Les avantages de la publicité

Vingt-sixième Année. — N° 30 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Samedi 15 Avril 1911

Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

OBLOGEBE

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Un an Six uiuis

Union posiliic » 12.— >' (i'.— Paraissant le Mercredi et le Samedi a läCnaox-de-Fonds

Les abonnements étrangers se paient d'avance Ou s'abonne à tous les bureaux tie poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 cl., oll'rcs et demandes de place lOct. la ligne, étrangères 23 centimes Ta ligne

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce« des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Par quoi sera remplacée

l'Exposition universelle projetée pour 1920 Nous avons tenu nos lecteurs au courant des lluclnations par lesquelles a passé l'i- dée d'une Exposition universelle à Paris, en 1920, et a v o n s ' p u conclure que, selon toutes prévisions, l'opposilion unanime des Chambres de commerce empocherait la réa- lisation de ce giganlesque projet. Nous tai- sions toutefois prevotr} tjvte-le^iancetn* de l'entreprise, spéculateurs de terrains ou aulres, ne désarmeraient pas sans combat.

Si l'idée d'une exposition universelle est virtuellement abandonnée, Paris aura tout de même une exposition; elle sera des arts décoratifs et industriels et s'ouvrira en

1914 ou 1915.

Le ministère a élé sondé et, dès le dé- but, quatre de ses membres ont donné, à ce projet, leur approbation sans réserve.

M. Sleeg, ministre de l'instruction publi- que, la considère comme une nécessité ; M. Massé, ministre du commerce, y voit le moyen de résoudre le problème de l'en- seignement technique et la crise de l'ap- prentissage; M. Paul Boncour, ministre du travail, suggère l'idée de convoquer, à celte occasion, une conférence des gouverne- menls, pour la limitation internationale des heures de travail; M. Dujardin-Baumelz, espère que l'exposition fixera le style du XX"18 siècle.

Comme on le voit, l'idée lancée par le Malin, prend des développements et, p o u r moins importante que ses devancières qu'elle sera, l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels n'en prendra pas moins les proportions d'un grand évé- nement mondial et présentera, à divers points de vue, une réelie utilité.

L'Argentine sans bluff, ni chantage Un collaborateur du Monde Economique, M. Àlberlini, vient de faire paraître un excellent ouvrage sur l'Argentine; nous en reproduisons ci-après l'introduction :

Pourquoi ce l i v r e ?

Durant trois ans et demi j'ai habité In Répu- blique Argentine, que j'ai visitée en toutes direc-

tions. Du nord au sud y compris la Patagonie, l'Archipel de la Terre de Feu, l'Ile des Etats. De l'est à l'ouest, c'est-à-dire de In basse Palagonie et des rives du Rio de la Plata jusqu'aux confins de la Cordillère des Andes, que j-ai franchie plu- sieurs fois, en divers poinls, dépassant souvent la cote de 4000 mètres au-dessus du niveau de la mer, atteignant même dans l'une de mes ascen- sions celle de 5000 mètres.

Les pampas incultes et sablonneuses à la végé- tation rachiliquo alors, aussi bien que les con- trées boisées ou broussailleuses, les forêts aux essences épineuses, les montagnes«(Je la Sierra tie Cordoba, de la Sierra de Vélascô, de la Sierra de Famntina et d'autres, les parties cultivées, en- core rares à cette époque du vaste sol Argentin, où l'indigène ne s'adonnait véritablement qu'à l'élevage, les riches plantations de la province deTucuman, les mines deMendoza, de Famalina, de l'extrême sud de la Palagonie, de la Terre de Feu, etc., etc., j'ai visité tout cela pendant mon premier séjour dans l'Argentine.

Les habitants regardaient l'avenir avec sé- rénité.

Ils voyaient la terminaison heureuse de la première présidence du général Roca qui avait su inspirer confiance aux capitalistes, qui avait facilité l'immigration, inauguré l'ère des grands travaux, chemins de fer, routes, ponts, etc.

Combien vile et combien grand ils devaient déchanter !

