier Netsat, le 7 juin 2059 à 11 heures, 23 minutes, 31 secondes, temps universel. Son degré de protection très élevé (Indice huit, rapport de Justice ministériel ou présidentiel) obtenu par un vote général de l’Assemblée Interplanétaire des Droits de l’Animé.

(AIDA), a immédiatement attiré l’attention de notre serveur de gestion de courrier informatique.

Après traitement adéquat par notre Service Littéraire I.A. selon les procédés les plus modernes, (Mérimée X, Pascal version IV, Gutenberg 27) nous avons immédiatement pris connaissance du senso- texte par visiopathie surcomprimée.

Notre holoconférence fut pour le moins controversée, pour ne pas dire houleuse. Cependant, par décision unanime de l’assemblée collégiale exceptionnelle des sept associés actionnaires,

(6)

2 6

membres honoraires exclusifs du personnel de notre maison d’édition : Valliers Frères et Co Net diffusion, nous avons le plaisir de vous soumettre la version intégrale du dossier du plaidoyer officiel N° 115 http 1007 de Maître Braham Ali, Avocat commis d’office de Monsieur Delêtre Ivan.

Selon la loi 32-425 du 6 septembre 2056, tout citoyen du système solaire doit pouvoir être en mesure de prendre connaissance, soit par l’intermédiaire d’une parution officielle, soit par voie publique, du dossier du plaidoyer de la défense dans le cadre d’une procédure de cour d’assise.

Le présent dossier, articulé autour d’une forme narrative, nous a semblé assez intéressant pour mériter une diffusion plus large.

En conséquence de quoi, nous avons procédé à sa parution officielle, sous le titre proposé par son auteur

« Le petit pécheur », sur notre site Netsat, dans les délais légaux impartis par la loi, le 7 juin 2059 à 12 heures, 33 minutes, 21 secondes.

(7)

Avertissements de l éditeur légal

Précautions d’usage :

• Nous déclinons bien entendu, toute responsabilité juridique quant au contenu du présent dossier conformément à l’art. 27-1 de la loi précitée.

• Toute preuve matérielle en possession de la défense ou de l’accusation nous est totalement inconnue, car scellée dans un coffre hyperquantique quintédimensionnel jusqu’à la révision du procès conformément à l’art. 52-4 de la loi précitée.

• Tout lecteur ayant acquitté le 25 D.T.S. de droit de propriété intellectuelle individuelle pour le présent senso-texte sera susceptible de faire l’objet d’une convocation en justice en tant que juré conformément au code de procédure pénal du 16 avril 2049.

En conclusion,

Cher Lecteur, vous connaissez notre point de vu sur la loi du 16 février 2055, intitulée « Lutte active et répressive contre la criminalité » qui rétablie la peine de mort à titre rétroactif par annihilation de matière.

C’est pourquoi nous laissons le public parti et seul juge. Néanmoins, nous devons vous informer que le

(8)

2 8

dossier de l’accusation est disponible sur le site officiel du Ministère Interplanétaire de la Justice, moyennant 24 D.T.S.

Gardez espoir, Cher Lecteur, nous serons toujours présents pour défendre vos droits. La lecture de ce texte senso-pathique vous éclairera sûrement plus que de longs débats moralisateurs.

* Selon lart.30-9 de la loi du 6 septembre 2056, les montants acquittés pour les droits de propriété intellectuelle individuelle concernant les informations et les publications à caractère légal et officiel, peuvent être déduites de Impôts sur lAvoir et non comme il est couramment admis sur les Taxes Forfaitaires sur l’’Être.

* Ce fichier senso-texte de 22 Thêta Octets surcompressés peut-être complété par un fichier senso-image de 92 244 Thêta Octets par seule autorisation ministérielle explicite, moyennant la somme de 425 D.T.S. et demande écrite par courrier postal à laide du formulaire RT25.

* Conformément à la loi internationale Informatique et Liberté, modifiée 2047, tous les fichiers de parutions officielles sont auto-protégés par un programme légal dautodestruction du processeur luminique central de tout système informatique pirate.

(9)

Plaidoyer de la Défense en Senso-texte

Introduction

Je m’appelle Ivan Delêtre. Je suis âgé de quatre- vingt-quatre ans. J’étais grand reporter… Il y a bien longtemps de ça. Bien sûr, mon nom ne vous dit plus rien. Même le prix que j’ai obtenu, en 1999, ne vous dira rien de moi car il est tombé en désuétude.

