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Énoncer et démontrer le théorème de comparaison série-intégrale.

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Academic year: 2022

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(1)

Colle semaine 2

Pierre Le Scornet 9 octobre 2020

Cours 1

Énoncer et démontrer le théorème de comparaison série-intégrale.

Cours 2

Énoncer et démontrer le théorème de comparaison sur les séries, et l’appliquer aux cas de l’équiva- lence de suites positives.

Cours 3

Énoncer et démontrer la règle de d’Alembert.

Exercice 1 - *

1) Montrer que si (u

n

)

n∈N

est une suite positive et décroissante telle que P

u

n

converge, alors (nu

n

)

n∈N

converge vers 0. Indication : utiliser la convergence du reste de la série.

2) La réciproque est-elle vraie ? Si non, donner un contre-exemple.

Exercice 2 - *

Notons u

n

=

lnn1

2 +

3223

+ · · · +

(n+1)nn+1n

, pour n ≥ 2. Montrer que cette suite converge et calculer sa limite.

Exercice 3 - *

Étudier les séries de terme général e

sinn

, sin

2

π n +

n1

,

nn(3n)!(n!)2

Exercice 4 - **

Théorème de réarrangement de Riemann

0) Soit φ une bijection sur N et n

0

∈ N . Montrer qu’il existe N ∈ N tel que ∀n ≥ N , φ(n) ≥ n

0

. 1) Montrer que si P

u

n

est absolument convergente, alors P

u

φ(n)

l’est aussi.

1

(2)

2) Supposons que P

u

n

est semi-convergente, et notons a

n

la suite des termes positifs ou nuls de u

n

et b

n

la suite des termes négatifs. Montrer qu’il existe une permutation de N telle que P

u

φ(n)

tend vers α.

Exercice 5 - **

Soit (u

n

)

n∈N

une suite à termes positifs. on définit v

n

=

1+n12un

.

1) Supposons pour cette question que u

n

n1α

, avec α ∈ R . Quelle est la nature de P

n≥0

u

n

? de P

n≥0

v

n

?

2) Supposons que si la série à termes réels P

n≥0

u

n

et P

n≥0

v

n

convergent. Montrer que P

n≥0

√ u

n

v

n

. 3) Montrer que si P

n≥0

u

n

converge, P

n≥0

v

n

diverge.

Exercice 6

Soit f : R → R

+

une fonction de classe C

1

vérifiant lim

+∞f0

f

= −∞. Montrer que P

f(n) converge et donner un équivalent de son reste.

Solution 1

1) On epsilonne le fait que le reste de la série tende vers 0 :

∀ > 0, ∃n

∈ N

,

+∞

X

n=n+1

u

n

<

Alors par décroissance de u, on a :

∀p > n

, (p − n )u

p

p

X

n=n+1

u

n

<

et puisque n u

p

−→

p→+∞

0, on a bien pu

p

< à partir d’un certain rang.

2) Elle n’est pas vraie, par exemple P

1

nlnn

Solution 2

On va utiliser la sommation des relations de comparaison sur la somme : (n + 1)

n

n

n+1

= 1 n

n + 1 n

n

∼ e n

Ainsi, la somme est équivalente à nH

n

, H étant la série harmonique, donc u

n

converge vers e.

Solution 3

La première est minorée par e

−1

. Pour la deuxième, il suffit de remarquer que c’est égal à sin

2

(−1)

n πn

= sin

2 πn

πn22

dont la série converge. Pour la troisième, on utilise l’équivalent de Stirling sur la facto- rielle ou on applique la règle d’Alembert.

2

(3)

Solution 4

0) Soit N = 1 + max

i∈J0;n0−1K

φ

−1

(i). Alors pour tout n ≥ N , on a φ(n) ∈ / J 0; n

0

− 1 K car n >

φ

−1

(i), ∀0 ≤ i ≤ n

0

. On a donc φ(n) ≥ n

0

. 1) Pour n ∈ N , on a

n

X

k=0

u

φ(k)

max0≤j≤nφ(j)

X

i=0

u

i

et le terme de droite converge puisque max

0≤j≤n

φ(j) tend vers +∞ (croissant et non borné), donc la série P

|u

φ(n)

| est majorée et P

φ(n) est absolument convergente.

2) On note n

+0

le premier entier tel que A

0

:= P

n+0

k=0

a

k

> α. Alors puisque P

n+0−1

k=0

a

k

≤ α, on a | P

n+0

k=0

a

k

> α| ≤ a

n+

0

. De même, on va noter n

0

≥ n

+0

le premier entier tel que A

0

+ B

0

:=

A

0

+ P

n0

k=0

b

k

< α. Alors par le même argument, on a |A

0

+ B

0

− α| ≤ b

n

0

. On construit par récurrence avec la même méthode deux suites strictement croissantes (n

+k

)

k

et (n

k

)

k

telles que pour A

k

= P

n+k

j=0

a

k

et B

k

= P

nk

j=0

b

k

, |A

k

+ B

k−1

− α| < a

n+

k

et |A

k

+ B

k

− α| < −b

n

k

. On remarque que tant qu’on a pas atteint n

k

, on n’est pas passé en dessous de α donc on a toujours

|A

k

+ P

i

j=0

b

j

− α| < a

n+

k

pour n

k−1

< i < n

k

, et de même tant qu’on a pas atteint n

+k+1

on n’est pas passé au dessus de α et donc on a toujours | P

i

j=0

a

j

+ B

k

− α| < −b

n

k

pour n

+k

< j < n

+k+1

Cette construction nous donne une permutation de N (prendre n

+0

indices des termes positifs de u

n

, puis n

0

négatifs, puis n

+1

positifs) et la distance de la somme correspondante et de α est majorée par a

n+

0

, puis −b

n

0

, puis a

n+

1

, puis b

n

1

, etc. La distance tend donc vers 0 puisque ces deux suites tendent vers 0 (car u

n

tend vers 0), donc la somme permutée tend vers α.

Solution 5

1) C’est du cours pour P

u

n

, et pour v

n

il suffit de regarder comment se comporte 1 + n

2−α

, et donc pour α < 1 la série des v

n

converge, sinon elle diverge. On remarque que dans ce cas, les deux séries ne peuvent pas converger ensemble.

2) On utilise l’inégalité √

ab ≤

a+b2

(qui vient de (a − b)

2

≥ 0).

3) Par l’absurde, supposons qu’elles convergent toutes les deux. Alors P √

u

n

v

n

, et n

2

u

n

→ +∞.

Ainsi, u

n

v

n

un

1+n2un

1

n2

, ce qui contredit P √

u

n

v

n

converge.

Solution 6

Soit A > 0, alors il existe n

0

∈ N tel que pour tout n ≥ n

0

,

ff(n)0(n)

≤ A. Alors on a pour tout p, n ∈ N avec n ≥ n

0

, on a :

ln f (n + p) f (n) =

Z

n+p n

f

0

(x) f (x) dx ≤

Z

n+p n

A = pA Ainsi, on a 0 ≤ f (n + p) ≤ f(n)e

pA

et donc P

f (p) converge. De plus, on peut sommer sur p ∈ N

3

(4)

et faire converger cette somme :

0 ≤ R

n+1

≤ f(n)

+∞

X

0

e

pA

= f (n) e

A

1 − e

A

Or

1−eeaa

A→−∞

0 On a démontré que pour tout > 0, il existe n

0

∈ N tel que pour tout n ≥ n

0

, 0 ≤ R

n+1

≤ f(n), d’où R

n+1

= o(f (n)) et R

n

= f (n) + o(f(n)), i.e. R

n

∼ f (n).

4

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