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Corrigé de la série 10

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

EPFLAlgèbre linéaire 1ère année 2007-2008

Corrigé de la série 10

Exercice 1.

(a) Pour être un sous-espace vectoriel,GLn(F)devrait contenir l'élément nul deMat(n, n;F), i.e. la matrice ~0. Or, ~0 n'est pas inversible car ~0· A = ~0 pour n'importe quel A ∈ Mat(n, n;F).

L'ensembleGLn(F)n'est pas fermé sous l'addition non plus : Les matricesIn et−In sont clairement dans GLn(F); leurs inverses sont In et −In respectivement. Or, leur somme In−In est la matrice~06∈GLn(F).

(b) Supposons que A =

a b c d

est inversible. Alors il existe B =

v w x y

∈ Mat(n, n;F) tel que A·B =In. On en tire les systèmes suivants :

(av+bx = 1 cv+dx = 0

(aw+by = 0 cw+dy= 1

Du premier système, on déduitv(ad−bc) =detx(ad−bc) =−c, du deuxième, on obtient w(ad−bc) =−b ety(ad−bc) =a. Par conséquent,ad−bcn'est pas zéro, car autrement on aurait d=c= 0, ce qui contredirait l'équationcw+dy = 1.

Inversement, si ∆ := ad −bc 6= 0, le systême au-dessus est résoluble, avec v = d/∆, w=−c/∆, x=−b/∆et y=a/∆, donc A−1 = ∆−1

d −c

−b a

. En résumé : A=

a b c d

∈GL2(F) ⇐⇒ ad−bc6= 0.

(c) Le système est résoluble pour tout(a, b)si et seulement si la fonction linéairef: F2 →F2, f(x, y) = (6x − 5y,18x − 15y), est surjective. C'est le cas si et seulement si f est un isomorphisme, vue que F2 est de dimension nie sur F. Or, sous l'isomorphisme φ: Mat(2,2;F) ∼= L(F2,F2) établi dans le cours, les isomorphismes correspondent aux matrices inversibles. Alorsf est un isomorphisme si et seulement si

6 −5 18 −15

∈GL2(F). Comme6·(−15)−18·(−5) = 15·(−6 + 6) = 0, la matrice n'est pas inversible selon le critère de (b). Par conséquent, la réponse à la question est non.

(d) Vérions les propriétés : (i) La matrice identité I2 =

1 0 0 1

satisfait I2·A=A·I2 pour tout A∈Mat(2,2;F), donc en particulier pourA∈GL2(F).

(ii) Pour un élément A∈GL2(F)il existe par dénition une matriceB telle queA·B = I2 =B·A.

(2)

(iii) Pour A, B, C ∈ Mat(2,2;F) ⊂ GL2(F), on a A·(B ·C) = (A·B)·C. Une façon de démontrer cela est par vérication directe. Alternativement, on peut utiliser le résultat montré dans le cours qu'il y a un isomorphismeφ: Mat(2,2;F)∼=L(F2,F2) tel que φ(A·B) = φ(A)◦φ(B). Alors on a

φ(A·(B·C)) = φ(A)◦φ(B·C) =φ(A)◦(φ(B)◦φ(C)).

De manière analogue, on trouve :

φ((A·B)·C) = φ(A◦B)◦φ(C).

Comme la composition d'application◦est une opération associative, on conclut que les images sous φ de A · (B · C) et de (A ·B)· C coincident. Comme φ est un isomorphisme, cela implique queA·(B·C) = (A·B)·C.

Exercice 2.

(a) Si

a

1 0 0 1

+b

1 0 0 −1

+c

0 1 1 0

+d

0 1

−1 0

=

0 0 0 0

alorsa+b = 0eta−b= 0, aussi c+d= 0 etc−d= 0. Il s'ensuit quea=b=c=d= 0 etC est linéairement indépendente. De la même manière, on trouve que

0

@ a b c d

1 A=12

0

@(a+d) 0

@ 1 0 0 1

1 A+(a−d)

0

@ 1 0 0 −1

1 A+(b+c)

0

@ 0 1 1 0

1 A+(b−c)

0

@ 0 1

−1 0

1 A 1 A

donc C engendre Mat(2,2,F) et est une base. Ensuite on considère l'équation a(1 +x+x2) +b(x+x2) +c(1 +x2) =α+βx+γx2.

On trouve que a+c = α, a+b = β, et a +b +c = γ. Donc c = γ −β, b = γ −α, et a = α−γ+β. En particulier, si α = β = γ = 0, alors a = b = c = 0. Donc C0 est linéairement indépendente et elle engendre P2(F). Par conséquent, elle en est une base.

(b) On utilise les calculs de (a). On trouve que 1 0

0 0

= 1 2

1 0 0 1

+ 1

2

1 0 0 −1

,

0 1 0 0

= 1 2

0 1 1 0

+ 1

2

0 1

−1 0

,

0 0 1 0

= 1 2

0 1 1 0

− 1 2

0 1

−1 0

,

0 0 0 1

= 1 2

1 0 0 1

− 1 2

1 0 0 −1

.

Donc

[Id ]C,B =

1/2 0 0 1/2

1/2 0 0 −1/2

0 1/2 1/2 0 0 1/2 −1/2 0

 .

Ensuite,1 = (1 +x+x2)−(x+x2), x= (1 +x+x2)−(1 +x2), etx2 =−(1 +x+x2) + (x+x2) + (1 +x2). Donc

[Id ]C0,B0 =

1 1 −1

−1 0 1 0 −1 1

.