Pourtant, à cette époque, le Pulitzer était la distinction la plus recherchée de tout reporter. Peut-être que ma profession ne vous dit plus rien. Reporter. Ça ne veut plus rien dire à l’heure de la communication instantanée. C’était un beau métier. Voyages, aventures et découvertes étaient à notre menu quotidien. Je courrais la planète entière, comme d’autres prenaient le métro. Ce prix Pulitzer fut ma seule heure de gloire, mon seul jour de chance ou mon unique espoir, pour autant qu’être le seul sur cinq journalistes à survivre et à pouvoir photographier sept explosions nucléaires au kilomètre deux cent trois d’une frontière perdue entre l’Inde et le Pakistan peut-être considéré comme une chance. Car ma vie a vite basculé dans l’horreur. Pas à cause de la douzaine de services d’espionnage qui ont tenté de m’éliminer

(10)

2 10

car j’étais le seul à détenir des preuves irréfutables d’une guerre que les deux partis n’ont jamais reconnue avant leur condamnation par le Tribunal International de la Haye… Non ! Cela aurait été tout naturel. Ce fut tout simplement à cause d’un homme.

Un seul. Un être fragile, faible et pourtant excessivement dangereux. Hugo Fisher.

J’ai été arrêté, le 6 février 1999, dans la Cordillère de Andes lors d’une cavale désespérée. Je n’avais tenu que dix jours. L’histoire du fugitif, c’est du cinéma. Le mandat d’arrêt international a été diffusé en moins d’une matinée. Repéré à l’aéroport de Buenos Air, il n’aura pas fallu plus de cinq jours aux services criminels argentins et américains pour me capturer. J’ai été extradé le jour même en vertu des accords juridiques.

J’ai été condamné, le 1er janvier 2001, à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de quarante ans, pour homicide volontaire avec préméditation. Le troisième millénaire ne me parut pas spécialement engageant, ce jour là.

J’ai plaidé non-coupable, contre l’avis de mes trois avocats. Ce fut ma plus grande erreur. Mais quand on est innocent et naïf, on croit toujours que la justice va finir par triompher. J’avais tout misé sur l’unique fait suivant : je n’avais pas de mobile pour le meurtre dont on m’accusait.

Mais j’ignorais qu’une lettre testament de la victime, modifiée le jour de sa mort, découverte dans les dossiers de son bureau, me désignait légataire universel de toute sa fortune personnelle et de la moitié de celles de ses deux couples : Soit près de 4.5 millions d’Euros de l’époque. (Environ 2.1 Méga-D.T.S.)

(11)

La polygamie n’était pas autorisée en France, par opposition à de nombreux pays. Mais peut-on réellement parler de polygamie si une seule et même personne signe à la fois un certificat de concubinage avec une personne de sexe opposé et un contrat d’union libre avec une deuxième personne du même sexe ? Je ne vais pas polémiquer, d’autant plus que d’après les journaux qu’il m’arrive de lire en prison, les mœurs ont, parait-il, beaucoup évolué en soixante ans.

Toujours fut-il que le procureur général de l’époque et le juge, d’ailleurs, ont convaincu les membres du jury, composé de sept femmes sur neuf, qu’en cas d’acquittement, et avec l’aide de bons avocats, je pourrais sans aucun doute, rafler le pactole. N’était-ce pas un mobile amplement suffisant ? Conclusion à coup sûr exacte, mais qui me fut fatale.

Cette révélation inattendue de dernière minute, l’officier de police judiciaire Jérôme Ricaz, intimement convaincu de ma culpabilité, l’avait bien gardée secrète durant toute la durée de l’enquête, en dépit des règlements. Il savait pertinemment qu’il tenait là l’instrument de ma perte. Il a affirmé sous serment avoir fait cette découverte inopinément, la veille du jugement. Le secrétaire d’époque de la victime, pièce à conviction couverte de taches de sang, se serait malencontreusement fracassé au bas des marches de la cave du Palais de Justice lors de son déménagement vers le dépôt du greffe des enchères publiques. De toute ma vie, ce fut mon plus mauvais jour. Ce ne fut pas le manque de chance, mais littéralement la malchance qui s’abattit sur moi.

