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Oncologie : Article pp.184-187 du Vol.3 n°3 (2009)

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Psycho-Oncol. (2009) 3:184-187 DOI 10.1007/s11839-009-0146-9

ARTICLE ORIGINAL /ORIGINAL ARTICLE PSYCHOTHÉRAPIE

Cancer et sophrologie

Cancer and sophrology

S. Sicard

Reçu le 7 avril 2009 ; accepté le 15 juillet 2009

© Springer-Verlag 2009

Résumé Le patient atteint de cancer est confronté à des ressentis corporels éprouvants qui viennent s’inscrire dans une crise identitaire plus globale. Dans l’accompagnement psychologique de ces patients, la sophrologie s’inscrit comme une proposition d’accéder à des ressources internes permettant de faire face à la maladie. Dans une relation au corps malmené par la maladie, cette méthode peut permettre de redécouvrir un corps apaisé mais aussi d’accompagner les transformations corporelles induites par les traitements.

Le cas de Mme M. révèle en effet la manière dont cet accès à un corps apaisé a pu favoriser l’émergence de la parole ainsi que des ressources internes.

Mots clésSophrologie · Image du corps · Crise identitaire · Verbalisation

AbstractThe cancer patient is confronted with feelings of physical distress that are enclosed in a more global identity crisis. During psychological care for the patients, sophrol- ogy is proposed as an access to internal resources that can allow facing the illness. As a means of relation with the maltreated body from cancer, this method can help to rediscover a soothed body but also accompany the physical transformations induced by medical treatment. The illustra- tion of Mrs M. reveals indeed the course of this access to a soothed body that facilitated the emergence of speech and of the patient’s internal resources.

KeywordsSophrology · Body image · Identity Crisis · Verbalization

L’accompagnement psychologique des personnes atteintes de cancer a maintenant toute sa place dans les lieux de soin, et de nombreux travaux témoignent de la nécessité de

laisser une place à l’expression émotionnelle ainsi que l’élaboration des vécus qui se retissent dans une histoire de vie. C’est dans ce cadre-là qu’une approche corporelle a pris sa place dans ma pratique de psychologue clinicienne.

Ainsi, l’apport d’une méthode, la sophrologie, a constitué une ressource et une alternative possible dans l’accompa- gnement de ces patients.

Fondements et méthode de la sophrologie

Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien installé à Madrid, crée la sophrologie en 1960. Ses travaux sur la conscience s’inspirent de la phénoménologie, ainsi que de techniques orientales qu’il va mettre au service de la société occidentale.

Le mot sophrologie, dans sa définition étymologique, désigne l’étude de l’harmonie de la conscience. C’est ainsi un travail sur la conscience qui est proposé, d’où un étayage sur le corps, support de l’ici et maintenant.

La sophrologie est introduite en France quelques années plus tard, pour donner lieu au premier congrès de la Société française de sophrologie en 1968. Elle connaît un essor important en France, ainsi qu’en Belgique, en Espagne et en Suisse. Les pays anglo-saxons sont, cependant, davantage centrés sur l’hypnose, ainsi que la technique de relaxation de Jacobson.

Actuellement, la sophrologie connaît une certaine popularité en France, et elle se développe dans le milieu médical particulièrement autour de la préparation à l’accouchement, la prise en charge de la douleur, ainsi que l’oncologie (plusieurs centres de lutte contre le cancer proposent aujourd’hui la sophrologie à leurs patients).

Cette méthode corporelle s’inscrit dans une approche phénoménologique et accorde une place privilégiée à la

« vivance », terme utilisé par Caycedo pour désigner le vécu pendant la séance, sans analyse ni jugements.

La méthode peut faire appel à des mobilisations corporelles (relaxation dynamique), la respiration et la visualisation. Les séances commencent par une prise de S. Sicard (*)

EMSP, syndicat interhospitalier Allauch-Aubagne-La Ciotat, centre hospitalier Louis-Brunet, chemin des Mille-Écus, F-13190 Allauch, France

e-mail : sylviesicard@wanadoo.fr

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conscience du corps qui progressivement amène à un seuil de vigilance privilégié, puis des activations sont proposées en fonction de l’intentionnalité de la séance. Celle-ci se termine par une reprise, retour à l’état de vigilance ordinaire, puis un temps de verbalisation autour de ce qui a été vécu. Le patient est donc guidé par la voix du sophrologue pendant la séance.