(3)

Pour [T]B0,B, on fait plusieurs petits calculs : T

1 0 0 0

= 4, T

0 1 0 0

= 2 +x, T

0 0 1 0

=−x+ 3x2, T

0 0 0 1

=x2,

alors

[T]B0,B =

4 2 0 0 0 1 −1 0 0 0 3 1

. Finalement,

T

1 0 0 1

= 4 +x2 = 3(1 +x+x2)−3(x+x2) + (1 +x2)

T

1 0 0 −1

= 4−x2 = 5(1 +x+x2)−5(x+x2)−(1 +x2)

T

0 1 1 0

= 2 + 3x2 =−(1 +x+x2) + (x+x2) + 3(1 +x2)

T

0 1

−1 0

= 2 + 2x−3x2 = 7(1 +x+x2)−5(x+x2)−5(1 +x2).

Alors

[T]C0,C =

3 5 −1 7

−3 −5 1 −5 1 −1 3 −5

.

(c) Toujours des calculs : T

1 0 0 0

= 4 = 4(1 +x+x2)−4(x+x2),

T

0 1 0 0

= 2 +x= 3(1 +x+x2)−2(x+x2)−(1 +x2),

T

0 0 1 0

=−x+ 3x2 =−4(1 +x+x2) + 3(x+x2) + 4(1 +x2),

T

0 0 0 1

=x2 =−(1 +x+x2) + (x+x2) + (1 +x2),

alors

[T]C0,B =

4 3 −4 −1

−4 −2 3 1

0 −1 4 1

. Or,

[T]C0,C[Id ]C,B =

3 5 −1 7

−3 −5 1 −5 1 −1 3 −5

1/2 0 0 1/2

1/2 0 0 −1/2 0 1/2 1/2 0 0 1/2 −1/2 0

=

4 3 −4 −1

−4 −2 3 1

0 −1 4 1

= [T]C0,B.

(4)

Également,

[Id ]C0,B0[T]B0,B =

1 1 −1

−1 0 1 0 −1 1

4 2 0 0 0 1 −1 0 0 0 3 1

=

4 3 −4 −1

−4 −2 3 1

0 −1 4 1

= [T]C0,B.

(d) C'est vite fait :

1 1 −1

−1 0 1 0 −1 1

 1

−3 1

= −3 0 4 . Exercice 3.

(a) Représentons le système par le schéma

1 2 −3 −1 3 −1 2 7 8 2 −2 9

L1 L2 L3

Pour faire disparaître les entrées dans la première colonne au-dessous de1, nous eectuons les opérations élémentaires suivantes :

1 2 −3 −1 0 −7 11 10 0 −14 22 17

L1 L2−3·L1=L2' L3−8·L1=L3'

Ensuite, nous obtenons un 0 sous le −7 en faisant

1 2 −3 −1 0 −7 11 10

0 0 0 −3

L1 L2' L3'−2·L2'

La dernière ligne correspond à l'équation contradictoire 0 =−3, le système d'équations est donc incompatible, i.e. ne possède pas de solutions.

(b) On applique l'algorithme de GaussJordan :

2 1 −2 10 1 1 4 −9 7 5 1 14

L1 L2 L3

1 1 4 −9

0 −1 −10 28 0 −2 −27 77

L2 =L10 L1−2·L2 =L20 L3−7·L2 =L30

1 0 −6 19 0 1 10 −28 0 0 −7 21

L10+L20 =L100 -L20 =L200

L30−2·L20 =L300

1 0 −6 19 0 1 10 −28 0 0 1 −3

1

7·L300 =L3000

1 0 0 1 0 1 0 2 0 0 1 −3

L100+6·L3000 L200−10·L3000

L3000

Il y a alors une seule solution(1,2,−3).

(5)

(c) Plus de GaussJordan :

1 −3 7 −4 1 2 −3 6 7 4 −1 22

L1 L2 L3

1 −3 7 −4

0 5 −10 10 0 −10 −20 −20

L1 L2L1=L20 L3−7·L2=L30

1 −3 7 −4 0 1 −2 2

0 0 0 0

L1

1

5·L20 =L200 L30+2·L20 =L300

1 0 1 2 0 1 −2 2 0 0 0 0

L1+3·L200 L200 L300

Il y a donc une innité de solutions à un paramètre :

{(2−z,2 + 2z, z)∈F3|z∈F}= (2,2,0) + span(−1,2,1) Exercice 4.

(a) La liste forme une base si et seulement si elle est libre, vu qu'elle consiste de quatre éléments. Supposant que P4

i=1αi~vi =~0, on est amené au système









α123 = 0

−α1+ 3α3+ 2α4 = 0 α2+ 5α3+ 3α4 = 0 2α1+ 2α2+ 7α3+αα4 = 0

En utilisant GaussJordan on trouve que la seule solution (α1, α2, α3, α4) est ~0 si et seulement si α6= 5. La liste est alors une base ssi α6= 5.

(b) Pourα = 5on trouve~v1−2~v2+~v3−~v4 =~0. Doncdim span(~v1, ~v2, ~v3, ~v4) = 3, et(~v1, ~v2, ~v3) est une base.

(c) Si α 6= 5, (~v1, ~v2, ~v3, ~v4) est une base et par conséquent v ∈ span(~v1, ~v2, ~v3, ~v4) pour tout k ∈ F. Pour les composantes, on résout le système trouvé en (a) avec second membre (−2, k,1,3). On trouve :

α1 =−9 + 4k+ 5r, α2 = 16 + 5k+ 10r, α3 =−3−k−5r, α4 = 5r, avecr = α−52+k.

Pour α= 5, on a v ∈span(~v1, ~v2, ~v3, ~v4) ssik =−2. On trouve~v =−~v1+ 6~v2−~v3.

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