Trois ans après, le crédit était perdu, le krach se produisait, l'anarchie, la révolution faisaient leur apparition, les banques qui semblaient les plus solides sautaient toutes; conséquence forcée de mauvaises mesures financières, prises trop à- la légère vers 1886. L'élan donné au pays par les présidences successives et régulières de Mitre, de Sarmiento, d'Avellaneda cl de Roca était subi- tement paralysé.

Pour aggraver celte situation lamentable, d'autres calamités survenaient avec violence et ténacité, durant plusieurs années consécutives, s'atlaquanl aux deux principales sources de ri- chesse du pays, l'élevage el la culture.

La sécheresse décimait les troupeaux.

C'étaienl les vaches maigres après les vaches grasses, à l'inslar de l'Egypte.

Tout comme en Egyple, la sauterelle était le fléau de l'agriculture qui ne l'avait pour ainsi dire pas connu jusqu'alors.

Ce fléau subsiste encore, sans que rien ne fasse prévoir s'il disparaîtra ou s'il augmentera avec l'extension croissante des terres cultivées, malgré tous les sacrifices du Gouvernement national.

Espérons que ce rapprochement entre l'Argen- tine et l'Egyple ancienne ne se poursuivra pas également avec l'Egyple contemporaine. Que ce pays ne connaîtra pas, à nouveau, de désastres financiers analogues à ceux qui se sont aballus, il y a peu, sur les bords du Nil, par suite de la spéculation effrénée, sans base sérieuse, sur la

propriété. L'Argentine n'en ferait d'ailleurs pas l'expérience, ce mal ayant sévi avec vigueur, chez elle, il y a vingt ans. Comme oh le verra dans l'un des chapitres, c'est là une juste cause d'alarme de la part des esprits observateurs, qui blâment ce bluff aux rives du Rio de la Plata.

Sans préjuger ici de l'avenir, je me bornerai à constater qu'après les mauvaises années les bon- nes sont revenues. Un nouvel élan a été acquis par le pays, dont le développement s'est accru,:

tout particulièrement depuis une dizaine d'an- nées, durant la seconde présidence du général1

Roca. .

Il serait injuste d'oublier, que "le" regretté Gau»-—

los Pellegrini prit une part considérable dans cette renaissance économique de l'Argentine, grâce à son tempérament admirable, à son éner- gie el sa clairvoyance qui se trouvaient encore renforcées chez lui par une foi profonde dans les hautes destinées de sa patrie.

Tous les hauts et les bas de ce grand pays je les ai suivis de loin, avec l'intérêt qu'ils com- portent, depuis mon premier départ de Buerios- Ayres, il y a plus de vingt ans.

On peut juger de la curiosité qui m'a envahi!

pendant la demi-année que je viens de passer en;

Argentine, après une si longue absence. $ Matériellement le pays a progressé d'une façon . invraisemblable ; moralement et intellectuelle- ment aussi, bien que certains côtés de sa vie so- ciale fussent plus sympathiques autrefois : telle est mon opinion globale, ainsi qu'on le verra par la suite.

Je viens donc de parcourir l'Argentine, à nou- veau, très suffisamment pour me documenter.

•Tai-pris contact avec beaucoup de gens de haute intelleclualité, de tendances diverses, aussi bien qu'avec les classes les plus modestes. J'ai lu et observé énormément.

J'ai eu à mon service la connaissance de la langue, alors que bien des écrivains qui visitent l'Amérique latine l'ignorent complètement, ce qui leur enlève Une partie de leur libre arbitre

•dans l'appréciation des gens el des choses, les oblige à subir une sorte de tutelle. J'ai fréquenté les pouvoirs publics,, assez pour qu'ils me pro- curent les facilités et' les renseignements qu'eux seuls détiennent, sans avoir à en subir les in- fluences.

Ce sont des fails vus et vécus au cours dé ce voyage, des renseignements puisés aux véritables sources, des comparaisons bien établies que j'ai tracées sur le papier, afin de dévoiler quelques côtés de ce pays sous leur véritable aspect.