La sophrologie est souvent assimilée à de la relaxation, censée apporter une détente et un bien-être immédiat.

Si cette détente est l’un des effets de la méthode, sa richesse réside néanmoins dans le but qu’elle s’est donné : l’étude de la conscience. Ce travail sur la conscience de soi se décline ensuite vers des objectifs plus précis, selon la demande et le domaine d’intervention du sophrologue. Car la méthode est avant tout un outil, et la manière dont elle est utilisée dépend en grande partie du sophrologue qui l’exerce, de sa formation et de son propre champ de compétences.

Il importe de revenir à cette réalité objective, afin d’éviter les croyances parfois associées à la sophrologie : l’idéalisa- tion ou le scepticisme témoignent bien souvent d’une méconnaissance de cette méthode.

Dans l’accompagnement psychologique du patient atteint de cancer, elle constitue un support dans la relation, ainsi que la transmission d’une technique visant à mieux vivre la maladie et les traitements. Passer par une technique, sans jamais perdre de vue l’autre dans sa singularité.

Du corps malade au corps ressource

Pour mieux cerner les enjeux de cette approche, il nous faut revenir sur ce que la maladie met en jeu dans le rapport au corps et les bouleversements qu’elle implique. Et c’est tout en paradoxes que le cancer vient bousculer la connaissance et la perception du corps, alors même que le diagnostic vient bien souvent nommer la folie des cellules invisibles, le dysfonctionnement d’un organe silencieux, la menace de mort dans un quotidien où le corps « fonctionnait » plus ou moins bien. Puis, ce sont les traitements et leurs effets secondaires qui amènent le corps à prendre toute la conscience de la transformation qui s’est initiée. Ainsi, la médecine agresse ce corps qui trahit, et l’imagerie médicale vient nourrir la surveillance anxieuse de cette menace qui vient de l’intérieur.

Dans ce rapport au corps malmené, comment ne pas évoquer les profonds bouleversements identitaires qui peuvent émerger de cette expérience ? C’est comme si l’atteinte corporelle venait résonner dans tous les endroits de l’être, au sens où elle viendrait réinterroger les identifications et les modalités de la relation à soi et au monde.

Et pourtant, dans le lieu du corps comme dans les lieux du psychique, le processus mortifère côtoie aussi les processus de vie, le thanatos rencontre l’éros, c’est ce que

nous apprennent les patients dans la manière dont le récit qu’ils font de la maladie vient s’intégrer à l’histoire de vie et à leur subjectivité. Combien de paroles déposées dans la rencontre avec le psychologue témoignant de la vie amoureuse, familiale et affective ? Combien de projets évoqués viennent « tenir » la personne à la pulsion de vie et à la tentative de réinscrire l’événement traumatique dans une continuité de vie ?

Premières « vivances »

Prenons le chemin d’une méthode corporelle pour aller à la rencontre de ces lieux du vivant. La séance de sophrologie propose de rencontrer le monde corporel dans une acuité plus fine liée à la baisse de vigilance.

À ce niveau de conscience, les premières découvertes peuvent concerner des sensations de vie : les rythmes du corps, la respiration, les battements du cœur, la circulation, etc. Il s’agit alors de redécouvrir les sensations les plus simples, de vivre l’ordinaire avec un regard neuf et de prendre conscience que ça vit en soi.

La lecture du corps effectuée en début de séance invite à revisiter les lieux du corps, or, l’attention est souvent focalisée sur la zone douloureuse ou malade. Dans ce parcours étayé par la voix du sophrologue, la conscience peut s’élargir à l’ensemble de la corporalité et intégrer des lieux de bien-être encore possible. Les patients que j’ai pu rencontrer par le biais de cette approche évoquent largement une première sensation de relaxation et de bien-être, si précieux dans ce contexte de maladie grave. Le corps n’est pas seulement souffrant, mais il peut être vécu aussi dans sa partie saine et devenir un corps plaisir, un corps apaisé. C’est un nouveau regard qui peut alors se porter sur la corporalité.

