Trente-cinquième Rnnée. — H° 55. Samedi, 17 Juillet 1920 Bureau*: Rue de la Serre, 58.
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S U I S S E
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ORGFlNE DE LR CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRE5 DE COMMERCE, DES BUREAU^ DE CONTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L* IMFORMRTIOM HORLOQÈRE SUISSE
RABAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI A LA CHAUX-DE-FONDS Les Consulats suisses à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l ANNONCES: PUBLICITflS, S. H. suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaujt-de-Fonds. — 5u c c u r s a'e s e* agences en Suisse et à l'étranger.
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Foire suisse de l'horlogerie, bijouterie et branches annexes
La première impression q u e l'on ressent en entrant dans le hall superbe et immense du Palais électoral mis à la disposition de la Foire, par le gouvernement genevois, c'est qu'il au- rait été difficile de trouver nulle part ailleurs, en Suisse, un bâtiment aussi bien approprié et s'adaptant d'une façon aussi absolue au but poursuivi.
Grâce à la surface disponible, un aménage- ment rationnel des stands avec dégagements spacieux a p u être obtenu.
La lumière naturelle est très abondante, grâ- ce à la grande baie pratiquée dans le toit de l'édifice, elle l'éclairé largement jusque dans les plus petits recoins.
Un jet d'eau placé au centre, répand une fraîcheur très agréable et met une note de gaieté dans la salle.
En u n mot, on peut dire que l'installation répond au maximum de commodité, de con- fort et de sécurité qu'on pouvait désirer pour une telle entreprise.
En ce qui concerne ce dernier point, peut- être le plus important, il faut songer q u e les industries participant à la Foire, sont essen- tiellement des industries de luxe et que les matières premières dont elles ont besoin sont constituées en bonne partie par des métaux précieux et des pierres précieuses. Aussi n'est- il pas étonnant que la valeur des marchandises en dépôt atteigne bien près de vingt millions.
Il était donc de la plus grande importance de les garantir contre l'incendie et contre le le vol.
A vue humaine, ni l'une ni l'autre de ces éventualités ne sont à craindre.
La salle est construite complètement en ma- tériaux incombustibles et elle est si bien close que les amateurs des biens d'autrui et les professionnels de l'effraction n'ont aucune chance de pouvoir y exercer avec succès leurs petits talents.
D'ailleurs, dans ce domaine, des mesures spéciales ont été prises et des permanences d'agents de la sûreté, de la Sécuritas, avec chiens policiers de la police cantonale, ont été installées. Un coffre-fort monumental, ayant l'air de délier tous les crochetages possibles est destiné à recevoir chaque soir les objets de grande valeur et enfin, dernière et ultime précaution, les objets sont assurés contre tous les risques possibles ou, pour mieux dire, impossibles. Dans ces conditions les acheteurs peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
L'aménagement spécial des stands, au nom- bre de plus de 170, soit 27 pour l'horlogerie, 49 pour la bijouterie et 105 pour les parties déta- chées, a été très bien conçu et très bien exécuté;
sans être luxueux ils ont cependant un certain ca- chet artistique dû à l'harmonie des couleurs et à la simplicité des lignes. Ils sont groupés de
façon intelligente et, au moyen du guide offi- ciel, il est des plus facile de s'orienter.
C'est donc en consultant ce moniteur de la foire que nous allons commencer notre voyage d'exploration.
La Fédération horlogère ne peut songer à faire l'énuméralion détaillée des stands et de leur contenu, son format restreint et sa pa- rution espacée ne le lui permettant pas. Elle ne peut également citer des n o m s , car elle se verrait obligée, pour éviter des récriminations aussi justifiées, d'ailleurs, qu'indignées, de les citer tous.
Nous nous contenterons donc de donner, par l'organe de nos correspondants genevois, une appréciation d'ensemble sur cette pre- mière manifestation de notre activité indus- trielle, en tenant compte surtout qu'il ne s'a- git pas ici d'une exposition, mais bien d'un marché, ou seuls des échantillons sont expo- sés, ou aucune vente directe ne se fait aux acheteurs, qui ne peuvent q u e passer des commandes.
Ce que nous pouvons dire, avec la plus en- tière conviction, c'est qu'ici encore, la prédo- minance de notre industrie sur celle concur- rente se manifeste, une fois de plus, tant en ce qui concerne la bienfacture des produits, que la conception artistique qui a présidé à leur confection.
D'une façon générale, il semble que les deux industries principales représentées, l'horloge- rie et la bijouterie, ont obéi quant à l'exposi- tion de leursjirticles, à des tendances différen- tes, résultant des circonstances.