Mes lecteurs auront donc une idée vraie de ces contrées si mal connues en Europe, parce qu'elles sont presque toujours présentées dans des publications plus ou moins officielles, où l'on déguise souvent la vérité, dans un but de propa- gande mal comprise.

Ce livre n'obéit à aucune influence, il n'est ni inspiré, ni subventionné par un gouvernement

". M M IIH

186 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

ou par une coterie ; il est le reflet sincère, sans arrière-pensée de flatterie ou de dénigrement de rien, ni de personne — de là son titre:

Sans bluff, ni chantage.

J'ai pour moi la satisfaction d'avoir été pour l'Argentine, l'ami sincère et indépendant de ses bonnes comme de ses mauvaises heures, l'ayant prouvé chaque fois que le besoin s'en est fait sertlir; par la parole et par la plume.

Il y a assez de bonnes choses en Argeniine pour ne pas dissimuler ses travers, qui n'atté- nuent-pas son cachet très personnel de nation particulièrement intéressante, riche, en évolution, ayant les caractéristiques d'un grand peuple en germé, avec ses défauts et ses qualités, comme tous.

D'ailleurs, les Argentins éclairés considèrent comme un acte de loyauté et de patriotisme d'ou- vrir, toutes grandes, les portes de leur patrie à tous ceux qui sont capables de la juger dans ses progrés énormes.

Combien ce procédé diffère de celui des pays où tout est mystère, où les publicistes et les éco- nomistes étrangers ne sont accueillis qu'après avoir fait espérer aux autorités que, sciemment ou inconsciemment, ils auront un bandeau sur les yeux, afin de ne rien éventer du bluff officiel et des tares de race.

Qu'il soit dit une fois pour toutes, afin d'éviter les surprises et les suppositions erronées :

Que sans rien enlever à l'Angleterre de la part considérable qu'elle prit autrefois, à l'aide de ses capitaux, dans la mise en valeur de ce pays, j'ai toujours cherché les occasions de faire ressortir l'influence bienfaisante du génie latin, très parti- culièrement celle de la France qui, avec l'Italie et l'Espagne ont fait de l'Argentine une nation toute spéciale ;

Que les noms que je citerai au cours de ce tra- vail sont ceux des hommes qui, dans des sphères différentes, m'ont paru les plus méritants, ont contribué ou contribuent au développement et à la grandeur de ce peuple ;

Qu'enfin, j'ai cherché à limiter les prélève- ments pratiqués sur les statistiques, faisant une sorte de sélection, afin de ne donner aux lecteurs que les chiffres les plus marquants, sans les fati- guer par des tableaux bourrés de nombres. Ce qui ne m'empêche pas de déclarer que l'Argentine possède des statisticiens et des statistiques au- dessus de tout éloge, auxquels on doit rendre hommage.

Association mutuelle contre le chômage

La question de l'assurance contre le chô- mage étant à l'ordre du jour, on lira avec intérêt le compte-rendu suivant, publié par le Moniteur de la bijouterie et de l'horlo- gerie, de l'assemblée générale de l'Asso- ciation mutuelle contre le chômage, dont le siège est à Paris.

L'association mutuelle contre le chômage, dont le siège social est 62, rue de Richelieu, a tenu son assemblée générale annuelle le jeudi 46 mars dernier, à 9 heures du soir, dans les locaux de la Fédération des sociétés de secours mutuels de la Seine, 20, rue des Quatre-Fils.

MM. les membres d'honneur, honoraires et donateurs, ainsi que diverses personnalités et un grand nombre d'ouvriers de la corporation, avaient été invités à y assister.

M. Léon Bourgeois, président d'honneur de l'Orphelinat de la bijouterie et président de l'As- sociation internationale pour la lutte contre le chômage, avail prié son secrétaire, M.Hamm, de le représenter à celle assemblée pour manifes- ter tout l'intérêt qu'il porte à l'œuvre.