Un tiroir secret, inconnu de tous, même de moi,

(12)

2 12

renfermait des papiers confidentiels. Je suis sûr que l’officier de police connaissait parfaitement le contenu de ce fameux tiroir et qu’il avait payé les déménageurs pour qu’ils laissent tomber le meuble juste au bon moment.

Il ne m’aimait pas, ce Ricaz. Je représentais tout ce qu’il avait en horreur : l’enquêteur libre, jeune et ambitieux, reconnu par toute une profession publique, disposant de tous les moyens énormes de la presse internationale ; en bref, le Sherlock Holmes des temps modernes, alors que lui n’était que le sombre petit inspecteur, gratte-papier, mal-aimé, et méconnu, à la solde des magistrats, des supérieurs hiérarchiques et des politiciens. Il avait décidé d’avoir ma peau et il avait réussi à l’avoir, en profitant de mon orgueil.

Paix à son âme !

Mais, Messieurs les jurés, je ne vais pas revenir inutilement sur les rebondissements juridiques d’une affaire vieille de soixante ans. Cela ne servirait pas ma cause, au contraire. Comme vous le savez, la révision de mon procès n’est en fait qu’une procédure purement théorique et technique, résultant des nouvelles lois sur la non-prescribilité de la criminalité.

En effet, je m’étais fait à l’idée de la mort au fur et à mesure de mes années de détention. Mort civique, bien sûr, mais aussi mort sociale, disparition des droits familiaux, mort sexuelle, depuis ma castration chimique définitive en 2023, mort de mes fonctions reproductives, le 8 mai 2025 par stérilisation génétique et finalement mort physique, tout simplement, due à la contraction du virus du sida

« F », petit cadeau que m’a fait un codétenu plus particulièrement porté sur l’envie sadique de punir

(13)

que par les plaisirs, soit disant, voluptueux de l’homosexualité. En prison, c’est l’arme du pauvre, celle de certains proxénètes à l’article de la mort quand on refuse de faire une « charitable » donation volontaire de tous ses biens au profit de la multitude d’enfants d’une de ses nombreuses futures veuves éplorées.

Cependant, avec la découverte des premiers traitements de longévité génétique en 2039, je me suis dit qu’au moins j’allais mourir vieillard. Je n’aurais pas imaginé une seule seconde qu’à peine deux ans plus tard, les savants allaient révolutionner la médecine grâce aux techniques de régénérescences génétiques. Alors qu’avec les médicaments précédents, on pouvait espérer vivre longtemps, certes, mais en vieillissant horriblement et en étant sujet à toutes les maladies possibles et imaginables, cette fois-ci, on pouvait rajeunir, vivre plus de deux cent cinquante ans avec une jeunesse éternelle et guérir de toutes les affections.

J’ai quand même du attendre quatre ans dans l’angoisse de la mort. J’étais déjà dans un coma profond depuis une semaine quand a paru le décret d’application concernant l’autorisation de traitement pour les criminels. Mon corps était dans un tel état de délabrement que je ne croyais pas qu’ils puissent faire quoi que ce soit pour moi. Trois mois plus tard, j’avais la même apparence qu’à vingt cinq ans. Celle que j’ai toujours encore aujourd’hui, à quelques petites différences près, car entre temps, j’ai pu bénéficier de traitements génétiques correcteurs. Avec le recul, à la vue de ma situation actuelle, vous comprendrez aisément que je ne saurais dire s’il s’agissait d’une chance ou d’un coup du sort. Vaut-il

(14)

2 14

mieux mourir de mort naturelle ou finir sous la forme d’une mini-nova, dans l’espace autour de la terre, suite à une explosion de matière et d’antimatière qui vous propulsera pour l’éternité dans le vide quantique ?

Toujours fut-il qu’à l’époque, ce fut une énorme bouffée d’espoir pour moi. Non seulement, je comptais être libre vers l’âge de quatre-vingts ans, mais avec une telle espérance de vie, j’étais encore un enfant, prêt à se refaire une ou même plusieurs vies.

Ma joie fut de courte durée.