L'horlogerie a cherché à imposer la preuve de sa perfection en choisissant ses échantillons parmi ses articles soignés et d'une valeur rela- tivement élevée, laissant de côté ceux de la montre courante bon marché, dédaignés par la clientèle étrangère ; la bijouterie, elle, paraît plutôt avoir tendu ses efforts à démontrer qu'elle était à même de lutter efficacement avec la concurrence étrangère pour l'article courant, bon marché, et qu'elle pouvait four- nir à la clientèle des articles aussi bien fini que ceux de Pforzheim et à prix égal, sinon in- férieurs.
Il va de soi, comme nous le verrons plus loin, q u e cette tendance comporte de nom- breuses exceptions et que nos bijoutiers ont exposé à la Foire, autre chose que des arti- cles courants.
* * »
Au sujet de la bijouterie notre correspon- dant T. N. formule les appréciations suivantes :
La bijouterie suisse, qui, avant 1872, était très prospère et universellement connue et appréciée, s'était laissée distancer par la con- currence étrangère à la suite de la grève des ouvriers bijoutiers, dont plusieurs abandonnè- rent Genève pour Pforzheim. Elle a su profi- ter des circonstances et utiliser les années de g u e r r e , pendant lesquelles la concurrence voyait ses marchés se fermer, et faire les
efforts nécessaires, pour r e p r e n d r e son an- cienne place et lui permettre d'espérer un bel avenir. En vue d'encourager ce renouveau, les bijoutiers comptent q u e les maisons d'horloge- rie, qui ont besoin de leurs articles, se rappel- leront le vieil adage, qui dit : « Acheter près et vendre loin » et qu'elles sauront voir tous les avantages qu'elles peuvent retirer d'être à la porte de leurs fournisseurs.
La bijouterie est représentée à la Foire suisse d'horlogerie et bijouterie, par une qua- rantaine de maisons, qui offrent aux acheteurs tous les genres, depuis la bijouterie métal faite en très grande série et b o n marché, jusqu'à la pièce de joaillerie la plus riche.
Les fabricants de chaînes d'or, au n o m b r e d'une dizaine, présentent des assortiments très complets dans tous les genres de chaînes, col- liers, sautoirs, bracelets extensibles on autres.
Nous pouvons voir par la qualité des produits exposés, q u e l'industrie de la chaîne en Suisse n'a rien p e r d u de son ancienne réputation et qu'elle offre aux acheteurs du monde entier des articles de tout premier ordre. A côté des articles en or et platine, nous trouvons aussi la chaîne et surtout le bracelet extensible en argent, niellé et plaqué, les anneaux à ressort, dont la bienfacture est aussi à remarquer.
Nous tenons à insister tout spécialement sur les beaux résultats obtenus dans la fabrication du bracelet extensible et de la milanaise, intro- duite en Suisse depuis la guerre. Ces deux spécialités étaient fabriquées en Allemagne, qui en avait pour ainsi dire le monopole. L e s fabricants suisses ont su en peu d'années met- tre si bien au point celte fabrication, qu'ils sont arrivés à dépasser leurs anciens concur- rents par la perfection des articles finis et par les prix.
Dans les articles en grande série et b o n mar- ché, notre attention a été attirée par les bou- tons de manchettes, les boutons de cols, les épingles de cravates en métal doré ou argenté avec décor gravé ou émaillé. Cette fabrication, introduite en Suisse depuis la guerre, montre que dans ce genre, l'industriel suisse fait preuve de b o n goût et tient à présenter au public des articles bien finis.
La bijouterie courante et la petite joaillerie, présentent une très grande variété d e modèles en bagues, broches, pendentifs, boucles d'o- reille, etc., où les fabricants rivalisent entre eux par la bienfacture et l'art de présenter leurs modèles. Nous tenons à signaler comme nouveautés les faces à main ciselés ou décorés avec émail et une épingle de cravate automa- tique, qui vient d'être brevetée.
L'industrie de l'émail fournit u n e aide ap-
préciée à la bijouterie et à la joaillerie p o u r la
décoration. Plusieurs exposants ont su mettre
à profit ces dernières années pour développer
d'une façon toute spéciale remaillage et l'ap-
pliquer d'une façon industrielle. A côté des
beaux émaux de Genève, dont la réputation
n'est plus à faire et destinés surtout à la déco-
496 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE ration des pièces riches, nous pouvons admi-
rer un grand choix d'articles faits en série et émaillés ; n o u s citerons notamment les médail- les religieuses, les bonbonnières, les étuis à ci- garettes, les trousses et surtout des penditifs avec décors modernes, qui auront certainement un succès mérité. Nous mentionnerons des bijoux émaillés sur laiton et argent, genre chi- nois, comme une intéressante nouveauté.