MM. Louis Aucoc, Martial Bernard, Pr.ul Tem- plier, Henri Vever, G. Roger Sandoz, Gh. Gui- bert, Borcier, Ghaponnet, etc., s'étaient excusés, ainsi que quelques membres participants empê- chés.

M. H. Charpentier, président, prie l'assemblée de se joindre à lui pour adresser ses regrets et ses sincères condoléances à M. L. Aucoc, pour la perte qu'il vient d'éprouver en la personne.de M. A. Aucoc, son frère ; à Mme Vve Moche et à MM. Strauss et Etllinger, pour la perte qu'ils ont éprouvée en la personne de M. Moche.

Le président lit ensuite un long rapport au dé- but duquel il explique le but de l'Association :

«Nous avons cette ambition, dit-il, de vouloir

que ceux ou celle d'entre nous qui n'ont, pour vivre, que les ressources de leur travail, ne soient privés que le moins longtemps possible de ces ressources indispensables, si le travail vient à leur manquer; que ceux ou celles qui ont pu économiser quelques sous pendant les jours pros- pères, ne soient pas obligés d'épuiser ces modes- tes économies par suite d'un long chômage ; et qu'enfin ils ne souffrent pas, ni eux, ni leur fa- mille, de misères qu'ils n'ont pas méritées, parce qu'ils ne les ont ni cherchées, ni provoquées.»

Puis, plus loin :

« Si nous avons appelé les trois éléments, dont je parlais tout à l'heure, à s'unir dans une action commune pour lutter contre le chômage, c'est parce que le chômage est néfaste aux uns comme aux autres et que tous, capitalistes, patrons et ouvriers, ont un intérêt commun à lutter contre lui. C'est enfin parce que l'ouvrier, lui, la pre- mière victime, lui, le collaborateur nécessaire, n'a pas les moyens suffisants pour s'en défendre ei qu'il a besoin d'être aidé et soutenu.

«Voilà pourquoi nous avons fondé celle asso- ciation sur les bases de la mutualité et de la so- lidarité corporative. »

Prenant l'œuvre à son début, M. Charpentier retrace, point par point, tout le fonctionnement de la caisse temporaire de chômage (1908), dont il fut le secrétaire. Il rappelle tous les services qu'elle rendit à l'époque et avec quel dévouement tous ses collègues de la commission firent leur devoir. Il termine ainsi cette partie de son rap- port :

«Ce résultat est tout à l'honneur de la Cham- bre syndicale de la rue de la Jussienne et de MM. les chefs de maisons et ouvriers, qui l'ont facilité par leurs souscriptions. Tous les travail- leurs de la corporation doivent le reconnaître et les en remercier très sincèrement.»

M. Charpentier donne ensuite l'interprétation nécessaire à certains articles des statuts, puis quelques conseils au sujet de cette cause trè3 fré- quente de chômage: l'inhabileté ou la connais- sance imparfaite du métier ou de la profession qu'exerce l'ouvrier.

Ce rapport, qui reflète merveilleusement la pensée de tous les membres de l'association et qui résume les travaux accomplis jusqu'à ce jour, fui très applaudi. Mis aux voix, il fut approuvé à l'unanimité ainsi que diverses propositions qui ouvraient, plus large, la porte aux adhérents.

En somme, cette assemblée fut un gros succès pour l'association mutuelle, et son conseil d'ad- ministration mérite d'être encouragé dans ses efforts.

(Communiqué.)

La dépopulation des campagnes aux Etats-Unis

Il ne faudrait pas croire que la dépopulation des campagnes fût un mal spécial aux vieilles civilisations de l'Europe centrale.

M. Ghaboseau vient de publier les chiffres tirés des recensements décennaux des Etats-Unis, qui montrent que ce pays neufest déjà grave- ment atteint par le mal en question.

En 1800, la population rurale représentait le 96 pour cent de la population totale de l'Union ; en 1900, elle ne représentait plus que 67,70 pour cent, soit une diminution de 28,30 pour cent au cours du XIX^e siècle.

Mais on peut pousser l'élude du phénomène, pour certaines régions, jusqu'à l'année 1905 et l'on est frappé de son accélération.

