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Université de Toulon Faculté de Sciences Economiques et de Gestion Année universitaire 2014-2015

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Université de Toulon

Faculté de Sciences Economiques et de Gestion Année universitaire 2014-2015

Licence 3 de Sciences Economiques Janvier 2015

Dynamique macroéconomique (M. Catin)

Tous documents autorisés

Question 1 (6 points) :

En France, le niveau de PIB le plus élevé atteint est celui du 2

ème

trimestre 2008 (2008 T1).

Depuis, le niveau le plus faible a été constaté au 2

ème

trimestre 2009 (2009 T2) et le niveau le plus fort au 1

er

trimestre 2011 (2011 T1), égalé au 2

ème

trimestre 2013 (2013 T2) et retrouvé aussi au 2

ème

trimestre 2014 (2014 T2).

PIB trimestriel - France Base 100 au 1er trimestre 2008

2008 T1 100

2009 T2 95,6

2011 T1 99,6

2013 T2 99,6

2014 T2 99,6

1- Quel a été le taux de croissance trimestriel moyen entre 2011 T1 et 2014 T2 ?

2- Quel a été le taux de croissance trimestriel moyen entre 2009 T2 et 2011 T1 ? Quel a été le taux de croissance trimestriel moyen entre 2009 T2 et 2014 T2 ?

3- Le taux de croissance trimestriel (estimé) est de 0,1 % au 3

ème

trimestre 2014 (2014 T3) et également de 0,1 % au 4

ème

trimestre 2014 (2014 T4). Si le taux de croissance trimestriel reste le même après, à quelle période le pic du PIB de 2008 T1 sera-t-il retrouvé ?

4- Faites un commentaire sur l’évolution économique conjoncturelle de la France entre 2008 et 2014 (15 lignes maximum).

Question 2 (14 points) :

Peut-on dire que l’investissement est un facteur clé de la croissance à travers les dynamiques

d’offre engendrées ? Dans tous les pays et avant comme aujourd’hui ?

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1

Université du Sud Toulon-Var

Modèles Macroéconomiques, Licence 3ème année M. Y. KOCOGLU

Examen de 1ère session – janvier 2015 Durée : 1h30

-

Documents interdits ; Le barème est donné à titre indicatif ;

-

Sur chaque graphique, précisez le titre des axes ainsi que l’intitulé de chaque droite.

Exercice I : Modèle IS-LM (8 points)

1. Que représentent la droite IS et la droite LM ?

2. Pourquoi dans l’esprit du modèle keynésien, l’épargne est-elle une fuite et ne favoriserai pas, à court terme, la relance économique ?

3. Comment les pentes de IS et de LM influencent-elles l’efficacité d’une politique budgétaire de relance ? Quels sont les principaux éléments qui déterminent la pente de IS et de LM ? Vous pouvez illustrer votre réponse par un ou des graphique(s).

4. Présentez les mécanismes qui conduisent à un effet d’éviction dans le modèle IS-LM. Illustrez votre réponse à l’aide d’un graphique détaillé. Quelle problématique soulève cet effet d’éviction pour le décideur politique ?

Exercice II : Modèle AS-AD (9 points)

1. Comment les droites AS et AD sont-elles construites ? Que représente l’intersection entre AS et AD ?

2. Comparer la politique budgétaire et monétaire dans un modèle AS-AD avec ajustement parfait des salaires au prix. Les conséquences pour l’économie sont-elles identiques ? Vous pouvez illustrer votre réponse par un ou des graphique(s).

3. Le gouvernement français a lancé au début de l’année 2014 le « Pacte de responsabilité et de solidarité » dont un volet concerne les entreprises. Ce volet prévoit entre autres, dans le prolongement du « pacte de compétitivité », un allégement de 10 milliards d’euros de charges sur le coût du travail et des mesures de simplifications fiscales et administratives. En contrepartie, le gouvernement attend des créations nettes d’emplois.

Illustrez à l’aide d’un modèle AS-AD, sous l’hypothèse d’un ajustement imparfait entre prix et salaires, la politique du gouvernement et détaillez les effets attendus sur l’économie. Illustrez votre

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2

réponse à l’aide d’un graphique. Pourquoi certains, à gauche du gouvernement sur l’échiquier politique, critiquent-ils cette politique ?

4. Comment les hypothèses sur la formation des anticipations des agents influencent-elles la courbe de Phillips ? Comment la nouvelle économie keynésienne a-t-elle intégrée l’hypothèse d’anticipations rationnelles ?

Exercice III : Question générale sur les modèles macroéconomiques (3 points)

Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, et Daniel Leigh, spécialiste de la macroéconomie au FMI, ont reconnu dans un article de janvier 20131 une erreur du FMI sur l’évaluation des effets multiplicateurs dans le cas de la crise grecque de 2009-2012. Dans cet article, les auteurs précisent qu’ils avaient retenu jusqu'ici un multiplicateur égal à 0,5, et suggèrent, au vu des statistiques effectives de la croissance, que ce multiplicateur était sous-estimé et probablement supérieur à 1 voire proche de 2 en temps de crise. La conséquence est qu’ils ont sous-estimé les effets négatifs sur l’économie des politiques budgétaires restrictives demandées à la Grèce par le FMI notamment.

Selon vous, comment peut-on expliquer cette « erreur » ? Plus généralement, quelles sont les conséquences de ce constat d’erreur sur les modèles macroéconomiques ?

1 Blanchard O. and Leigh D. (2013) : « Errors and Fiscal Multipliers », FMI, Working Paper no 2013/1, janvier 2013

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Licence de Sciences économiques - L3 Probabilités et Statistiques

Examen - Janvier 2015 - F. Aprahamian

I) Soit une expérience aléatoire et deux évènements A et B.