Nous venons de parler des médailles reli- gieuses émail ; mais il ne faudrait pas oublier celles gravées sur nacre et en or. La fabrica- tion de cet article a aussi été introduite récem- m e n t en Suisse et là encore nos industriels ont su mieux faire que leurs concurrents étrangers et chose appréciable, ils arrivent à livrer à des conditions plus avantageuses.
La joaillerie riche, qui se prête si bien à la décoration de la boite de montre, du bracelet- m o n t r e et des bijoux-montres, est également bien représentée et montre des modèles inté- ressants, où l'or, le platine, les brillants et les autres pierres fines, permettent au bon goût du fabricant d'ingénieuses combinaisons.
Il nous reste à parler de la grande et petite orfèvrerie. Une demi-douzaine de maisons m o n t r e n t que dans cette branche aussi, la Suisse peut fournir au marché mondial un choix d'articles très intéressants. Outre l'orfè- vrerie classique en argent, nous citerons l'or- fèvrerie religieuse, la petite orfèvrerie, les ar- ticles en métal argenté. Nous m e n t i o n n e r o n s spécialement des coffrets, avec application émail sur métal repoussé. L'industrie du niel permet de décorer très joliment la petite orfè- vrerie ; nous avons vu des étuis à cigarettes et des bonbonnières niellées, dignes d'être re- marqués.
E n terminant, n o u s désirons insister sur l'effort considérable fait par les fabricants chaînistes, bijoutiers, joailliers et orfèvres, pour présenter aux acheteurs des produits de tout premier ordre, dont le goût et la bienfacture sont dignes de la réputation de l'industrie suisse et nous souhaitons que cet effort soit récompensé par les affaires faites ou ébauchées pendant la Foire.
Informations
France. — Prohibitions d'entrée.
Conformément à une décision ministérielle non encore publiée, les articles suivants, inter- dits jusqu'à présent, peuvent, depuis quelques jours, être importés en F r a n c e : Horlogerie
gros volume, articles en celluloïd. Restent par
contre prohibés : grammophones, phonogra- phes, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, brosserie fine.
P o u r l'horlogerie de petit volume, les con-
tingents sont maintenus conformément à l'ar-rangement en vigueur..
On prévoit la levée prochaine, par décret, de l'interdiction d'entrée pour d'autres articles encore prohibés.
Aucune augmentation des coefficients de droits additionnels n'a encore été promulguée, mais une décision à ce sujet paraît immi- nente.
Argentine. — Droits de douane.
D'après un télégramme de Buenos-Aires, une loi argentine, décrétée le 8 juillet courant, aug- mente tous les taux de droits d'entrée de 20 °/»-
Australie. — Interdictions d'importation.
Par une proclamation du 19 mai dernier, les interdictions d'importation en vigueur à ce jour ont été abrogées. L'importation de la bijouterie, vraie et fausse et des montres-bracelets, est de nouveau permise.
Par contre, l'interdiction d'importation des mar- chandises provenant des pays ci-devant ennemis, reste en vigueur.
Ecoles professionnelles.
Contrôle des montres.
Les bases d'une « poiométrie» horlogère.
Nous recevons de M. Edmond Dégallier, profes- seur à l'Ecole d'Horlogerie de St-ïmier, l'article suivant :
Dans beaucoup d'industries, la qualité des pro- duits est une chose qui se mesure. On peut mesu- rer tous les éléments constitutifs d'un savon, ou, à propos d'un tissus, dire combien il contient de laine et de coton ; c'est aussi la solidité qui constitue la qualité de certains matériaux et qui est susceptible d'être mesurée.
Les industries qui peuvent ainsi déterminer les
qualités ont un avantage sur les autres. Le com-merce y est moins dépendant des allégations justes ou fausses de la réclame ; ou plutôt, la réclame peut y prendre un caractère de précision qui écarte toute vantardise inutile, à moins que l'acheteur ne soit pas à même de contrôler lui-même la qualité des produits.
En matière d'industrie horlogère, l'acheteur n'est pas le public, mais le détaillant. Celui-ci est géné- ralement capable de démonter une montre, laais ne saurait guère comment s'y prendre s'il voulait rechercher par des mesures précises ce que vaut une montre qu'on lui offre. Assurément, son expé- rience professionnelle le met en mesure d'en juger plus ou moins judicieusement, mais son opinion personnelle n'aura jamais le caractère d'un verdict indiscutable tel qu'il résulterait d'une pesée ou de quelqu'autre mensuration s'exprimant par un
nombre.Il est bien impossible que le détaillant use de l'instrument idéal capable de... peser la qualité d'une montre si les fabricants eux-mêmes ne le connaissent pas et lui font croire qu'elle dépend du nombre de rubis faute de savoir comment l'ex- primer autrement !