Dans 11 Etals comprenant 514 comtés (il y a dans l'Union 2400 comtés), la population, qui avait diminué dans 89 de ces 514 comtés, de 1895 à 1900, a diminué dans 198 d'entre eux, de 1900 et 1905.

Dons le Massachusetts, qui compte 319 towns (communes), 136 communes ont vu leur popula- tion décroître de 1900 à 1905.

Dans l'Etal de New-Yörk, sur 930 communes, 885 ont diminué de population durant la même période. Le ville de New-York, dont la popula- tion représentait en 1870, les 33,7 pour cent de la population total de l'Etat, en représentait, en 1905, sensiblement 50 pour cent !

Dans l'Iowa, pendant que l'Etat perdait 21,803 habitants et que les villages en perdaient 73,687, les villes en gagnaient 67,790.

Statistique provisoire du

commerce autrichien des métaux précieux en 1910

Les bureaux autrichiens de contrôle ont poin- çonné dans le courant de l'année 1910:

1. De fabrication intérieure :

Ouvrages d'or, pour kg. 8.194.446

» d'argent, pour . . . . » 67.298.755 2. De fabrication étrangère :

Ouvrages d'or, pour . . . kg. 4.357.777

» d'argent, pour . ' . . ,:» 26.420.788 Dans les ouvrages d'or et d'argent de fabrica- tion étrangère sont compris :

107.146 montres or du poids de kg. 1.424.422 359.748 » argent » » 7.856.375

En comparaison avec l'année 1909, les chan- gements suivants sont indiqués :

Production intérieure :

1909 1910 1910

Ouvrages d'or 7.668.798 8.194.446 - f 525.648

» d'arg' 65.639.890 67.298.755 +1.658.865 Production étrangère :

1909 1910 1910 kg. kg. kg. '

Ouvrages d'or 4.066.347 4.357.777 - f 291.430

» d'arg' 23.466.330 26.420.788 +2.954.458 Montres de poche de fabrication étrangère':»

1909 1-

Montres en or 95.862 pièces = 1.222.192 kg.

» en argent 326.304 » = 6.983.430 » 1910 — -f

Montres en or 107.146 pièces = 1.424.422 kg.

» en argent 359.748 » = 7.856.375 »

1910

Montres en or -f 11.284 pièces = -|- 202.230 kg.

» en arg' -[-33.444 » = -j-872.945 » Il résulte de ces données une légère augmen- tation de la production intérieure d'ouvrages de bijouterie vraie. Les chiffres de la production étrangère font prévoir une augmentation ulté- rieure, qui est déjà de 13 °/o pour les ouvrages

"en argent'; qu'il ne soit pas omis de mentionner que dans cette production est compris un nom- bre assez grand de dépôts pour voyage et d'é- chantillons et qui, une fois la visite faite auprès des clients, s'en retournent pour la plupart dans leur pays de fabrication.

L'importation des montres de poche a passa- blement augmentée, aussi bien dans les montres en or qu'en argent.

L'augmentation du poids moyen des boites des deux sortes est aussi à constater.

Edelmetall-Industrie.

On n'est jamais trop renseigné

On nous écrit du Maroc:

« Plusieurs journaux suisses, et peut-èlre la Fédération horlogère, ont eu l'honneur d'être sur la liste d'expédition du 1e r rap- port du Cercle suisse du Commerce, au Maroc, siège à Tanger.

« Si c'est le cas en ce qui vous concerne, veuillez me permettre de vous mettre en garde, non pas contre la création toujours utile d'un lieu de réunion pour les Suisses disséminés, mais contre la portée de cette création à Tanger. Le fondateur et prési- dent en est l'ancien capitaine Fischer, ex- adjudant du colonel Müller, que ses démê- lés ont rendu fameux et qui, on ne l'ignore pas en Suisse, y a été condamné par con- tumace, sans avoir jamais réclamé la revi- sion de son procès.