Accompagner les transformations corporelles Si la chirurgie est un élément essentiel du traitement de certains cancers, alors la sophrologie est une méthode toute indiquée dans la préparation à ces opérations. Dans ce contexte, les séances pourront être planifiées, quelque temps avant l’opération, et associer un chemin de relaxation à des visualisations. Le but étant que la personne s’approprie cette méthode, mais aussi qu’elle puisse évacuer en amont autant que possible les peurs et les tensions liées à l’intervention.

Pensons également à la chirurgie lorsqu’elle vient modifier le schéma corporel, notamment dans la mastec- tomie. La clinique auprès de ces patientes nous apprend le difficile travail de deuil auquel elles sont confrontées. Il faut associer le soin à l’amputation, la guérison possible à la mutilation. La perte dans le réel du corps s’accompagne de réaménagements profonds. Une patiente me faisait le récit de l’histoire de ce sein avant l’opération : le sein dans sa

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fonction érotique, sa féminité, mais aussi le sein qui avait nourri ses enfants. Les résonances symboliques sont mises à jour dans l’entretien. Le travail de deuil est lent, on le sait, mais le calendrier oblige à s’ajuster. Et avec cette perte dans le réel du corps, comment laisser mourir en soi ce qui s’était construit depuis l’enfance ? Laisser mourir, puis accueillir la nouvelle forme. Accompagner ce double mouvement.

Durant la séance de sophrologie, la zone amputée est nommée, dans une parole qui fait tiers, qui contient. Visite des lieux du corps qui ont été mutilés, avec la proposition d’un réinvestissement et d’une intégration à la globalité corporelle.

Cas de Mme M.

Mme M. est atteinte d’un cancer du sein à 46 ans, opérée et en fin de chimiothérapie. Encore sous les effets désagréa- bles de ce traitement, les mois qui vont suivre s’annoncent difficiles, car elle doit subir une radiothérapie et une mastectomie. Lors du premier entretien, elle s’exprime avec une cadence qui traduit son émotivité, la respiration s’accélère et la voix tremble. Elle évoque alors une demande explicite : « mieux gérer ses émotions », qui peuvent aller jusqu’à des crises d’angoisse proches de l’évanouissement.

Nos entretiens suivants révèlent une certaine contraction face à l’émergence émotionnelle, et les larmes sont contenues.

Tensions également dans la posture et la relation, jusqu’à ce que la séance de sophrologie lui permette de dénouer cette position défensive et d’amener de la détente. Mme M.

exprime une conscience fine de ces éprouvés qui peuvent devenir envahissants et décrit la manière dont les battements du cœur ralentissent à mesure de la séance, les pensées se déposent, le bien-être s’installe. C’est ce que révèle la première séance, alors que je lui propose une lecture du corps et, après une baisse de vigilance, un temps d’observation de sa respiration.

Mme M. pratique la natation et rapproche le vécu de la première séance à cette sensation de bien-être qu’elle éprouve sous l’eau, isolée du monde extérieur, ce qui m’éclaire sur la fonction apaisante de cette recherche sensorielle.

Il semble aussi que la pensée entraîne dans son sillon des angoisses débordantes, et l’élaboration par la parole du vécu de la maladie est encore difficile.

Les séances sont centrées sur des activations respiratoires : d’abord apprivoiser les trois étages de la respiration, le trajet de l’air, puis dans la séance suivante, associer l’inspir et l’expir à la tension et la détente. La respiration devient le support de la relaxation. Elle évoque un état de bien-être et de détente après chaque séance : « je ne pense plus à rien », me dit-elle.

Après ces premières séances centrées largement sur la respiration, je lui propose de l’associer maintenant à des contenus plus imagés. La proposition est d’utiliser l’expira- tion pour mettre à distance le négatif, ainsi que dans un

deuxième temps utiliser le souffle pour se remplir de positif.

Je lui propose de libérer des tensions physiques, afin de ne pas mobiliser trop directement les émotions pénibles.

Effectivement, elle évoque en fin de séance les résonances dans sa vie actuelle, le poids du « négatif » et la chaîne d’images et de pensées qui viennent s’y associer. La verbalisation est prudente, quelques larmes coulent.

Lorsque je la sollicite dans le vécu global de la séance, elle décrit à nouveau cette respiration si agréable pour elle :

« c’est comme si je flottais, je ne sens plus les sensations désagréables de mon corps, c’est super, c’est magique ! ».