Je serais cependant bien étonné qu'aucun fabri- cant n'ait jamais fait valoir aux yeux de ses clients la grandeur du balancier qu'il met dans ses mon- tres ou le cheminement de ce balancier, et qu'il n'ait pas non plus cherché à déprécier la marchan- dise d'un concurrent {jui aurait employé des ba-
rillets d'une grandeur anormale.Inutile de dire que l'instrument dont je parlais tout à l'heure n'existe pas ; mais plus d'un techni- cien a sans doute entrevu qu'on pourrait trouver une méthode de mensuration basée sur les relations du balancier et du ressort-moteur, et qui fournirait une appréciation numérique au moins partielle de la qualité d'une montre.
Mais à l'égard des relations du balancier avec le ressort-moteur, la théorie d'horlogerie a présenté jusqu'ici une grave lacune; elle ne les a jamais dé- finies sous une forme mathématique permettant de déterminer les dimensions de l'un, lorsqu'on con- naît celles de l'autre, de ces organes vitaux de la montre.
C'est pourquoi je me permets d'attirer ici l'atten- tion des lecteurs de la Fédération Horlogère sur une étude que je publie actuellement dans le Jour-
nal Suisse d'Horlogerie, et dans laquelle j'indiqueune méthode de détermination des dimensions ba-
lancier es.On conçqit que la qualité de la montre pourra s'exprimer par des nombres précis, pour ce qui con- cerne le rendement du rouage et de l'échappement, lorsqu'on aura défini exactement la grandeur du balancier vis-à-vis de la force motrice.
Jusqu'à maintenant, la seule mesure scientifique de la qualité d'une montre a porté sur son réglage.
Il semble bien, à première vue, que ce critère de- vrait suffire puisqu'avant tout on demande d'une montre qu'elle indique l'heure. Mais ce ne sont tout de même pas les écarts de marche qui servent à échelonner les diverses qualités du commerce. Ce que l'on... garantit sur facture, c'est plutôt la longévité de la montre, au moins pour les genres bon marché ; en cela, on n'aurait pas tout à fait tort si la durée de garantie reposait sur une mesure
sérieuse du taux auquel se produit l'usure des or- ganes.Le rendement mécanique et le réglage ne consti- tuent pas à eux seuls tout ce qui peut caractériser la qualité d'une montre ; mais ils en sont certai- nement les deux facteurs principaux, en môme temps que les plus aisément mesurables.
La méthode que j'exposerai dans le Journal
Suisse d'Horlogerie servira surtout à déterminerla qualité d'une fabrication tandis que les épreu- ves de réglage n'apprécient que chaque montre in- dividuellement.
Quand on aura pris certaines mesures sur l'une des montres d'une série et qu'on aura constaté que
dans cette série les balanciers ont tous des chemi- nements sensiblement identiques, on se trouvera à même de calculer l'indice poiométrique de la sé- rie de fabrication envisagée. C'est du moins ainsi que je proposerais que l'on appelle le nombre qui exprimera la qualité ainsi comprise.
Une montre bien construite peut se trouver acci- dentellement mal réglée, et une montre mal cons- truite peut se trouver par hasard bien réglée. De même, on peut être bien assis sur un meuble dont l'é- toffe s'usera rapidement. Le mot grec poios qui de l'avis d'un helléniste compétent serait employé pour désigner une bonne étoffe par exemple, nous per- met de former un substemth' poiométrie pour expri- mer succintement la mesure Je la qualité.
Toutes les bonnes maisons seront heureuses de pouvoir adopter une classification nouvelle de leurs produits, basée sur des données scientifiques et qui leur apportera l'arme la plus sûre contre la concurrence dé.'oyale.
Chronique financière et fiscale
Suisse.— Fusion de banque.
A la suite de difficultés financières résultant des pertes causées par le change, la Banque du Jura, à Delémont, au capital de un million et possédant 240.000 fr. de réserves, fusionne avec la Banque cantonale de Berne, qui reprend son actif et son
passif.
Les intérêts suisses et étrangers en Russie.
Dans sa séance du 21 juin, le Conseil fédéral a accepté les conclusions de la conférence pour la protection des intérêts étrangers en Russie qui s'est tenue à Genève, en avril dernier, entre les re- présentants de la Suisse, des Pays-Bas, du Dane- mark, de la Suède et de la Norvège, sous la prési- dence de M. le professeur Töndury, de Genève.
Cette conférence des neutres a été suivie d'une seconde conférence internationale qui a eu lieu à Paris, du 10 au 12 juin, sous la présidence de M.
le sénateur Noulens, ancien ambassadeur de France à Pétrograde, à laquelle étaient représentés, outre les neutres qui s'étaient déjà réunis à Genève, la France, l'Angleterre, la Belgique, l'Italie et l'Espa- gne. A son tour, la conférence de Paris a adopté à l'unanimité les conclusions de la conférence de Genève, qui se trouvent ainsi reconnus par 10 pays.