1) Démontrez que si A et B sont indépendants alors les évènements A et B (le complémentaire de B) sont également indépendants.

II) Soit une variable aléatoire continue X dont la densité de probabilités est:

f (x) =

½ k(1 x

2

) si 0 x 1

0 sinon

2) Déterminez la valeur de la constante k afin que f (x) possède les propriétés d’une densité de probabilités.

3) Calculez E (X ).

III) Soit le couple de variables aléatoires continues (X , Y ) dont la densité est:

f (x, y) =

½ k(2x + y) si 0 x 1 et 0 y 1

0 sinon

4) Déterminez la constante k afin que f (x, y) soit une densité de probabilités.

5) Déterminez la distribution de Y conditionnellement à X . 6) Déterminez l’espérance de Y conditionnellement à X .

IV) Soit un échantillon aléatoire i.i.d. ( X

1

, . . . , X

N

). La densité de probabilités de X

i

pour i = 1, . . . , N est:

f (X

i

; α ) = ( α + 1)x

α

avec 0 X

i

≤ 1 et α > 0 un paramètre inconnu.

7) Vérifiez que f (X

i

; α ) possède les propriétés d’une densité de probabilités.

8) Donnez l’expression de l’estimateur par la méthode du maximum de vraisem- blance du paramètre α .

Barème: 2.5 points par question

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Professeur Ph. BARTHELEMY

Sujet d’Economie industrielle Licence 3

première session 2014-2015

Une firme qui cherche à renforcer son pouvoir de marché est-elle à encourager ou à sanctionner ?

oooo ooo

oo

o

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Professeur Ph. BARTHELEMY

Sujet d’Economie industrielle Licence 3

première session 2014-2015

(sujet spécifique pour l’étudiant convoqué en tant qu’arbitre international à Roland Garros)

La firme-réseau est une forme organisationnelle parfois qualifiée de « hybride ». Après avoir défini la firme-réseau, vous développerez les arguments qui la font situer entre les formes

« pures » que seraient la firme et le marché.

oooo ooo

oo

o

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Jean-BaptisteFerrari

A)CommentlarésolutionduparadoxedeStPétersbourgparD. Bernouilli

justiet-elle leritèrede vonNeumann et Morgenstern? Après avoirmontré

lanature dee paradoxeet ommentil aété initialementrésolu,vousfaitesle

lienavelathéoriedel'utilitéespérée.

B)Dansleplan(x, u(x)),voustraezlafontiond'utilitéstritementonave

d'undéideuretvousreprésentezlesnotionsd'équivalentertainetdeprimede

risque. Puis vousdonnezune dénitiongénérale (formelle)deelles-i. Quelle

estl'attitudedeedéideurvis-à-visdurisqueetommentelle-isetraduit-elle

àpartirdesnotionsd'équivalentertain,d'espéranemathématique desgains,

delaprime derisque,del'utilité del'espéraneetdel'espéraned'utilité.

C)En substane,vousmontrezleslimitesquelesparadoxesdeM.Allais

etdeD.Ellsbergfontapparaître. Quelssontlesmodèlesdedéisiononernés

etquellessontlesapprohesquiontpulesdépasser(transformationsubjetive

desprobabilités,aversionàl'ambiguité,...).

PetitBonus: Quelssontlestroisritèresalternatifsquipermettentd'armer

qu'undéideuriest plusaverse(ausensfaible)aurisquequ'undéideurj?

Barême;A:6pts ;B :8pts;C:6pts ;PetitBonus: 2pts)

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UFR Sciences Economiques et Gestion Licence 3

ème

année, semestre 6 Examen « Management international »

Jacques Martin Mai 2015

1. Quelles caractéristiques culturelles peuvent influencer le management dans un cadre international ?

2. Quelles stratégies une firme peut-elle adopter au regard des éléments culturels ?

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Université du Sud Toulon-Var

Evaluations des Politiques Publiques, Licence 3 Y. KOCOGLU

Examen mai 2015 Durée : 1h30

-

Documents et calculatrice interdits.

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Le barème est donné à titre indicatif.

Question 1 : 5 points

Après avoir présenté la définition et la mesure du déficit primaire et du déficit structurel, indiquez pourquoi ces deux concepts sont importants pour l’analyse de la dynamique de la dette publique d’un pays.

Question 2 : 5 points

Présentez l’approche de la pauvreté de Rawls et comparez celle-ci avec les autres approches notamment celle de Sen. Dans quelles mesures, les définitions officiellement retenues pour mesurer statistiquement la pauvreté tiennent-elles compte de ces approches théoriques ?

Question 3 : 5 points

Pourquoi a-t-on observé depuis une trentaine d’années le développement au sein du système de décision publique d’Autorités dites « Indépendantes » ? Quels sont les avantages et les limites de ce mode de gestion ?

Question 4 : 5 points

En fiscalité publique, la recherche de l’équité est-elle toujours conciliable avec l’efficacité ?

Quels sont les principaux effets négatifs de l’impôt dont doit tenir compte le décideur

public dans sa recherche de recettes fiscales optimales ?

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Références

Documents relatifs

4) Evaluer l’écart-type, l’étendue et l’intervalle interquartile de la série. 2) Déterminer le mode et la médiane de cette série. 3) Tracer l’histogramme et le polygone

An Intellectual History of Jean- Baptiste Say’s Political Economy.. Oxford: Oxford University

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Produits d’exploitations. Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même 70 000. Subventions d'exploitation 50 000. Autres produits d'exploitation 44 000. Achats

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