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Corrigé de la série 10

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EPFLAlgèbre linéaire 1ère année 2009-2010

Corrigé de la série 10

Exercice 1. On peut faire les multiplications suivantes : A·B, B·A, B·C,

car le nombre de colonnes de la matrice à gauche dans chaque produit correspond au nombre de lignes de la matrice à droite. On a :

A·B=

1 3 0 0 −2 0

·

2 3

−1 00 1

= 2 6

0 −2

, B·A=

2 3 0 1

−1 0

·

1 3 0 0 −2 0

=

2 0 0 0 −2 0

−1 −3 0

,

B·C=

2 3

−1 00 1

· 5

−4

=

−2

−4−5

.

Exercice 2. 1. On exprime les images de e1, e2, e3 ∈ R3 parT dans la base canonique B= (e1, e2, e3)deR3. On aT(e1) = (−1,−6,3) =−e1−6e2+ 3e3,T(e2) = (1,4,−1) = e1+ 4e2−e3etT(e3) = (1,2,1) =e1+ 2e2+e3. On obtient donc

[T]B,B=

−1 1 1

−6 4 2 3 −1 1

par la dénition de la matrice associée à une application linéaire.

2. On sait que

[T]B,B·[T]B,B= [T◦T]B,B. On calcule donc

[T◦T]B,B= [T]B,B·[T]B,B=

−1 1 1

−6 4 2 3 −1 1

·

−1 1 1

−6 4 2 3 −1 1

=

−2 2 2

−12 8 4 6 −2 2

= 2

−1 1 1

−6 4 2 3 −1 1

= 2[T]B,B= [2T]B,B.

La dernière égalité découle du fait que l'applicationL(R3,R3)→Mat(3,3;R),L7→[L]B,B

est un isomorphisme (voir le cours). On a doncT◦T = 2T. Siv∈im(T), alors il existe w∈R3tel quev=T(w). On a alorsT(v) =T2(w) = 2T(w) = 2v.

1

3. CommeT :R3→R3, on sait queim(T),ker(T)sont des sous-espaces vectoriels deR3. Si v∈ker(T)∩im(T), alorsT(v) = 0etT(v) = 2vd'après la question précédente. On a donc v= 0. Par conséquent,ker(T)∩im(T) ={0}etker(T)etim(T)sont en somme directe.

D'après le théorème du rang, on adim(ker(T)⊕im(T)) = dim(ker(T)) + dim(im(T)) = dim(R3). Doncker(T)⊕im(T)est un sous-espace vectoriel deR3de dimension3. Il est donc égal àR3 (voir le test).

4. On sait queim(T)⊆ {v∈R3|T(v) = 2v}. En même temps, siw∈ {v∈R3|T(v) = 2v}, alorsw = 12T(w) = T 12w

∈ im(T). Donc im(T) = {v ∈ R3 | T(v) = 2v}. Mais T(x, y, z) = (2x,2y,2z)si et seulement si(−x+y+z,−6x+4y+2z,3x−y+z) = (2x,2y,2z) et donc ssi(−3x+y+z,−6x+ 2y+ 2z,3x−y−z) = (0,0,0). On résoud le système

−3 1 1 0

−6 2 2 0 3 −1 −1 0

 (L1) (L2) (L3) →

 −3 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0

 (L1) (L2−2L1)

(L3+L1) .

On trouve−3x+y+z= 0. Le vecteurv= (x, y, z)est donc un élément deim(T)ssi

−3x+y+z= 0(ceci est l'équation cherchée).

5. Siv ∈im(T), on vient de voir que−3x+y+z= 0, c'est à direz= 3x−y, et donc v= (x, y,3x−y) =x(1,0,3) +y(0,1,−1). Comme(1,0,3)et(0,1,−1)sont linéairement indépendents, on trouve que((1,0,3),(0,1,−1))est une base deim(T). Siv ∈ker(T), alors(−x+y+z,−6x+ 4y+ 2z,3x−y+z) = (0,0,0). On résoud le système

−1 1 1 0

−6 4 2 0 3 −1 1 0

 (L1) (L2) (L3) →

 −1 1 1 0 0 −2 −4 0

0 2 4 0

 (L1) (L2−6L1) = (L02) (L3+ 3L1) = (L03)

−1 1 1 0 0 −2 −4 0

0 0 0 0

 (L1) (L02) (L03+L02).

On a donc2y+4z= 0et−x+y+z= 0, ce qui impliquey=−2zetx=y+z=−z, donc v= (−z,−2z, z) =z(−1,−2,1). On trouve par conséquentker(T) = span ((−1,−2,1))et on peut poserB0 = ((1,0,3),(0,1,−1),(−1,−2,1)). Comme(1,0,3),(0,1,−1)∈im(T) et (−1,−2,1) ∈ ker(T), on trouve T(1,0,3) = 2(1,0,3), T(0,1,−1) = 2(0,1,−1) et T(−1,−2,1) = 0. La matrice deT dans la baseB0est donc

[T]B0,B0=

2 0 0 0 2 0 0 0 0

.