C’était sans compter avec la nature humaine. Très vite, les autorités ont été confrontées à une recrudescence phénoménale de la criminalité. Pensez donc, vivre deux cent cinquante ans avec la même femme, travailler des décennies avec les mêmes personnes qu’on déteste ou simplement, supporter sa propre médiocrité pendant des siècles. Cela en était plus que ne pouvait supporter bon nombre de gens.

Le 16 février 2045, le ministère planétaire de la justice faisait adopter une nouvelle loi par le parlement interplanétaire rétablissant la peine de mort. Dans un petit article de la même loi, il est stipulé que les homicides sont devenus imprescriptibles, comme les crimes contre l’humanité.

Je n’avais pas fait particulièrement attention à cette loi, car mon crime, si crime il y avait, remontait bien avant toutes ces évolutions de la société. Mais la justice ne l’entendait pas de cette oreille.

Le 03 mars 2045, j’ai reçu ma notification de révision de jugement pour le jour de ma libération, le 01 juillet 2059.

(15)

Dès lors, je n’ai eu de cesse de clamer mon innocence. L’avocat commis d’office, dont je n’ai eu qu’une seule lettre, en arabe, m’a conseillé de construire ma propre défense. Je le soupçonne de n’être qu’un nom dans un registre. De toute façon, plus personne ne veut s’occuper d’un dossier vieux de trente ans et de plus, les dix mille mini-novas qui explosent chaque jour dans le ciel de notre bonne vieille terre pour avertir les pauvres mortels de ce qui les attend s’ils tuent, attestent que j’ai bien peu d’espoir de revoir, libre, la lumière du jour.

Mesdames et Messieurs les jurés, je n’aurais pas entrepris cette longue démarche qui vous prendra beaucoup de temps et de patience si je n’avais pas découvert de nouveaux éléments susceptibles de relancer l’enquête, voire de faire définitivement la preuve de mon innocence. Il se trouve qu’un détail insignifiant m’est revenu à l’esprit en relisant l’interminable inventaire des pièces à conviction qui, par chance, ont été gardées jusqu’à présent. Il y avait dans cette liste, un pentium. Vous ne savez peut-être plus de quoi il s’agit ? C’était le dernier modèle des ordinateurs de l’époque. Je ne savais pas à qui il appartenait ; mais je savais par la victime qu’il y avait un grand projet littéraire dans l’air. Cette machine n’a jamais été analysée comme il se devait. Seules les empruntes digitales, les miennes, furent l’objet d’un examen particulier. A croire qu’on ne cherchait que les preuves qui m’accablaient. J’ai travaillé quatre ans sur l’ensemble des mémoires rudimentaires de cet ordinateur, faisant plus un travail de recherche sur les vieilles techniques informatiques qu’une enquête policière. Mais en définitive, le disque dur m’a révélé ses secrets, malgré qu’il ait été reformaté. Par qui ?

(16)

2 16

J’aimerais bien le savoir et quand vous aurez lu ce texte, vous aussi. La seule certitude que j’ai pu obtenir, c’est la date du reformatage. Le 27 février 1999, à 23 heures 37. Le soir du crime dont on m’a accusé.

Grâce à des techniques de conversion, j’ai pu actualiser ces vieux fichiers et les transformer en Senso-texte moderne. Je vous invite à en prendre connaissance dès à présent dans son intégralité car il est bien plus explicite que toutes les longues explications que je pourrais vous fournir.

Selon les termes de la loi, la présente preuve fait lobjet dune double contre-expertise par deux laboratoires de criminologie différents, assistés par les deux plus grandes sociétés actuelles en informatique. Les réponses des experts sont attendues pour les premiers jours du procès. Cependant, selon une première expertise préliminaire, il semblerait bel et bien que ces fichiers soient des originaux. Dans le cas contraire, toute la défense du coupable serait entachée dun vice de forme. La condamnation serait sans appel.

(17)

Chapitre 1

Je n’ai jamais tué personne… écrivait-il avec force conviction. Enfin, je crois. En fait, je n’en suis pas si sûr. En ce qui concerne mon grand-père, ce n’est pas évident. Peut-être que je l’ai achevé ou achevé sa vie ou tout simplement hâté sa fin… Ou son début… Qui sait. Qui sait vraiment ce qu’il y a après la mort physique, celle du corps, de l’esprit, de la chair, des globules rouges et des cellules. Certains prétendent le savoir, convaincus qu’ils sont de détenir la seule vérité en ce monde, d’autres croient au néant absolu : la seule conclusion qui me vient à l’esprit est que cela doit être une question de point de vue. Certains sont bénis, d’autres maudits. En ce qui me concerne, je n’en sais rien. Le prêtre me donne l’absolution, le curé me bénit et pourtant le diable est assis dans le fauteuil Chesterfield juste devant le sofa en cuir dans lequel je me vautre comme un noble de Sodome, pensait-il anarchiquement.