Par leurs conclusions, les deux conférences ont établi certains principes, en recommandant aux gouvernements intéressés de les faire valoir lors de pourparlers éventuels pour la reprise des rela- tions avec la Russie. D'autre part, la conférence de Pai'is a discuté deux avant-projets destinés à établir les bases d'un arrangement international concer- nant le dédommagement des intérêts étrangers en Russie.
L'Association de protection des intérêts suisses en Russie, à Genève, a présenté au Conseil fédéral un rapport circonstancié à ce sujet, accompagné d'un projet complet.
Finances vénézuéliennes.
Dans le message qu'il vient d'adresser au Con- grès national, M. Marquez Bustillos, président provisoire de la République, a dit, en parlant de la situation du pays, qu'elle ne pouvait être meil- leure. Les capitaux étrangers arrivent abondants dans le pays, grâce à la tranquillité qui y règne depuis dix ans, et à la solide situation financière qu'a su établir le général J. V. Gomez, pendant qu'il a détenu le pouvoir. La «Dette diplomatique»
a été intégralement remboursé au mois d'octobre 1919, et le dernier exercice fiscal accuse, par rap- port à celui de 1918, une augmentation de recettes de 29 millions de bolivars.
Expositions, Foires et Congrès
Exposition gréco-suisse à Athènes.
Les conditions de participation à l'Exposition gréco-suisse à Athènes, prévue pour la fin de cette année, viennent d'être fixées ; elles sont sensible- ment plus favorables que les précédentes.
Un comité de patronage, dans lequel siège aussi le consul général de Suisse, s'est formé à Athènes;, mais, en outre, un comité est en voie de formation en Suisse même.
L'exposition aura le caractère d'une foire et doit durer quatre semaines. Le gouvernement helléni- que offre le palais du Zappéion et fait une réduction sur les prix des transports effectués sur les navires du gouvernement.
L'office central suisse pour les expositions, ai
Zurich, est chargé d$ prépa,rei* la participation.,
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 497
Foire officielle de Barcelone.
Le p r o g r a m m e et les c o n d i t i o n s de p a r t i c i p a t i o n viennent d ' a r r i v e r et l'Office c e n t r a l suisse p o u r les expositions s'est chargé d ' o r g a n i s e r la partici- pation suisse. O n est prié de n e p a s confondre l'entreprise avec u n e foire p r i v é e p o u r laquelle, eu Suisse, u n e grosse r é c l a m e se fait actuellement.
Les i n s c r i p t i o n s d o i v e n t p a r v e n i r i m m é d i a t e - ment, fin j u i l l e t é t a n t le d e r n i e r délai.
Chronique des métaux et diamants
Afrique du sud. — Situation des mines d'or.
O n constate d e p u i s u n c e r t a i n t e m p s que les dirigeants s'efforcent d ' o b t e n i r de l e u r p e r s o n n e l , non s a n s q u e l q u e s succès d'ailleurs, u n e collabo • r a t i o n p l u s i n t i m e en vue d ' u n r e n d e m e n t meil- leur des e x p l o i t a t i o n s . P e n d a n t la g u e r r e , il a été impossible de r é s i s t e r a u x exigences des o u v r i e r s , ce q u i a p e r m i s à ces d e r n i e r s de s'imaginer que l'industrie de l'or p o u v a i t satisfaire à t o u t e s l e u r s d e m a n d e s . La f e r m e t u r e récente de p l u s i e u r s m i n e s vient de l e u r p r o u v e r qu'il y a u n e limite q u ' o n ne peut d é p a s s e r . N o n s e u l e m e n t les salaires ont aug- m e n t é , m a i s les h e u r e s de t r a v a i l o n t d i m i n u é a i n s i que le r e n d e m e n t de ce t r a v a i l . C'est là u n e situa- tion q u i ne p e u t d u r e r et, q u i doit ê t r e modifiée dans le p l u s b r e f délai si l'on veut s a u v e r de la r u i n e l ' i n d u s t r i e m i n i è r e sud-africaine.
La p r o d u c t i o n aurifère d u T r a n s v a a l en j u i n a été de 713.957 onces d'or fin : c'est le m e i l l e u r r e n - d e m e n t e n r e g i s t r é d e p u i s octobre 1919.
L e total d e s o u v r i e r s e m p l o y é s à la fin j u i n d a n s le R a n d était de 197.459, d o n t 179.827 t r a v a i l l a n t aux m i n e s d'or, 13.036 d a n s les c h a r b o n n a g e s et 4.596 aux m i n e s d i a m a n t i f è r e s .
Indes. — Exportations d'argent.
Le g o u v e r n e m e n t des I n d e s lève les m e s u r e s p r i - ses d e p u i s 1917 i n t e r d i s a n t l ' e x p o r t a t i o n de l ' a r g e n t en b a r r e ou m o n n a y é .