« Il est compréhensible que malgré la si- militude de n o m , on puisse ne pas songer que cet ex-capitaine s'est transformé en pionnier du commerce suisse ; mais ceux qui ont lu le rapport eh question, sans vouloir contester les renseignements de statistique qu'il donne, ont été surpris de sa tendance francophile exagérée.»

Un qui ne suit pas.

• • I .

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 187

Faux diplômes

On a.arrêté à H a m b o u r g , l'agent d'une société d'aventuriers, qui vendait des faux diplômes d'exposition.

Nouvelle fabrique de montres

La reprise des affaires fait pousser de nou- velles fabriques; Niederbipp veut avoir la sienne.

On annonce, en effet, qu'une petite fabrique au capital modeste de 20.000 francs, va se créer, sous la dénomination de «Société d'horlogerie de Niederbipp S. A. ».

Les avantages de la publicité

M. T. Rüssel, le président d'une importante so :iélé de publicité, parcourt en ce moment les grandes villes anglaises, en faisant une série de conférences sur la «nécessité» de la publicité. De nombreux commerçants hésitent à faire de la pu- blicité dans les journaux ou dans les revues, pré- textant que les annonces n e sont pas lues ; M. Russell leur répond que personne n'a jamais songé à contester l'efficacité des annonces théâ- trales, qui ne sont évidemment lues que des gens qui ont l'intention d'aller au théâtre — un petit nombre — or les annonces commerciales sont lues par tous ceux qui ont l'intention de faire des achats, et c'est le cas de tout le monde, tous les jours. On a dit de la concurrence que c'était

l'àme du commerce. Le mot est encor? juste en ce qui concerne la publicité, qui est une forme dérivée de la concurrence. Si l'Angleterre est le pays du monde où se consomme le plus de sa- von, c'est à cause de la guerre de publicité à In- quelle se livrent les plus grands fabricants, dont les affiches sont célèbres dans le monde entier.

La- réclame bien connue du Pears' Soap — l'homme qui acheta une.fois un savon et depuis n'en usa plus d'autres — a réussi à faire passer In • consommation du savon en Angleterre de liv. st. 19 à 21 par lète et par ? n . Quelle meil- leure publicité... pour la publicité!

Mais M. Russell explique que la publicité n'est pas seulement utile, elle est nécessaire dans l'é- tat actuel du commerce et des affaires. Mettant les choses au pire, peut être ne vendrez-vous pas votre marchandise, môme en faisant de la publi- cité, mais vous ne la vendrez sûrement pas si vous n'en faites pas. On marche mieux et plus sûrement dans les voies éclairées que par les che- mins sombres, et la publicité est le projecteur qui illumine le chemin de votre maison.

Il vaut mieux, dit encore M. Russell, faire une annonce de 1000 fr. que 1000 fr. d'annonces, et l'exemple qu'il donne à l'appui de son dire, frap- pant — c'est le mot — un seul coup frappé fort sur un clou l'enfonce aussi bien que dix coups, mais demande une dépense de force bien moin- d r e ; une annonce chère, mais bien faite, coûte moins, c'est-à-dire rapporte plus que dix annon- ces bon marché.

L'Expansion commerciale.

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Bin'CjarlixtrcmciitM»

Gl. 69, n° 50242. 25 octobre 1909, 8 h. p. — Boite de résonnance pour machines parlantes.

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Londres (Grande-Brelagne). Mandataire : E.

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Cl. 7 1 c , n° 50243. 5 février-1910, 4 '/s h. p. — Cadran pour pièces d'horlogerie. — Alcide Leschot, Renan (Berne) eüNathan Weil, 72, rue Leopold Robert, La C h a u x - d e - F o n d s (Suisse). M a n d a t a i r e : A., Mathey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

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Cl. 7 1 k , n° 50245. 27 janvier 1910, Gs/» h. p. — Montre avec mécanisme compteur. —- Manu- facture « .Junior », Jeanneret-Droz, fabricant d'horlogerie, 16, Route d]u Pont, St-Imier (Suisse). Mandataire: A. "Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

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