Quand il avait pris sa plume, ses cartouches dencre bleue, son clavier dordinateur, son cahier, ses feuilles A4, son crayon et le ruban de limprimante pour commencer cette longue histoire, il

(18)

2 18

sétait dit : On va te prendre pour un vrai fou. Cétait sa première réaction, plutôt négative, il faut bien le reconnaître. Puis, lentement, il sest dit : « Fou pour fou, autant lêtre complètement. Il y a sûrement des vérités dans la folie qui ne sont pas bonnes à dire, mais elles ont le seul et unique mérite dêtre vraies ».

Merde ! Constata-t-il. A peine ai-je commencé ce récit qu’un mauvais signe vient de se révéler à moi.

L’ombre de ma tête sur le crépi jaune du mur mansardé me renvoie l’image d’une silhouette dont les cheveux forment deux cornes… Aïe ! Aïe ! C’est un très mauvais signe… Mais quand le vin est tiré, il faut le boire jusqu’à la lie. Et pourquoi donc cacher la vérité ? Pourquoi me voiler la face ? A quoi sert-il de se mentir à soi-même ? Tiens, j’ai trois cornes à présent… C’est original. Je dois vraiment être mégalomane pour essayer de battre le diable sur son propre terrain. Ça doit venir du jour ou mon père m’a dit : Rien n’est impossible aux gens de bonne volonté.

Il faut dire que je suis un peu plus rassuré. Un diable à trois cornes, ça fait pas sérieux. Heureusement.

C’est que je ne suis pas un saint. Alors là, vraiment pas. Mais j’ai jamais tué… Enfin, je ne crois pas. Je pense, parce que je n’en suis pas sûr à cent pour cent.

Qu’est-ce qui est sûr à cent pour cent ? Pas dans le domaine de la physique, et encore, mais dans le monde de l’âme ? Se questionna-t-il pour se redonner du courage.

Tiens ! Maintenant, j’ai une tête qui ressemble à celle de Bart Simpson dans le dessin animé du même nom. J’ai plein de doigts sur la tête et rien dedans. Il faut bien dire que je ne suis pas très intelligent. Ça ne doit pas être un honneur pour le diable que de m’avoir recruté bien malgré moi. Il ne doit pas s’en vanter

Références

Documents relatifs

Bon, c’est sûr que la motricité fine, effectivement dans tous les exercices de motricité fine où on peut voir… parfois, c’est pas flagrant, il y a un enfant qui peut tout à

En matière de transports et de voirie, la prise en compte des besoins des personnes âgées est aujourd’hui presque systématique, mais elle se fait à travers

En tenant compte de toutes les autres activités, il restait près de huit heures par jour pour les loisirs, mais les personnes âgées qui consacraient plus de temps à

Nous avons également appris que notre dernier engagement à soutenir l’élaboration de services gériatriques spécialisés en Ontario a été pris voici des décennies.

Ce qui manque à ce paon : c'est bien voir, j'en conviens ; Mais votre chant, vos pieds, sont plus laids que les siens, Et vous n'aurez jamais sa queue. Jean-Pierre Claris de

Il y a plus d'attributs communs entre le chien et la poule (yeux, bouche ; squelette interne ; 4 membres) qu'avec le poisson (yeux, bouche ; squelette interne mais il ne possède pas

Dans un garage, pour mesurer la qualité de l’accueil client, l’un des critères pris en compte est la durée d’attente au service réparation.. Pour un échantillon de 300 clients,

نم ملاعلا ىلع حتفنمو درفتم نئاكك ناسنلإا ةيصاخ هب ددحيل هعضو لب ينيد لولدم يأ هل سيل يحور يناسنلإا يدوجولا رايتلا ىلإ يمتنت يتلا ميهافملا نم ةايحلا ىنعم موهفم