Londres. — Marché des diamants.
D a n s sa r e v u e h e b d o m a d a i r e du m a r c h é des dia- m a n t s , le Financial News écrit q u e la s i t u a t i o n est s t a t i o n n a i r e . A la fièvre d u mois d e r n i e r a s u c - cédé le calme complet m a i s les affaires n e sont p a s a r r ê t é e s et le s y n d i c a t a reçu des d e m a n d e s p o u r des lots au d é b u t de la s e m a i n e d e r n i è r e .
Afrique du Sud.
Nouvelle compagnie diamantifère.
O n a n n o n c e la f o r m a t i o n de Y Emerald Gy au capital de 500 m i l l i o n s , p o u r e x p l o i t e r des dépôts de d i a m a n t s d a n s le district de O s t m a s t e r b u r g .
Suisse
Commerce des matières précieuses.
Le D é p a r t e m e n t fédéral des finances, B u r e a u d e s m a t i è r e s d'or et d'argent, a a u t o r i s é , en d a t e du 4 juillet et, M. A. Moser, bijoutier, successeur de H e r m a n n Miirle, P r e d i g e r g a s s e 6, à Berne, à faire le c o m m e r c e des m a t i è r e s précieuses.
Chronique judiciaire
Un jugement de principe.
N o u s s o m m e s en m e s u r e de c o m p l é t e r c o m m e suit l ' i n f o r m a t i o n d o n n é e d a n s n o t r e n° d u 10 et. a u sujet d u j u g e m e n t d u T r i b u n a l c a n t o n a l , c o n d a m - n a n t la c o m m u n e d u Locle a u p a i e m e n t d ' u n e in- d e m n i t é à l'Association p a t r o n a l e h o r l o g è r e , p o u r avoir i n t e r r o m p u le c o u r a n t é l e c t r i q u e l o r s de la grève générale de n o v e m b r e 1918.
L a d e m a n d e a été déclarée b i e n fondée et u n e i n d e m n i t é a été accordée. L e chiffre de celle-ci a été fixé à 8000 francs, sôit celui de l ' i n d e m n i t é de p r i n c i p e q u ' a v a i t fixée l ' A s s o c i a t i o n p a t r o n a l e horlo- gère d u Locle, d a n s sa modification d e s conclusions p r e m i è r e s , q u i elles se m o n t a i e n t à fr. 63,104,70.
Le T r i b u n a l a a d m i s q u ' u n a c t e illicite a été commis p a r l ' o r d r e d o n n é de n e p l u s d i s t r i b u e r le courant é l e c t r i q u e et il a p r o n o n c é la c o n d a m n a t i o n des q u a t r e conseillers socialistes de l a c o m m u n e du Locle, en a p p l i c a t i o n d u D r o i t c a n t o n a l , soit de la loi s u r la r e s p o n s a b i l i t é de l'Etat et d e s fonc- t i o n n a i r e s de 1903. L ' a r t . 55 G. G. S. r é s e r v e le d r o i t public c a n t o n a l , de m ê m e q u e le fait aussi l ' a r t . 61 G.O.
L a c o m m u n e seule a a u s s i été déclarée respon- sable et c o n d a m n é e p o u r faute c o n t r a c t u e l l e en application d u D r o i t fédéral.
Les m o y e n s l i b é r a t o i r e s des d é f e n d e u r s n ' o n t p a s pu être p r i s en c o n s i d é r a t i o n , ils é t a i e n t de deux o r d r e s : 1. Les conseillers et l a c o m m u n e d e v a i e n t obéir a u x o r d r e s d u comité de g r è v e , et 2. ils o n t dû céder d e v a n t ses m e n a c e s .
La p r e u v e d e v a i t être faite de la réalité de ces m o y e n s . Le T r i b u n a l a estimé qu'elle n e l'a p a s été à satisfaction de d r o i t . Les conseillers c o m m u n a u x n'ont pas été obligés puisque t r o i s (les b o u r g e o i s ) s u r 7, ne se sont pas déclarés d'accord. Il y a eu, de la p a r t de la majorité socialiste, u n e docilité passive, dictée é v i d e m m e n t p a r le désir de v o i r la grève r é u s s i r . La d i s t r i b u t i o n de l'électricité étant érigée en service p u b l i c , devait ê t r e faite m a l g r é les injonctions et les menaces de s a b o t a g e . Ce sabo- tage n ' é t a i t d'ailleurs pas c e r t a i n . Il n ' a pas été p r o u v é qu'il a u r a i t été effectué ; on n ' a pas i n d i q u é e x a c t e m e n t en q u o i il aurait consisté n i q u e l s sont les d o m m a g e s q u i en seraient r é s u l t é s . P a r c o n t r e , le d o m m a g e causé aux i n d u s t r i e l s p a r l'arrêt de la d i s t r i b u t i o n d u c o u r a n t a été établi ; les m o y e n s l i b é r a t o i r e s n e p e u v e n t être r e t e n u s que p o u r di- m i n u e r le chiffre de l ' i n d e m n i t é . Mais, en face de la r é d u c t i o n du chiflre de d o m m a g e s - i n t é r ê t s p r i - mitif, en u n e i n d e m n i t é de p r i n c i p e , il n'est pas nécessaire de d i s c u t e r ce p o i n t et le T r i b u n a l n e peut q u e s'en t e n i r a u m o n t a n t réclamé de 5000 francs.