Exercice 3. 1. Si

[L]B3,B2=



i 0 −i

0 2i 4−i 0 1 +i 0

−1 1 0



=:A

avecB3 = (1, X, X2, X3)et B2 = (1, X, X2), alorsL(1) =i−X3,L(X) = 2iX+ (1 + i)X2+X3etL(X2) =−i+ (4−i)X. On trouve donc

L(a0+a1X+a2X2) =a0L(1) +a1L(X) +a2L(X2)

=a0(i−X3) +a1(2iX+ (1 +i)X2+X3) +a2(−i+ (4−i)X)

= (ia0−ia2) + (2ia1+ (4−i)a2)X+ (1 +i)a1X2+ (−a0+a1)X3. 2

(2)

Il a été vu en cours que [L(v)]B3 = [L]B3,B2·[v]B2 pour toutv∈ P2(F). Comme[a0+ a1X+a2X2]B2= (a0, a1, a2)t, on retrouve bien par cette méthode :

[L(a0+a1X+a2X2)]B3=



i 0 −i

0 2i 4−i 0 1 +i 0

−1 1 0



·

a0

a1

a2

=



ia0−ia2

2ia1+ (4−i)a2

(1 +i)a1

−a0+a1



,

et doncL(a0+a1X+a2X2) = (ia0−ia2)+(2ia1+(4−i)a2)X+(1+i)a1X2+(−a0+a1)X3. 2. SiAest la matrice deLrelativement aux bases(X2, X,1)et(X3, X2, X,1)deP2(C)et

P3(C)respectivement, alors [L(a0+a1X+a2X2)](X3,X2,X,1)=



i 0 −i

0 2i 4−i 0 1 +i 0

−1 1 0



·[a0+a1X+a2X2](X2,X,1)

=



i 0 −i

0 2i 4−i 0 1 +i 0

−1 1 0



·

a2

a1

a0

=



ia2−ia0

2ia1+ (4−i)a0

(1 +i)a1

−a2+a1



,

et doncL(a0+a1X+a2X2) = (ia2−ia0)X3+(2ia1+(4−i)a0)X2+(1+i)a1X+(−a2+a1).

3. Le polynômep=a0+a1X+a2X2s'écrit

p=a2(1 +X)2−a2−2a2X+a0+a1X

=a2(1 +X)2+ (a1−2a2)(1 +X)−a1+ 2a2−a2+a0

=a2(1 +X)2+ (a1−2a2)(1 +X) + (−a1+a2+a0)

dans la base(1,1 +X,(1 +X)2). SiAest la matrice deLrelativement aux bases(1,1 + X,(1 +X)2)et(1,1 +X,1 +X2,1 +X3)deP2(C)etP3(C)respectivement, on trouve par conséquent :

[L(a0+a1X+a2X2)](1,1+X,1+X2,1+X3)=



i 0 −i

0 2i 4−i 0 1 +i 0

−1 1 0



·[a0+a1X+a2X2](1,1+X,(1+X)2)

=



i 0 −i

0 2i 4−i 0 1 +i 0

−1 1 0



·

−a1+a2+a0

a1−2a2

a2

=



i(−a1+a2+a0)−ia2

2i(a1−2a2) + (4−i)a2

(1 +i)(a1−2a2)

−(−a1+a2+a0) + (a1−2a2)



,

3

et donc

L(a0+a1X+a2X2) =(i(−a1+a2+a0)−ia2) + (2i(a1−2a2) + (4−i)a2)(1 +X)

+ (1 +i)(a1−2a2)(1 +X2) + (−(−a1+a2+a0) + (a1−2a2))(1 +X3)

=((4−2i)a2+ (3i+ 2)(a1−2a2) + (i−1)(−a1+a2+a0)) + (2i(a1−2a2) + (4−i)a2)X

+ (1 +i)(a1−2a2)X2+ (a1−a2−a0+a1−2a2)X3

=(−(1 + 7i)a2+ (2i+ 3)a1+ (i−1)a0) + ((4−5i)a2+ 2ia1)X + (1 +i)(a1−2a2)X2+ (2a1−3a2−a0)X3.

Exercice 4. SiA∈Mat(l, m;F)etC∈Mat(m, n;F), alors on peut eectuer le produitA·C et on a(A·C)ij =Pm

k=1(A)ik(C)kjpour i= 1, . . . , letj = 1, . . . , n. On calcule donc pour i= 1, . . . , letj= 1, . . . , n:

(A·(C+D))ij=Xm

k=1

(A)ik(C+D)kj=Xm

k=1

(A)ik((C)kj+ (D)kj)

= Xm k=1

(A)ik(C)kj+ Xm k=1

(A)ik(D)kj= (A·C)ij+ (A·D)ij

= (A·C+A·D)ij.

Cela prouve que les coecients des deux matricesA·(C+D)etA·C+A·Dcoincident. Les deux matrices sont donc égales.

On prouve la deuxième égalité de la même manière : soiti∈ {1, . . . , l}etj∈ {1, . . . , n}, alors

((A+B)·C)ij=Xm

k=1

(A+B)ik(C)kj=Xm

k=1

((A)ik+ (B)ik) (C)kj

= Xm k=1

(A)ik(C)kj+ Xm k=1

(B)ik(C)kj= (A·C)ij+ (B·C)ij

= (A·C+B·C)ij.

4

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