Je réalise que la baisse de vigilance et le bercement du mouvement respiratoire constituent pour elle un refuge, davantage que les activations en elles-mêmes. Baisse des tensions physiques et psychiques, retour à un état protégé.

Mme M. évoquera à d’autres reprises cet état de détente très profond allant presque jusqu’à l’endormissement, ainsi que cette sensation de légèreté après les séances qui se prolongent dans la journée. Lors d’une séance particulièrement propice à la détente, Mme M. retrouvera une image de son enfance lors d’un travail sur l’inspiration. La montée de ce souvenir, si étonnant pour elle dans ce moment-là, lui apportera un nouveau regard sur ce qui constitue du positif pour elle, lié à son histoire.

Mme M. chemine avec lenteur, profite des moments agréables dans ce retour idyllique à une absence de tensions.

Les résonances se font entendre dans mes théories implicites, et les travaux de la psychanalyse me sont d’une aide précieuse. Mais les « résistances » manifestées dans l’accompagnement m’apprennent à maîtriser mon impatience et m’amènent à me libérer progressivement d’un désir d’une « efficacité » trop rapide.

Mme M. semble savourer la découverte de cette méthode, et par-là même la découverte d’un chemin d’apaisement momentané. Il s’agit là de reconstituer un sentiment de sécurité interne, étayage nécessaire dans la traversée de la maladie et des traitements agressifs.

Mme M. renoue également avec la dimension du plaisir et me le fait savoir : « la respiration, me dit-elle, je sens que c’est bénéfique pour moi ». Les sourires spontanés, la posture corporelle, les bâillements et les étirements en fin de séance sont autant de moments privilégiés dans une relation à l’autre plus détendue.

Mme M. commence à apprivoiser les séances dans son quotidien. La respiration constitue une ressource dans les moments difficiles, elle évoque avec enthousiasme cette capacité en elle à recontacter un souffle apaisé lorsque c’est nécessaire pour elle.

Espace de bien-être

La sophrologie s’inscrit ici dans le respect des positions défensives et propose une plongée dans les ressources

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propres de la personne. Pour Mme M., la respiration, mobilisée dans un état de relaxation, se fait apaisante et constitue un appui dans son quotidien. C’est en allant à la rencontre de cette capacité et en soutenant les vécus

« positifs » qu’il pourra peut-être y avoir une libération de la parole, parole perçue comme moins dangereuse lorsqu’elle émerge d’un état de bien-être. Ce type de séance a une fonction contenante et propose donc un accès à des ressources intérieures qui émergent à la conscience, à l’occasion du travail corporel. De la même manière que les tensions corporelles se dénouent lors de la séance, les résistances à l’expression émotionnelle, bien légitimes pour Mme M. aux vues de l’angoisse qu’elles suscitent, peuvent s’abaisser alors même qu’une sécurité interne est vécue par la patiente, lui permettant doucement, à son rythme, d’apprivoiser les peurs et de les verbaliser ensuite.

Ainsi, c’est l’aspect relationnel et clinique de l’accom- pagnement qui va guider le sophrologue dans l’élaboration des séances, à distance des protocoles qui pourraient masquer la singularité et la sensibilité individuelle.

Le récit de cette rencontre témoigne aussi d’une demande fréquente des patients en traitements : trouver un espace de

bien-être, à l’image d’une bulle protectrice, alors qu’ils sont pris dans des vécus corporels d’agression, voire d’intrusion.

Par ailleurs, la maladie a fait traumatisme, et il faudra du temps pour qu’elle se réinscrive dans une continuité psychique, puis dans une continuité de vie. Cette tempora- lité particulière est à prendre en compte, et l’élaboration de cette expérience prendra sens parfois des années après la guérison. Face à cette demande d’un bien-être « immédiat » ou d’une meilleure « gestion des émotions », la vigilance du sophrologue ici « clinicien » sera de tenir compte de la force des non-dits, des évitements, et de ne pas nier la dimension inconsciente de la relation et de l’implication dans la méthode.

Ainsi, la sophrologie constitue une méthode d’accom- pagnement au quotidien dans la traversée de la maladie, mais aussi dans la vie quotidienne lorsque la personne reprend pieds dans un temps rendu à ses cycles, lorsque la maladie s’éloigne de la conscience et laisse s’ébaucher un avenir dont la relation au corps sera peut-être renouvelée.

Conflit d’intérêt :Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d’intérêt.

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