Enfin, les défendeurs ont été c o n d a m n é s a u x frais et d é p e n s d u procès.
Cautionnement.
Bien que le n o m d u créancier ne doive pas né- c e s s a i r e m e n t figurer d a n s l'acte de c a u t i o n n e m e n t , il faut que la d e t t e cautionnée soit i n d i v i d u a l i s é e et p a r c o n s é q u e n t q u ' o n puisse d é t e r m i n e r , au b e - soin, a u m o y e n de circonstances e x t r i n s è q u e s à l'acte, quelle créance la caution a e n t e n d u g a r a n - t i r . ( T r i b . féd. 5/II/1920.)
Bibliographie
La F o i r e suisse d'horlogerie et de bijouterie de G e n è v e a fourni l'occasion au Mercure Suisse de p r é s e n t e r d a n s son n u m é r o de j u i l l e t , avec son élé gance c o u t u m i è r e et ce p i t t o r e s q u e d o n t elle s'est fait u n e spécialité, u n tableau c a p t i v a n t de la n o b l e i n d u s t r i e h o r l o g è r e .
C'est d ' a b o r d le D i r e c t e u r de la F o i r e M. P . Rud- h a r d t q u i a rédigé p o u r elle d e s c o n s i d é r a t i o n s gé- n é r a l e s s u r la F o i r e d ' h o r l o g e r i e ; p u i s c'est M. le Dr H e n r i B u h l e r de la Chaux-de-Fonds, qui définit la s i t u a t i o n acuelle de l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e . C'est e n s u i t e M. A . C h a p u i s de N e u c h à t e l , qui p a r l e de l ' a p p l i c a t i o n d n style Louis XIV à la p e n d u l e r i e neuchateloise et le Professeur D e m o l e , q u i p r é s e n t e u n e étude d o c u m e n t é e s u r la m o n t r e décorée. C'est enfin M. d ' E v e r s t a g , q u i d o n n e s u r les c h r o n o m è - t r e s de m a r i n e des r e n s e i g n e m e n t s qui i n t é r e s s e r o n t t o n s les l e c t e u r s . E n o u t r e le Conseiller n a t i o n a l Dr Klœti achève d a n s le même n u m é r o sa belle étude s u r la future g a r e de Z u r i c h et le Prof. Dr S c h ä r celle q u ' i l a consacrée à la s i t u a t i o n m o n é t a i r e d ' a p r è s - g u e r r e .
Ajoutez à cela u n a p e r ç u très v i v a n t des finan- ces suisses de M. S t u c k i et u n e foule d ' a u t r e s étu- des ou r e n s e i g n e m e n t s i m p o r t a n t s p o u r n o t r e m o n d e i n d u s t r i e l et c o m m e r c i a l .
R a p p o r t s u r d e s m o u v e m e n t s d e m o n t r e s , d e f a b r i c a t i o n a m é r i c a i n e , p a r P a u l BEKNEK, di- r e c t e u r de l'Ecole d'horlogerie de La Chaux-de- F o n d s .
Ce r a p p o r t , p u b l i é en 1909, à la d e m a n d e et p a r les soins du S y n d i c a t suisse des fabriques de m o n - t r e s , passe en r e v u e les p r o d u i t s des p r i n c i p a l e s fabriques a m é r i c a i n e s et les c o m p a r e a u x t y p e s suisses.
Le r é s u l t â t de cet e x a m e n suggestif p r é s e n t e b e a u c o u p d'intérêt.
C o m m e il n e r e s t e p l u s q u ' u n n o m b r e d'exem- p l a i r e s l i m i t é , les fabricants et t e c h n i c i e n s qui n e p o s s è d e n t p a s e n c o r e cet o u v r a g e ou q u i , a v a n t son é p u i s e m e n t , t i e n n e n t à s'en a s s u r e r e n c o r e u n ou p l u s i e u r s e x e m p l a i r e s , sont p r i é s de s ' a d r e s s e r à M. E. Magron, é d i t e u r , à Bienne.
Légations et Consulats
d u s . M. O s c a r C o r r a d i n i , i n g . , de S e n t , G r i s o n s , a été n o m m é consul h o n o r a i r e de S u i s s e , à L i v o u r n e .
Autriche. — Le Conseil fédéral a n o m m é secré- t a i r e de c h a n c e l l e r i e de la légation de S u i s s e , à
Vienne, M. J a c q u e s Siegrist, de Bàle, t i t u l a i r e p r o v i s o i r e de l ' e m p l o i .
Mexique. — Les deux vice-consulats de Suisse à Tampico et Guadaljara, ont été t r a n s f o r m é en c o n s u l a t s . Le Conseil fédéral a p r o m u M. J o h . N i g g . d e Maienfeld, j u s q u ' i c i vice-consul de S u i s s e , à G u a d a l j a r a , au poste de c o n s u l en cette r é s i - d e n c e .
L ' a r r o n d i s s e m e n t c o n s u l a i r e de T a m p i c o se com- pose de T a m p i c o et de l ' E t a t de T a m a u l i p a s ; celui de G u a d a l j a r a c o m p r e n d les E t a t s de Basse-Cali- fornie, de S o n o r a , de S i n a l o a , de Tepic, de N a y a - rit, de J a l i s c o , de Colima et de Michoacan.
Allemagne. — L ' e x e q u a t u r est accordé à M. le prof. Dr G u s t a v e H e g i , c o n s u l g é n é r a l de Suisse, à Munich, a i n s i qu'à M. F r i e d r i c h - W i l h e l m Schmid, consul de Suisse, à Nuremberg. J u s q u ' à la mi-avril, Munich n ' a v a i t q u ' u n c o n s u l a t .
Registre du commerce
E n r e g i s t r e m e n t « s
B/VII/20. — Leopold Mathey, Fabrique Léo (de Tramelan), fabr. d'horlogerie, achat et vente, Ki'gionaux H, La Chaux- de-Fonds.
7/V1I/20. — Favarger & Cie, Société anonyme, soc. an., cap. soc. fr. 000.000 au porteur, reprend actif et passif et la suite des affaires de la soc. com. «Favarger & Co», fabr. et commerce de télégraphes et d'appareils électriques, rue des Terreaux 9, Neuchàtel.
8/VI1/20.- Uhrcn-Indiistriegcsellschaft (Aktiengesellschaft), Société industrielle d'horlogerie (Société anonyme), So- cietà Industriale d'orologi (Societâ anonima), Watch Industry Company (Société anonyme) (siège précédem- ment à Bienne), vente d'horlogerie, etc., cap. soc. fr. 40.000 nom. Adm. : Fritz et Emile-Wilhelm Schaefer, de Bâle, rue du Marche 18, Genève.
COTES
M é t a u x p r é c i e u x (16 juillet 1920) :
Argent fin en grenailles fr. 189. - le kilo Or fin, pour monteurs de boîtes 3900.— »
» laminé pour doreurs > 407S.—• » Platine ouvré » *3.— le gr.
Change sur Paris fr. 47.—
D i a m a n t b r u t (16 juillet 1920) :
Eclats diamant pur fr. 25,25 à fr. 26.50 le karat Boart 26,— » » 27^50 » Poudre de diamant bruteur . . » 2,30 » » 2,78 »
Marché calme.
(Cote privée de la maison Lucien Baszanger, Genève.
M é t a u x (Bourse de Londres) ;
Comptant
Cuivre, Standard .
» olectrolyt..
Etain Plomb Zinc
Argent métal . . . Or
Bourse de Hew-York Argent métal . . .
9 juillet 89'/8
105 — 258 */t
33»/«
42 — 82 >/«
104/1
12 juillet 91 % 105 — 264 s/4 34 '/*
42 V«
53 «/a 104/3
A terme 9 juillet 12 juillet
92 V»
HO — 263 '/«
38 '/, 4 3 ' / , 51 Va 12 juillet
92'/s
Esoompte et change
Escompte Demande
. . . . 5 à 5 «/»%
. . . . 6%
• . . • 7<V„
. . . . 6 V.
. . . . 5 '/s à Ü »/„
. . . 6%
Espagne 5 à 5 '/j % Suisse . .
France . . Londres . New-York Bruxelles . Italie
Suisse.
Pays-Bas. — L ' e x e q u a t u r est accordé à M. H y . S a l o m o n s , d ' A m s t e r d a m , n o m m é vice-consul d e s Pays-Bas, à Zurich.
Danemark. —' Le Conseil fédéral a accordé l ' e x e q u a t u r à M. A d o l p h e H a r t v i g , j u s q u ' i c i vice- consul d u D a n e m a r k , à Genève, p r o m u c o n s u l .
Etranger.
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12.40 3.15 16.025
3.—
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